Comme un poisson dans l'eau [PV Makara]

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
F A E I

Makara suivi sans broncher. Il était là de son plein gré, après tout. Il posait sur elle sa confiance absolu dans le but de devenir meilleur. Et bien que l'idée d'un piège subsistait dans un coin de son crâne -après tout ils étaient des forbans- il acceptait de prendre le risque. Il observa le paysage, les roches, les bosquets d'herbes sèches et brûlées par le sel qui s’évertuaient à résister pourtant au dur climat de Morne-Oeil. Comme eux, elles étaient toujours là. Comme de la mauvaise herbe. Il sourit à cette idée et jeta un regard dubitatif à l'objet lancé, puis à la louve. Puis il s'assit et passa le coussinet pour tester la douceur de la corde rèche. Il la soupesa, réfléchissant où elle voulait en venir. Edessa voulait-elle lui apprendre à nouer un filet ? A saucissonner un loup ? Désirait-elle l'attacher lui ? L'entraver ? Qu'avait-elle derrière la tête ? Lui bien sûr avait quelque idée amusante à propos de la femelle aux cheveux flamboyants mais l'idée d'une trop grande promiscuité court-circuita son esprit et il détourna les yeux de la corde pour fixer la louve avec intensité. Ses idées dérivèrent sur quelque chose de moins délicieux pour la majorité des mortels, mais toujours exaltant pour lui. Allait-elle lui montrer comment étrangler ? Comment faire un nœud de pendu ? Comment... Nouer un nœud plat. La base. Évidemment. Avant de vouloir arriver à l'utilité, il fallait savoir faire. Il était débrouillard, certes, mais il n'était pas assez bête pour se croire parfait dans ce domaine précis. Il observa donc chaque mouvement et s'efforça de le reproduire, assez maladroitement. Plusieurs fois. Jusqu'à ce qu'il se satisfasse de sa vitesse de réalisation et que ses coussinets chauffés et râpés par la corde ne le supplient de faire une pause. C'est à dire, bien sûr, lorsque le nœud plat était parfaitement maîtrisé, une bonne heure plus tard.

( Ok ! :D )

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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Ca aurait été bien trop aisé de s'arrêter là, et la satisfaction de l'apprentissage en aurait été lésée. Makara releva la truffe, regardant la suite de la leçon. D'autres nœuds. Encore des nœuds. Un pli se forma au dessus de sa truffe mais il ne broncha pas, écouta plutôt les explications. Il comprit l’intérêt et s’attela à la maîtrise de la suite proposée. Les pattes moins habiles qu'Edessa, il fallu au mâle sombre recommencer plusieurs fois. Il eu de nombreuses occasions de s'agacer, frustré de voir la corde parfois lui glisser des doigts. Et si l'échec ne lui plaisait guère, sa détermination et son désir d'apprendre lui offrirent la patience nécessaire pour ne pas jeter l'éponge et reprendre, encore et encore, les nœuds demandés.

« Qu'à tu prévu, demain ? »

demanda t-il en se redressant vivement, comme si il se rappelait d'un coup les paroles de sa mentor. Quelle manigance avait-elle imaginer la rouquine ? Quel tour comptait-elle lui jouer ? Makara n'était pas friand de surprise. Il aimait être prêt, paré à toute éventualité, organisé pour ne pas dire en parfaite maitrise de tous les évènements... Il était plus prompt à la réaction adéquate lorsqu'il avait pu imaginer par avance différents scénarios. Il sourit néanmoins, caustique, laissant ses désirs s'exprimer au travers d'une plaisanterie :

« Qui va t-on ligoter ? »

