.: Nala's Fast-RP :.

Il arriva en courant dans la tanière des guerriers, et regarda partout autour de lui. Il était où papa ? Normalement il était dur à rater avec ses longs cheveux noirs, mais il devait les tresser ou quelque chose, parce que même en se redressant sur la pointe de ses pattes, Godric ne voyait pas la chevelure habituelle. Il chercha un instant, et allait se retourner lorsqu'il vit une pelisse brune.

Il bondit entre les loups assis et allongés jusqu'à la forme de son géniteur, qui était assis entrain de faire quelque chose, avec sa chaine surement. Il se redressa sur ses pattes arrière, posant les pattes avant sur la carrure imposante du père et secoua un peu pour attirer son attention.

"Pap- Père ! Père ! J'ai trouvé une mentor ! Est ce que je peux devenir apprenti s'il te plait ?"

La journée était déjà bien avancée pour le Chevalier tricolore. Il avait fait partie de la dernière patrouille de la nuit, juste avant l’aube, et s’était ensuite trouvé une place dans l’expédition de chasse qui avait suivi. L’organisation était assez stricte chez les Etelkrus, et il était satisfaisant de voir que les choses roulaient bien. Naturellement, la menace des solitaires planait encore sur leurs terres, mais la dernière fois que l’un d’eux avait mis le nez dessus, ils l’avaient capturé. Peut-être s’était-il un peu laissé faire, convaincu qu’on le libèrerait, mais en tout cas la symbolique était là : ils avaient enfin mis la patte sur ces ennemis fantômes qui hantaient leurs cauchemars depuis de nombreuses lunes. Et pas sur le moindre d’entre eux, car ce n’était nulle autre que Jaxx qui s’était présenté à leur porte. Athelstan avait soigneusement évité de se retrouver seul avec ce prisonnier depuis, car il nourrissait envers lui des sentiments assez… contradictoires. Une partie de lui le haïssait et le haïrait probablement pour le restant de ses jours pour tout ce qu’il leur avait fait endurer, tandis que l’autre admettait qu’il lui devait le retour de son quatrième enfant. Et il ne savait trop quelle part prendrait le dessus s’ils devaient échanger une conversation. Il vaquait donc à ses activités habituelles avec autant, si ce n’était plus, de rigueur et cela lui occupait l’esprit.
Une autre chose lui occupait l’esprit, d’ailleurs. Un souvenir bien récent, dont il ne savait trop s’il voulait qu’il soit réel ou non. Et dont il risquait fort bientôt de devoir assumer les conséquences.
Une voix fluette le tira de ses réflexions, alors qu’il démêlait machinalement la lourde chaîne qui lui entourait le poitrail. Alors qu’il redressait la tête, deux petites pattes s’appuyèrent sur ses épaules, et son regard tomba sur nulle autre que son propre fils, Godric. Ses oreilles frémirent de surprise. Il était peu ordinaire pour le jeune de s’aventurer dans la tanière des guerriers, et encore plus de venir directement vers lui. La distance que le Chevalier avait maintenue avec sa progéniture se faisait encore largement ressentir maintenant, et même s’il s’efforçait de ne plus trop la maintenir, il ne parvenait pas à ressentir avec Godric, Salzar et Helga le même lien d’affection que ce qu’il ressentait pour Pepper, son ancienne apprentie et presque fille. Son Alpha, aussi.

Il inclina légèrement la tête sur le côté, aux paroles du petit loup, qui paraissait particulièrement enjoué. Un mentor ? Le souvenir de la manière dont Pepper lui avait elle-même demandé à être son apprentie lui revint, et il se demanda si Godric portait en lui la même témérité.

« Eh bien voilà une nouvelle fort inattendue, jeune sire. » Répondit-il en se relevant. « Puis-je savoir de qui il s’agit ? »

Son géniteur se tourna vers lui avec une visible confusion, et Godric le lacha pour l'écouter parler.

"C'est Dame Anette ! Est ce que je peux y aller s'il vous plait ? Ou va faire un ... un crash test ?"

Il se dandina d'une patte sur l'autre en attendant la réponse.

