Pour mon bonheur, c'est l'heure

Vanhir

Bon, cette fois, il était chez lui, ici. Sa petite maison de branche tenait bon finalement, et le mâle, heureux, prit la large feuille pour faire entrer l'œuf dans sa tanière. Il prit soin, de le mettre le plus loin possible de l'entrée, sur un petit tas de feuillages qui ressemblait à l'endroit où il l'avait trouvé pour ne pas perturber son habitat naturel.




En se rendant compte après tout l'aménagement que le soleil était finalement bien couché dehors. Soufflant, Vanhir décidait de boucher l'entrée au mieux avec des plantes et ce qu'il trouvait pour que le froid ne rentre pas trop, et que les prédateurs ne soient pas trop attirés par son odeur. Dehors, il entendait le vent souffler tellement fort, qu'il se demandait comment sa fondation tenait encore.. Par moments, la froideur mordante rampait sous les feuillages, venait s'infiltrer et geler sa truffe. Le solitaire se secoue, cachant celle-ci contre sa queue, bien dans la fourrure, caché sous sa cape qui faisait barrière chaude. "J'aurais aimé être contre quelqu'un... " Songeait le mâle en plaquant ses oreilles, tandis que le bruit de dehors était le seul moyen de ne pas se sentir seul.


Il souffle, demain serait un autre jours, il aurait toute la clarté, et le temps de faire ses recherches pour l'oeuf..

Choses gardées= :

Vanhir

Une goutte d'eau vint chatouiller la truffe de Vanhir, qui ouvre les yeux lentement. La nuit avait été tellement longue, avec la petite tempête.. Il pensait que sa maison n'aurait jamais tenue, tout semblait si fragile, tout semblait prêt à geler.. S'était fatigué, qu'il daigne marcher vers l'extérieur, dégageant la neige et sortit. LE soleil vint taper dans ses yeux, lui décrochant une grimace.. Puis il s'étire, baillant et se retourne vers l'entrée pour chercher les graines qui lui redonnerait de l'énergie pour continuer son voyage.


Il mache, Vanhir, assit, ainsi, un peu dépité. Jusqu'à ce que son regard se pose sur l'oeuf. Ah, il avait survécu? Doucement il termine son "déjeuner", et sort l'oeuf de sa maison pour le placer à la lumière, toujours sur la large feuille. Mmmh.. Le solitaire regarde, il tâte la coquille, il observe la forme, la taille, la texture. Il cherche même, à le mettre à la lumière pour tenter de voir l'épaisseur de la coquille, mais aussi, à voir la forme du fœtus à l'intérieur pour se faire une idée de ce que c'était comme animal dedans.

Choses gardées= :

Vanhir

Les choses pouvaient commencer. La première observation qu'il fit, et ce fut un poil gênant mais utile à la fois, était de constater que la coquille était bien trop épaisse pour que la lumière ne puisse passer. Il était robuste, à n'en pas douter. Le mâle se redresse et retourne dans sa maison pour la suite des observations.

La forme était celle d'un œuf plus ou moins normal, ce qui lui semblait logique. Mais ce fut la couleur qui le surprit, vert. Perplexe, il s'assoit et réfléchit. Un dimétrodon? Un dinosaure jamais vu? Ou... l'un de ces gros oiseaux?

Pour le savoir, pas le choix. Il fallait le faire naître.

Ainsi donc, le loup solitaire entreprit ce rôle, non pas de parent, mais de chercheur. Dans sa tête, se mélangeait les idées, des idées pour chauffer sa demeure, l'oeuf, des idées pour le protéger du froid sans toutefois trop le couver. Un moyen de le protéger des températures extrêmes de l'extérieur.

Vanhir aménage pour commencer sa tanière de fortune. Il creuse dans le sol un trou un peu plus profond que son propre lit, prenant soin de bien faire les bords, et de bien faire le trou à la taille plus ou moins bonne de l'oeuf. Il sort de la, filant dans le bois colossal pour aller chercher des feuilles, et des plumes qu'il pourrait trouver.. Des feuilles larges et épaisses, des plumes dans un état potable pour être utile, des petites et des grandes, peut être même de la mousse aussi, pour combler les trous.

Il pose le tout dans le trou, et disperse grossièrement pour que le tout forme un nid. Il y met un peu de neige, pour qu'elle fonde et donne de l'humidité à l'oeuf.. Celle-ci dégèle un peu et mouille donc les parois. Après quoi, il y pose une pierre chaude, qu'il avait trouvé et la recouvre de mousse pour ne pas que la pierre soit en contact direct avec l'être.

