[Valens/Séléné] Ne cesse pas de rêver~

Un réveil un peu irréel, une aube enchanteresse pour nimber le monde de lueur rosée.
Séléné à cette couleur accordée, chemine déjà...

N'a-t-elle pas déjà vécu cela ?
Elle pose son regard sur cette drôle de clairière, celle-là même où elle a déjà rêver rencontrer encore, et encore, louve ou bien loup. Ses oreilles courbes sont attentives, son sourire est grand. Quel drôle d'évènement, que de se retrouver ici à nouveau !

Il y a tant à construire et à explorer, de ce nouveau chapitre qui va se dérouler.
Une histoire à vivre plutôt qu'à entendre, qui fait son pas empressé.

Ses pas désordonnés aplatissent quelques herbes claires, les écartent pour s'accaparer l'endroit et regarder autour de soi.
Elle est arrivée première, cette fois.

Comédienne, elle s'écroule au sol.

" Oh, je suis tombée. Y a-t-il quelqu'un pour me sauver ?"

Quel cliché.
Parfait.

Valens

C'est un endroit que Valens ne connaissait pas, il n'était même pas certains de la façon dont il était arrivé. L'aube se levait à peine sur un ciel clair et coloré, les pas du mâle ocre foulant une herbe bien plus douce que le sol sec et épineux du canyon qui lui servait de refuge habituellement. Il n'avait pas froid non plus et cela l'interpella quelque peu, il avait gardé en mémoire ces nuits gelées qu'il avait passé recroqueviller sur lui même à l'abri d'un buisson dans le seul objectif de garder un peu de sa chaleur pour lui... ça c'était avant qu'on ne lui raconte que des champignons lui pousseraient dessus et qu'il ne trouve ce canyon si parfait pour un loup comme lui.
Valens n'était pas très forêt mais celle-ci était plutôt agréable, il devait bien l'avouer.

Un bruit de chute suivit d'un appel à l'aide lui firent redresser les oreilles et en progressant parmi les herbes, Valens tomba sur une louve allongée au sol, plutôt jolie – ce serait mentir d'affirmer le contraire – aux longs cils blancs et au pelage de la même couleur que le ciel, clair et coloré comme une aube qui pointait à l’horizon. Il se rapprocha doucement.

« Vous allez bien madame ? »

En soit elle avait appelé à l'aide mais il espérait qu'elle lui dise ce qui était arrivé afin qu'il puisse lui offrir cette aide demandée.

Voilà quelqu'un !
Ocre, parsemé de gris, aux cheveux sombre mêlés d'une mèche de blanc. Une prothèse dorée, une longue queue de cheval fine... Et une expression adorable surtout sur le visage. Ça lui plait bien.

"Du tout, je le crains. Je ne suis fort agile, voyez-vous, j'ai de la peine à me relever. Pourriez-vous me hisser ?"

Elle lamente, le regard arrondi de peine factice, et pourtant si crédible.
Pauvre demoiselle en détresse... !

Face à un jeune... prince ne serait le bon rôle. Civile ? Non plus. Face à un jeune héro, voilà ! Face à un jeune héro plein de bonne volonté.

Valens

Ah ! Hm, la louve semblait dans une situation bien épineuse si elle était bloqué comme ça, sans pouvoir se relever. Valens n'était pas loup à laisser qui que ce soit dans la détresse, ça avait été un point d'honneur du petit groupe qui l'avait recueilli lui et sa mère en plein milieu du désert -bien qu'aucun membre n'avait jamais vécu bien longtemps, condamnés à devenir des errants. Alors se plaça aux côtés de la louve, s'assura que sa prothèse tenait bien en place – il serait fâcheux qu'elle se détache en plein effort et les fasse chuter tout les deux- avant de se baisser pour placer sa tête sous l'encolure de la louve.

« N'hésitez pas à vous accrochez à moi le temps que vous vous releviez, ça... ça devrait aller le temps que ça prendra je pense. »

Il pouvait se faire tirer un peu les poils quelques instants, Valens les avait bien de accrocher à sa peau. Ainsi, la louve pourrait sans doute se relever en douceur.

Le héro bien sûr, lui porte secours.
Preux chevalier timide qui lui donne même des instructions pour que tout se passe au mieux.

"Oh, que vous êtes prévenant, merci !"

Le compliment est cajoleur, et un peu enthousiaste.
Elle ne se fait pas trop poids mort sur lui pour ne pas abuser, et se redresse grâce à son aide. Pas besoin de mimer ses pattes chancelantes et le port de sa tête oscillant, même projetée dans les songes, elle ne perd pas sa tenue branlante. Elle s'apprécie et s'accepte ainsi, après-tout. Pourquoi voudrait-elle le corriger.

Elle lui sourit.

"Je me dois de prendre le nom de celui qui m'a aidé si gentiment. Je me nomme pour ma part Séléné."

