Le plus beau sourire ♖ Vanhir

C’était une évidence et personne n’aurait pu en démordre.
Tu avais le plus beau sourire de ces terres, Teddy.

Malgré ton âge grandissant, pour ne pas dire effarant (qui, pour prétendre vivre aussi vieux que toi ? il y en avait bien un dans l’histoire, sans doute, mais tu préférais prétendre être l’unique détenteur d’un tel record), tu avais gardé la plupart de tes dents (il fallait bien en exclure certaines, celles qui de toute façon était un peu moins belles, un peu moins tranchantes, un peu moins tout que les autres et pour qui, donc, on ne se plaindrait pas de la perte) et affichait encore et toujours ce sempiternel air accompli.
Tu avais vécu bien des situations, mon brave, des cools comme des moins cools. Des évènements qui t’avaient érigés en héros, d’autres où ta présence fut plus hasardeuse (nous ne diront pas qu’elle fut, même, parfois inutile).
En témoignait encore l’actuelle, où ton investissement ne s’était pas voulu aussi entier que ce que tu aurais aimé… Quelle histoire, eh, en même temps.
Une enfant avait été enlevée par un monstre, une louve Nakhus aussi ; ta fille s’était mise en tête de retrouver la petite fille puisqu’elle était descendante d’un être que tu n'aurais pas pensé apprécié par ta p’tiote…
Et toi, dans tout ça, de faire le tour de Punk Wolf en sondant tant les airs que le monde rouge auquel tu te voulais avoir accès, te demandant parfois si, pour l’aider, tu n’aurais pas dû offrir tel talent à Onyx, voir même à chacun de tes enfants (tu étais partagé entre le fait que c’était dangereux et que tu ne voulais qu’elles et qu’il s’y rendent, tout comme tu pensais que cette fuite dans l’autre monde pouvait-être plus sécurisante et que la possibilité d’en ressortir de façon volontaire pouvait être intéressante).
Et toi, dans tout ça, d’aller aussi parler aux principaux concernés, essayer du moins.

Ca, t’jours avec le sourire.
Y avait plus rien pour l’ébranler.

Tu avais décidé de prendre congé de ce conflit, n’y ayant de toute façon plus grand chose à y apporter, pas même un peu de volonté, puisque la plus concernée et impliquée de tes filles semblait être venu au bout de sa propre quête, en ressortant changée mais entière. Elle avait retrouvée l’enfant,
avec elle, elle avait retrouvée le sourire.

Au travers du gouffre, tu t’avances. On t’y retrouvait souvent, au Refuge, tu y avais après tout plus de chance d’y croiser l’un de tes enfants, ces sales gosses qui n’venaient jamais te voir à la savane.
Y avait cependant pas grand monde, aujourd’hui, et tu n’étais pas bien sûr d’y croiser une tête connue…
Qu’importe ! tu smiles toujours, comme dirait les jeunes.

De cette façon qui étire les rides étendues aux commissures de tes lèvres et souligne celles qui entourent tes yeux de multiples façons. Elles sont issus de toutes tes émotions, de ta joie comme de tes inquiétudes. De ta colère, aussi, bien qu’elle fut rare.
Tu les assumes.
Après tout, elles te donnaient un charme fou, faisant de toi le loup le plus sexy de ses terres.
En plus d’avoir le plus beau sourire.

Non mécontent de cette tranquillité, tu t’installas sur une roche pas très loin du four fait avec Prudence, lors de votre investissement pour faire de ce lieu quelque chose de convivial pour vous, les Solitaires.
T’étais satisfait de l’aboutissement de ce projet presque achevé, tu serais encore là pour le voir terminer.
Cette somnolence qui t’assailit juste après t’être couché n’était pas un pas vers le dernier repos, juste une façon de te reposer et de garder le teint frais.

La voilà après tout effacé quand, tout sourire, tu hélas celui dont l’odeur te fut perçu et qui fit faire un bond à ton vieux cœur.