S'il y avait eu une petite once de surprise dans le regard du tricolore lorsque son fils était arrivé, ce fut une franche expression d'étonnement qui se dessina sur son museau à la mention du candidat au mentorat. Dame Anette ! Le jeune loup avait-il été demander à leur alpha de le prendre comme apprenti, comme cela, sans autre forme de procès ? Il ne savait trop s'il devait être fier de lui ou le réprimander d'avoir sans doute enfreint quelques conventions sociales. Conventions qu'il ne connaissait pas encore cependant, puisqu'il n'était qu'un enfant. C'était son mentor qui lui apprendrait les règles de la vie et de la chevalerie. Il eut une petite hésitation car une pensée le hantait : celle que l'on attendait de lui qu'il prenne ce fils déjà si grand et si fort comme apprenti. Comme son père l'avait fait avant lui, en le formant pour qu'il devienne un guerrier. Méléagant ne serait sans doute pas fier de l'attitude qu'il avait eu avec ses enfants... Il retint un soupir, et à la place un petit sourire se dessina sur ses babines.

"Je te propose que nous allions en parler avec elle ensemble. Mais je n'y voit rien de mal, bien au contraire."

Il pencha la tête vers Godric et ajouta :

"C'est un grand honneur que Dame Anette te fait en te prenant comme apprenti. Si cela advient, tu devras t'en montrer digne, jeune Sire. Entendu ?"

Sur ces mots, il fit signa à Godric de prendre la tête pour l'emmener voir l'Alpha, si celle-ci était disponible.

Il ne appelait jamais par son prénom, tiens, Godric venait de le remarquer.
Mais il jeta cette réalisation de coté, car son père venait de dire "aller en parler avec elle", ce qui sous-entendait "je vais lui parler" ce qui esquissait un "tu as fait une bêtise" et le fait qu'il y voyait aucun mal n'enlevait pas complètement cette certitude du cerveau du petit loup roussâtre.

".... Ok ! On y va maintenant ?" il demanda, en pointant ses oreilles vers son grand géniteur.

Puis il lui intima d'être digne de l'honneur d'avoir Anette comme mentor, et le jeune prit un instant pour hocher sérieusement la tête. Bien sur qu'il allait être digne ! D'ailleurs à partir de maintenant il allait adresser son père comme les autres loups de la meute, comme ça, il saurait qu'il était prêt à être sérieux et fort, comme eux.

*"Oui, Sire Athelstan !" dit-il joyeusement, avant de partir en trottinant à la recherche de la louve beige. Il jeta un coup œil dans la grotte où ils étaient juste avant ... mais elle avait disparu. Minche alors, pensa-il, en faisant la moue.

Il fit un tour sur lui même puis leva la tête vers son père.
"Elle était juste là, promis !"

L'Alpha perçut la voix de Godric. Heureusement pas partie bien loin, elle se déplaça pour se faire visible, ne venant pas de sa grotte et atterrissant donc derrière eux. Elle rit dans sa barbe à la pirouette du pauvre enfant, puis s'annonça.

"Sir Athelstan, jeune Godric."  Déclara-t-elle donc calmement.

Athelstan eut un hochement de tête pour répondre à la question de son fils, puis lui emboîta le pas lorsqu'il sautilla au-dehors pour s'en aller à la recherche de leur meneuse. Il se doutait bien que si Godric était venu le voir avec tant d'excitation et de hâte, c'était parce qu'il venait juste d'en parler avec elle, et visiblement il s'était attendu à la trouver juste à la sortie de la tanière des guerriers. Ou presque. Après s'être dirigé avec beaucoup de certitude vers une petite grotte vide, il fit la moue et se retourna pour annoncer à son père qu'elle se trouvait là quelques instants auparavant.

Alors que le Chevalier levait légèrement le museau pour flairer la piste de leur Alpha, et éventuellement savoir si elle était encore dans les environs ou avait quitté le camp, la voix de cette dernière résonna derrière eux. Il fit volte-face d'un pas sur le côté, et inclina la tête aussitôt pour la saluer :

"Dame Anette."

