Chima-sama uwu [PV Chimaera]

-Edessa-

Après son aventure (ou plutôt sa mésaventure) dans les profondeurs, Edessa était revenue avec une coiffure pour le moins originale. Sa longue chevelure, avant sa fierté, avait été coupée court et une fois secs, ses cheveux ondulés formaient une sorte de couronne ébouriffée autour de son visage. C'était moche. Elle détestait ça. Mais après avoir discuté avec Abysse, elle s'était rendue compte que ce n'était pas si important : sa fierté avait été blessée, son égo, mais personne n'était mort. Enfin, pas de loups.

Elle avait quand même réussi à trouver un trésor : une épée rouillée, à moitié cassée car elle l'avait utilisée contre le dragon des mers. Ca ne suffirait pas pour Chimaera, qui lui avait demandé un véritable trésor. Peu lui importait ! Elle était allé chez les nakhus et en avait profité pour demander au forgeron de la lui réparer, en faisant une épée d'ornement. Pas d'arme chez eux, comme ça c'était clair. Elle y avait incrusté des perles, en avait fait un plutôt joli truc, même si elle n'était pas aguisée. Ca, elle s'en était occupée chez elle, de retour sur l'île, en faisant une petite arme plutôt bling bling.

Elle était allé le trouver sur la carcasse, sûre qu'il prenait le soleil s'il n'était pas avec son amante la nakhu. En montant dans le vieux Navire, elle apperçoit sa silhouette, seule. Parfait. Elle s'approche, l'air légèrement hautain, et jette l'épée ornée de perle sur le sol en un tintement clair.


Elle relève ses yeux, sérieuse, une menace dans la voix. Elle était assez sensible, et plutôt de mauvais poil.

-Edessa-

Enveloppée dans une colère protectrice, Edessa s'adoucit un peu lorsque Chimaera lui dit qu'il s'en foutait. Elle pause. Elle ne savait pas à quoi elle s'était attendue. Des critiques, de la moquerie ? Une fois encore, son Capitaine l'étonnait, cette fois-ci d'une bonne manière. Elle finit par sourire, avant de ramasser son oeuvre et de la présenter à Chimaera. Elle la fait tourner entre ses griffes, laissant le soleil décorer de sa plus belle parure le métal et les perles qu'elle y avait enchassé.

Changeante comme la mer, elle se rapproche un peu du mâle, joueuse. A la manière d'un arnaqueur, elle présente sa marchandise, autant matérielle que ... Vivante. En tout cas, elle espérait vivement que le marché tenait toujours, et qu'il lui apprendrait comment naviguer seule, lire et faire des cartes, peut-être même soigner. Elle avait des lacunes !

Chimaera

Il entendait le grincement de l'épée sur le bois, chose qu'elle la prenait. Sans plus attendre, elle revenait vers lui pour la lui montrer, cette fois d'une meilleure façon. "Je préfère ça..." Oui, il préférait.

Quand elle la présente, il daigne cette fois lever le regard dessus, puis posait ses yeux sur Edessa.

"-Oui!" Montrant la combativité, mais aussi, la richesse. On ne pouvais le croire, personne ne se doutait, sans doute, mais Chima adorait tout ce qui brillait, tout ce qui avait de la valeur. Et donc, oui, il aimait bien ce cadeau. Il l'accepte.

"-Comme je suis un loup de parole, je vais donc t'apprendre!" Il se lève. "On va commencer par les soins! Cela te sera utile!" Il prit l'épée dans sa gueule, allant la mettre sur le côté et sortit un parchemin qu'il contenait toujours avec lui. Chimaera sans ses affaires, ce n'était pas lui. Et l'étale.

"-Je vais te dresser une liste de plantes! Son utilité! Les choses à ne pas prendre, car toxique! Le reste, je te montrerais!" Il prend sa plume, trempe dans l'encre, et commence à écrire.

