Les Coeurs de l'espoir [Céto, toute la meute et les prisonniers] Ne pas archiver

Aux bord du récif, le maitre des rituels c'étaient mis en contemplation, du lever du soleil au coucher, à espionner le petit monde sous le niveau de la mer. Celui qui était caché, celui que seul les transformés, comme Sayuri arrivait à voir. Et il n'eu pas bouger d'un poil, le maitre. Il faisait sa médiation. Il réfléchissait sur le monde, sur les derniers événements, sur son corps endoloris par l'attaque de la chauve-souris, mais aussi à son frère, son sang, celui qui avait presque péris de sa vie par trois fois. Trois fois....Le destin avait choisis son troisième frère, pour le plus malchanceux d'entre tous et Tatch se demanda si le destin allait lui faire subir pire encore. Cependant, le maitre des rituels eu un rictus à l'idée que son frère avait toujours chercher à se remettre debout avec les soins prodigués, même si en bataille, ils furent très peu. Et il l'admira pour cela et il l'avait épauler jusqu'à sa caverne et l'avait accompagner pendant les 2 longues nuits suivants leur vols sur les territoire du continent. Et son coeur de frère fit un demi tour et son échine se cabra lorsqu'il repensa à toute les lamentations de son frère dans la grande nuit noir et comment il avait souffert. Il avait ressentit sa douleur comme si la sienne était la même. Il savait que leurs sang était partager et il avait trembler avec lui, eu froid avec lui, avait gémit avec lui mais il était rester toute la nuit en le serrant le plus possible pour l'empêcher de trembler, pour qu'il est mal le moins possible. Pour que les deux nuits passé ensemble, passe le plus vite possible. Et il lui avait dit que la douleur le rendrait plus fort, plus amer et il le compara à la mer qui s'éffarouche lors des grandes tempêtes et il lui dit que Creek était comme elle. Calme et à la fois si dangereuse lorsqu'elle s'énervait et il espéra fort que son frère, dont le destin s'acharnait sur lui, comprendrait le message et qu'il resterait aussi fort que tout le monde comme il c'était déjà rendu là. Certes, il recommencerait à zéro, mais n'était-ce pas là toute l'essence des Readers ? Ce sur quoi il avait été créer, de recommencer à zéro ?

Le maitre des rituels poussa un soupir, son corps sembla se pencher encore un peu plus vers la mer, si douce, si calme. Le calme avant la tempête. Et il bougea pour la première fois depuis le début de la journée lorsqu'il remarqua les étendus solaires du grand astre venir lécher les vagues de l'horizon. Il était bientôt l'heure. Mais qu'allait t-il faire, de cette soirée qui s'annonçait pourtant être la première nuit de la nouvelle génération à être aussi mémorable. Cette fois-ci, tout le monde y serait. Le noir s'agita légèrement et fuma de nouveau dans sa barbe, réfléchissant aux dernières éducations donner par sa défunte mère, avant son grand départ, son tout avec l'océan. Il jeta un regard sur sa patte arrière qui l'élançait. Elle semblait plus légerte. Comme sans vie, celle-ci se balançait en hauteur, sous son ventre comme une queue indiférente et il gronda. Le sort l'avait dépourvue d'un atout si précieux et il espéra que les blessures n'allait être que superficiel, car le maitre n'avait pas pris la peine de faire regarder sa plaie par Sayuri, pas encore, pas tout de suite. Il y avait eu Creek avant, et les prisonniers, et le rituel à préparer et il y avait eu à bientôt préparer les funérailles de leur seconde, Safran. Il y avait trop à faire et si peu de temps, que le jeune pirate sembla entendre souvent le temps le narguer en faisant tic tac derrière sa tête lorsque les choses se firent pressante.

Se raclant la gorge, Tatch réfléchis encore quelques minutes avant de décider à se remettre debout, avec difficulté. Le combat avait payer cher, mais la récompense en serait plus grande. Même si quelque part, dans le coeur noircis du pirate, un sentiment qu'il ne savoura jamais véritablement, il avait l'impression que la folie et l'allégence que portait la meute à Céto, était néammoins similaire à ceux des continents, ceux qu'il détestait, et dont il rejetait à même leur racine, mais il décida tout de même de faire confiance à la nouvelle reine des mers, elle qui les avait déjà relever d'un fléaux. Le dos tourner vers la mer, il lui sembla entendre une phrase «Il semble que la guerre ne fait que commencer» souffla doucement la mer au barbu. Le sentiment du doute s'épris, ainsi qu'un rictus malsain. «En soit-il ainsi, le sang revient toujours vers la mer...» pensa le pirate en s'effaçant doucement entre les palmiers de l'île.

Le vent se leva doucement, plus froid, plus frappant. Il détruisait les os et il les vit, rassembler à l'attendre, mais le maitre des rituels décida de faire un dernier détour, au coin de l'île avant de les rejoindre là où la mer était la plus profonde.


