Tortilla pa todos | RP familier

Tortilla pa todos | RP familier

Un soir, alors qu'il rentrait de l'une de ses interminables randonnées, Joaquín avait trouvé un oeuf.

Pas la moindre idée de ce qu'il pouvait bien faire là, ni de l'espèce à laquelle il pouvait appartenir. Il trônait seulement au beau milieu de son terrier, abandonné là à la vue de tous, et il n'y avait pas trace de vie alentours. Il avait d'abord cru à une blague, un piège : il avait minutieusement inspecté les environs, reniflé tout ce qui pouvait l'être, mais non, rien. Tout au plus la fragrance presque oubliée d'un animal qu'il ne connaissait même pas, et c'était bien tout. Un animal qui n'avait rien trouvé de mieux à faire que de venir pondre au beau milieu de son terrier dès qu'il avait eu le dos tourné. Et avait visiblement abandonné là sa progéniture au destin, sans même laisser une note écrite, quelque chose, un message, merde.
Avec Pâques qui approchait, Joaquín avait vaguement douté, l'espace d'un instant. Ce mystérieux lapin existait-il réellement ? Si oui, pourquoi aurait-il laissé un oeuf ici, chez lui, comme ça ? Une erreur d'adresse ? Un commanditaire qui aurait mal rempli un champ dans sa commande deliveroo ? Le burnout dû à la surexploitation en ces temps d'uberisation de la société, peut-être ?
Quoi qu'il en soit, le solitaire n'avait à vrai dire pas la moindre idée du temps que ce machin avait pu passer ici. Sa petite balade censée l'amener non loin sur les côtes s'était transformée en périple de plusieurs jours à travers le continent entier et cela faisait bien une semaine qu'il n'avait pas foutu les pieds dans le désert. Il ne savait absolument pas quoi faire.
Il avait bien sûr envisagé de le manger, ce qui était à ses yeux la seule chose logique à faire. Il avait juste regretté qu'il n'y en ait qu'un seul, faute de quoi il aurait pu se faire une omelette. Enfin, essayer : pas la moindre idée de comment s'y prendre, sans ustensiles, et avec ses grosses pattes qui ne savaient pas faire grand chose si ce n'est s'abattre avec plus ou moins de violence dans la gueule des autres.
En plus l'oeuf était pile à l'endroit où Joaquín aimait s'installer pour dormir. C'était quand même agaçant.

Fermement décidé à se débarrasser de cette chose qui n'avait rien à faire là et qui avait osé pénétrer dans son antre sans la moindre autorisation en profitant par ailleurs de son absence, il s'était avancé, bougon, et avait bien failli l'écraser. Comme ça, d'un coup de griffe. Il n'aurait plus eu qu'à en répandre la coquille un peu partout autour de son trou pour mettre en garde quiconque aurait pu avoir l'idée de venir squatter son terrier de nouveau, surtout pour aller y pondre. Puis il s'était dit que ce faisant, il en aurait foutu de partout, exactement à l'endroit où il comptait s'allonger qui plus est. Ca n'était pas propre. Il n'était pas propre non plus, d'accord. Mais il n'avait pas envie qu'une couche de liquide poisseux potentiellement à demi assimilée par un foetus mort vienne s'accrocher à ses poils.
Il avait ensuite pensé à le déplacer. Peut-être qu'en le mettant ailleurs, par exemple dehors, sa mère pourrait venir le récupérer, et c'en aurait été fini de toute cette satanée histoire. Il s'était alors de nouveau avancé, confiant, et avait ouvert sa gueule pleine de crocs au-dessus de l'oeuf. Avait commencé à la refermer tout autour. Puis s'était arrêté au dernier moment : et s'il serrait trop et rompait sans le vouloir la coquille ? S'il brisait l'oeuf ? Il n'avait pas envie de briser l'oeuf. Pas parce qu'il ne souhaitait pas tuer ce qui se trouvait potentiellement à l'intérieur, ni parce que quand bien même il avait l'air de râler, cette petite péripétie mettait quand même vachement de piment dans sa vie pour le moment si rangée. En aucun cas parce qu'il crevait de solitude, coincé dans son Oasis tout seul avec ses palmiers, non, jamais. Juste parce qu'il ne voulait pas dégueulasser sa tanière. Juste. Pour. Ca.
Il avait ensuite envisagé de le faire rouler jusqu'à l'extérieur. Mais le terrain était escarpé pour se sortir du terrier : il y avait des cailloux, une pente tout droit venue des Enfers, et même s'il s'était agi d'un galet et non d'un oeuf, il n'était pas sûr qu'il y serait arrivé. La délicatesse et la précision n'avaient jamais été son fort. Il ne s'était donc même pas avancé, que ce soit avec détermination ou avec colère, cette fois-ci. Il s'était contenté d'observer le petit oeuf avec dépit. Et s'était senti fort stupide.

Mais voilà que déjà la nuit tombait, et ses paupières se faisaient lourdes. Il avait beaucoup baroudé ces derniers jours, et ses pattes étaient ankylosées. Son dos, douloureux. Il avait foutrement envie de dormir.
Mais il y avait cet oeuf.
Las de toutes ces conneries, il voulut l'attraper, qu'importe le danger de salir sa tanière, et le jeter d'un violent coup de tête hors de chez lui, et puis merde, tant pis. Mais les nuits étaient froides dans le désert. Vraiment très froides. Même pour un oeuf. Si l'oeuf ne se cassait pas bien sûr.
Et si cette chose était sur le point d'éclore ? Ca aurait quand même été bête. Après tous ces jours passés dans la chaleur confortable du terrier de Joaquín, l'oeuf serait mort, parce que Joaquín était un con.
Mais bon sang Joaquín, en quoi est-ce que ça pouvait bien te concerner ? Ah il était beau, le fier prédateur, solitaire sans peur et sans scrupules, pourfendeur de brèches spatio-temporelles, destructeur de patrouilles, desperado tout droit débarqué d'un pays où le concept de paix n'existait même pas. Putain, Joaquín. Tu te ramollis sévère. Même un oeuf te met la misère, maintenant.
Il dut bien passer dix minutes là, assis à côté de cet oeuf, à se balancer d'une patte sur l'autre, se demandant quoi faire. Ce n'étaient que dix minutes supplémentaires, qui s'ajoutaient aux deux heures qu'il venait de passer à tenter de trouver un moyen de récupérer la place qui lui revenait de droit. Et qui était actuellement occupée par... eh bien, par ça.

Il finit par lâcher un profond soupir dépité. Un soupir de ceux que poussent les guerriers lorsqu'ils s'avouent vaincus et abandonnent la bataille.
Joaquín se releva puis s'étira, et, avec mille précautions, se roula en boule exactement là où il dormait d'habitude. Autour de l'oeuf, qui reposait donc maintenant entre ses pattes, à quelques centimètres à peine de son museau.
Il ferma les yeux, et s'endormit presque aussitôt, serrant son oeuf contre lui, et espérant que personne, jamais, ne le verrait ainsi.

Si ce dé rate, je rage quit

La coquille se fendille devant ton nez. Tu as hâte n'est-ce pas Joaquin ? De voir quelle petite et adorable créature peut se trouver dans un œuf aussi étrange. Une créature qui sera ton amie, ton familier à jamais. Et voilà que déjà, quelque chose, un bec peut être, luisant et vert perce. Puis déchire.

Force :       (pinces + dard si proche)  / Endurance :      
De la taille d'un chat adulte

Et devant toi, un scorpion de belle taille, semblable à un cactus déjà en fleur, sort de ton œuf. Tout de vert luisant. Tout épineux qu'il est. Encore un peu mou, sa chitine fragile qui semble déja se solidifier au contact de l'air.

Il ne sait pas où il est. Ni qui tu es. Toi, grand. Fort. Musclé. S'approchant de toi de ses petites pattes, il se colle à toi. Te touche délicatement de sa pince, comme pour savoir ce dont tu es fait. Mâchouille tes poils, comme pour téter. Adorable.

Mais un scorpion, ça ne tète pas, n'est-ce pas ?
Et le temps que tu comprennes, il est déjà trop tard. Il plante son dard et ses pinces dans ta patte avant. Et ça fait mal. Très mal.

Joaquín 13-8 = 5PV

Son sommeil fut perturbé par le bruit de quelque chose qui se craquèle, comme le sol d'une falaise qui menace de se rompre sous vos pattes.
Il fallait qu'il saute, qu'il bondisse, vite, qu'il se sorte de ce mauvais pas. Cela faisait des années qu'il arpentait le Canyon, mettant le pays à feu et à sang : ce ne serait pas un simple petit éboulement qui viendrait à bout de lui. Il était maître de son élément. Il était le Roi du Canyon. Et tous craignaient son nom, que bien peu osaient prononcer, de peur qu'il attire le malheur sur leur maisonnée.
Il était la Mort qui rôdait dans l'ombre, planait au-dessus de la vallée, menaçant de s'abattre, à tout moment, et...

Le craquement fut plus net, cette fois-ci. Arrachant Joaquín à son rêve, le ramenant dans ce terrier qu'il s'était creusé, ici, bien loin de la Mère Patrie. Encore hébété, le solitaire papillonna des yeux, tandis que sa conscience reprenait ses droits.
Ah oui. L'oeuf. Tiens ?
Il se redressa tandis qu'une étrange créature s'en extirpait lentement. Songeant tout à coup que la scène ressemblait bien plus à un remake western fantasy d'Alien qu'au début émouvant du Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles, il se dit que la gueule de la chose qui achevait de naître devant lui incitait plus à la méfiance qu'à l'attendrissement, et envisagea même d'être toujours en train de rêver. Possibilité qui perdit en crédibilité lorsque l'étrange scorpion, s'approchant de lui, se mit à lui tirer les poils. Chose qu'il ressentit nettement.
Peu enclin à laisser un animal dont il savait très bien qu'il n'était pas sympa se coller à lui comme ça — c'est qu'il y en avait, des scorpions, dans le désert, et justement les gens laissaient les geckos vivre chez eux parce qu'ils bouffaient les scorpions –, il se mit rapidement sur ses pattes, avant de reculer d'un pas, méfiant. Pourquoi n'avait-il pas éclaté ce putain d'oeuf, au juste ? Ah oui, parce qu'il ne voulait pas dégueulasser sa tanière. Preuve de plus que l'hygiène n'était en aucun cas un bon parti pris quand on était survivaliste.

Pas le temps de faire grand chose de plus. En un instant la saloperie se jetait sur lui et enfonçait son putain de dard dans sa patte, lui arrachant un aboiement mêlant surprise, douleur et grosse colère.
MAIS POURQUOI IL PAS JUSTE DEFONCE CE PUTAIN D'OEUF, PAUVRE CONNARD QU'IL ETAIT ?
S'arrachant aux griffes pinces de l'animal, Joaquín fit la chose qui lui semblait la plus censée : s'extirper hors de son terrier, ce qui aurait le mérite de lui laisser une plus grande marge de manoeuvre, de faciliter son esquive si besoin parce que même si le terrier était grand c'était pas non plus le Taj Mahal, et enfin, ça lui permettrait de régler son compte à cette chose sans dégueulasser sa tanière, ce qui était plus ou moins la raison de tout ce bordel.
Il bondit donc dans la direction de l'entrée, de laquelle il s'extirpa à grand peine vu que sa patte lui faisait désormais un mal de chien et qu'il était suffisamment intelligent pour savoir qu'en prime il n'était pas recommandé de l'agiter en tous sens s'il ne voulait pas que le venin se répande dans tout son organisme, et boitilla rapidement jusqu'au point d'eau à côté duquel siégeait son antre. Comble de l'angoisse pour un mec comme lui mais la fin justifiait les moyens, il plongea dans l'eau glaciale de l'Oasis, espérant qu'à défaut de nettoyer sa plaie, cette dernière, de par sa température basse, freinerait d'une manière ou d'une autre la diffusion du potentiel poison dans son corps. Peut-être même que ça l'annihilerait.
Pas convaincu.
Il darda ses yeux jaunes et furieux vers l'entrée de son terrier, attendant de voir la suite.
Il n'était. Pas. Content. Du tout.