Codage par Libella sur Graphiorum

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-Edessa-

Son cadeau est scruté par sa Majesté, et Edessa reste figée dans sa position inconfortable de révérence le temps qu'il se décide. Enfin, elle entend la validation de son maître : c'est un oui ! Il l'aime ! Elle se redresse, son sourire encore agrandi. Elle le savait, que ça lui plairait : il aimait les trésors, et ç'en était un. Elle lui tend l'épée, arrêtant son jeu de cours presque à regret. C'était l'heure de l'apprentissage, et même si Edessa était plus intéressée par le maître que par la matière, elle se surprend à agiter sa queue sous l'effet de l'excitation.


Ils commenceraient par les soins. Cela serait toujours utile, oui : Edessa se voulait indépendante, et capable de se soigner si quelque chose lui arrivait en mer ou sur terre. Astrid ne serait pas toujours là pour elle, après tout. La frisée se place aux côtés de Chimaera, jouant de leur proximité, mais son regard est intéressé : des plantes ? Elle cille.


Un ton un peu railleur. C'était un nerd, en fait.

-Edessa-

Le Capitaine se trouve soudain silencieux. Edessa le regarde, curieuse : avait-elle (enfin) dépassé les bornes avec lui ? Pourtant, elle n'y était pas alé fort, et il avait la tête dure ... Alors quoi ? Il finit par répondre, cette fois-ci en évoquant sa mère, et Edessa perd son sourire moqueur. C'était important, elle avait l'impression, car il ne lui avait jamais parlé de sa maman avant. Il lui parle de ses livres, s'interrompt en plein milieu. La frisée sentait qu'il avait un peu de mal, comme si elle avait touché un point sensible. Elle aurait pu essayer de se moquer, mais elle ne préférait pas. Pour cette fois.

A la place, il lui parle d'un livre, qu'elle devra apparemment mémoriser. Elle grimace : c'était beaucoup à faire, quand même. Tout ça pour des plantes ... Elle suppose qu'elle pourra essayer, avant de s'endormir peut-être, de mémoriser tout ça. Elle chasse l'expression lassée de son visage : Chimaera essayait de lui apprendre, c'était déjà bien. Elle devrait être reconnaissante, même.


Elle lui lance un regard un peu impertinent. Elle n'avait que très rarement eu l'occasion de voir des soins les utilisant dans sa vie : elle se contentait souvent de lécher ses blessures pour les soigner, ou bien de panser. Oh, elle avait bien vu Ann les utiliser, oui .... Ann la sorcière.

-Edessa-

Les connaître, les apprendre, les trouver ? Fiou, ça allait pas être facile. Mais Edessa le ferait, pire, elle était confiante qu'elle y arriverait. Après tout, elle réussissait tout ce qu'elle faisait, alors pourquoi pas ça ? Mais ça avait l'air plus compliqué que la science des noeuds. Enfin, c'était surtout les erreurs qui étaient les pires : si elle se trompait de plante, qu'allait-il se passer ? Elle soupire, et écarte ses cheveux en vrac de son visage. Il allait falloir bosser. Ca tombait bien, elle était travailleuse, quand elle voulait s'y mettre.

Lorsque Chimaera lui tend le papier, elle s'apprête à s'en saisir, avant qu'il ne se ravise et le serre contre sa ppoitrine. Puis, il lui parle de sorcellerie, et de "preuves scientifiquement". C'était quoi tout ça, un autre mot pour de la sortcellerie ? Elle se redresse un peu et reprend la feuille des pattes du mâle. D'un mouvement de tête un peu hautain, elle demande :

Elle renifle, mimant un air boudeur.