Elle paraissait d'une humeur plutôt enjouée, aussi se permit-il s'ajouter un fois le cou redressé, avec un léger sourire :

"Je crois que vous devinez la raison de cette entrevue. Le jeune sire Godric m'a fait part de son désir de devenir votre apprenti... Qu'en est-il de vous ?"

Il fallait au moins qu'il s'assure que tout cela était bien arrangé entre les deux avant de donner son aval au petit loup.

Godric se retourna immédiatement en voyant la figure beige derrière celle de son père et pointa ses oreilles vers elle. Il attendit sans rien dire, l'air de se mordiller les babines de l'intérieur, tellement il avait envie de participer à la discussion, mais son père avait indéniablement commencé ce qui était une discussion entre adultes. Alors, debout à côté de son géniteur, il regarda l'un, puis l'autre.

Il n'avait pas rêvé que l'Alpha lui avait proposé d'être son apprenti, non ?

Voir Athelstan sourire élargit le sien. Elle coula un regard vers Godric qui avait l'air d'être sur le bord d'imploser, incapable de tenir réellement en place. Anne entendait presque la vibration qu'il produisait. Les conventions et essayer d'avoir l'air noble envers l'un des garants de leurs principe de chevaliers l'empêcha de pleinement éclater, mais elle rit quand même un peu.

"Il a du potentiel, j'ai envie de le tester et de faire de lui un bon petit chevalier. Le test sera la dernière confirmation mais c'est bien parti pour. Je voulais qu'il ai votre accord."

Elle sourit vers Godric, puis reposa les yeux sur Athelstan.

Le tricolore hocha doucement la tête. Ainsi donc, c'était vrai, son fils avait été repéré par nulle autre que l'une de leurs Alphas pour devenir un apprenti Chevalier. La pensée lui vint qu’il ne devait pas se sentir honteux de ne pas lui-même assumer ce rôle de mentor, mais honoré que Dame Anette elle-même exprime la volonté de le devenir. Après tout, même s’il essayait – un peu maladroitement certes – de transmettre à ses enfants quelques principes et une sorte d’éducation sommaire, ils n’avaient pas de figure féminine pour réellement les guider, puisqu’ils n’avaient jamais connu leur mère. Et Lucie aurait sans doute été elle aussi très fière que l’une des louves les plus hardies et combattante de la meute soit guide sur le chemin de Godric.

« Vous avez mon complet accord dans ce cas. » Répondit-il  « Sachez que nous en sommes très honorés… Et qu’elle l’aurait été également. »

Il avait hésité à exprimer à haute voix le fond de sa pensée. Il ne parlait jamais de Lucie, ou alors très peu, avec distance et en coupant rapidement court à une conversation qui allait dans cette direction. Et les autres loups respectaient cette volonté muette en évitant le sujet lorsqu’il se trouvait avec eux. Mais ce jour-là, il n’avait pas parlé avec cette ombre si noire dans le regard qui l’habitait d’ordinaire lorsqu’il évoquait feu sa compagne. Il lui semblait avoir passé une porte, un cap décisif, qui transformait petit à petit le chagrin si profond en une triste nostalgie, où la peine se mêlait à la joie des souvenirs. Lucie avait été un être exceptionnel, et il n’était pas juste de se souvenir ‘elle simplement par le chagrin que sa mort avait provoqué.

Il baissa la tête vers Godric, et lança doucement :

« Jeune sire Godric, je crois qu’il est temps pour toi de devenir un vrai Chevalier. »

Comme tes ancêtres avant toi, et tous ces loups qui partageaient ton sang. Comme Agravain et Méléagant. Comme Elaine et Gloriel. Comme Pepper. Comme un Etelkru.

C'était pas un test d'écrasement mais un test de niveau, pour voir si il était assez fort pour être l'apprenti de la grande louve beige.
Il fonça ce qui lui servait de sourcils pour avoir l'air plus sérieux et plus grand. Mais soudain il perdit son air sérieux, sa bouche s'ouvrant légèrement de surprise et tourna ses yeux vers son père.
Elle ? Parlait-il de maman ?
Godric n'en avait entendu parler que majoritairement de la part des nourrices, quasiment pas de son propre père qui évitait souvent le sujet.