Le mâle y pose l'oeuf délicatement et le recouvre des même matériaux que pour le bas. Dans un souffle, le solitaire se dit qu'il faudrait de la chaleur, peut être la nuit il pourrait la donner s'il se couchait au-dessus en le recouvrant de son corps et de sa fourrure ainsi que de la cape de peau de mammouth.. Mais la journée cela serait un peu plus compliqué s'il devait partir. Il songe, à comment faire.

Puis lui vint une idée.

Pour cette journée, il partit chasser. Des rongeurs, des lapins, des oiseaux. Ce qu'il pouvait chasser et attraper et qui serait assez grand ou dodu, et qu'il tuerait pour ramener au plus vite chez lui. Une fois chez lui, il prend le temps d'ouvrir les animaux pour les poser sur l'œuf, et ainsi chauffer celui-ci. Il se disait que la chaleur de l'animal, pourrait aider à maintenir la température dans une bonne condition, même si cela ne durait pas des heures. Et puis, une fois l'animal refroidi, le loup pourrait manger la chair.

Pendant de nombreux jours il sortait le moins possible pour garder une chaleur dans l'habitacle et prend soin de vérifier l'humidité, le nid, la chaleur. Mais aussi de le retourner chaque fois qu'il sortait faire ses besoins pour que tout soit au même stade. sans oublier de prendre soin de le protéger des prédateurs ou des curieux.

Il était fatigué, il avait faim, mais, c'était pour ses recherches. Presque une lune serait passée, aujourd'hui, il était sorti pour aller chasser un gros animal, recouvrant l'oeuf de cette peau encore bien chaude.. Lui, se nourrissait des boyaux et de quelques os.

Choses gardées= :

Vanhir

Les jours passent. Il fait de son mieux, il crève de faim. Et puis, un jour, à côté de lui ça bouge, ça craque. Curieux et impatient, il prit son carnet et son crayon et attend, l'oeil attentif, le coeur battant. La surface dure s'ouvre et les morceaux s'éparpille et puis là.. il voit.

Des écailles, des doigts, de minies griffes. La bête se tortille, et l'oeuf s'écarte pour laisser tomber un.. Vanhir est surpris. Entre ses coussinets se dessine la bête rapidement, il note ce qu'il voit, la forme, la taille, la couleur, les gestes. Il fait l'oeuf, la durée, les moyens employés.

A ses côtés, la créature gesticule, et le mâle se décide enfin à intervenir. Avec des feuilles, il frotte la bête, pour le chauffer un peu, il retire les coquilles d'œuf restante sur lui et les laisse de côté.


Il prit le dîner qu'il s'était réservé et le mâche, pour en faire de la bouillie et la pose devant le bébé. Puis s'allonge, écrivant ses récits le temps que la tempête de dehors se calme. Demain, il irait se chercher à manger.

Choses gardées= :

Vanhir

C'était un nouveau jour aujourd'hui. Le mâle avait passé toute la nuit à s'occuper du petit machin, tentant de tenir ses soins au mieux pour ne pas qu'il succombe trop vite. Ce matin, il semblait bien vivant, jacassant, un poil énervant à se coller à lui ainsi. Mais bien vivant, en soit c'était le principal.

Vanhir se lève, s'étire longuement pour réveiller ses muscles de cette longue paresse et quitte sa tanière. La nuit avait été longue et froide pour lui, la faim lui tiraillant horriblement l'estomac.

Ses réserves avaient été vidées, et qu'est ce qu'il ne ferait pas pour un énorme repas en ce moment même. Se léchant même les babines, c'était décidé qu'il profiterait du calme instantané pour sortir et allé chasser, quoiqu'il trouve, alors, c'est ce qu'il fit.

Muni de tout ce qu'il avait, le mâle prit sa cape, qu'il rembourre des peaux usées pour le bébé pour apporter une couche en plus, la mit sur son dos, et installait bébé en dessous pour qu'il ne prenne pas froid. "Je devrais faire une sorte de sac, pour lui, on sais jamais.." Songeait le loup gris. Une fois tout préparer, il s'en va.

Sur le trajet, rien d'extra. Des animaux morts sous la tempête, qu'il mange comme il peut, des insectes aussi, n'ayant pas survécus. Des fruits, qu'il prit grand soin d'étudier avant de manger, mais ce fut rare. Des racines, des feuilles. Rien de bien bourratif.