Susie ? Elle le mériterait parfois. Chimaera ? Pour se mutiner ? Eros ? Pour l'effrayer ? Ou bien un étranger ? Un loup esseulé qui ne manquerait à personne ? Un Etelkru ? Pour ensuite embrocher sur le barbecue ? Tellement de possibilités.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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Il n'aimait pas son sourire.
C'était l'air retors et bravache le plus parfait. Edessa maîtrisait son expression à la perfection. Il en était presque jaloux, mais savait qu'il en apprendrait plus encore auprès d'elle. Après tout, il l'avait choisie pour ça et elle avait accepté, voyant forcément en lui quelqu'un de capable. S'il pensa d'abord qu'elle ne répondrait pas, il vit vite la lueur moqueuse de ses prunelles. Elle vint murmurer à son oreille la seule possibilité qu'il n'avait pas envisagé.
Finalement il aimait son sourire.
Un frisson dont la provenance lui était inconnue longea son échine. Son cœur accéléra et il eu une bouffée de chaleur. Etait-il malade ? Etait-ce une réaction de peur ? Il ne s'était jamais senti aussi... Impatient et inquiet à la fois. Loin de lui les idées macabres du coup, il n'allait pas se laisser mourir pour elle. Voulait-elle jouer ? Il avait bien en tête quelques curiosités d'ordre relationnel et physique à tester mais il doutait qu'elle veuille glisser sur ce terrain là avec lui. Lui même n'était pas particulièrement attirée par la louve frisée. Bien sûr il aimait son assurance et ses jolies boucles flamboyantes mais cela s'arrêtait là. Elle avait aussi cette ascendant sur lui, celui qu'il lui avait laissé sans broncher : celui du maître sur l'élève. Enfin, tout ça pouvait être le départ à quelques joutes... D'un autre ordre. Après tout, il était novice là dedans aussi. Sinon de plus plausible ne restait donc que l'option de la séquestration : le mettre dans une situation difficile, et le laisser se débrouiller pour en sortir en usant de tout ce qu'il pouvait, donc ce qu'il venait d'apprendre. Makara allait répliquer dans un demi sourire quand sa mentor s'éloigna d'un pas presque... Aérien. Il referma le clapet et laissa ses prunelles descendre vers les cordes qu'elle montra avant de disparaître. Lorsqu'il releva le museau, Edessa avait fuit vers d'autres occupations et il resta planter là quelques secondes, avant de recommencer à s'entraîner sur les noeuds.

« A demain, flibustière. »

Il sourit pour lui-même, avant de s'abimer complètement dans sa tâche, parfaitement concentré, et toute idée frivole oubliée pour les prochaines heures.

(   )

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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Il devait avouer que la nuit avait été très courte, et sans son poil très sombre, l'on aurait sans doute remarquer les cernes sous ses prunelles dorées. Makara fila rapidement derrière sa mentor, sans u mot, concentré et déjà l'esprit voguant en tout sens en quête d'indices qu’elle pourrait laisser échapper. La rousse lui banda les yeux d'une manière qui provoqua chez lui un frisson étrange : entre l'excitation et l'angoisse. Si physiquement la Raeder n'avait que les cheveux bouclées couleur flammes au gout de l'hybride, il n'était pas insensible aux effleurements physiques et elle savait parfaitement en jouer. Qu'avait-elle préparée la bougresse? Elle le conduisit ensuite, dans un trajet tortueux et relativement compliqué vu toutes les instructions données pour passer les obstacles. Ses sens en éveils, il reconnu aisément les craquements du bois à demi pourris de l'épave. Puis très vite son odeur d'algues et de pourritures caractéristique lui monta aux narines, lui induqiant que la femelle le tirait loin dans les couloirs et cales du navire échoué. Au sol, ses coussinets ressentaient l'humidité, troisième indice quand à leur position : un étage proche de la mer, potentiellement inondable. Puis elle s'arrêta, le fit asseoir et s'affaira autour de lui. Edessa l'attachait. Comptait-elle l'abandonner ici ? Avec la marée ? Voulait-elle le noyer ? Oh. Il ne pouvait pas se noyer. Nigaud. L’inquiétude de l'inconnu lui faisait avoir des idées bien stupides.