Valens

Valens hissa la louve jusqu'à ce qu'elle soit debout et contre lui, il sent  une certaine fragilité chez elle qui la rendait chancelante. Couplé avec ses multiples bijoux, sa cape fine, son poil et ses cheveux bien peignés, elle lui faisait un peu penser aux princesses nobles du Palais Blanc... du moins à l'image qu'il aurait pu imaginer d'elle, aucune ne serait venu se perdre directement dans le désert où il avait grandi. A côté d'elle, Valens avait l'impression de faire un peu plus vagabond que d'habitude avec son poil plein de poussière et sa vieille étoffe au cou, même sa prothèse portait les rayures d'une origine recyclée et d'un voyage.

« Valens ! Enchanté ! »

Il lui sourit aussi, remuant également un peu la queue.

Qu'il est adorable, tout fait de candeur qu'il est.
Elle a toujours aimé les âmes candides. Son sourire s'agrandit donc quand il lui donne son nom.

"Je suis enchantée, Valens."

Puis, parce qu'il n'y a pas de bonnes histoires sans passé, elle lui quémande le sien.
Ou au moins celui imminent de sa vue ici.
De quoi rêvait-il, avant de la croiser ?

"D'où venez-vous, ô prévenant voyageur ?"

Avec ses affaires abîmées, le héro vagabond doit peut-être venir de loin.

Valens

« Oh hé bien... »

La question lui fit prendre conscience qu'il ne savait pas vraiment où il se trouvait actuellement. Valens sentait bien comme le flou du rêve mais il y avait également cette part de réalité qui faisait qu'il n'en était pas si certain

« De loin ça c'est sûr mais... »

Il n'aurait pas su dire à quel point.

« Je viens du Désert Blanc ! »

Nouvelle énergie, nouveau sourire. Après tout, il ne cherchait pas à rebrousser un jour chemin alors il ne pouvait jamais être véritablement perdu.

Le désert blanc, dit-il !
Elle ne voit pas du tout où c'est. Mais elle peut tisser un lien entre lui et elle grâce à son expérience quand même.

"Oh, un désert, j'en ai traversé un brièvement, dans une caravane. Lors d'un voyage~"

Elle penche la tête.

"Mais celui que j'ai vu était définitivement ocre, une mer orange à perte de vue, pas du tout blanc."

Curieuse, elle continue.

"Ou le votre trouve-t-il son nom à cause d'un autre fait ?"

Spoiler:

Valens

Un signe négatif de la tête, le nom faisait bien référence à la couleur et non d'un autre fait.

« Le sable y est très clair et lorsque le soleil brille haut dans le ciel, tout paraît blanc. »

Il paraît un peu embêté que son désert ne soit pas aussi joli que ce que semblait décrire la louve mais le Désert Blanc n'était un endroit où l'on voyageait, c'était un purgatoire pour ceux qui y étaient condamnés où rodait l'errance entre chaque dune. Du moins... c'est comme ça que les autres avaient toujours plus ou moins décrient le désert mais Valens lui, ne ressentait pas autant de peur et d'animosité envers ce lieu. Il y avait grandi, il était un Enfant du Désert.

« Mais parfois, quand le soleil se couche ou se lève, il prend un peu la couleur du ciel ! Comme... comme... »

Comme le pelage de la louve en fait, ça il n'ose pas le dire alors que ses yeux bicolore se posent sur Séléné. Dans un excès d'une soudaine timidité, il détourne le regard, tombant ses oreilles légèrement vers l'arrière.

Séléné a écrit:

[ Séléné x Valens ─ Suite du Secret Valentine, lieu inconnu onirique inconnu ]

« Le sable y est très clair et lorsque le soleil brille haut dans le ciel, tout paraît blanc. »

Elle écoute sa description, elle s'appuie contre lui pendant ce temps.

« Mais parfois, quand le soleil se couche ou se lève, il prend un peu la couleur du ciel ! Comme... comme... »

Il regarde son pelage et détourne les yeux, ça l'amuse beaucoup. Elle complète donc pour lui, se doutant bien de la comparaison sur le bout de sa langue.

" Comme moi ? J'ai la chance de refléter le ciel, il est vrai. "

Elle penche la tête et tente de ne pas être _trop_ rentre-dedans.
_Vous trouvez ça joli ?_ est alors remplacé par :

" Ça doit être beau, de voir le sable refléter le ciel, est-ce que cela ressemble un peu à la mer ? "

Valens a écrit:

Il la sent s'appuyer contre lui, ça surprend un peu Valens mais peut-être que la louve a besoin d'une aide, peut-être que sa chute l'avait blessé plus qu'il ne l'imaginait. Le mâle ocre n'a pas vraiment l'habitude cependant de ce genre de proximité, surtout avec des louves qu'il rencontrait à peine... surtout avec des louves tout court d'ailleurs. De plus ce rêve avait une sensation assez réelle comparé aux autres qu'ils avaient pu faire, c'était un peu déstabilisant.
Séléné devine la fin de ce qu'il avait voulu dire, semble apprécier la comparaison et Valens, sans vraiment savoir pourquoi, reste avec ce sentiment de timidité, relève les yeux vers elle mais garde une oreille en arrière.
Et puis elle lui pose une colle.

