♥.. C'est Noël chez les Etel ..♥

Joyeux Noël

Le temps s'était énormément refroidi sur nos terres en apportant gèle, neige, bourrasque polaire, et je pouvais même voir certains loups de ma meute grelotter en cherchant de quoi se réchauffer en tentant même de trouver cette chaleur chez les autres de la meute. Bien que cela me faisait un peu rire, car au fond, moi, je n'avais pas froid. Les odeurs de fumées, et la chaleur de mon pelage en étaient la preuve, ma tanière était chauffée, le bonheur. Mais je ne savais pas pourquoi ils me faisaient un peu de peine.
Depuis quelques jours, je regardais les flocons tomber, parfois en rafales, parfois comme une fine pluie, recouvrant les trous laisser par les pattes rapides des canidés. C'était magnifique à voir, je dois dire, ce grand manteau blanc constant. Même si ça me rappelait le pelage blanc de ma douce, qui me faisait rêver. Et là, assis à l'entrée, une idée me vint en tête.


Pendant ces trois jours, je prenais pas mal de temps, quand j'étais libre, à ramener des gros morceaux de bois, encore et encore, partant de la petite branche au tronc que je tirais avec des cordes, profitant des moments creux ou personnes ne venaient pour entreposer tous ces bois dans un coin plus ou moins sombre. Certes, à force de poser, c'était bien visible, mais soit. Quand enfin je pus voir que j'avais assez, je pris soin de faire un gros tas au centre de notre demeure commune, ainsi que des petits tas par-ci par-là.


Au départ, j'allumais un tas, puis deux, et voir les flammes dansées sur le bois, entendre le crépitement si doux me rendait si heureux, que je mis à courir partout en allumant tous les autres tas en un souffle. Chacun était maintenant allumé, entouré d'épines de sapins et de feuilles qui jonchait le sol, quand enfin fut venu le tour du gros, je me stoppais en regardant le amas de branchages et de troncs et pris une grosse inspiration. Mon pelage gris prit une teinte orangée, et d'un coup je relâchais avec force toute l'énergie de mon pouvoir en une flamme gigantesque. Elle enroba comme un cobra le bois pour illuminé tel un sapin de Noel l'endroit dans une couleur chaude. La chaleur s'infiltra peu à peu dans la grotte, chauffant la pierre, elle s'insinua dans les galeries doucement, bloquant ainsi l'entrée de l'air glacial de dehors.


Ce n'était pas grand chose, mais j'étais heureux, assis là, à regarder mon propre chef-d'oeuvre. Les loups de la meute pourront venir ici, se chauffer. Après quoi, je vins poser des proies que j'ai pus trouver dans le garde-manger, bien entendu, je ne m'étais pas retenu de les griller un peu. Apportant ce petit goût fumé. J'étais heureux et de bonne humeur. Et l'idée d'offrir le plus beau des câdeaux à ma douce me rendait si fébrile. Car oui, le plus important se trouvait dans ma tanière. Héhé.


Cadeau.