« Après ce chasse-partie, tu vas voir Hornswaggle. »

Il se sentait effectivement, arnaqué là, tout de suite. Il menaça de claquer des crocs alors qu'elle lui susurrait de s'en sortir avant la nuit et qu'il pouvait appeler à l'aide. Hmph. Ça, lui vivant, jamais.

« Dans tes rêves, corsaire. »

Il redressa la truffe et entendit son pas s'éloigner, puis une porte grincer dans ses gonds et enfin une serrure cliqueter plusieurs fois. Il était donc aveuglé, ligoté, enfermé. Ca ne pouvait pas être pire hein. Hein ? Dans le doute, Makara renifla l'air plusieurs fois de tout côté pour s'assurer qu'il était bien seul, écoutant avec attention chaque craquement de bois. Non parce qu'elle aurait pu remplir la pièce de crabes où d'anguilles électriques histoire de rire un peu. Il soupira en réalisant qu'il était bel et bien seul ici. Il essaya tout d'abord de se secouer dans tout les sens pour desserrer les cordages, et estimer tous les points d'attaches. Malheureusement, plus il bougeait, plus les nœuds semblaient se serrer autour de ses pattes, entravant plus encore son très peu de liberté d'action. Il s'immobilisa alors, pour prendre le temps de réfléchir à un autre plan d'action. Il comptait bien sortir de là BIEN AVANT la nuit tombée.
Réussite AGI : echec.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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[color=#0a0c0b]Il en avait des vertes et des pas mûres à cracher sur ces cordages qui l'entravaient. Il avait aussi un bon nombre d'insultes fleuries pour Edessa mais avait le decence de ne pas vouloir agacer sa mentor passagère au moins le temps de leurs sessions d'apprentissage. Il serait de mauvais ton qu'il se fasse virer avant la fin, pas vrai ? Bon, il n'allait pas non plus la complimenter sur ses attaches et liens, parce qu'il n'avait pas trop envie de la voir prendre du plaisir à l'idée qu'il soit coincé par elle. Pire. Et si elle voulait recommencer dans son sommeil ? Il ne pourrait plus jamais dormir sur ses deux oreilles. Jamais.  
Réussite AGI : Réussite.

Puis une idée lui vint. Ses queues n'étaient pas restreintes. Et deux sur les trois étaient agiles... La dernière n'étant qu'une touffue de poil, ici elle était à peine bonne à faire la poussière. Aveugle et attaché, il ne pouvait faire qu'appelle à son ouïe et son toucher pour parvenir à quelque chose. Il balaya l'espace derrière lui de ses deux queues pour essayer de trouver quelque chose. Aucune aspérités ne lui indiqua la présence de meubles ou surfaces autre que ceux qui permettaient ses entraves, pas non plus d'objets utiles. Rien de coupant, rien pour sectionner les cordes. Et puis il râpa contre un truc, un truc qui lui écorcha la peau. Un clou. Dans le plancher moisi, un clou dépassait. Edessa avait pensé à tout enlever à priori, mais n'avait peut-être pas pensé à cela, ou alors elle l'avait vu et estimé trop peu probable d'être utile, ou encore elle l'avait laissé comme une chance à saisir. Tout était possible avec son esprit retors de forban. S'il y en avait bien une qui était à sa place chez les Raeders, c'était elle. Maintenant, il s'agissait de trouver comment l'utiliser, car il était encore trop bien ancré dans le bois et Même si ses appendices étaient agiles, ils manquaient de force pour saisir un objet, surtout aussi petit et coincé dans le sol. Il lui fallait donc plutôt arriver à se déplacer jusque là bas puisqu'il ne pouvait ramener le clou à lui. Le problème c'est que la distance était trop importante et ses liens ne lui permettraient pas un tel champ d'action. Il réfléchit encore. Eu une autre illumination : avec ces mêmes queues, il pouvait au moins virer ce qui lui bandait les yeux ! Il regagner ait ainsi déjà un sens.

Pour voir que la marée montait quand même plus vite que prévu.
Edessa était une sadique.
Il avait choisi la pire comme tuteur. Et par là même, la meilleure possible pour lui.