"C'est joli oui mais je n'ai jamais vu la mer alors je sais pas trop si ça y ressemble."

Il n'était même pas vraiment certain de savoir ce qu'était la mer.

Séléné a écrit:

Il n'a jamais vu la mer !

" Oh ! C'est dommage ça, mais je suis sûre qu'on peut la trouver, nous sommes sur une sorte de péninsule, ici. Il y en a tout autour de nos terres. "

Elle penche la tête.

" Elle est plus ou moins chaude, du coup, qu'est-ce que vous préféreriez avoir ? "

Valens a écrit:

Elle semblait bien mieux connaître ou reconnaître les lieux que lui et annonce qu'elle peut la trouver, la mer. Valens ne pouvait que la croire et lui faire confiance. Le mâle ocre ne connaissait pas grand chose en dehors de son désert natal et ne s'était jamais arrêté suffisamment longtemps lors de son voyage pour apprendre à connaître les nouveaux lieux qu'il traversait.

"Je ne sais pas trop. J'ai plutôt l'habitude des températures chaudes mais je peux supporter lorsqu'il fait froid."

Dans un désert, les nuits pouvaient s'avérer bien fraîches.

Séléné a écrit:

Elle se met à sourire.

" Très bien, allons à la lagune ! "

Avec une petite impulsion sur son épaule alors, elle se met à marcher, visiblement toute remise de sa pauvre chute. Dans le rêve, elle se voit encore marcher de manière oscillante, sans fatigue seulement.
Les paysages défilent presque trop vite, sans que ça ne pose problème.

La lagune du crépuscule se présente à eux dans son sa magnificence et ses tons magiques, le sable luisant et la mer calme et claire.

" La voilà, la mer. Ou l'Océan, difficile à dire, je ne crois pas que quelqu'un ai encore navigué toute l'étendue de cette eau, nous ne saurions donc dire. "

Valens a écrit:

Valens ne parvenait pas à deviner si la louve marchait un peu bizarrement à cause de sa chute ou si c'était naturel. Un jour on lui avait dit que les rêves étaient un reflet chimérique de la vie de chacun, peut-être que la drôle de marche de Séléné avait un rapport avec son propre handicap. Ce n'était pas bien grave de toute manière, la louve ne semblait pas y accorder véritablement d'importance.

Valens eut l'impression que la marche jusqu'à la Lagune se fit en un battement de cil, le mâle ocre aurait bien été incapable de dire quelle avait été la durée véritable du voyage. S'étendait à présent en face de lui une étendue immense d'eau, comme un oasis qui s'étendait à l'infini. Il resta un peu figé face au paysage, ne sachant pas trop quoi en penser, à demi admiratif, à demi véritablement impressionné.

"ça fait vraiment beaucoup d'eau."

Quand lui avait surtout connu beaucoup de sable.

Séléné a écrit:

Elle pose les yeux sur le visage émerveillé, impressionné et au final un peu surpris de Valens.

" N'est-ce pas ? Comme les déserts ont beaucoup de sable. Certains déserts terminent sur la mer, de ce que j'ai pu apprendre. "

Ses pattes l'amènent sur la plage, ils ne vont pas se contenter de regarder quand même !
L'odeur d'iode imprègne ses poumons et le vent balaie leurs pelages. Celle d'algue, aussi.

" L'eau est très forte en sel, on ne peut pas la boire. "

Informe-t-elle, puis-ce qu'il ne l'a jamais vu, il n'en sait donc rien.

Valens a écrit:

"Je ne sais pas si le Désert Blanc se termine sur la mer à un endroit." C'est la réflexion qu'il se fait suite aux paroles de la louve. "C'est pas un désert qu'on traverse si facilement, au final on ne le connait pas si bien." Il aurait aimé le connaître plus, y était attaché par son enfance mais ce n'était pas un lieu d'avenir, c'est ce que sa mère lui avait dit, les autres aussi, avant de devenir des errants.

Lorsqu'ils se rapprochent de l'eau, Valens a envie d'aller la voir, il se penche, la renifle curieux, n'ose pas la toucher et recule de quelques pas vifs, la queue entre les pattes lorsque le ressac des vagues le surprend à revenir ainsi si rapidement vers lui.

"Ah? C'est dommage, ça fait beaucoup d'eau qui ne peut pas servir."

Un faux espoir qui nargue par sa quantité.

Séléné a écrit:

Elle a un grand sourire.

" Comme nous et cet océan, il faut croire. Ce n'est pas très grave de ne pas savoir. "

Il commente l'inutilité de l'eau.