Toujours silencieux, il avance dans ce bois colossal, remarquant sur le sol les traces de pattes immenses. Sans doute les Dires sont passés cette nuit pour aller de leurs campements à la brèche.

Vanhir aurait tellement aimé en croisé un pour demander un bout de cuisse de mammouth tien. Il soupire, fatigué, mais poursuit.

Choses gardées= :

Vanhir

Mais, plus il avançait, et plus il se disait que les traces devenaient bien grandes et profondes. Curieux, Vanhir finit par s'arrêter pour observer plus en profondeurs les traces. Les dires ne laisseraient pas ça, si? Il les savaient lourds et grands, mais un doute plane au dessus de sa tête. Alors, qu'il s'apprêtait à entrer dans l'empreinte, le petit dinosaure gesticule, le forçant à reculer pour s'ajuster à lui et ne pas le faire tomber.


Il perdait un tout petit peu patience, sans doute la faim et la fatigue, alors un grondement sortit de sa gueule pour le mettre en garde. Le petit vélociraptor cesse, gémit et se recouche. En soit, ce n'était pas forcément contre lui, mais le bébé devait comprendre qu'il devait attendre et rester sage, sinon ça n'allait pas le faire. Une fois le calme revenu, il reprit sa route, suivant au mieux les traces pour découvrir un peu ce que cela pouvait être, savoir si ce n'était pas des Dires autres que ceux connus, savoir si ce n'était pas d'autres animaux.

Choses gardées= :

Vanhir

La journée se poursuivait sans le moindre problème. Quand le vent était plus ou moins doux, Vanhir se permettait de faire descendre le dino de son dos, pour qu'il se dégourdisse un peu les pattes et observe ce qui l'entoure pour son bien mental. Pendant ce temps, le loup cherchait à manger et de quoi se préparer des réserves de plantes au cas ou.

Ce qu'il avait cependant oublié, était le vent mordant par moment qui venait le frapper, et plus encore quand cela pénétrait dans son oreille. Ce n'était que le soir, quand il était rentré dans sa maison, qu'il sentait que ça le gênait beaucoup. Avec sa patte il tentait de se soulager, mais par moment la douleur venait le piquer au vif et ne pouvait refouler un couinement.

Dans son sac, il prenait de quoi calmer la douleur et cherchait un peu d'eau qu'il réchauffait au mieux pour faire quelques soins de bases. Après un repas, et de la chaleur, puis le calme de ses douleurs, il se repose pour demain, songeant de plus en plus à reprendre la route pour rentrer.

Choses gardées= :

Soucis santé::

Vanhir

Le froid était revenu à grand pas. La tempête de l'autre jour était revenue dire salut sur les terres glacées du nord un peu avant le matin. Vanhir fixait dehors, comme il fixait une proie après une diète de plusieurs jours. Le petit dinosaure, à ses côtés, restait silencieux, bien caché contre sa fourrure sans faire le moindre bruit, comme s'il comprenait que le temps était devenu mortel pour lui. Fort heureusement, le mâle avait prévu la veille de quoi se nourrir..


Il en profitait, donc, pour remplir ses pages de voyages dans un coin de son carnet. Y dessinant les arbres croisés, les feuilles, les animaux. Aussi le temps, qu'il mettait par jour et par durer. Il souffle le mâle, reprenant son écriture avec les pattes tremblantes par le vent qui parvenait de temps en temps à s'inflitrer sous sa cape chaude. L'horreur.


Pour faire ses besoins, il dut sortir de force, bravant le froid mordant pour aller se soulager dans un coin plus ou moins potable à l'abri de la météo, pour revenir le plus rapidement possible chez lui après. Sa cape s'était même envolée, par les bourrasques et la neige tombante, le frigorifiant sur place.


Pas la peine de tenter de la remettre, il n'y arrivait pas. C'était rapidement qu'il termine et retourne dans sa maison, tremblant de froid. Son petit dino, inquiet, vint se coucher près de lui, mais que faire, le loup ne parvenait pas à se réchauffer. Il oubliait son cahier, ses crayons, ses idées, et se roule en boule dans l'inquiétude, un peu, dans la crainte, dans la douleur sourde. Si seulement il avait une grotte profonde.. Oui, cela aurait été mieux.