« Eh, mais qui vient donc m'tenir compagnie ! »

Voici venir ton premier apprenti.
Avec lui, le rappel de ta jeunesse.

Il ressemble à un chiot heureux, quand il accourt ainsi vers toi, queue remuante et air réjoui. Ah, tu leur faisais toujours cet effet, aux autres ! Tu accueilles avec la même affection ton premier apprenti, lui offrant une accolade forte et virile ainsi qu'un rire franc. Bien sûr, que ça faisait plaisir de se retrouver !
Il était tout en muscle, ce bougre, et semblait être en forme.

« Alors, toujours en vadrouille gamin ? Et ta fille, elle va comment ? »

De cette dernière, Agathe t'en parlait parfois. Elle semblait n'jamais perdre totalement le contact avec elle et la revoyait de façon régulière. Elle ne semblait pas avoir beaucoup d'amies, ta gosse, mais de savoir qu'elle pouvait au moins compter sur la fille de ton apprenti t'apportait un réconfort certain. C'était important, d'être entouré.
Relâchant l'autre mâle, tu t'assieds face à lui.

« Ravi d'voir que tu te portes si bien, en tout cas. »

C'était honnête.
Comme tous les loups pris sous ton aide, tu te voulais paternel, pensant souvent à chacun d'eux et espérant qu'ils menaient la vie qu'ils convoitaient.

Ainsi, l'élève n'avait toujours pas volonté de se poser quelque part : d'une certaine façon, ta fille (la dernière née, et accessoirement la plus grande en taille) te faisait penser à lui, à n'pas avoir de glowstick, à n's'attacher à pas grand chose et à préférer marcher plutôt que de rester en paix quelque part. Des âmes libres, des voyages.
Des solitaires purs et durs.
Il était d'ailleurs drôle de voir que vos filles respectives suivaient chemins inverses aux vôtre : toi, t'avais demandé qu'à te poser, mon vieux ; quand la fille de l'apprentie avait souhaité la même chose.
Vous aviez l'âme clanique, enfin plutôt solidaire et sociale.

« Eh, c'est génial ça ! Sans doute qu'elle finira avec un haut-rang, à continuer ainsi, comme moi jadis ! Même si j'lui souhaite davantage de réussites que moi. »

Conseiller chimère au sein d'une meute en péril, y avait mieux quand même... A vrai dire, tu n'pouvais pas trop te vanter de ce rôle : tu n'avais pas su la sauver, cette meute séparer en groupe familiaux et indépendants les uns des autres.

« Mes gosses se portent bien, ma femme aussi. Chacun trouve sa place, ici ou ailleurs, et vit la vie qu'il désire mener : que demander d'plus, je suis un père fier et satisfait ! Ainsi qu'un mari comblé, héhé~ »
Tu émets un rire franc.
« Quand aux rencontres, autant dire que les nouvelles se font rares, autant que les aventures ! J'en ai beaucoup faites et beaucoup vécues, 'faut dire après, c'plus vraiment ce que je recherche. »

T'avais été au devant d'une aventure, ces derniers temps, et ça avait été un peu galère. Quant aux rencontres, tu ne pouvais cependant nier désirer en faire d'autres : t'avais beau avoir un âge allègrement supérieur à celui de tous les autres, t'en restais pas moins avide de discussions.

« J'préfère laisser leur instant d'gloire aux jeunes comme toi ! »

Eh, tu n'allais pas éternellement occuper la place du héros, quand même.

Aah, ton apprenti c'faisait donc du souci pour toi, à ainsi être pris de remord à chaque fois que ses pas se portaient un peu plus loin de toi ! Tu aurais pu être flatté, d'occuper à ce point ses pensées, d'avoir une place bien importante dans sa vie au point qu'il se refuse à t'oublier (qui, pour t'oublier, de toute façon).
Mais il te faut malgré tout le corriger :

