Il fait faim (PV Edessa)

Garbann poursuivait son arc de cercle autour de la forte odeur dégagée par le clan du nord. Il aurait probablement plus de chance de croiser d'autres loup à proximité il avait donc interrompu sa route vers l'ouest pour suivre l'odeur marine qui chatouillait sa truffe. Il c'était engagé dans un territoire humide et désolé recouvert de mousse et de champignon. Il se sentait sale, il avait presque l'impression de commencer à fusionner avec ce qu'il ya vait autour. A ce rythme bientôt des champignon viendrait pousser sur sa fourrure. Mais d'un autre côté les coins de mousse était nettement plus confortable pour dormir que la terre sèche et il y avait de la nourriture à perte de vue. Enfin tous ses champignon semblaient appétissant mais était-il vraiment comestible ?
Le jeune loup n'y connaissait rien, c'est la première fois qu'il se retrouvait dans ce type d'environnement et il n'avait pas encore osé tenter de manger l'un de ces appétissant champignon.

Après trois jours ainsi il commençait à avoir sacrément faim. Il n'était plus très loin du bord de mer et les champignons se raréfiaient. C'était maintenant ou jamais. Il s'immobilisa et commença à prospecter autour de lui à la rechercher d'un champignon à l'apparence la plus normale possible. Il trouva un petit parterre de champignon marron eu lamelle légèrement bleuté et décida de jeter son dévolu dessus. Il en prit un délicatement dans ses dents et le croqua. Le goût était délicieux, surtout pour lui qui commençait sérieusement à être affamé. Il ne lui en fallu pas plus. Ni une ni deux il se retrouvait le cul en l'air et le gueule dans les champignon qu'il croquait à pleine dents tel le gros morphale qu'il était.

-Edessa-

La descente dans les Abysses s'était bien passée, mais comme à chaque fois qu'ils allaient dans les profondeurs marines, le temps s'était distordu. En revenant à la surface, Edessa avait compris que bien plus de temps que prévu s'était passé. Elle ne savait pas exactement combien, mais savait que concernant Séléné, le temps était compté. La belle nakhu était pleine de son enfant, et la pirate ne tenait pas vraiment à rater sa mise au monde. Alors, dès lors qu'ils étaient rentrés, elle avait pris la mer, revêtant sa forme de poisson pour filer à travers les vagues.

Même par la mer, le chemin était long. Elle avait réussi à passer les côtes etelkrus en une journée, mais commençait à fatiguer. Elle avait alors rebiqué vers les terres pour aller se reposer un peu avant de reprendre le chemin vers le Nord. Elle en profitât pour pêcher une morue dodue et la ramener sur la plage. Là, elle entreprend de se coucher sur le sable, séchant son pelage en mangeant son poisson. Elle engloutit un filet lorsqu'un fumet lupin vient chatouiller ses narines. Elle relève la truffe et aperçoit, au loin, un mâle muni d'ailes. Ses yeux se plissent et elle se relève pour aller aborder l'inconnu d'une voix malicieuse :

Son sourire s'agrandit, un peu provocateur alors qu'elle vient se placer devant l'inconnu d'un pas déhanché. Il était jeune, d'un pelage sombre et des yeux d'un banc perçant. Edessa ne l'avait jamais vu, mais il fleurait bon le solitaire.

En entendant des pas qui s'approchaient de lui Garbann relava immédiatement la tête de son repas pour voir d'ou venait le danger. Les sens en alerte le corps tendu et les ailes à demi-ouverte prêt à prendre son envole.
Il se détendit légèrement voyant qu'il s'agissait d'une louve, plutôt jolie de surcroît et son expression se fendit d'un sourire plus confiant. Il l'observa, elle avait l'air en très bonne santé et des embruns marins émanaient d'elle. Elle venait probablement de ce baigner pour que cette odeur soit si forte. Il répondit d'une voix assuré en ignorant la pique:


Mensonge évidement mais il voulait se donner l'air intelligent et même si il connaissait peu les lieux elle n'avait aucune moyen de le savoir donc il pouvait facielement lui faire croire qu'il vivait dans les parage et ce nourrissait sur ces terres.
Pourtant il avait beau parler, il commençait à se sentir bizarre. Le sol tanguait et d'étrange couleur parcourrait son champs de vision. Visiblement il avait fait le mauvais choix et ça tombait mal. Il écarta un peu plus les pattes pour se stabiliser, secouant ses grandes ailes pour en sortir la poussière et détourner l'attention. Il essayait de se concentrer pour garder un minimum de contenance. Il fallait à tout pris qu'il paraisse normale, le moindre signe de faiblesse pouvait lui coûter cher face à une inconnu.
Il figea son regard dans les yeux de la louve avant de demander toujours avec la même voix teinté d'assurance:

-Edessa-

La pirate plisse les yeux à la remarque du mâle. Il était bien assuré, celui-ci, pour quelqu'un qu'elle n'avait jamais croisé. Mais après tout, elle ne pouvait pas se vanter de connaître tous les continentaux, elle qui habitait avec l'Océan. Elle jauge le mâle du regard, y cherchant un défi peut-être, une étincelle d'intérêt, ou bien une limite à ne pas franchir. Il était confiant, elle aussi, et l'envie de le titiller un peu était forte. Elle se déplace d'un pas, puis d'un autre, tournant d'un quart de cercle autour du mâle alors qu'il lui propose -galamment- son aide. Elle s'arrête, avant de pencher la tête et de prendre un air attristé :


Pour se divertir, oui. Elle s'approche d'un bond, s'arrêtant tout juste à la limite du convenable, avant de poser son regard ambré dans celui du mâle. Elle lui sourit, malicieuse.

Le sourire malicieux de Garbann s'agrandissait alors qu'il s'apprêtait a rentrer dans son jeux de drague mais alors qu'il amorçait un geste pour lui aussi pivoter sur ses pattes et suivre les mouvement de la louve, le sol se déroba, d'un coup, sans qu'il s'en rende compte. Il tomba de tout son poids sur son flanc droit le regard ahuri sans comprendre ce qui venait de se produire. Il tenta de se relever, se débattent sur le sol avec pour seul résultat de faire voler des plumes dans tous les sens et de remuer la poussière. Il avait d'énorme vertige incontrôlable qui l'empêchait totalement le situer ou se trouvait le sol et le ciel. Tout tournait autour au point de lui donner la nausée. Il fini donc par s'immobiliser le souffle court. Sa cage thoracique se soulevant au rythme de son souffle rauque. Il n'arrivait même plus à articuler la bouche pâteuse. il restait résigné ainsi allongé au sol au pied de la louve.    

Mais quelle idée avait-il eux de manger autant de champignons inconnu d'un coup. Le voilà dans une situation bien fâcheuse.

-Edessa-

Elle ne savait pas trop ce qu'elle avait dit, ou quel sortilège elle venait de lancer, mais le mâle se fige devant Edessa avant de tomber lourdement au sol, les ailes s'affolant avant de se poser, inertes, dans une position peu confortable. La frisée se fige aussi, interpellée. Elle attend une seconde : peut-être qu'il .... Faisait quelque chose de particulier ? Elle s'approche d'un pas, lève une de ses ailes pour dégager son museau et essayer d'accrocher son regard. Toujours d'humeur joueuse, elle lui lance :


Elle glousse, gloussement bien vite interrompu lorsqu'elle réalise qu'il ne lui répond pas. Il était mal, elle le voyait maintenant. Elle aurait pu en être contente : elle avait eu raison, il n'aurait pas du manger n'importe quel champignon ici. Et maintenant, elle se retrouvait avec un loup tout bancal au lieu d'un peu d'amusement sur les bras ! Quelle plaie. Elle fronce le museau. Elle n'avait pas tellement envie de l'aider, mais ... Mais il avait des ailes, et il pourrait être utile. Elle l'avise de haut, avant de lui lancer :


Un éclat presque pervers passe dans ses iris. On avait jamais rien sans rien, avec les pirates.

Garbann n'était vraiment pas d'humeur à plaisanter. De toute sa courte vie il ne c'était encore jamais sentit aussi mal. La louve écarta son aile pour dévoiler une expression horrifiée les yeux dilaté et la langue pendante. Il respirait à grand bouffé comme s'il venait de courir plusieurs kilomètre, comme si le fait d'absorber de l'air pouvait améliorer son état.
Pourtant il n'en été rien, bien au contraire. Tout autour de lui tournait de manière incontrôlable. le ciel et le sol se mélangeaient dans un tourbillon de couleurs incompréhensible. Il lui était impossible de savoir ou il était, s'il était debout ou couché, s'il flottait dans le ciel ou s'enfonçait dans les entrailles la terre. Tous ses sens étaient engourdit envoyant des informations contradictoire à son cerveau surchargé. Il était perdu.

Cette situation d'impuissance extrême était horrible pour lui qui sans ça ne se sentait déjà pas à l'aise depuis qu'il était arrivé sur ces terres. Il était maintenant vulnérable, à la merci de n'importe quel prédateur de passage, à la merci de cette louve inconnue. Il commençait à paniquer. Et si ça s'aggravait encore et qu'il en mourrait, ou alors si elle en profitait pour le tuer ?

Désespéré, il se remettait à se débattre tant bien que mal, essayant de s'éloigner d'elle de prendre la fuite. Mais son corps ne répondait pas, ses muscles se tendait dans une danse frénétique incontrôlable, brassant l'air alors que ses ailes aussi s'agitaient dans un geste fou qui n'eux pas plus d'effet que précédemment. Il ne pouvait absolument rien faire et ça n'avait pour seul effet que de le faire paniquer encore plus au point qu'il avait du mal à respirer.

-Edessa-

Visiblement, le toucher n'était pas la solution : le loup au sol se met à se débattre, envoyant des plumes et des pattes dans tous les sens. La pirate s'écarte d'un bond, un peu outrée mais surtout, impuissante. Il lui faisait quoi là ? Il avait peur d'elle ? Enfin, elle savait qu'elle était terrifiante mais quand même ! Elle le regarde, dépitée, faire sa sorte de danse étrange en agitant ses ailes. Il allait blesser quelqu'un !

La pirate prend alors une décision. Par amusement, mais aussi par bonté de coeur ! Non, en réalité, seulement par amusement. Elle observe les mouvements défaits du loup, avant de bondir pour le percuter d'un coup bien placé, juste sous le plexus, en plein dans l'estomac. De quoi lui faire rendre son repas de champignons qu'il connaissait pourtant sur le bout de la langue, heh ! Elle s'éloigne d'un bond, peu désireuse de se faire repeindre le portrait d'une facile de vomi, regard espiègle et langue sortie.

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'PC - Réussite' :

Garbann continuais à s'agiter la vision flou brouillé par le mélange de tout ce qu'il avait autour. Et d'un coup une ombre, elle se rapproche, puis une douleurs qui lui tord les entrailles l'obligeant à rendre son malheureux repas de champignon. Il soufflait fort. Restant allongé sur le flanc pendant de longue minute avant de tenter à nouveau de se redresser l'esprit un peu plus clair mais toujours pantelant et malhabile. Il parvint tant bien que mal à se hisser sur ses pattes avant, laissant son arrière train interne au sol. Il était totalement engourdit ça lui donnait le sentiment de ne plus contrôler son propre corps. Lorsqu'il redressa la tête il vit de nouveau la louve qui l'observait. Elle l'avait aidé ? Quelle situation ridicule voilà que maintenant il lui devait des remerciement. Plus que ça même. Il était étonné qu'elle n'ait pas profité de la situation, qu'avait-elle a y gagner  ? Impossible de le savoir. Il se contenta donc d'articuler, la bouche pâteuse

 

Il redressait un peu la tête l'échine raide l'histoire de retrouver un eu de tenue. Il avait encore mal au crâne mais son esprit était bien plus clair.

-Edessa-

Ha, ha ? Ha bah le voilà qui vomit, comme prévu. Edessa se félicite de s'être éloignée à temps pour ne pas recevoir le liquide visqueux sur son beau pelage frisé. Ça aurait été un enfer à enlever ! Elle reste bien à distance du loup et de ses déjections malodorantes, je regardant d'un air narquois. Et puis ... Il la remercie ? Qu'il était drôle ! Son sourire s'agrandit, s'ouvrant sur deux rangées de crocs narquoise.


Elle pouffe, portant sa patte à sa gueule. Son regard se plisse, se faisant plus malicieux.

Le mâle se redressa un peu plus. Il commençait à se sentir mieux, même s'il avait mal à la tête. Il écarta un peu ses ailes pour les secouer. Elles étaient remplis de poussière et lui aussi d'ailleurs. Dans quel état il c'était mit ! Il s'éloigna un peu se la zone souillé en marchant prudemment. La louve semblait bien trop satisfaite de son état c'était agaçant mais en même temps il ne pouvait pas lui en vouloir, à sa place il aurait eux exactement le même comportement. Il répondit donc sans montrer son agacement, plutôt lasse


Il continuait à marcher, se dirigeant doucement vers la plage dans l'idée d'aller se remettre les idées en place avec une baignade. De toute façon il était claire maintenant que la louve ne lui voulait pas de mal alors il baissait un peu plus sa garde. Il serrait les dents à la seconde répliquer tournant un regard blasé vers elle, les oreilles basse.


Il n'avait rein avalé depuis plusieurs jours à part ces maudit champignons et maintenant qu'il avait de nouveau tout recraché, son creux à l'estomac était revenu. Ce qu'il venait de vivre l'avait en plus totalement vidé de son énergie. Il fallait qu'il mange un truc. Mais serait-il capable de chasser dans son état ? Fallait-il déjà qu'il trouve des proies sur ces terres pourrie. Il y avait passé trois jours sans voir le moindre gibier. Plus il y pensait plus il se disait qu'il commençait à sacrément être dans le pétrin.

-Edessa-

Pas masochiste, pas masochiste ... Elle glousse. Elle était quand même très fière d'elle-même sur ce coup là, et accepte le remerciement d'un mouvement souple de patte. Elle s'éloigne avec le mâle ailé pour éviter de respirer la mauvaise odeur, et il lui avoue être  affamé. Cela l'étonne ! Un beau mâle comme lui, avec de telles ... Appendices, ne saurait-il pas pêcher ou chasser ? Elle en serait presque déçue. Mais elle supposait qu'il était plus dur de survivre en solitaire, et avec l'hiver qui venait, cela n'allait pas aller en s'arrangeant. Mais après tout, ce n'étaient pas ses affaires !


Un sourire narquois sur les babines, elle ne le laisse pas seul pour autant. Un regard gourmand parcourt son corps : elle avait accepté de l'aider en échange d'un service, et finalement l'avait fait gratuitement. Ce n'était pas son genre, surtout pour un mâle qu'elle ne connaissait pas. Mais celui-ci avait des ailes, ce qu'elle enviait beaucoup. Cela dit, elle savait voler aussi, mais seulement près de la mer, et savait à quoi point cela pouvait se montrer utile. Elle s'assoit, avant de lever une griffe :


Elle pose cette même griffe sous son menton, levant les yeux au ciel en mimant une intense réflexion. Elle ne savait pas encore ce qu'elle allait lui faire faire, d'ailleurs, il fallait d'abord le convaincre. Pour ça ....


Son regard se fait défiant, toujours souriante.

Le mâle ailé était maintenant sur la plage et il s'approchait de la mer. Il leva les ailes pour ne pas les mouiller et plongea sa tête quelques seconde dans l'eau fraiche.
Il la releva ensuite avant de s'ébrouer. Voilà qui faisait du bien, il avait les idées plus clairs. Lorsque la louve qui l'avait suivit évoqua le fait qu'il lui devait un service il n'en fût pas ravie même s'il était parfaitement conscient de lui être redevable. D'ailleurs la seconde pique n'était absolument pas nécéssaire pour le convaincre, elle ne servait qu'a l'agacer d'avantage. Elle exagérait, tout au plus il aurait été malade quelques jours mais de là à mourrir... Vraiment n'importe quoi. Et puis elle parlait a un solitaire donc la survie était plus importante que tout le reste. Son honneur ? Il n'en avait rien à faire. Cette louve semblait joueuse, alors ils allaient jouer. Le jeune mâle était de nouveau d'humeur et distraire son esprit lui empêchait de penser au fait qu'il avait faim.

Garbann se sentait  beaucoup mieux et il avait repris du poil de la bête. Bien assez pour retrouver sa posture provocante habituelle. Il se rapprocha de la louve frottant tous son corps contre le siens d'une démarche lente sans la quitter de ses yeux glaciales.
Il demanda d'une voix sombre:


Il tourna ainsi autour d'elle pour se camper en face un large sourire carnassier au lèvres.

-Edessa-

Edessa suit l'ailé d'un pas bondissant jusqu'à la mer avant d'aller plonger ses pattes dans l'eau salée. Elle ne revêt pas sa forme marine ... Pas tout de suite, mais quelques écailles viennent apparaître sur ses pattes pour qui était assez observateur pour les voir. Son regard défiant et satisfait ne quitte pas son valet, celui à qui elle avait sauvé la vie. Et sitôt que le mâle se soit rafraichit, il revient à son contact, comme avide d'elle, carnassier. Instantanément, l'instinct d'Edessa lui hurle le danger d'un mâle solitaire un peu trop seul.

Mais elle n'était plus celle qu'elle avait été.
Elle avait l'Océan avec elle, désormais.

Elle se soustrait à son contact, légère et joueuse, s'avançant plus vers l'Océan. Que pourrait-elle bien demander, à un tel mâle ? Elle avait bien une idée, mais ça ne serait pas une demande, plutôt une ... récompense. Elle se place face à lui, avant de s'avançant jusqu'à effleurer son museau du sien. Son regard glisse sur ses ailes, imposantes, si utiles. Mmh. Elle avait une idée.


Elle se rapproche encore, caressant son cou d'un coup de museau avant de susurrer à son oreille.

Lorsque la louve se déroba subtilement Garbann cru que finalement elle n'était pas si joueuse que ça, mais en réalité il s'avéra qu'elle était totalement entré dans la danse. Se dérobant pour mieux se rapprocher, frôlant le mâle qui ne pu retenir un frisson agréable. Il avait lui aussi engagé quelques pas dans l'eau, les yeux rivé à ceux de la louve, plongé dans leurs flamboyante couleur noisette. L'idée lui plaisait beaucoup, attisant sa curiosité et son envie. Il gonfla un peu sa fourrure à son contacte sans se départir de son sourire charmeur. Il répondit avec une hésitation feinte. Elle allait devoir le convaincre mieux que ça:


Elle faisait preuve de bien plus d'expérience que lui dans cette chasse et ça se voyait, elle usait de ses charme plus d'aisance. Garbann gardait contenance du mieux qu'il pouvait mais son corps réagissait malgré lui, plus tendu, vibrant, il avait chaud et son coeur battait un peu plus vite.
En réalité il avait déjà entendu parler de ce clan, il en avait même contourner les frontières et du peu qu'il avait vu il semblait bien plus grand que ce que la louve voulait bien lui laisser croire. Cependant il avait de toute manière prévu d'aller y prospecter pour lui-même alors il n'avait clairement rien à perdre à accepter cette proposition, bien au contraire.

-Edessa-

Le regard ambré de la louve jauge celui de Garbann avec amusement. Il savait où il allait, celui-ci, et ce n'était pas pour lui déplaire. Il voulait un avant-gout ? Elle lui en donnerait un qu'il ne serait pas prêt d'oublier. D'un pas agile, elle s'approche de nouveau de lui, laissant son odeur de mer et de désir les envelopper tous les deux. Les deux pelages se mêlent, et son cou se tend en une caresse lente et soudaine, éphémère. Elle glisse son museau dans son cou, s'attire contre lui le temps d'un battement de coeur, et sa voix se fait soupir, murmure amusé :


On perdait le goût de celle-ci. Elle s'éloigne alors de nouveau, laissant sa peau brûlante quitter le mâle en une onde de frustration qu'elle avait appris à dompter. Elle jouait avec lui, mais ne devait pas le laisser jouer avec elle. Elle se tourne vers la mer, les cheveux volant autour de son visage, lui lançant un regard malicieux :

Un avant goût, la louve lui en offrit un, se mêlant à lui en un contact court mais intense qui fit vibrer le corps adolescent de Garbann. C'est une sensation qu'il adorait, il en voulait plus ! Pourtant il n'en laissa rien paraitre. Il avait laisser entrevoir bien trop de faiblesse devant elle, il lui fallait préserver sa dignité ou du moins ce qu'il en restait. Lui aussi savait jouer de ce désir et des ses charmes mais si à l'évidence il le faisait moins bien que cette louve.
Il répondit, fier:  


Il comptait bien montrer à la louve que c'était encore loin d'être gagné pour elle. Il n'était pas de ceux qu'on manipulait si facilement au contraire c'est lui qui manipulait les autres. D'ailleurs tout ceci n'était qu'un bonus car il avait déjà tout un projet pour aborder ces Etelkrus dont tout le monde parlait. Et il allait maintenant pouvoir le mettre en application en ayant en plus une bouée de sauvetage en cas d'échec. Voilà qui s'organisait étonnamment bien pour lui. Il sourit intérieurement satisfait de la tournure qu'avait prit les évènements.
Il ne lui restait plus qu'a s'y mettre. Il ouvrit grand ses ailes et lança à la louve:


Puis il poussa sur ses ailes pour prendre son envol. Bien plus difficilement qu'a son habitude du à l'épuisement et à la faim mais il y parvint tout de même. Il savait l'effet que cela faisait sur les loups de ce territoire et il ne se lassait jamais d'en user. Une fois en altitude il fit heureux de constater qu'il y avait de bon courant d'air assez puissant pour qu'il se laisse planer. Voilà qui allait lui permettre de quitter cette maudite terre de champignons.

-Edessa-

Le loup ailé accepte, peignant une expression satisfaite sur le visage de la frisée. Mais il négocie, encore, se montrant coriace. Après tout, il était solitaire, ne se laissait sûrement pas entourlouper aussi facilement qu'un clanique bienheureux. Peu importe ! Elle lui soutirerait des informations, se jouerai courtisane ou dominante, tant qu'elle réussissait et s'amusait un peu. ELle souffle du museau, et le regarde s'envoler en battant des cils, mi-enjôleuse, mi-satisfaite. Elle attendrait son rapport avec impatience.