" Oh, on peut en faire de l'eau buvable. Mais ça demande tout un procédé dont je ne connais pas tous les détails. "

Pas une tête, pas le sujet qui l'intéresse.
Elle pose une patte dans l'écume et avance pour laisser l'eau entourer ses pattes.

" Elle peut servir, pour s'amuser ! "

Bien sûr, c'est à ce moment là qu'elle asperge gentiment Valens.

Valens a écrit:

Son instinct le pousse à être hésitant, Valens est intimidé par cette eau qui vient et s'en va, mais le fait que Séléné finit par y tremper les pattes le pousse à être un peu plus courageux. Timidement, il essaye, au moins pour l'avant restante, ne ressentant rien via la prothèse évidemment. L'eau avale le bout de sa patte sous sa surface rendue trouble par le sable remué et lorsqu'elle s'en va, Valens a l'impression que la mer essaye de l'emporter.
Il n'est plus vraiment concentrer vers la louve et lorsque celle-ci lui lance une petite gerbe, Valens se laisse surprendre, sursautant alors qu'un retour de vague vient le submerger jusque sous le ventre, là où il ne s'y attendait pas, lui faisant écarquiller les yeux par surprise, relever la tête et retenir son souffle.
AH!
ça faisait froid.

Séléné a écrit:

_Par les dieux, il est adorable._
Il découvre et se fait surprendre par à peu près tout, et elle est obligée de laisser s'échappe un rire clair et sincère.
Elle s'approche de Valens et pose une patte sur lui pour le stabiliser et le calmer.

" Ne t'en fais pas, c'est juste une très grosse rivière. Tu en avais, chez toi ? Ou des bassins où tu as pu apprendre à nager ? "

Valens a écrit:

Le mâle ocre relâche un peu la pression lorsque Séléné vient poser une patte sur lui, vidant ses poumons que la surprise du froid lui avait fait remplir. Il n’a pas trop l’instinct de s’ébrouer, reste dégoulinant avec son pelage qui de toute évidence, n’était pas prévu pour être mouillé, avant qu’une autre vague vienne le cueillir jusqu’au coude. Cette fois ci, il la reçut un peu plus d’aisance sans pour autant être prêt à aller se baigner plus loin.
En réponse à la louve, Valens fit un signe négatif de tête.

 « Là où je vivais, il y avait une cité avec un oasis. Il y avait sans doute plus d’eau là bas mais j’ai jamais été autorisé à passer les murs » Il était un Enfant du Désert, le fils des errants et du soleil.  « Mais nous on avait des puits pour avoir de l’eau, même si la plupart étaient asséchés »

Il regarde l’étendu face à lui, qui s’étendait vers l’infinité de l’horizon. L’eau ça avait toujours été une denrée rare jusque là pour lui, bien plus que la nourriture parfois.
Il rentra un peu sa tête entre les épaules, les oreilles en arrière à l’idée de s’aventurer plus loin.

 « Je ne sais pas nager »

Séléné a écrit:

Elle penche la tête.

" Tiens, c'est drôle, j'ai déjà fait un rêve avec un loup venant d'une citée au milieu d'un immense désert. Condamnée à brûler, c'était un cauchemar pour lui. "

Il confirme ne pas savoir nager, et elle le croit : il n'a pas le réflexe de s'ébrouer même.

" Pas grave, alors, reculons un peu. "

Elle l'emmène plus proche du rivage.

" Comme les rivières, dans la mer il y a beaucoup d'animaux qui vivent dedans, aussi. C'est pratique pour ce côté là aussi : on peut dégoter à manger ! As-tu déjà vu un poisson, un coquillage ? "

Valens a écrit:

"Ah?"

AH!
C'était une description qui collait effectivement à la cité du Désert Blanc.
Valens penche une oreille sur le côté, fait une moue un peu grimaçante alors que par automatisme non nécessaire son cerveau se fait l'image de la scène.

"Je ne pense pas non plus que j'aurais beaucoup apprécié de rêver d'être brûler."

Des cauchemars, il en avait beaucoup fait aussi lorsqu'il était petit, à cause de l'errance dont il portait encore les marques sans continuer à la subir.

Valens ne se fait pas prier lorsque Séléné propose de se rapprocher du rivage, le mâle ocre retrouve le sable sec avec joie et finit par l'avoir, ce réflexe de se remuer un peu pour chasser l'eau bien qu'il garda un aspect d'éponge mouillée.

"Non, avant je mangeais surtout des insectes et des petits reptiles. Une fois quelqu'un a réussi à rapporter du pain de la cité."

Son regard bicolore s'arrête sur la surface de l'eau. On aurait dit un miroir géant, un désert encore plus rude que le siens.

"C'est fou de se dire qu'il y a des trucs qui vivent là dedans."

Il n'aurait pas aimé être un des dits trucs, l'eau n'était pas vraiment son élément, même si Valens la savait précieuse.