« Eeh, t'en fais pas ! J'préfère savoir que tu vis la vie qu'tu veux, même si on s'voit pas, plutôt qu'tu te brides pour t'forcer à me revoir. Même si je sais, que ma présence est indispensable pour beaucoup. »
Tu lui adresses un clin d’œil, suivi d'un bref rire.
Puis bon, puisqu'il savait te brosser dans le sens du poil et te prendre par les émotions... Tu haussas les épaules et leva les deux pattes, te voulant fort conciliant en ce bon jour.
« Pour ça, il n'est jamais trop tard. Allez, j'reviens même sur mes mots ! Si c'n'est qu'un jour et non une quête de plusieurs semaines, j'me sens de réaliser une ptite aventure que je te laisserais nous trouver. »
Juste, va pas me décoter le monstre de la dernière porte des enfers parce que j'vais vraiment claquer sinon.
Tu faisais cependant confiance au mâle, il n'aurait qu'à vous mijoter une p'tite sortie un peu excitante (sans trop l'être, par pitié).

Mâle qui mérité une claque dans l'dos, pour ce qu'il dit alors.

« Comment ça, n'pas me retrouver ? N'm'enterre pas trop vite, j'en ai encore loin d'avoir fini ici ! L'est donc pas trop tard pour te racheter, si c'est vraiment c'que tu souhaites. »

Quand bien même ça n'était pas nécessaire, eh.

Tu ouvris la gueule dans une expression faussement choquée, en l'entendant ainsi te considérer comme une p'tite chose fragile à laquelle il faudrait faire attention. Toi ?! Prêt à être cassée ?! Par Moiro, c'était mal te connaître, eh ! Si tu étais certes vieux, vraiment très vieux, tu n'étais pas non plus un crouton prêt à s'effriter au moindre contact, à la moindre chute. T'étais encore un solide gaillard, toi, apte à bien des choses (sauf quelques unes).
Pour la même, tu lui donnas un p'tit coup d'épaule, contestataire.

« Comment ça ? Sache, jeune homme, que je reste bien plus forts et bien plus endurants qu'bien des loups de ces terres ! »

Tu expires par le nez d'une façon un peu bruyante, à la façon d'un taureau déterminé à charger. Tu ne te vantais cependant de cette agilité et de cette souplesse perdue : pour ça, nan, y avait rien à faire, le temps avait eu raison de toi.
V'là qu'en plus, il te traite de grabataire.
Tu fis le mâle outré.

« Mais ! Je reste étalon malgré tout, il me faut rester sexy tant pour ma femme que pour ma déesse. Il n'y a aucun loup d'âge mûr qui pourrait se vanter d'avoir le poil aussi brillant et soyeux que le mien. Du moins, j't'invite à en trouver un ! »

Et tu ris, d'un rire bon et fort, alors qu'une patte vient à nouveau taper dans le dos de cet insolent apprenti.

Ah ! Ton ancien apprenti veut donc jouer au plus malin. Le voilà qui se vante d'être loup le plus fort, le plus endurant et le plus beau de ces terres. Gonflé autant d'orgeuil que d'autodérision, tu apposes une patte contre ton torse, la perdant dans les poils si longs et si soyeux de ton torse. Le museau redressé, il te faut te vanter et rétablir cette vérité :

« Peut-être le second loup le plus beau, le plus fort et le endurant ! Je conserve ma place de premier, ceci est incontestable. »

Tu fus son mentor : tout ce que tu lui disais restait encore un enseignement dont il se devait de tenir compte et de prendre pour vrai. Alors, qu'il ne cherche à te prouver le contraire !
C'est pourtant ce qu'il fit, à ainsi te défier. Lui, qui roule des muscles, toi, qui tends les tiens. Tu te prépares à recevoir un coup qu'il te faudrait encaisser, aussi léger qu'il aurait pu être, ce coup. C'est ton honneur qui était en jeu, la preuve que malgré ton âge tu restais imbattable.
Et alors qu'il bondit sur toi et t'amena au sol
Et alors que tu te laissas sciemment mené dos contre terre
Tu n'te laissas faire davantage et décida de prendre le dessus, poussant tes pattes contre son ventre pour te dégager de sa prise et lui montrer, qu'ça n'servait à rien de jouer ainsi avec toi.

-PC FOR:2 pour repousser Vanhir-

Et égal à ce qu'il t'infligea, ce fut à toi de prendre le dessus, dans un rouler-bouler qui échangea vos places.

« Ça n'sert à rien d'tenter quoi que ce soit contre moi, tu vois ! J'espère que tu es aussi convaincu qu’impressionné, gamin, de voir ton mentor accomplir encore telle prouesse. »

Tu clames un rire et te dégages, t'ébrouant pour chasser la poussière de ton poil.
Âgé, certes, mais pas inapte à t'amuser.

Face à la promesse, tu te redresses, apposant une patte contre ta poitrine et prenant un air aussi fier que solennel. Ah ! Ainsi, promettait-il, cet apprenti, de n'plus jamais s'opposer à toi.

« Il vaut mieux pour toi, jeune homme, car je trouverais toujours moyen de vaincre ! Après tout, tes techniques furent d'abord les miennes, et j'ai une importante expérience sur laquelle me baser. »

Les crocs fermés dans un sourire affiché, tu ricanes d'une façon étouffée, alors que ta tête se penche sur le côté pour lui offrir un clin d’œil appuyé.
La seconde phrase qu'il prononce, elle, titille tes oreilles. Tu te redresses, solide sur tes quatre pattes, époussetant ton buste des poussières restante de la chute.

« Qui donc ? »
Tu lèves les yeux au ciel, dans une réflexion appuyée.
« Ma femme, mes enfants, mes apprentis, les disciples roses, les gens du refuge..? Mmh, non ! Ils ont tous de la chance de m'avoir. »

C'était une réalité, après tout ! Tu étais d'une formidable compagnie, tu avais tant à transmettre et à raconter qu'on n'pouvait s'ennuyer en ta présence. Ta déesse même se réjouissait (tu en étais certain) de disposer d'un tel disciple dans ses rangs : elle devait se vanter auprès de ses frères et de ses sœurs de disposer du loup le plus ancien (disons le plus accompli) de ces terres, et devait faire en sorte de te garder toujours plus longtemps auprès d'elle.
Les babines étirés sur un superbe sourire en coin, tu posas une patte sur l'épaule du gris allongé.

« Et dire que tu peux te vanter d'avoir été le premier apprenti d'un loup tel que moi ! C'n'est pas rien. »

Hilare, tu te mis assis à côté de lui.

Ça t'fit d'l'effet, qu'il te dise qu'il était fier de t'avoir eu comme mentor. Et n'parlons même pas de la chaleur qui s'empara de ta poitrine toute entière, quand il prétendu se vanter d'avoir été ton apprenti dès lors qu'il le pouvait.
Aaah ! On aurait pas pu t'faire plus plaisir qu'avec ces mots là, eh.
C'qu'il ne cessait de te lancer quelques fleurs, en plus, ou plutôt d'énumérer une vérité certaine. Tu t'sentais tout chose, mon bon  Teddy, et tu espéras que ta Licorne, de Là-Haut, avait tout entendu (et, sans doute, avait-elle roulé des yeux).

« Aah, minot, tes mots me comblent de joie ! »
Et plus que ça...
Ton nez se fronce et un sourire s'étire sur tes babines, t'offrant un air de bon gaillard.
« Tu n'peux pas savoir à quel point je suis heureux d'avoir pu avoir une incidence positive sur ta vie, eheh. Et puisqu'il est question de fierté... J'dois être aussi fier qu'aurais pu l'être ton père, de te voir loup si accompli. »

T'allais pas minimiser ça, après tout : être mentor, c'était impacter un autre loup, c'était obtenir sa confiance et devoir être à la hauteur. Tu étais sincèrement content d'avoir pu enseigner c'que tu savais à Vanhir, et de le voir ainsi s'en sortir.
Il t'en était reconnaissant au point de ne pas regretter ce choix (et quel choix !), comme tu étais toi-même reconnaissant d'avoir pu te lancer grâce à lui dans cette formidable aventure qu'était celle de l'enseignement.
Qui, s'il commença avec lui, n'était actuellement toujours pas prête d'être achevée...