Le jeune beige resta bouche bée et soudain son père se touena vers lui, provoquant une fermeture express de sa gueule et un redressement de fier chevalier.

Il était temps de devenir un vrai chevalier ? Godric se retenait fort d'agiter sa queue partout, la pointe se remuant doucement dans son dos pendant que son père lui parlait.

"Oui, Sire Athelstan !" dit-il en se redressant encore un peu en regardant son papa, comme si il esperait un bisou ou un câlin ou quelque chose...
Mais les Chevaliers ne font pas de bisous a leurs enfants non ? Alors il se détourna pour faire face a Anette.

"Je suis prêt pour le test, Dame Anette !"

La progression du père et la motivation du fils soulevèrent une vague d'émotions chez Anette ; sans compter la mention de Lucie. Mais c'était plutôt de constater que doucement Pepper s'était relevée et avait parlé, que désormais Athelstan s'ouvrait aux mentions de Lucie à voix haute, que les enfants se développaient bien. Elle s'en sentie comblée, utile car la promesse qu'elle avait formulée chez Aka se dessinait doucement : la meute reprenait des forces et bientôt... Bientôt. Elle masqua ses yeux un peu vitreux avec un hochement de tête et des paupières closes.  Un air solennel.

"Elle serait fière de vous deux, aussi."

Elle tourna aussi la tête vers Godric. Leur avenir se tenait là, incarné en partie par ce petit. La mission d'Anette continuait aujourd'hui. Déclaration de Godric faite d'être prêt, Anne se métamorphosa depuis son air calme et introspectif et se tint plus haute, avec un nouveau sourire complice collé sur le visage. Elle leva une patte pour lui frotter les cheveux vite, mais doucement, prenant un certain plaisir à décoiffer son petit chignon adorable.

"Très bien, graine de champion, attends-moi dehors alors ! Je glisse un dernier mot à ton père et on commence."

Les paroles d'Anette n'étaient pas des plus originales, bien que de circonstance, mais elles furent précieuses de part qui elles venaient. Le Chevalier regarda son fils, mais avant qu'il ne puisse faire le moindre geste, ce dernier fit volte-face pour se tourner vers leur alpha. Qu'aurait-il fait, de toute manière ? Athelstan n'avait jamais été le meilleur aux signes d'affection... Il la reconnut toutefois dans le geste familier que la louve eut en froissant les cheveux de son fils, et une drôle d'émotion l'envahit. Il était heureux pour le petit loup, parce qu'il avait besoin que quelqu'un soit là pour lui autant que possible, et que lui n'en était pas pleinement capable. D'aucuns auraient dit que c'était parce qu'il avait non pas un mais trois enfants dont il devait s'occuper. La vérité était autre, naturellement.

Il redressa légèrement les oreilles lorsqu'Anette exprima la volonté de s'adresser à lui uniquement, et invita doucement Godric à les attendre à l'extérieur. Il ficha ses prunelles vairons dans celles de l'Alpha, et attendit qu'elle dise ce qu'elle avait à lui dire. Ce n'était pas à lui de parler en premier.

Godric grogna un peu en souriant lorsque la louve lui decoiffa ses cheveux chatains bouclés qui faisaient l'horreur de sa nourrice, puis secoua la tête pour les laisser prendre leur volume habituel, lui donnanr un petit air de mouton. Il se redressait sur ses doigts pour se faire plus grand et sourrit joyeusement lorsqu'on lui demanda d'aller attendre dehors !
Il hocha énergétiquement la tête en partit dehors en courant.

Une fois a l'extérieur il chercha un flaque pour se regarder et vérifier qu'il était présentable.
Ses cheveux étaient un cauchemar de boucles chatain qui rebondissaient sur sur son museau et autour de sa tête, et bien qu'il tenta de les écrabouiller pour les empêcher de lui tomber devant les yeux c'était compliqué sans sa nourrice. Il décida donc de lisser ses plumes pour qu'elles soient un peu moins touffues, et toutes dans le meme sens.
Une fois que son aile serait présentable, il pourrait essayer de défaire les noeuds dans son pelage autour du cou.

Elle regarda le jeune galoper au loin. Quand il ne resta qu'elle et Athelstan, elle tourna la tête vers lui et lui sourit.

