Illidan ▬ Stray [Mimosa]

« A quoi bon. »

Murmure qui aurait pu sembler dépressif, à la limite du dark Sasuke, si Illidan ne se trouvait pas actuellement la tête à la renverse dans un fossé, au milieu d'une petite forêt côtière. Son corps était dans une position dérangeante, et il avait dû attendre que ses sens lui reviennent pour capter dans quel angle il s’était ramassé.

Au vu de son âge avancé par rapport à ce monde, il se sentait comme un vieil ancêtre à deux griffes de tomber en petits tas de poussière, aussi sage et imperturbable que les montagnes qui entouraient la lagune. De temps en temps, le karma le reprenait et lui expliquait que tout ça, c’était du flan, et qu’il n’avait plus qu’à se servir de ses quatre pattes étonnamment fonctionnelles pour sortir des pétrins dans lesquels il tombait régulièrement. Pas faute d’avoir un corps tiré des griffes de la mort, un loup aveugle qui ne fait pas attention où il pose les pattes, ça tombe un peu plus souvent qu’un loup normal.

Et ces derniers temps, il se retrouvait beaucoup l’esprit ailleurs, distrait et à peine attentif aux environs. Illidan n’avait aucune idée de quoi faire de ses journées. Il avait passé un long temps à errer dans la zone, à en apprendre les passages, les points d’eau et potentiels lieux où trouver de la nourriture. Il avait appris quel type de faune partageait les environs, à lire le temps dans les subtils changements d’humidité ou dans le sens du vent, à savoir où s’abriter. C’était bien, il se sentait maintenant ici chez lui, il n’était plus l’inconnu de ces terres qu’il n’avait jamais pu fouler de son vivant. Maintenant, il se faisait chier. Alors, il était allé traîner du côté des Côtes de Nacre, en longeant la plage et les falaises.

Il aurait pensé avoir le corps et l’esprit d’un ancêtre, mais il se sentait dans la force de l’âge, les muscles et le gras en moins. Le loup brun avait toujours l’air d’un rat miteux et rachitique au pelage éparse et pelé, mais il tenait surprennamment bien sur ses appuis, et quiconque l’aurait vu un an plus tôt, aurait pu dire qu’il avait repris du poil de la bête– remarque vu d’où il part, il serait légitime de dire que la barre est basse, enfin.

Toujours était-il qu’il marchait tranquillement vers toute distraction possible, allant écouter le chant des oiseaux du carré d’arbres à côté, ou tremper les pattes dans l’eau en allant brûler au soleil. Il traçait parfois dans le sable quelques pentacles et autres rituels démoniaques dont il avait encore des souvenirs, mais ne les terminait pas, les laissait sans achever leurs incantations. Il hésitait encore s’il souhaitait retourner sur ce chemin : à l’époque, il avait un but clair et précis, annihiler les dieux. Aujourd’hui, il n’en avait plus guère grand-chose à faire. Hors la notion de sacrifice et don de son âme ne lui donnait, le but manquant, pas beaucoup de motivation.

Avec un soupir, il se hisse hors du fossé, la crinière et le poil pleins de débris et de feuilles mortes, ses longues pattes filiformes tremblant sous l’effort, la fièvre de la faim proche de le guetter à nouveau.

Le crissement du sable lui apprit qu’il n’était pas seul sur ce bord de plage, et il se renfrogna d’avance en constatant que la personne se rapprochait. Ce n’était donc pas un animal sauvage, même si le petit sautillement qu’il entendait n’était pas des plus caractéristiques de son espèce. Un jeune, peut-être ? Non, évidemment le son était trop lourd…

C'doit pas être pratique d'avoir un bandeau sur les yeux ! Vous allez où m'sieur ?

Une demoiselle, soit. Cela lui apprendrait à s’éloigner de sa crique lugubre, hantée seulement par des vestiges d’énergie déique. Enfin…n’était-ce pas cela même qu’il était venu chercher aujourd’hui, un peu de nouveauté ? Il était servi, là.