-Edessa-

Ha, elle avait touché un point sensible. Elle voit le visage de Chimaera se refermer en une mine boudeuse tout à fait délectable. Il râle un peu alors qu'elle l'observe d'un regard en coin, puis reporte son attention sur la feuille. Ils n'allaient pas avancer à ce rythme là. Enfin, c'était de sa faute, ha ! Elle s'allonge sur le sol laissant ses poils sécher au soleil et battant lentement de la queue, répandant sans gène son odeur. Son regard soutient celui du mâle, toujours en souriant alors qu'il lui lance à son tour des piques. Elle réfléchit un peu, puis répond :


Elle rit doucement. En vérité, elle n'en savait rien mais ne voulait pas lui donner la satisfaction d'être supérieur à elle sur ce point. Elle roule sur le côté, toujours attentive à Chimaera mais prenant ses aises. Il allait lui expliquer maintenant, non ?

-Edessa-

La conversation est intéressante, les gestes agacés du mâle plus encore. La frisée l'écoute, satisfaite, sa queue battant doucement l'air derrière elle. Elle se doutait que les soins étaient plus difficiles que ce qu'elle imaginait, et que ce qu'elle avait dit à Chimaera, aussi elle écoute avec attention lorsqu'il lui explique ce qu'il sait. Arrêter le saignement, nettoyer et protéger. Mais tout cela dépendait de l'endroit, évidemment. Elle plisse le museau, puis regarde le Capitaine, concentrée.


C'était une véritable question : elle devait se préparer au pire, si elle voulait se frotter à l'énorme monstre qui peuplait le Fort. Elle désigne son ventre, mimant (non sans malice) une blessure courant de son épaule jusqu'à sa cuisse. Un éventrement en règle.

-Edessa-

Le ton est plus sérieux lorsqu'il parle d'Aboleth, et Edessa se fait également sérieuse. Le sujet l'intéresse toujours autant : le gros monstre habitant le Fort fascinait la louve frisée. Elle écoute, mais en effet les pronostics sont mauvais avec une telle rencontre. La dernière remarque finit par la faire sourire et pouffer. Des sushis ? Elle se couche sur le flanc avant d'étirer une patte, fatiguée de rester en place même si la leçon était intéressante. Elle lève vers le Capitaine deux yeux joueurs :


Elle lui fait un clin d'œil, avant de bailler. Puis, reprend d'un ton plus énergique.


Un regard vers sa large queue. Presque intérressé.

-Edessa-

La louve frisée soutient le regard de son maître sans sourciller. Puis, elle écoute ses paroles. Evidemment, elle pouvait se permettre d'avoir l'esprit un peu ailleurs, se prélassant sur le pont, mais elle aimait progresser et se gorger des connaissances de Chimaera. Chimaera qui, par ailleurs, l'impressionnait beaucoup : on sentait une poite d'expérience dans ce qu'il lui racontait, et la frisée ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il avait du vivre ces blessures là dans sa jeunesse. Elle hoche la tête, écoute, avant de se relever lentement pour se retrouver debout. Sa dernière remarque la fait sourire, un peu vicieuse.

Elle s'approche lentement, jusqu'à presque toucher sa truffe de la sienne. Ses yeux sont plantés dans ceux de Chimaera. La leçon était terminée, pour aujourd'hui. Sa voix, toujours joueuse, baisse d'un cran jusqu'à être presque un chuchotement.

La louve se complait au jeu dans lequel elle arrive presque à faire rentrer le Capitaine. Presque. Car très vite, il la renvoi, avec une semi-promesse d'une récompense si elle apprenait les dizaines et dizaines de plantes dans le livre qu'il lui avait envoyé. Elle roule sur le ventre, les oreilles relevées, et le regarde partir. Ha ! Il savait jouer lui aussi. Finalement, elle choisit de voir la leçon comme gagnante de sa part. Elle prend le livre dans sa gueule et s'en va, queue relevée, prete à travailler dur pour obtenir cette récompense.


Une semaine plus tard, la louve se sentait prête à être interrogée. Elle avait travaillé dur ! Quand elle le voulait, elle savait qu'elle le pouvait. Mais la mémoire n'était pas vraiment son fort, et même si elle avait fait des efforts, elle avait encore du mal à mémoriser toutes les plantes et à les recracher sur demandes. Et puis, les soins ... Elle était de ceux qui apprenaient plus en faisant qu'en étudiant, et avait un peu survolés tout ça, retenant les soins principaux mais pas toutes les maladies. Tant pis !

Elle était allé trouver Chimaera, un sourire satisfait sur le visage. Le livre en gueule, elle grimpe sur la carcasse pour le retrouver, avant de laisser tomber le bouquin sur le sol de bois en un petit "pouf". Elle se campe devant lui, la queue haute s'agitant un peu dans son dos :


Une lueur de défi dans les yeux. Elle était prête à être mise à l'épreuve.

-Edessa-

Edessa est confiante, mais prend son temps pour répondre. Elle plisse légèrement les yeux : une question de médecine, et une sur les plantes. Ce n'était pas si facile. Celle sur la médecine était la plus simple, car elle avait bien mieux retenu les enseignements vitaux. Alors, elle dégage ses cheveux frisés de son visage avant de répondre d'une voix sûre :


Par contre, la question sur la plante la tracassait. Une expression absorbée passe fugacement sur son visage, avant qu'elle ne se souvienne :


Elle était fière. Par contre, la question d'après la prend un peu de court. Elle était plus difficile : une morsure de rat qui s'infecte était typiquement le genre de situation où elle aurait appelé un médecin du Navire et n'aurait rien fait elle-même. Arrh ! Elle réfléchit un peu plus intensément, répond plus lentement.

Le membre 'echapp' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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'PC - Réussite' :

Chimaera

Mh. Chimaera songe. Oui. Se retirer de tout danger pour se soigner, c'est une base à prendre en compte, c'est très important pour ne pas que les prédateurs renifle l'odeur et ne vienne. Ou même, se retrouver face à un loup, ce serait plus sûr. Donc ça, c'était bon, elle avait bien retenu. Elle poursuit. Stopper le saignement. Oui. Si elle sait pourquoi, c'est merveilleux, elle doit le savoir. C'était un endroit très important à prendre en compte aussi, sinon se vider ça irait vite. Pour ça, il mettait un bon point, elle le savait.


La suite, la graine, la réponse avaient dur à venir, mais elle se rattrape sur la bonne réponse.


Et puis dernière réponse. Nettoyer. Oui, pour ne pas que ça devienne plus grave et au moins exposer les dégâts à la lumière. Les débris et saletés, oui... ça peut passer, même si parfois les dégâts sont graves à cause des tissus abîmés, et de la profondeurs de la morsure, aussi aux bactéries dans la gueule de la bestiole. L'idée de l'alcool est superbe. Il n'en attendait pas moins. Et la fin, bah, c'était parfait. Il sourit.


"-Bravo madame! J'ose espérer que tu connais tout un rayon sur tes plantes? En-tout-cas, tu sembles avoir pris le temps de les connaître, c'est super! Tu pourras te soigner, et aider quelqu'un de l'équipage en cas de réel besoin le temps qu'un médecin arrive!" C'était ça aussi son rang. Etre sur tous les fronts.

Codage par Libella sur Graphiorum

-Edessa-

Le Capitaine ne dit rien, mais son silence n'entame pas la confiance inébranlable de la louve frisée. Elle n'avait pas toutes les connaissances, mais elle savait compenser en faisant au moins semblant de les avoir - que dire ! Elle était convaincue d'avoir donné les bonnes réponses. Elle attend, avant qu'un regard de Chimaera ne vienne valider ses réponses. Un sourire victorieux se dessine sur ses babines : elle avait réussi !

Elle relève le menton en soulevant légèrement une épaule, se complaisant dans les compliments qu'elle savoure, évidemment. Et puis, ses paupières se relèvent sur deux yeux fixes et malicieux.


Elle jouait, toujours, avec lui. Mais en réalité, était reconnaissante qu'il ai donné de son temps pour l'aider à être meilleure et à apprendre les soins, ce qui était toujours utile. Mais pouvait-il vraiment lui reprocher d'être elle-même ?