« Oh, que oui ! Il aurait été dommage, de dispenser mon extraordinaire expérience qu'à un seul loup. J'ai eu le plaisir de mentorer le fils d'une amie, un disciple rose, deux de mes filles et désormais mon junior. »
Tu émis un petit rire, redressant la tête non sans un certain orgueil.
« Et puisque je reste toujours aussi fringant, loin de moi l'idée de prendre tout de suite ma retraite. »

Tu marquerais bien un ou deux esprits, encore ! Curieux, cessant de t'autocentrer, il te fallut tout de même demander :

« Et toi, alors ? C'est une aventure qui te plairait, d'apprendre aux jeunes ? »

Si ça s'trouve tu lui volais son travail, Teddy, à pas prendre ta retraite justement.

Eh, c'est qu'il s'attendait pas à cette question, ton apprenti ! Au vu de la tête qu'il te tira... Tu eus un petit sourire en coin, hochant la tête quant aux arguments qu'il avança.

« T'as pas tort, c'est une responsabilité qui t'oblige à rester un peu plus en place ! Et puis, c'n'est pas une obligation, de devenir un jour mentor. Pour ma part, c'est que j'aime être très entouré, aussi ce rôle me sied bien. »

Tu avais passé plus de temps en tant que solitaire qu'en tant que loup de meute, n'ayant été que quelques mois Raeders et moins d'une dizaine d'années Lazulis. Il n'empêchait que tu aimais la convivialité, les lieux collectifs (c'n'était pas pour rien, que tu te plaisais tant au Refuge, eh), et que tu regagnais clairement en énergie en passant du temps avec d'autre, en bon extraverti que tu te voulais être.
Vanhir, lui, semblait être plus introverti qu'autre chose.
Preuve étant, c'est plus ses voyages et ses déplacements que ses rencontres, qu'il évoquait.

« Où comptes-tu d'ailleurs te rendre, maintenant ? »

Tes apprentis avaient tous la bougeotte, fallait bien l'avouer : y en avait pas un pour s'en tenir au continent, du moins à un lieu fixe.

Le monde perdu.
Aka le grand nord.
C'était un peu la nouvelle obsession des jeunes, ça, de se rendre dans un endroit hostile à la survie de votre espèce. Toi, de ton temps, on cherchait à fuir ce genre de climat, du moins on ne cherchait pas à confronter volontairement les extrêmes : c'que tu avais connu la grande sécheresse, toi, en plus d'un dangereux voyage sur les terres glacées du nord. Il ne te viendrait pas à l'idée d'aller te perdre dans un désert ou une toundra... M'enfin ! C'est ainsi, qu'on s'forgeait une certaine expérience et qu'on remplissait sa vie, eh.
Tu souffles par le nez en même temps que tu lui souris, une dernière fois, avant de japper à c'qu'il osa (!!) dire sur toi.

« Mon p'tit, n'oublie pas que je suis un demi-dieu et de ce fait immortel. Alors bien sûr, qu'j'serais encore là.
Quant à toi... »

Tu fais un peu l'daron, là :

« Fais gaffe et prend bien soin de toi. »

Tu t'es redressé et tu t'es approché, pour enserrer ses épaules d'une patte et le rapprocher de toi en une virile accolade. C'que tu l'aimais, c'gosse, presque comme l'un des tiens. Il était donc hors de question qu'il s'amuse à kaner avant toi.

« Au-revoir, Vanhir. Et à bientôt ! »

T'le laissa partir, non sans le regarder s'éloigner. T'étais putain de fier, de ce qu'il était devenu. Un peu inquiet, aussi.
Qu'importe.
Puisque tu l'avais formé, tu n'pouvais qu'avoir confiance en lui.

Et c'est ainsi que tu t'en détournas, assuré de la réussite de tous ses projets, t'en allant un peu marcher.