"Vous avez l'air d'aller doucement mieux."

Elle eu une moue, cherchant un temps à comment formuler ses paroles, mais elle se décida ultimement pour être directe. Elle espérait qu'il voyait son respect pour lui et l'attachement amusé qu'elle avait déjà pour Godric. Alors, les yeux dans ceux de celui qui était le père de son apprenti, ainsi que celui symbolique de son acolyte Alpha, elle déclara avec douceur.

"Je voulais savoir si vous souhaitiez vous concentrer sur votre santé. Le heaume a toujours une place pour vous, mais je n'ai voulu vous mettre des responsabilités pendant ce temps délicat." Son ton sérieux s'amplifia. "Je promet de prendre soin de Godric aussi, si vous avez besoin d'aide pour lui, Salazar et Helga en plus des nourrices, je serais heureuse d'aider. Je pense que Pepper également, quand elle sera pleinement en forme."

Il lui rendit un sourire léger. Il lui était reconnaissant d'avoir eu une forme d'inquiétude pour lui - signe sans doute qu'il comptait au moins pour la meute, à défaut de quelque-chose de plus personnel tel qu'une franche amitié - mais plus encore qu'au lieu de lui dire qu'elle était désolée, elle mette en avant le fait qu'il paraissait aller mieux plutôt que celui qu'il aille mal. C'était peut-être futile, mais lui y voyait quelque-chose de bien plus réconfortant. Peut-être était-ce un avantage du caractère un peu bourrue de leur plus grande alpha.

"Je tâche de n'oublier ni ma meute, ni ma famille." Répondit-il simplement.

Parce que pour cela, il n'avait pas le droit de s'oublier lui, de se cacher de sa peine. Il retrouvait petit à petit le goût de la vie et des plaisirs mêmes infimes que le quotidien pouvait réserver, tout en entretenant le souvenir de Lucie. Et cela paraissait être, à défaut d'être la bonne, une voie moins mauvaise que la précédente.

Il écouta avec attention les mots de la grande Dame, et réalisa une fois de plus combien elle était un chef digne de ce rang. Elle prêtait attention à chacun des membres de sa meute, et exprimait la volonté d'aider même à la plus petite échelle. Un alpha s'occupant de petits loups, voilà quelque-chose qu'il n'aurait pas forcément imaginé.

"Si vous m'en jugez digne, je suis prêt à reprendre ma place et à assumer les responsabilités qui m'incombent." Répondit-il finalement. "Sinon, je serai honoré de vous proposer mon conseil pour un successeur."

Il fallait être réaliste : il prenait de l'âge, et même s'il ne se sentait pas prêt à abandonner son poste, il savait qu'il n'était pas forcément objectif à ce sujet.

"J'ai pleine confiance en vous concernant le jeune sire Godric." Ajouta-t-il. "Il sera entre les meilleures pattes. Quant aux jeunes Dame Helga et Sire Salazar... J'aimerais qu'ils trouvent quelqu'un qui saura les guider."
Il inspira profondément. L'évocation de Pepper ramenait surle tapis la culpabilité qu'il éprouvait à l'égard de ses enfants : celle de considérer la petite louve bleue presque plus comme sa fille que celle qui était réellement de son sang.

"Dame Pepper les a-t-elle déjà rencontrés ?" Demanda-t-il finalement.

Ce pourrait être une bonne occasion pour lui de rayer cette tension qui continuait à régner entre lui et sa progéniture.

Elle hocha la tête et se permit un sourire fugace en confirmant aisément son choix. "Ainsi soit-il, Conseiller Athelstan."

Pour la suite, elle sentit son malaise et une pensée qui lui était déjà venue refit surface. Redressant la tête, elle continua son exercice de tact. "Il ne me semble pas. Vos cœurs se remettent à tous les deux mais je crois que ce serait une bonne idée. Doucement, s'autoriser à construire la famille dont vous aviez tous rêver."  Et après une pause, "Celle que moi je vois."

Avec cela, elle pencha la tête dans un salut, préférant le laisser réfléchir à cette idée en paix.
Et elle se dirigea vers la sortie pour rejoindre Godric.