I went down to the river, flowing out onto the sea, On my way to the ocean, let the spirit swallow me se mit-il à chanter tout bas alors que la cape sur ses yeux le couvrait en entier. Et le maitre des rituels fit son entré dans un léger rythme de tambour et le silence se fit doucement, comme les nuages couvre la pleine lune un soir où le ciel à honte. Sur son corps, des peintures de guerre turquoise comme l'était jadis le pelage de sa mère. C'était pour lui rendre hommage, mais aussi pour se découvrir lui même assumer ce rôle dont il ne connaissait à présent plus grand chose, ce rôle qui évolue toujours. Il jeta un regard persuasif envers tout le monde, il leur démontrait sa chaleur, mais aussi son sérieux à ne pas se faire déranger pendant la séance. Il s'arrêta quelque seconde, laissant le chemin libre à son frère Creek qui retournait voir Sayuri. Les traces de pas dans le sable le guida directement vers les trois prisonnières de l'île et il se lécha le museau en signe d'apaisement et se dirigea vers eux. Il s'arrêta net, à distance raisonnable et leur montra doucement la pointe de ses crocs en laissant échapper de l'air par son museau. Sans malice, il jeta à leur pied un morceau de poisson qu'il avait lui-même apprêter avec des herbes retrouver sur l'île comme du thym, de l'aneth et du poivre (C'EST UN COOK). C'était pour les apaiser, leur mettre la tête ailleurs et à la fois, pour s'assurer que tout irais comme prévue car qui avait envie de tout détruire lorsque ceux qui vous tiennent en hottage prenne soin de vous.

-Manger et tâcher de la fermer, la nuit pourrait vite devenir très noir.

Son regard s'arrêta un dernière fois dans ceux de la louve ailé, noir et blanche. Celle qui, malgré son statue de femelle des Continents, malgré son appartenance à un dieu, elle avait sauver la vie de son frère sans hésitez. Son regard sembla tout dire: Vous êtes con avec votre pacifisme les Nahku, mais merci. Et il reprit sa route alors que sa cape se détacha et s'envola au vent, en signe d'ouverture du rituel. Il alluma en chemin, quelques torches et vint s'asseoir à côté de Limule qui ne se tenait plus et souhaita, un instant, s'il serait possible de voir en elle, un nouveau maitre des rituels. Elle qui était né dans la meilleures partie de leur génération, qui d'autre serait mieux placer pour prendre soin de leur moeurs ? Il la fixa encore, en lui esquissant un sourire mesquin, suivi d'un regard vers la mer. Il déposa à son tour son sang, qui coula pendant plus longtemps encore et prononça quelque mots.

-Puisse la houle de la mer nous guider et puisse t-elle retrouver la terre de ceux qu'elle a perdu en chemin son regard se tourna alors vers la prodige fille d'Illidan. Il espérait que la jeune sirène se laisserait tenter par ses origines. Bien que sa méduse de mère avait courue à la perte de leur ancien capitaine et qu'elle avait corrompu leurs berges, il n'y avait jamais assez d'assoiffé de sang parmi leur meutes de dégénéré. Céto, puisse tu accueillir le sang de toute la famille et puisse la famille accepté ta présence parmi nous. Les ombre se posent sur nous ce soir et la pleine lune nous abandonne, mais nous avons remplis notre objectif, nous avons pris les pierres.

Le ton de Barbe noir monta et avec elle le rythme de la mer et au loin, une tempête se leva et il cru apercevoir l'électricité des anguilles, rouge de sang. La mer se teinta de nouveau et il continua.

-Nous avons dérober le Continent de ce qui vous appartiens. Il fit signe du museau à Limule de l'apporter plus près de la mer ou Céto pourrait l'apporter avec elle. Les voici, les trois pierres. En espérant que la houle vous guide vers nous. Et puisse t-elle guider une nouvelle âme déchu, au prix de votre présence parmi vous, notre seconde : Safran. Et il alla déposer le chapeau de Safran, dernier vestige de son corps qu'il n'avait pas retrouver et sembla verser une plainte, mélanger d'un hurlement et invita ses compères à faire de même. Si la pleine lune et le Continent les avait abandonner, eux, eux seraient toujours là pour ceux qui seront tomber, dans leur combat contre leurs oppresseurs.

(awouuuuuu triste)

Il était prêt à tout pour aider sa famille à se sauver un peu de la malédiction qui brûlait la chair de ceux qui passait l'âge de six ans. Il espéra désespérément que Céto leur répondrait et ne leur avait pas menti sur ce qui se trouvait sur le bateau. C'était un pièce du puzzel contre leur malédiction, c'était leur premier vers la domination du continent, vers la destruction.

-Reviens nous laissa t-il souffler dans son dernier hurlement

Alors que vous vous attendez à un déchaînement des éléments tel que celui qui a accueilli Ceto ou le coeur des trois îles, rien de semblable ne se produit. Bien au contraire, la mer semble soudain se calma, et les vagues se font discrète. Petit à petit, vous commencez à distinguer à la lueur d’une lune pâle les créatures qui vivent dans les fonds marins.
Une zone, particulièrement éclairée, attire votre regard.
Loin, très loin dans les profondeur…
Se trouve un navire.

A sa barre, trois emplacements laissent peu de doute sur ce qu’ils attendent pour être emplis.
Les Coeurs ont été trouvés.
Le prix du sang a été payé.
Il vous reste une ultime tâche à accomplir, que seul un Maudit peut effectuer.
Aller dans les profondeurs et rendre les Coeurs au Navire Fantôme.