Ses prunelles accoutumés à l'obscurité n'eurent aucune difficulté à observer son environnement direct dans la pénombre de l'épave. Pour... Ne rien voir d'important. Il soupira, ça aurait été trop facile hein. Makara se dévissa presque le cou pour regarder le clou derrière lui. Il ne pourrait rien en faire en fin de compte. Il jeta un œil à son attirail. Avait-il sur lui quoi que ce soit qui apporterait quelque chose dans sa situation. Il était désarmé de toutes lames. Il avait cependant autour du cou un hameçon et des bouts d'os pointu, et de la cordelette. Et pas de pattes pour les attraper. Il grogna cette fois. Il avait encore des crocs... Et même si le risque de se piquer la langue avec ne lui plaisait guère, il fallait le tenter. Vidant ses poumons pour s'amincir au maximum et gagner quelques centimètres de jeu pour bouger, il brisa le collier d'un coup de ses dents effilées, en essayant d'éviter de se planter l'hameçon dans la babine. Avec il alla à la pêche de la corde enroulée autour de son antérieure gauche. Il ne parvint pas du premier coup à aggripée le lien et perdit de longues minutes. Puis, une fois parvenu à ses fins, il s'évertue à abîmer la corde en tirant l'hameçon à travers pour la délier petit à petit sur le point qu'il abîmait sans relâche. Ce fût long et fastidieux. Assez pour qu'il en ai mal à la nuque de ce mouvement répétitif de pêche et de traction. Assez pour qu'enfin, la première corde lâche alors que l'eau salée venait lui lécher les pattes. C'était un début, et en se secouant un peu, il parvint à se sortir de l'attache sectionnée. Il y en avait encore beaucoup d'autres. Et le temps continuait à passer. Il fallait accélérer.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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[color=#0a0c0b]La leçon ? Il arqua le cou dans un autre sens, sans respirer, pour garder le mou gagné et pour changer d'angle de vue. Effectivement, les plus gros nœuds étaient ceux qu'il avait appris à faire inlassablement jusqu'à en avoir les coussinets écorchés. Il manquait toutefois encore de jeu pour les attein... Attendez. Attendez une minute. Attendez une ptn de minute. La tête de Makara se redressa vers la porte et il plissa les paupières l'air suspicieux en fixant la dite porte. Il chercha dans les espaces entre les planches s'il la votait. Car il l'entendait glousser la vipère... Elle avait laissé un bout de corde assez long pendre après le dernier noeud. Il ne l'avait pas vu, parce qu'il était placé dans son angle mort, mais maintenant qu'il avait eu un peu de recul en desserrant ses liens... Il grogna, dépité. S'il avait été meilleur, il l'aurait vu tout de suite. La seule chose qui le consolait un peu c'est qu'il était justement là pour apprendre et s'améliiorer.

L'eau lui léchât déjà le bout des pattes, il lui fallait se hâter. Le pirate attrapa le bout de corde entre ses crocs. Utilisant son museau comme point d'appui au besoin, ses crocs pour tirer sur le noeud et ses queues pour le maintenir à hauteur de ses dents, il parvint efficacement à déméler le premier. Il lui fallu alors ensuite suivre la corde principale et défaire, un à un les nombreux attaches. Il croisait aussi des nœuds plus complexes mais comme il avait réussis à en défaire déjà plusieurs, en se contorsionnant, il gagnait assez d'espaces de mouvements pour dénouer le tout. Il se libéra finalement de ses entraves alors que l'eau salée lui chatouillait les côtes. Maintenant, il fallait sortir de là ! D'abord, il vérifia la porte... Effectivement fermée à clefs, alors il commença par inspecter les gonds.