Séléné a écrit:

Le _ah ?_ qu'il prononce la pousse à raconter un peu.

" Hmhm, je ne me souviens plus de la couleur du désert, j'étais proche d'une Oasis, lui était un loup... grand ? Peut-être. Avec une longue chevelure rouge, des teints ocres comme toi, et une grand étoffe vermillon. Des yeux citrine. "

Elle sourit.
Il parle plutôt d'insectes et de lézards...

" Et bien ! J'aime beaucoup le pain aussi, tiens, et les madeleines. "

Elle louche vers le sol et avance jusqu'à trouver un rocher, elle y récupère des coquillages.

" Ceux-là, je crois qu'on peut les manger comme ça. "

Elle ouvre, avec difficulté, la coquille têtue. Mais finit par lui présenter une huître.
Sans le prévenir de la texture... Elle veut le voir surpris à nouveau, voir peut-être un peu dégoûté.

Valens a écrit:

Séléné décrit un peu plus, comme si Valens devait connaître cet individu précis. Ça ne fait que confirmer une origine commune.

”De là où je viens, beaucoup de monde peuvent ressembler à ça. C’est fou à quel point les rêves peuvent aller loin.”

Comme il était incroyable du fait que celui ci semblait si réel. C’est comme si Valens pouvait ressentir son pelage gorgé d’eau -il s’en serait bien passé- l’odeur forte de la mer ou voir si distinctement la louve pour parvenir à s’en souvenir même au delà quand habituellement les rencontres des rêves restaient souvent des silhouettes floues et changeantes.

 « Je ne connais pas les madeleines »

Il baissa museau et oreilles, il ne connaissait pas grand chose en réalité, le désert et l’extérieur de la cité l’avait beaucoup coupé du monde.

Séléné finit par décrocher un caillou d’un d’autre, s’acharna un peu dessus avant de lui présenter une sorte de bêtes visqueuse cachée à l’intérieur. Le mâle ocre avait un peu l’impression qu’elle avait déjà été mâchonnée puis recrachée.
Valens essaye de sentir, ne décèle rien de plus qu’une odeur plus forte de le mer puis se décide finalement à goûter. C’était… c’était, très salé! Et donnait l’impression de boire une eau souillé. Valens ne put s’empêcher de froncer le museau, passant sa langue entre ses crocs sans savoir quoi trop penser de ça. Il est quasi certain dépendant de ne pas aimer et ses oreilles pivotent en arrière lorsqu’il relève son regard bicolore vers la louve.

 « Et toi tu manges ça? »

Ceci dit ce serait vexant si elle lui disait que non après l’avoir incité à goûter.

Séléné a écrit:

Elle dresse une oreille courbée.

" Ah oui ? Quand j'y pense, c'est vrai que tu as un joli pelage ocre, qui lui ressemble un peu. "

_Bonne occasion pour caler un compliment._
Tout est bon, pour dompter ce timide petit loup, en douceur ceci dit. Il ne faudrait pas l'effrayer et le faire partir.

Sa réaction à l'huître n'est pas aussi dramatique qu'elle ne l'aurait pensé. Mais assez dégoûtée pour la divertir. Tac-au-tac, elle répond :

" Pas souvent ! Elles sont meilleures cuites au feu, je trouve. "

Avec beaucoup d'autres éléments dedans.
Elle s'ébroue à son tour, puis approche de lui et l'incite à la suivre en frottant le bout de sa queue à son museau.

" Si tu es agile, nous pourrions peut-être attraper du poisson, par là ! "

Séléné a écrit:

(Tant pis en deux bouts, j'me suis foirée <:wth:563835272366915584>)

_Là_ étant un endroit imaginaire, et très pratique, une sorte de point d'eau comme à l'atoll, peu profond et azuré, qui semble regorger de vie, avec du corail et des poissons de tout types.
Elle en reconnait un, et le pointe.

" Celui-ci, il se mange, si tu es capable de l'attraper, ils sont glissants il vaut mieux y planter directement les crocs~ "

Valens a écrit:

Il ne rajouta rien sur ses origines mais le compliment eut tout de même comme petit effet de le faire de dandiner sur lui même, ne sachant pas trop quoi en faire alors que son regard bicolore retomba sur la coquille d’huître qu’il poussa d’une patte. Le coquillage ça, il finit par classer ça comme quelque chose qu’il n’aimait pas.
La queue de la louve qui vint lui chatouiller la truffe lui fit relever la tête, lui donna un peu chaud également sans qu’il ne comprenne pourquoi, lui laissant les oreilles toujours un peu tombée en arrière.

Agile normalement Valens l’était. Ça ne se voyait peut-être pas en prime abord avec sa fausse patte et ses gestes parfois un peu maladroits mais c’était pourtant une de ses qualité.
Il regarda l’eau peu profonde où nageaient les dits dont celui désigné. Il faut planter directement les crocs, c’était un peu lorsqu’on attendait que les scorpions sortent de leurs trous. Valens se penchant, le corps tendu, la queue droite et les oreilles redressées avant de piquer d’un seul coup la tête dans l’eau. Il sentit celle ci lui rentrer dans la truffes et la gueule, le celle emplissant celle ci d’un goût très désagréable qui lui vaudra une grimace lorsqu’il sortirait la tête de l’eau mais ses crocs vinrent se planter dans le corps rigide du poisson qu’il remonta.
Sa tête n’était peut-être pas très glorieuse, entre sa grimace, le poil non adapté tout dégoulinant car trop gorgé d’eau, et le fait qu’il toussait un peu à cause du fait qu’il avait un peu bu la tasse mais il tenait bien fermement la proie entre ses crocs. Regard vers Séléné, il remua un peu la queue. Tu as vu? J’ai réussi!

Séléné a écrit:

Il y a un mélange d'innocence et de compétence, dans le geste qu'il accomplit. Il pourfend l'eau et attrape le poisson, _tout en en ressortant avec une grimace à cause du sel dans l'eau_. Elle contient un rire, car toute réussite ne mérite pas moquerie, mais _encouragement et compliment_ !

" Oh, magnifique ! Quelle agilité vous avez, Monsieur Valens ! "

Elle applaudirait, si elle en était capable.
À la place elle sort plutôt un mouchoir (Car elle en possédait un ? Pourquoi pas.) et tapote le nez trempé avec.

" Laissez-moi essuyer votre visage, vous venez d'attraper le repas après tout, je peux bien faire cela~ "

Valens a écrit:

Le mâle ocre détourne le regard mais il piétine sur place et affiche un petit sourire à celui-ci tout de même.

 « Chez moi, j’étais doué pour attraper les scorpions et les araignées lorsqu’ils sortaient de leurs trous. Les serpents aussi. »

Il était bon chasseur en petites créatures.
Il sortit de l’eau, posa le poisson avant de s’asseoir lorsque Séléné vint lui tapoter le nez avec son tissu. Valens eut un peu de gêne à cause de sa timidité, baissant un peu la tête en la rentrant dans ses épaules mais il apprécia tout de même l’attention ce qui lui fit remuer le bout de sa queue aussi trempée que le reste.

”Ah… merci”

Séléné a écrit:

Il ne cesse d'être adorable, Valens, à la remercier et lui raconter qu'il attrapait scorpions et araignées.
Surtout le battement content de sa queue, la fait sourire de plus belle.

" Je veux bien vous croire, c'est très brave de s'en prendre aux serpents aussi je trouve. "

_Une petite dose de compliment..._
Puis elle lui propose de s'éloigner de l'eau.

" Nous pouvons nous sécher et manger, avec un feu ! Et pour vous remercier mmh... que diriez-vous d'un petit tour que je sais faire ? De la divination. "

Elle sourit, un petit tirage de carte, allez, Valens ?

Valens a écrit:

Il se dandine un peu, piétine de ses pattes avant alors que la louve continuait à le mettre en valeur. Pourtant, ce n'était pas grand chose.

"Oh non, pas tellement. Il faut les attraper derrière la tête, ils ne peuvent plus se retourner. Eviter de leur marcher dessus lorsqu'ils sont enfoui dans le sable aussi..."

Ils n'aiment évidemment pas trop ça.
Elle l'invite à la suivre un peu plus loin, ça où ils seraient plus au sec. L'idée de se sécher soulage un peu Valens qui au final, n'appréciait pas tellement l'expérience d'être ainsi trempé. Le mâle ocre releva une oreille lorsque Séléné proposa de faire de la divination.

"Oh! On m'a dit que certaines louves des bas quartiers en font des fois. Ceci dit, ça restait derrière les murs de la cité alors je n'ai jamais pu essayé."

Et lorsque les mâles qui lui en avaient parlé évoquaient ces souvenirs, ils se mettaient ensuite à ricaner, Valens n'aura jamais su pourquoi.

Séléné a écrit:

Elle apprends beaucoup d'astuces sur les serpents.
_Ma foi._

La divination appartient au monde des louves de _bas quartiers_ dans son peuple natal.
Elle ne prends pas cela comme une insulte, elle aurait probablement ce genre de rang, là-bas, ou elle espère d'une dame d'un harem plus prestigieux : _chacun son rôle, dans ce monde, celui-ci est le sien._

" Alors laisses-moi te tirer les cartes ! "

Elle sort son paquet, qu'elle aussi miraculeusement.

" Déjà... est-ce que tu as quelque chose que tu veux réaliser ? "

Valens a écrit:

Le pelage encore gouttant mais intéressé par le tour à venir, Valens s'assoit sagement et redresse ses deux oreilles, attentif alors que ses yeux bicolores se posent sur les cartes comme s'il était important qu'il ne les perde pas des yeux.
Il est content, parce qu'il va expérimenter quelque chose qui ne lui aurait normalement jamais été permis de par le fait qu'il appartenait au désert où il n'y avait pas grand chose mis à part des errants et non à la cité où tout se passait. Il relève un instant les yeux à la question de la louve alors qu'il réfléchit.

"Hm, normalement je suis parti pour trouver une nouvelle vie. J'aimerais bien..." Il tapote son menton de la patte avant véritable qu'il lui restait. "... trouver un groupe peut-être. Avec des loups sympas et en bonne santé" Qui ne risquaient pas de mourir dans les prochains jours ou semaines à venir, encore moins se transformer en errant. "Je ne sais pas si ça compte"

Séléné a écrit:

Oh, trouver des amis !
C'est un joli objectif ça.
Avec un rire joyeux elle étale ses cartes.

" Ça compte absolument ! Laisses-moi te les tirer alors, voir si cela va se réaliser. "

Elle s'installe mieux.

" Est-ce que tu veux un tirage simple, 3 cartes, ou plus détaillé, 5 cartes ? "

Valens a écrit:

Elle rit, joyeuse et ça fait tirer un sourire de bonne humeur partagée sur les babines de Valens. Il a hâte aussi d’essayer son tour de divination.

 « Je ne sais pas trop. Ce qui est le mieux? »

Ce qu’elle préférait.

Séléné a écrit:

Elle se réjouit.

" Alors 3 cartes ! Plus simple et plus adapté aux situations quotidiennes ! Cela suivra un schéma de : La situation actuelle, une action à accomplir ou qui va se dérouler, et le résultat. Alors... Qu'en sera-t-il de Valens et sa relation aux autres ? "

Elle mélange les cartes un peu n'importe comment sur le sable, les rassemble, débarasse des grains puis en tire 3.

" 3 de coupe à l'endroit. As d'épée à l'envers. La Mort à l'envers.
Dans l'ordre : amitié, rassemblements, célébration, évènements de groupe.
L'action : Confusion, hostilité, disputes, destruction, brutalité...
Le résultat : peur du changement, résistance au changement, stagner, dégâts, répétitions négatives. "

Son visage est tombé un peu.

" Oh... je crois que... c'est un mauvais présage. "

Valens a écrit:

Les oreilles en avant, très attentif, Valens est tout d'abord très enthousiaste. Il regarde Séléné faire, disposer ses cartes puis les reprendre et en dévoiler trois.
Au fur et à mesure des explications de la louve, ses oreilles tombent et il se tasse un peu sur lui même. Ce qu'elle lui annonçait n'avait pas l'air très positif, elle vint le confirmer à la fin.

"Ah..."

Le mâle ocre ne savait pas s'il devait prendre l'expérience comme quelque chose de sérieux ou si ce n'était que du hasard. Ce n'était pas contre la louve mais il préférerait tout de même la deuxième option. Il fut un peu déçu tout de même d'avoir reçu si mauvais tirage.

Séléné a écrit:

Oh, il a l'air déçu.
Voilà qui a plombé l'ambiance. Intolérable !
Elle pousse les cartes sur le côté et déclare :

" Mais vois-tu, les cartes ont peut-être tord, ou ainsi prévenu, tu pourras peut-être éviter tel évènement ! "

Un peu d'espoir. Elle pose une patte sur son épaule, le sourire compatissant.

" Il ne faut pas en avoir peur, ou être trop déçu. "

Valens a écrit:

Le sourire de la louve lui en étire un même s’il garde une oreille tombée dans une expression un peu penaude.

 « J’espère qu’elles ont tord, je n’ai pas vraiment envie d’une mauvaise rencontre »

Il se dandine un peu sur sa prothèse, la pression fait bouger les doigts de métal dans un petit grincement avant que Valens ne relève ses yeux bicolores vers Séléné.

« La dernière fois je me suis retrouvé avec ça mais c’est un peu une spécialité locale, je suis pas sure qu’on peut trouver la même chose dans le coin si je devais perdre une seconde patte »

Il s’essaye à la plaisanterie mais ne sait pas si ça marche vraiment, baisse sa tête au niveau des épaules, toujours le regard relevé vers la louve et ce sourire timide sur les babines, le bout de sa queue revenue vers lui battant en attente d’une réaction à sa tentative d’humour. Ce n’était pas grave s’il avait eu un mauvais tirage.

Séléné a écrit:

Oh ! Voilà un humour qui la touche _particulièrement_. Dans un sens de compassion et d'une certaine tristesse et surtout d'hilarité que très peu d'autres personnes peuvent saisir. Peut-être Susie, qui sait.

Mais elle éclate de rire. Et se relève et montre sa démarche oscillante et enfin la cicatrice dans son dos.

" Ha, les mauvaises rencontres hein ? La dernière pour ma part m'a laissée comme ça, je ne peux que comprendre du coup que tu n'en veuille pas ! "

Elle s'approche ensuite et s'accoude presque à lui.