« Dans mon cas, il m’est moins pénible que pour toi si je ne le portais pas… »

Son visage était probablement complètement défiguré, en-dessous. Mais, l’une des raisons principales était qu’il détestait sentir l’air frais caresser ses orbites vites.

Mais enfin, où allait-il ? Excellente question.

« Je ne sais pas où je vais. Et toi ? Où vas-tu ? » croasse-t-il.

Il fouille distraitement sa crinière à la recherche des brindilles qui lui grattent la peau à travers sa fourrure éparse, secouant sa longue queue dégarnie avec un brin d’agacement.

Le loup aux traits d’un âge indéfinissable tourna la tête vers la jeune louve, sans expression apparente transparaissant sur son visage. Il se sentait si éloigné de la vie qu’elle menait, profondément détaché de la tangibilité du monde dans lequel il paraissait exister. Dissocié de son corps et des autres, ayant plutôt l’impression de flotter dans un corps douloureux et malformé, ses seuls réflexes de maintien de sa santé étant des instincts de survie qu’il ne cherchait pas à combattre. Il se retrouvait hasardeusement devant de la nourriture, sans se souvenir qu’il était en train d’en chercher, ou en train de laper un filet d’eau claire tandis que son esprit était perdu ailleurs.

La question de la louve le sortit des pensées dans lesquelles il était déjà retombé, et il renifla en pensant à quoi répondre.

Il ne savait pas trop pourquoi, mais il n’avait pas spécialement envie de lui mentir. Elle était de passage dans sa vie, une caresse du vent dans son poil dégarni, il ne voyait aucun danger à lui conter ses mésaventures, pour peu que ça l’intéressait. Si elle le lançait, elle pouvait même probablement partir sans rien dire, qu’il finirait quand même de raconter son histoire à un crabe passant par là.

« Si je devais être honnête, je dirais que, dans l’absolu, ce doit être de ma propre faute. »

Il hésita, un instant de lucidité lui traversant l’esprit, concernant l'origine de sa question.

« Donc non, va en paix, il n’y a plus personne d’assez fou par ici pour infliger ça à quelqu’un d’autre. »

Plus depuis que j’ai arrêté, en tout cas, pense-t-il avec un sourire tordu.

« Puis-je me permettre aussi… » ajoute-t-il, se sentant subitement d’humeur parlotte, « As-tu une meute, ou un groupe ? Je ne croise pas grand monde, dans le coin… »

Il battit lentement de la queue, à la fois surpris et en même temps pas de la réaction de la louve. Il s’était peut-être trop habitué à Safran, qui à l’époque l’écoutait (ou sinon faisait au moins semblant) déblatérer sans trop vaciller à ses extravagances. Il savait que le commun des mortels ne voyait pas de violences extrêmes au quotidien, mais avait oublié à quel point.

Elle était donc solitaire, et semblait vivre paisiblement sur le continent. Est-ce que les Dieux avaient enfin fichu la paix aux loups, et arrêté de maudire les meutes à tout bout de champ ? Est-ce que les meutes existaient seulement encore ? Les Raeders étaient toujours là, mais ils avaient toujours fait cavalier seul, ça n’apportait pas spécialement d’indice.

Il s’assit sur le sable, le corps fatigué de rester debout, il sentait ses pattes commencer à trembler.

« Je vois, félicitations pour tes compétences de survie. »

Il fut sincèrement perplexe de la recommandation de la demoiselle. Malgré son physique probablement très repoussant, son handicap évident et son caractère étant ce qu’il était, elle lui recommandait tout de même de vivre avec d’autres gens ? Il hausse les épaules avec un rire du nez.

« Aucun clan ne voudrait de moi. Je n’ai objectivement rien à apporter, et la mort me déteste tant que je me porte étrangement bien seul. »

Enfin, bien, on se comprend.

« Et toi, tu ne te sens pas seule, sans personne sur qui compter ? »

Elle avait l’air si vivante, s’il en avait quelque chose à faire, il aurait pu dire que c’était même dommage qu’elle ne partage pas ça avec d’autres loups de son âge.

Il remua les moustaches, dodelinant de la tête. Comme tout le monde ? Il pensait que la plupart des gens vivaient entourés. Lui aussi s’était senti seul, à une époque, lorsque le monde avait puni les Raeders sur une île maudite. Il ne lui était resté que Safran, et les démons, qui offraient une compagnie somme toute très envahissante.

A sa question, sa longue queue ondula sur le sol, décharnée et pleine de bouloches. Raconter sa vie ! Il l’a déjà racontée à tous les palmiers environnants, psalmodiée entre les rochers emprunts de magie de la Pointe de l’Aube. Mais pas encore à un autre être vivant. Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait.

« Mon histoire pour un repas ?...allons, pourquoi pas, » murmure-t-il.

Il aurait presque pu la lui chanter si ça pouvait la faire lui donner à manger plus vite, mais Scar reste doublé par un comédien et Illidan n’a plus les cordes vocales pour ça. Il se contente de toussoter, puis relever la tête vers le ciel, cherchant ses plus vieux souvenirs.

« J’ai toujours vécu sur les plages, » commence-t-il. « A l’époque j’avais une grande famille, mais j’en ai oublié la plupart. »

Jusqu’à quel degré de détails devait-il aller ? Maintenant qu’il y avait un repas à la clé, il ne valait peut-être mieux pas trop l’effrayer, des fois qu’elle change d’avis...

« Les dieux n’ont jamais aimé ma famille. D’aussi loin que je me souvienne, nous étions des parias. Un jour, un monstre issu de l’Océan nous a promis monts et merveilles. Nous avons trimé ! pour obtenir ce qu’il nous avait fait miroiter mais, comme tout dieu, ce n’étaient que des mensonges. Punis injustement, nous avons été maudits, enchaînés, salis et laissés à crever sur une île créée pour nous humilier. »

Son ton s’était teinté d’amertume, comme si son ancienne personnalité colérique menaçait de refaire surface.

« J’ai été nommé Capitaine de notre meute, mais il n’y avait rien à diriger. Nous étions seuls et voués à souffrir, exclus et détestés. C’est là que j’ai décidé de me lever contre les dieux…ceux qui nous ont tout fait subir, depuis le début. »

Il avait omis l’arc Cronos de son histoire, mais c’était déjà à peine s’il s’en souvenait.

« J’ai trouvé de nouveaux alliés, venus d’un autre monde. Il m’a fallu beaucoup d’énergie…oui…beaucoup de sacrifices, pour leur plaire, » dit-il tandis que la subtile colère qu’il avait laissée entrevoir se faisait remplacer par des souvenirs jubilatoires. « Puis, hélas, je suis mort, » ajoute-t-il, de nouveau un peu las. « Je ne sais combien d’années ont passé, et finalement même la mort m’a rejeté. Maintenant, me voilà, » finit-il avec une sobre révérence.

Il redresse un peu la tête vers elle, malgré ses épaules avachies et son dos courbé, et sourit de tous ses crocs jaunis et usés. Il avait omis les détails disons, compliqués de son histoire.

« Cela mérite-t-il récompense ? »

Son estomac grogna le moment même où elle lui valida l’histoire, appuyant son entrain à la suivre. Elle ne commenta d’abord pas son récit, et il haussa les épaules en attendant patiemment de voir ce de quel chapeau magique elle sortirait le repas. Il n’attendait pas du commun des mortels de comprendre du premier coup l’importance du combat de sa vie, après tout la majorité se ruaient encore stupidement aux fontaines divines s’accaparer leurs pouvoirs en échange d’un asservissement certain.