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ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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Après observation rapide de la pièce et surtout des alentours de la porte, le mâle remarqua une ombre sous l'eau. Il s'agissait d'un trou entre les planches, un passage à peine plus petit que lui où il pourrait sans doute se faufiler s'il prenait hgarre à ne pas se planter le coin du bois brisé dans les côtes. La marée ayant inondé le chemin potentiel là dessous n'était pas gênante car il avait des branchies capables de le maintenir sous l'eau aussi bien que ses poumons dehors. Toutefois deux choses : la première était que cela semblait trop évident, et qu'il lui semblait fort probable qu'Edessa ai posé un piège dedans. La seconde, ce passage ne menait peut-être à rien et bloquait sans doute quelques mètres plus loin... Impossible de le vérifier avant d'être dedans, et une fois engagé, il était certain de ne pas pouvoir faire demi-tour. Comme tout être vivant dans l'Océan, s'il ne pouvait plus bouger, ses branchies ne travailleraient plus correctement et il s'asphyxierait pour de bon... Donc non. Pas par là.

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ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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[color=#0a0c0b]Il revint sur ses pas, faisant moult clapotis au niveau de son ventre et son thorax. Le regard doré du mâle fouilla encore, les murs cette fois. Ou plutôt le plafond et les meubles permettant d'accéder à la partie éventré de la cabine. Il y avait une autre pièce l'étage au dessus qu'il pourrait sans doute atteindre en jouant un peu de sa souplesse. Mais d'abord, il devait pousser ensemble plusieurs trucs assez hauts pour atteindre le plafond. Il poussa d'abord une armoire. Qui ne bougea pas d'un pouce... Entre le bois humide et collant au mur et au sol, le poids du meuble et le bazar autour... Mission impossible. Il fallait donc partir de là et rapporter des choses sur cette base. Makara récupéra une planche ramolie par l'eau, il la posa en équilibre sur un tas de débris et contre le mur. Glissante, elle ne lui permit même pas de se hisser sur la tête de l'armoire. Il gronda et entendit la voix de sa mentor, sur le même niveau que la cabine où il était coincé. Donc monter ne l'aiderait pas. Il soupira et abandonna l'idée avant de l'avoir véritablement mûrie.

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ψ Chapardeur Raeder ; 3 ans ψ
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[color=#0a0c0b]La planche contre le mur dégringola dans l'eau dans un splatch retentissant qui le mouilla de manière incontrolé. Makara s'ébroua, inutilement, puisqu'il était de toute façon dans l'eau. Ses longs cheveux en bataille lui zébrèrent maintenant la vision et chatouillèrent son museau. En se dévissant le cou pour remettre en arrière ses cheveux noir aux quelques mèches immaculées -un brin de lumière dans un océan d'obscurité- son œil d'or tomba sur la porte. Fermée à clefs certes... Trop lourde pour être brisée par lui qui validait plus l'endurance et l'agilité que les muscles brutes, mais peut-être pas tant que s'il trouvait une autre méthode. Un large sourire fendit ses babines alors que la voix d'Edessa le titilla encore, le défiant d'accélérer. Le jeu reprit et l'excitation revint, après ces longues heures sans avoir trop bouger. Il avait maintenant besoin de se dépenser. Il attrapa une autre planche, moins souple que la première et il alla la caler directement contre le gond le plus bas de la porte. Il tourna la tête en tout sens jusqu'à trouver un morceau de plomb assez lourd... Probablement les restes d'un boulet brisé. Il l'emmena jusqu'au bas de la planche, sous l'eau. De ses antérieurs il fit glisser le demi-boulet contre son ventre et le hissa ensuite sur son épaule pour le laisser tomber ensuite pile sur l'endroit où la planche posait au sol. Heureusement la quantité d'eau ne ralentit pas assez le morceau de fer et comme prévu, le gond sauta dans un crissement désagréable. Il dû trouver un bâton de bois plus long pour le deuxième gond, bien plus haut. Il dû se reprendre à deux fois avec son morceau de boulet en fonte, mais cela fonctionna aussi. Dernière étape, faire levier sous la porte pour la hisser hors du chambranle et la pousser vers dehors pour éviter de se la prendre sur la crâne... Et le tour serait joué.