Force :       (pinces + dard si proche)  / Endurance :      
De la taille d'un chat adulte

Tu l'arrache à ta patte, et elle vole plus loin, dans l'obscurité de ta tanière. Tu coures Joaquin, sous la lune basse, dans l'eau. Et tu fais bien. Car la créature, si elle te suit un temps, s'arrête à la lisière de ton antre, jaugeant la luminosité avec impatience. Elle ne semble pas l'apprécier, et hésite à venir te chercher. Elle lève les pinces, grésille de ses petites mandibules. Elle n'aime pas ça non, le soleil qui pointe à l'horizon. A croire qu'elle est nocturne, et sensible à la chaleur. Probablement doit elle vivre sous terre.

Alors elle t'attends, là, dans ce qui était désormais sa grotte ; sachant pertinemment du haut de ses quelques minutes de vie que tu viendras réclamer ton dû.

Joaquín 5PV

Il attendit mais la créature ne vint pas. Elle s'arrêta à la lisière du Terrier, sans jamais en sortir. Les sourcils de Joaquín se froncèrent, et ses babines se retroussèrent sur ses crocs lorsqu'il vit le scorpion faire demi-tour pour retourner chez lui.
Voilà qu'à présent cette petite merde voulait s'accaparer son terrier ? Celui-là même qu'il avait passé de longues heures à creuser, après avoir passé de longues journées à chercher l'endroit parfait pour l'aménager ? Etait-ce sérieux ?!
Un grondement sourd roula dans sa gorge. Sa langue passa sur ses dents et il plongea sa gueule dans l'eau pour l'en remplir. Aucune idée de l'effet que pourrait avoir le liquide sur cette chose, mais quitte à prendre la peine d'aller se foutre à la flotte, autant en faire profiter l'autre. Tout au plus cela pourrait faire office de distraction. Ou au pire... eh bien, ça rincerait sa tanière, parce que si ce connard ne voulait pas sortir de là, alors au Diable tous ses efforts pour ne pas dégueulasser son intérieur : il allait l'y mettre en charpie.
Sa bouche pleine d'eau glaciale, Joaquín s'extirpa de son point d'eau et revint d'un trot décidé vers l'ennemi.

Il ralentit l'allure une fois dans l'entrée de la cavité, pour y pénétrer avec précaution, son regard balayant les environs : à l'exception de la sortie de secours, dont le passage était bloqué par une grosse pierre, il avait bâti ce dernier comme une grande pièce circulaire, de sorte que rien n'eut pu s'y cacher dans quelque angle. Ainsi, pas de moyen d'être surpris par un éventuel prédateur lorsqu'il rentrait chez lui. Il trouva ainsi le scorpion là et, avant que ce dernier ne puisse faire quoi que ce soit — il était bien plus rapide à la détente que lui, maldito bicho –, il lui cracha toute l'eau qu'il avait emmagasinée à la gueule, avant de lui filer un grand coup de patte, dans l'espoir de le balancer hors de sa tanière, parce que si cette chose ne voulait pas sortir c'était sans doute pour une bonne raison, et parce qu'accessoirement il entretenait toujours le vague espoir de ne pas totalement ruiner sa déco intérieure.

Force | Endurance 4/10 Pvs ?

Oh, qu'il n'aime pas ça. L'eau que tu lui crache à la figure. Il gémit, il se débat, agitant ses pattes. Et il ne voit pas ce coup de pied l'envoyer voler hors de la tanière. Et le voila dehors, à l'aube. Ça non plus, il n'aime pas. Tu as visiblement trouvé plusieurs points faibles. De quoi l'énerver. Il cherche à rentrer bien sur, chez toi, mais tu l'attends. Il le sent. Alors avant même de sauter de nouveau dans ce tombeau qui, de son avis, sera le tien, il claque ses pinces.
Et il essaie de t'attraper.

[ En toute logique je vais me taper un échec critique à au moins un de mes dés force et mourir, lol ]

Joaquín 2PV

Pour une fois l'eau fut son alliée puisque son petit jet vapo à la HHH avant de rentrer sur un ring de catch eut le mérite de déstabiliser la bestiole, qui valdingua ensuite hors de son repère pour aller se retrouver à découvert, sous la lueur orangée du soleil levant.
Ignorant le tiraillement de la patte qui avait été piquée, Joaquín grimpa jusqu'à la sortie, pour trouver le scorpion qui agitait rageusement ses mandibules. Il vit l'attaque mais ne chercha pas à l'esquiver. Il était trop échaudé pour ne pas attaquer, aussi accusa-t-il le coup de pince, qui lui laissa une vieille entaille sur la joue. Et à peine le sent eut-il amorcé de couler non loin de son oeil qu'il asséna un nouveau coup au scorpion, en balayette cette fois, pour le foutre sur le dos. Après quoi il plaqua ses pattes sur ce dernier pour l'empêcher de se remettre droit — il n'y avait pas de piquants sur son ventre, bien, ça lui évitait de s'empaler dessus et de se retrouver avec les stigmates de Jésus, cool cool cool – et fit ce qu'il aurait dû faire dès l'instant où il avait trouvé cet oeuf : il referma ses puissantes mâchoires sur la tête de la bestiole, puis secoua violemment cette dernière jusqu'à l'arracher.
Un liquide au goût amer commença à ruisseler sur sa langue. Un grognement mécontent fit trembler son poitrail, et il recracha la tête de l'insecte un peu plus loin. A ses pieds le corps du scorpion commençait déjà à se recroqueviller. Il eut une moue dégoûtée et se racla bruyamment la gorge, avant de cracher un épais molard sur ce qu'il restait de l'indésirable.
Puis sans un regard de plus il vit volte-face et s'en retourna clopin-clopant dans sa tanière. Où il se roula en boule, tout seul cette fois, et entendit finir cette nuit qui avait si mal débuté. Même si le sommeil se levait déjà, qu'importe : il sentait qu'il dormirait bien plus que prévu. Et espérait juste que le venin de ce truc s'il y en avait réellement s'en irait sans causer trop de soucis. Il avait au moins un avantage : le patrimoine génétique de Miguel faisait de lui quelqu'un de particulièrement coriace, et un an d'alcoolisme notoire avait probablement rendu son métabolisme apte à digérer sans problèmes n'importe quel type de poison.
Il se sentait engourdi et n'envisagea même pas d'essayer de nettoyer l'estafilade sur sa joue.

Il nettoierait le bordel à son réveil, quand il irait mieux.
Tout le bordel.
Et ceci fait, il irait régler ses comptes.

Et tu l'écrase comme la coquille d’œuf dont il est sorti. Il éclate, d'un liquide poisseux, mais à la légère odeur fraiche et mentholée du cactus, sur les parois de ta grotte. Tu en as sur la gueule aussi. C'est frais. Oui, très frais. Presque agréable, si on estime qu'être recouvert de sang est agréable.

Et tu as de la chance Joaquin. Ce n'était qu'un bébé. Son poison n'est pas plus dangereuse qu'une simple morsure de fourmi. Plus douloureuse cependant, tu le sens bien tout le long de ta patte.

Vas-tu donc céder au sommeil, toi qui vient de tuer un enfant dans son nid ? N'as-tu donc pas peur que la mère revienne ?

Le jour est avec toi. Il te protège.

Pour l'instant.