Il nota distraitement son effort de faire du bruit en marchant, qu’il trouva poli, même s’il l’entendrait à des kilomètres même sans cela. Lorsqu’on ne se base que sur l’odorat et l’ouïe, les sens restants se développent naturellement plus que si on les avait tous à la base.

L’odeur d’ailleurs, le fit instantanément saliver, et il s’empressa de ramper jusqu’au reste de chevreuil gentiment laissé par la demoiselle. Il devint assez sauvage quelques instants, les saveurs de la viande lui ayant diablement manqué. Il avait bien dû croquer un rat, y’a pas si longtemps...un ou deux mois...

Et du coup, comment à tu fais pour repousser la mort au point qu'elle te ramène parmi nous ? Quel genre de magie ?

L’une des oreilles du revenant se tourna vers la jeune, même s’il continuait de ronger avidement l’os. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui demande de continuer après cela tiens. Il s’arrêta quelques instants, l’écoutant demander à propos des Raeders.

« Par instinct, pour contrer les dieux j’en ai appelé aux démons. J’ai passé de nombreux contrats, dont j’en ai oublié la majorité en mourant… » dit-il avec un geste évasif de la patte. « Ce doit être à cause d’un de ceux-là que je suis revenu. Et oui, c’était les Raeders. Un membre de ma famille les a fondés. »

De tout ce qu’il avait oublié, Paprika était cependant un des vestiges difficiles à complètement perdre. Un de ses premiers modèles, un monument de force et de volonté. Il donna un croc dans un reste de chair plein de sable, qui croustilla sous ses crocs usés.

« Nous venions d’une autre meute,  je ne sais plus si elle existe encore. Paprika en était l’Alpha, et a dû quitter la meute avec notre famille à cause d’une rébellion, quelque chose comme ça, » marmonne-t-il avant de reprendre une bouchée. « Pour leur histoire, c’est la mienne, et donc la leur que je t’ai contée tout à l’heure. Aujourd’hui je n’ai aucune idée de ce qu’ils deviennent, » avoue-t-il, las.

Les restes n’étaient pas énormes, mais son estomac rétréci par ses jeûnes prolongés s’en satisfit pleinement. Il se sentait repus et par quelque chose de réellement nourrissant, il aurait pu s’endormir là d’un coup, rond et satisfait. Nourrissez Illidan, et vous aurez un gros chat content sur votre perron tous les matins.

« Allez, à toi maintenant, » dit-il avec un soupir contenté. « Moi aussi je veux une histoire. »

Pas sûr que je ne m’endorme pas pendant, ceci dit.

"Où diable as t'as pu trouver l'moyen d'invoquer des démons ? "

Il roule lascivement sur le flanc, se léchant les babines, nettoyant les restes de nourriture tachant son museau.

« Il existe un opposé à toute chose, en ce monde. S’il y a de la lumière, il y a de l’ombre. Je savais qu’il existait nécessairement un opposé aux dieux, alors j’ai envoyé ma petite Safran…elle me rapportait des livres, qu’elle me lisait ensuite, » répond-t-il de sa voix rauque et abîmée. « Derrière, tout est une question de connaissances et de pratique…pourquoi, ça t’intéresse ? » demande-t-il avec son sourire affreux et déformé.

Il aurait adoré recruter un nouvel élève.

Tu parles des Etelkrus ? Ou des...Lazupi ? Un truc comme ça ?

La ruine secoue mollement la tête.

« Non, avant cela encore. »

Il serait infichu de retrouver leur nom, cependant. C’était une des nombreuses choses que le temps et la mort avaient enlevées à sa mémoire.
Puis, la jeune louve accepte de raconter aussi, et il rassemble ses longues pattes décharnées sous son torse pour se caler confortablement. Il est étalé n’importe où au milieu de la plage, et n’en a cure, il est trop bienheureux d’être nourri. Une chance sur deux que son estomac rejette la viande fraîche quelques heures plus tard, ayant perdu l’habitude de la digérer en quantité, mais rien n’aurait empêché le démon affamé d’engloutir ce présent.

J'crains qu'mon histoire soit plus courte que la tienne. Moi j'suis née solitaire, j'ai jamais connu mes parents et j'crois pas bien m'souvenir de qui à bien pu s'occuper de moi quand j'étais vraiment trop petite...Alors j'ai appris à faire les yeux doux. Et quand ça marchait plus.eeeh bien..j'ai appris à chaparder !

Une histoire ni joyeuse ni triste, une orpheline comme il y en a tant, lorsqu’une maladie ou une rencontre malchanceuse pouvait vous enlever famille à tout instant. Finalement, le simple fait qu’elle soit encore en vie et apparemment en bonne santé en faisait une bonne histoire, pas de catastrophe ou de perte marquante. Aurait-il pu être rayonnant comme elle, si sa propre jeunesse n’avait pas été aussi terrifiante pour lui ? Il venait d’un environnement très joyeux, à l’origine.

Mais ! j'compte pas rester comme ça toute ma vie hein ! Il y a une louve qui m'a promis qu'elle m'apprendrais à être plus forte si j'rejoignais son équipage. Et une autre qui m'a proposé de rejoindre un endroit où les solitaires s'entraident qu'il s'appelle l'refuge !

Tiens, un équipage ? Illidan savait que les Raeders existaient encore, il les avait rencontrés brièvement lors de son retour à la vie, sur Morne-Œil. Il n’avait pas pu vraiment se rendre compte de leur état d’esprit, mais s’ils étaient pleins d’entrain et prompts à l’entraide comme auparavant, la petite se marierait très bien avec eux.
Le coup de barre menaçant de l’emporter à tout moment, il pose son museau dévasté de cicatrices sur le sable, s’étalant un peu, et il marmonne :

« Tu as bien raison tiens, rester toute sa vie au même point...c’est quelque chose pour les gens qui n’ont plus d’espoir. »

Il semblerait que la fatigue le rendait plus honnête.

« Un refuge de solitaire tu me dis ? Parles-m’en plus... »

Avec ses yeux bandés, et sa respiration calme, on aurait pu penser qu’il s’était déjà endormi.

Malheureusement pour la jeune louve, papy démon commençait à avoir besoin de sa sieste, et elle risquait de devoir le secouer pour le réveiller, ou bien attendre qu’il ait fini de digérer.
Un endroit bienveillant dit-elle, mais le donnant-donnant le rebutait. Il n’avait rien à donner, il ne possédait rien ni d’énergie à partager. Il pourrait toujours essayer de les convertir à ses valeurs anti-déiques, mais la tâche semblait un peu trop sociale pour ses capacités actuelles, et faire le voyage pour rien l’épuisait d’avance.

« Je vois je vois... »

Mais elle, la petite, semblait intéressée. Elle, il pouvait envisager de la former, si elle le désirait réellement : il n’avait plus touché au monde des démons depuis bien longtemps, mais qui sait, peut-être voudrait-elle prendre la relève ?

« Me voilà ravi de ton engouement. Nous pourrions nous retrouver un autre jour pour un cours particulier, si tu le souhaites, » murmure-t-il. « La pratique demande un peu plus d’instruments que nous n’en possédons actuellement... »

Il s’endort doucement, mais se met à déblatérer sur de la théorie, au fil de ses pensées.

« Les démons, par définition, souhaitent aller à l’encontre de la lumière. Ils n’ont pas de but précis hormis dominer et conquérir, écraser ce qui n’est pas des leurs. Ils sont immortels et bien plus puissants que n’importe quel être vivant, étant composés d’une énergie puissante que j’ai nommée « Fel » ...mais, j’ai fini au fil du temps par...découvrir leur faiblesse...leur avidité... »

Un petit ronflement, léger et sifflant, lui échappe.
Comme on dit dans le milieu, la suite au prochain épisode.