Il était revenu en catastrophe au sein du Dédale.
En catastrophe mais ayant pris soin de ne pas trop chambouler le petit corps de Liza, l'avait déposé sur un lit moelleux, dans une des grottes qui servait pour les soins.
Cheza en avait profité pour prendre l'aide de ce jeune Etelkrus venu simplement s'instruire.
Le fils d'Ajani ne le regrette pas vraiment, car il était fortement en colère, et plutôt que de soigner la fille de Violette au risque de la blesser avait préféré, le léguer à un autre.
Bien sûr, ce n'est pas sans surveillance que l'Etelkrus était.

Sans attendre, il avait voler jusqu'à l'Église où demeurait sa Déesse.
Il inspire et expire lentement, avant d'y entrer.
L'odeur de la madeleine apaise momentanément la colère qui le ronge, qui lui donne envie de grogner un bon coup.
La statue de sa Déesse est directement dans son champs de vision, un sourire à la fois doux et triste envers elle, car il aurait aimer venir ici pour lui parler d'autre chose que de ça. Mais c'était bien trop fort.

« _ Je vous souhaite bien le bonjour Dame Yurai.
J'espère de tout cœur que vous alliez bien.»

Des paroles qui pourraient sembler bien trop sirupeux pour autrui.
Pourtant, il n'y avait qu'une vérité sincère dans les paroles de Cheza et toujours, son cœur battait pour Yurai car elle avait cette place dans son cœur où près d'elle, il se sentait bien.

« _ Pardonnez moi de vous dérangez, mais il faut que je vous dise, que je viens de trouver Liza la fille de Violette en sang sur le Plateau du Soleil.
Un Reader c'est amuser à la frapper jusqu'à ce qu'elle tombe inconsciente.»
Rien que de revoir la scène, la colère remonte illico.
Le poils se gonfle.
« _ Ce n'est pas acceptable.
L'Oracle Ajani, mon père, c'est battu et ait mort pour leur rendre leur liberté. Et voici qu'ils s'amusent à venir sur nos Terres pour passer à tabac une louvette !!

Il faut que cela cesse.
Il faut que le Monde cesse de croire que parce que nous sommes trop gentil, nous sommes faibles. Et que jamais rien ne leurs arrivera de notre part.»

Cheza s'assoit sur le carrelage, regardant la statue de la Corneille.
Ne la quittant pas des yeux une seul seconde.

« _ Bien sûr je n'en appelle pas à la vengeance.
Mais...Ils faut que le Monde comprennent qu'il ne faut pas nous sous-estimer. Cherchant à nous défier par tout les moyens, comme cette fameuse nuit pour la Bibliothèque.

Encore aujourd'hui cette nuit me hante.
Et maintenant ça.

C'en ais trop pour en supporter d'avantage.»

Les babines frémissent sans jamais que les crocs ne soient dévoilés.
Une lueur de tristesse passe dans son regard, mais fût fugace.

« _ La nuit où j'étais en compagnie de Dusk.
Je lui ais bien dit que je serais ce Preux Chevalier qui protège les autres et les terres contre toute menace éventuel. Et c'est ce que je ferais.

Pour Eux.»

Pour sa Famille.

« _ Pour Vous.»

La lueur dans les yeux du fils d'Ajani, montrait la Foi qu'il portait.
Inébranlable.
Beaucoup dirais que les Divinités n'ont pas besoin de l'aide des Mortels, mais Cheza n'était pas de cette avis. Et ainsi prouverais à sa Déesse qu'elle pourrait toujours avoir confiance en lui, qu'il serait toujours présent pour elle.
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Il n'eut pas à attendre longtemps, avant que la statue de sa Déesse s'illumine.
Heureux qu'elle réponde à son appel, mais y lit l'inquiétude dans son regard. Prend donc la parole pour lui dire que cette situation la peine, tout en savant que, par le passé une certaine Astrid et Chimaera étaient venu ici pour avoir de l'aide.
Lui non plus ne comprenait pas cette action, Cheza.
Puis la mine de la Déesse se froncent, et ainsi lui dit qu'elle va donc sonder l'esprit de Blizzard et surtout, de l'attendre.
Ce que fit l'ailé.

La lueur violine se dissipe un peu, signe qu'elle était effectivement partie.
Mais cela ne dure pas trop longtemps non plus et la revoilà.

Je n'ai pas son nom, mais s'il s'agit d'une louve sombre aux crocs dépassant de sa bouche, elle porte le bandeau noir des pirates. Le jeu proposé par Blizzard a mal tourné lorsqu'elle y est allée trop fort.


Voici ce qu'elle lui délivre.
Le responsable était donc La.
Une louve sombre aux crocs qui dépassent de sa bouche.
Un bandeau des pirates de couleur noir.
Un jeu.
Un jeu proposé qui à mal tourné.

Suite à cela, le regard d'or se réfugie sous les paupières.
Il pense.
Réfléchit.

« _ Même si le jeu à mal tourné, en tant qu'adulte cette louve aurait dû maîtriser sa force.
Dans le cas contraire aurait dû refuser le jeu, si elle ne se croyait pas apte d'avoir un quelconque contrôle.»
Il soupire doucement, secouant sa tête négativement.
« _ C'est aussi irresponsable de sa part, d'être partie alors que Liza était dans un sale état avec des blessures internes.
Elle aurait pût finir avec des séquelles irréversible.... !!!»

Cheza rouvre les yeux pour croiser ceux de sa Déesse.
La mine de ce dernier est à la fois triste et en colère.

La décision vous appartient, à toi, comme à elle, comme à eux, de savoir quoi faire de cette situation. Mais...
Il m'attriste toujours qu'il vous arrive malheur, et tu n'a pas tord, ils ne peuvent toujours croire que la sagesse est l'inaction.

Oui, bien sûr.
Les Dieux ne se mêlaient pas vraiment dans les histoires des mortelles, sauf si nécessaire.
Au moins il était heureux qu'elle soit du même avis que lui.
Il n'était pas question de laisser ça passé une nouvelle fois.
Puis à ses côtés une lumière apparaît.
Il s'agissait d'une broche, qui permettait d'invoquer la Déesse en cas d'urgence.
Et l'ailé la prends délicatement, pour mieux l'accrocher à son écharpe, dans un endroit où, elle ne pourrait être perdue.

« _ Je vous remercie Dame Yurai, j'en prendrais grand soin.»
Il touche cette dernière d'une patte.
« _ Je tenais aussi à vous dire que les livres pour les Oracles sont bientôt terminé et vous pourrez donc les voir !
Entre temps je me suis dis aussi, que je pourrais offrir un livre à chacun de vos frères et sœurs ?

Cela leur ferait plaisir d'avoir un livre rien qu'à eux ! »

Une sorte de journal intime, oui.
Ensuite à voir, qui accepterait ce présent bien laborieux.

« _  Mais d'abord je ferais le vôtre !

Pour ce faire, j'aimerai vraiment vous connaître plus et ne pas simplement m'en tenir à ce que dise les livres. Je veux tout savoir ! Quel est votre saison préféré ? Ou encore vôtre plat ? Ce qui vous rends heureuse ? Ce qui vous fait rire ? »

Toutes ces petites choses, qui étaient d'un banal.
Les yeux de Cheza brillent d'amour pour sa Déesse.
L'envie de savoir toutes ces petites chose.
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Il me semble que Cendres avait démarré tel projet.

« _ Oui, j'en ais déjà entendu parler.
Mais loin l'idée de voler, celle d'un autre ! »

Dit-il en levant ses pattes avant, montrant simplement ses coussinets.

« _ Je pense que je me suis mal exprimé ; Ce que je veux c'est fabriquer des livres pour vous, et vous tout seul !
Voyez ça comme une sorte de journal intime où il n'y a que vous qui en aurait l'accès ! »

Dit alors le fils d'Ajani.
Il espérait que, reformuler ainsi Dame Yurai comprendrait mieux.
Il était fort inconfortable pour lui, qu'on le voit comme celui qui prends le travail et l'idée d'un autre. Ce fait cette réflexion quand il regarde les cicatrices qui jonchaient ses pattes.

Mais je peux tenter de répondre à ces questions : je ne m'attache pas aux saisons, j'aime les plats que l'on m'offre alors Madeleines et Soupes des légumes du Petit Eden, vous et vos progrès me rendez heureuse, et... Rire. Je ne sais pas, si j'en suis capable

Les oreilles lourdes s'étaient redressées pour entendre les paroles de leur Déesse.
Cheza ferme un instant les yeux, commençant à imaginer le livre à l'effigie de Yurai.
Quelque chose de simple et chaleureux en même temps.
Un livre qui aurait une douce odeur de madeleines, aux pages scintillante de couleur violine.

« _ Je vois.
Tout prends un sens, et j'ai déjà quelques idées pour votre livre !
J'espère cependant qu'il vous plaira autant qu'à moi haha ! »
Puis les yeux se rouvrent, se posant sur la silhouette de la Déesse.
« _ Si vous êtes capable de sourire, je suis sûr que rire aussi !
Et je parie même qu'il serait tout aussi chaleureux que votre voix ! »

Il le pense.
Il l'imagine rire aussi oui.
Même si, il n'oublie pas qu'elle est Divine et devait donc avoir une certaine retenue.

« _ Je vous remercie pour vos réponses !
Je ne vais pas vous dérangez plus longtemps, simplement, m'autorisez vous à prendre un peu de l'eau de votre fontaine ? »
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