Il en profitait, donc, pour remplir ses pages de voyages dans un coin de son carnet. Y dessinant les arbres croisés, les feuilles, les animaux. Aussi le temps, qu'il mettait par jour et par duré. Il souffle le mâle, reprenant son écriture avec les pattes tremblantes par le vent qui parvenait de temps en temps à s'inflitrer sous sa cape chaude. L'horreur.



Pour faire ses besoins, il du sortir de force, bravant le froid mordant pour aller se soulager dans un coin plus ou moins potable à l'abri de la météo, pour revenir le plus rapidement possible chez lui après. Sa cape s'était même envolée, par les bourrasques et la neige tombante, le frigorifiant sur place.



Pas la peine de tenter de la remettre, il n'y arrivait pas. C'était rapidement qu'il termine et retourne dans sa maison, tremblant de froid. Son petit dino, inquiet, vint se coucher près de lui, mais que faire, le loup ne parvenait pas à se réchauffer. Il oubliait son cahier, ses crayons, ses idées, et se roule en boule dans l'inquiétude, un peu, dans la crainte, dans la douleur sourde. Si seulement il avait une grotte profonde.. Oui, cela aurait été mieux.


Au petit matin, le vent soufflait encore, moins qu'hier, mais encore. Le dinos était sous la cape, entre les pattes pour se chauffer, le loup, lui, ouvrit les yeux lentement. Sa gueule était sèche, ses babines brûlantes. Sa peau avait prit un coup hier, oui. "Je vais être malade si je ne trouve pas un lieu sain." Non, mieux encore, il fallait un autre endroit ou dormir. Ou pire, rentrer. Vraiment..


Le front brûlant, il prépare ses affaires, confectionnant au mieu une besace pour mettre bébé lézard, et prit la route dans sa nouvelle quête. Il verrait après.

Choses gardées= :

Soucis santé:

Vanhir

Et comme si tout ceci n'avait pas encore été assez, Vanhir n'avait pas vu le trou avec toute la neige tombée ces derniers jours. Il eut le temps de se rendre compte de la chose, mais que trop tard. Le mâle tombe dedans. Dans un couinement, il touche le fond, amortit par ce besoin de se sauver en grattant un peu les parois et par la cape. Mais son dos, lui fit mal.


Grognant, il se redresse, et fixe le haut. Comment se sortir de la.. D'abord il s'assoit pour se concentrer, et tente de trouver des solutions possibles. Il avait dans son sac des cordes, ça oui, mais il aurait fallu des branches. Inutile donc. Il songe, songe, et songe encore. Et la seule solution, fut de gratter la terre. Le mâle se mit à gratter un des côtés de la paroi, plus il y avait de terre, plus il pourrait se faire un tas pour grimper plus haut. Des heures durant, il grattait la terre gelée au fur et à mesure pour se hisser une tour solide.


C'était très long, c'était dur, et fatigant, mais il parvenait à se hisser jusqu'en haut. Fatigué, il se laisse tomber sur la neige, gueule au sol dans un souffle. Étrangement, tout ceci lui rappelait qu'il n'était plus aussi jeune qu'avant et que c'était compliqué de faire comme ci. Et pour se donner du courage, il regardait les cadeaux à offrir, par chance, encore intact. Le mâle souffle de soulagement, se précipitant moins à l'avenir.

Choses gardées= :

Soucis santé:

Vanhir

(Dernier lancé pour l'exploration. Retour après ça)
Les jours étaient passés. Et quand il vit que la tempête s'était calmée, avait finalement prit la route du retour. Il pensait qu'il avait quand même bien des choses en poches pour revenir la tête pleine de souvenirs, bons ou mouvais.

C'était épuisé, qu'il suivait les traces de pattes, les odeurs, les lieux, pour sortir du bois, et suivre le chemin mental qu'il avait fait pour venir. Quelle joie il eut, quand les grottes se dessinaient devant lui, le bonheur qu'il eut, quand il croisait les fontaines.

Un brin d'énergie revenu, le mâle se hisse hors du grand nord, et se rue vers la grève gelée. Des jours durant, il avait marché, pour retrouver son petit coin calme, la Sylve. La Sylve, ou il irait dormir, hiberner, se soigner, manger à sa faim.

Et quand il parvint enfin à la Sylve, après des jours et des jours de marche, il n'eut pas le temps de se trouver de quoi boire et manger, juste assez pour aménager une tanière pour lui et bébé lézard.. Qu'il s'effondre de fatigue.

Choses gardées= :

Soucis santé: