» Nombre de messages : 680 » Age : 26 » PUF : Dusky. Azaël. MA » Date d'inscription : 23/06/2011 » Personnages : ○◌○◌○◌○◌○◌○◌○◌○◌○◌○◌○◌○
PHILOMÈNE
► ♀ solitaire / 13 décembre 2020 - 1 ans et quelques mois
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Sujet: Illusion | Libre - Défi Rp Mar 29 Déc 2020, 04:36
DUSKY -> L'hiver approche bientôt, et Philomène tient encore à profiter de la douce chaleur en allant à la Plaine Savane, là où la chaleur y est abondante quelques soit les saisons. En 600 mots, Philomène se perdra dans ses pensées les plus profonde. Où est sa famille ? Etaient-ils toujours en vie ? Que peuvent-ils bien faire ? Et ses 3 frères dont elle a un souvenir bien flou, où sont-ils, eux aussi ? La recherche t-elle sur ce continent vaste ? Si Philomène avait toute sa famille, que feraient-ils ensemble ?
Illusion
Philomène -
Cette journée là, le vent ne soufflait pas trop. La petite, légèrement démoralisée, trainait son corps frêle sur les terres libres, laissant comme seule témoin de son passage les traces de ses pas derrière elle dans la neige. Rapidement, celle-ci céda la place aux hautes herbes qui, d'abords faisaient irruption ici et là au travers une fine couche de flocons, puis ensuite, recouvraient entièrement l'endroit. Le froid de l'hiver muta, lui aussi, en une chaleur agréable pour la petite, autant la brise dans son poil que le contact de ses coussinets rosés contre le sol ferme, sèche. Sous le bruit de brin d'herbe se brisant sous son poids, la loupiote zigzagua entre celles-ci, la truffe relativement basse.
Ronger par ses songes. Tourmentée.
Un mince soupire s'échappa de ses naseaux. Dans sa tête, tout tournait. Après avoir fais quelques pas la bête laissa tombé ses fesses au sol tout près d'un arbre. En ces temps-ci de l'année, la chaleur des pleines pas trop intense lui permettait de mieux réfléchir, de mieux se concentrer sur son passé qui, jusqu'alors, lui demeure encore bien vague. Au loins, ses petits yeux pouvaient y scruté ce qui lui semblait être un vague contour du Désert. L'ombre d'un bête s'y dessina, les traits qu'il arborait lui étaient inconnu, impossible de savoir de qui il s'agit. Un autre s'y ajouta, suivi de l'ombre vague de quelques louveteaux. À leur vue, son coeur se serra. C'est vrai, Décembre est un mois de réunion, de retrouvaille en famille. De temps chaleureux en leur compagnie. Pourquoi devait-elle, elle Ô louve au souvenir lointain, trop flou de son passé, passer ce moment seule, sans aucune famille ? Elle ne savait pas. Qui le savait, d'ailleurs ?
Personne, évidement. D'ailleurs, comment pouvait-elle décrire ce terme, si familier et pourtant si étranger. Elle a des parents, ça c'est certain. Mais. Sont-ils toujours en vie ? Leur coeur battent-ils toujours en rythme, sont-ils encore ce que l'on peut qualifié de couple ? Si ça se trouve, elle est présentement assise sur leur carcasse. Non, impossible. Elle se souviendrait d'une pareille information. Malgré tout, son coeur se serre un peu plus. Rien que le fait de ne pas pouvoir en avoir la certitude, la certitude qu'ils sont toujours en vie, raidit ses muscles. Une certaine anxiété s'empare de son être.
Un son. Une branche cassé. Derrière elle, à plus ou moins une centaines de mètres, 3 silhouettes en mouvement attirent son attention, ajoutant à son malaise. Encore une fois, la petite se butte au bonheur des autres et elle ne peut même pas en profiter. Trois. Ce nombre s'accroche à son esprit comme une sangsue à une plaie, refuse de s'y déloger. C'est un nombre bien commun pense-t-elle à prime abords, alors pourquoi ne pas être capable de fuir le regard ? Les laisser vaquer à leurs occupation comme si elle n'existait pas ? Des formes d'abords flou, se rassemble pour former trois silhouette distinct. Ses frères, évidement! Elle se souvient d'eux, oui… mais outre une représentation terne, grise et sans vie d'eux, elle est incapable de se souvenir à quoi est-ce qu'ils ressemblent. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Sa patte rencontre le sol d'un mouvement brusque, agacée. Est-elle la seule à les rechercher ? Ses oreilles se courbent vers l'arrière, plus les minutes passent, plus son coeur se serre, plus son état se détériore. Et ses parents eux, sont-ils à sa recherche ? À leur recherche ?
Que serait cette période de l'année en leur compagnie. Un temps magique et féérique où toute la petite bande peut rire, jouer et vivre comme une vrai famille ? Oh, plus elle le répète, plus ce mot lui semble illusoire. Des souvenir bien vague d'une période où elle était heureuse en compagnie de celle-ci refont surface, lui présentent un amas d'ombres qui interagissent ensembles, sans toutefois pouvoir y placer de la couleur. Cette incapacité à obtenir des réponses l'agace. La vision d'un noël agréable se glisse devant ses iris verts tel une hallucination, où, réunis autour d'un gibier fraichement traqué, mangent les siens. Y a-t-elle sa place ? Évidement, elle est de la même famille qu'eux. Son regard monte vers le ciel à la recherche de quelque chose qui lui permettrait de se souvenir, de pouvoir placer de la couleur dans sa vie. Perdu dans ses pensées, on pourrait même croire qu'elle s'est oublié.