" Écoutes, si tu la fais, reviens me voir, je te devrais une prothèse. "

... Quel humour sombre. Pourtant cet humour pas tout à fait noir, bleu nuit dirons-nous, lui plaît. Ça l'éclate.

Valens a écrit:

Elle rit avant de lui montrer ses propres cicatrices. Étonnamment, Valens n’avait pas mit la démarche bancale de la louve sur une blessure mais plus sur un handicap initial. Elle en rit, de ça aussi, comme lui avait accepté assez rapidement de s’être fait dévorer une patte par un errant. Des mauvaises rencontres qui ne laissent pas indemne mais son surmontables, peut être que les cartes étaient simplement un peu en retard.

 « J’peux aussi essayer de revenir sans mauvaises rencontres, j’aimerais garder mes pattes quand même »

Elles pouvaient encore lui servir.

Séléné a écrit:

Elle regarde un peu le ciel, et émet un petit rire par la truffe, _réellement amusée_.

" Je serais d'autant plus ravie de te revoir avec toujours trois pattes, Valens. "

Sa tête dodeline avec hilarité.

" Reviens me voir tout court, d'ailleurs ! C'est une invitation officielle : je pourrais te faire découvrir bien d'autres choses que la mer, les coquillages et le poisson, si tu passes par les terres Nakhus. "

Valens a écrit:

Il est plutôt content à l’idée de la revoir. Ses oreilles sont redressées, attirées par le rire qu’elle émettait et par cet enthousiasme qu’il voulait bien partager.

 « D’accord ! J’essayerais d’y passer alors ! »

De trouver où c’était déjà.

Séléné a écrit:

Elle lui offre un sourire jovial.
Il y a quelque chose dans l'air qui lui fait dire que... _oui._
Bientôt, cette rencontre va se terminer.

" Alors je te dis à bientôt, Valens. "

Elle approche, et passe son museau contre le pelage de ses pommettes.

" Ce fut une rencontre très agréable. "

Valens a écrit:

La proximité du museau de la louve contre son visage, ça l’aurait sans doute fait un peu rougir. Mais il y a quelque chose qui s’efface, cette réalité devint plus embrumée, plus flou comme si le rêve redevenait un vrai rêve à l’approche du réveil.
Valens fut trop lent, il n’eut pas le temps de répondre en retour et novice encore dans cette magie lié aux rêves, se demandera sous doute un peu où était le vrai du faux.

Feather a écrit:

Libre je pense?

Aeva a écrit:

Libre !

Escapado a écrit:

[Liza- Garbann- Dans leurs rêves] <@293866251061821440>

Garbann a écrit:

Liza lui avait dit qu'il se retrouverait le soir et Dukh n'avait pas voulu lui donner plus de détails. Le jeune mâle ne savait absolument pas à quoi s'attendre. Il c'était installé dans la forêt, à l'abri et avait entendu, attendu de longue heures sans que Liza ne se présente. A vrai dire ça le rassurait. Tout ceci aurait été terriblement gênant. Alors il avait fini par sombrer dans le sommeil.

Blizzard a écrit:

Elle lui avait promis une visite, alors c'est vers lui qu'elle avait tendu ses pattes la nuit venue.

L'endroit était simple ; le refuge. Mais l'herbe était tachée de ciel, et le ciel de pierres brillantes. Mmh !
Liza marche dans l'herbe, éternue quelques papillons avant de se concentrer sur son carnet, qui se matérialise entre ses pattes.
Oh, oui, Garbann. Mmh !
Elle se rapproche et le trouve.

Garbann bonjour ! Ou plutôt, bonne nuit

Elle pouffe pour se rapprocher de lui.

Garbann a écrit:

Garbann s'enfonça dans ses songes, la montagne, la forêt, les aiguilles de pins sous ses pattes et au loin le rire de ses soeurs. Naturellement c'est dans sa direction qu'il se dirigea, le coeur gonflé. Mais une voix se fait entendre dans son dos. Il se retourne et découvre la jumelle de sa belle.
La sol sous ses pattes se remplis de nuage et d'un coup il flotte dans les airs, par réflexe il se met à battre des ailes, observant la nouvelle venue avec curiosité. Elle lévitait.

-Liza ?

Son regard se retourna derrière lui, mais la forêt et les rires avait disparus.

Blizzard a écrit:

Le rêve est un peu instable, et les pattes de Liza se joignent pour se frotter, le stabilisant avec douceur. Une falaise, peut-être, où elle était juchée alors que lui voulait devant elle.
A ses pattes, l'herbe s'arrête, le refuge se fait plus lointain.
Et dans son deux, deux ailes etherre de papillon lui poussent, pulsantes de violet.

Oui, c'est moi ! Je t'ai dit que je viendrai, tu te souviens ?

Son carnet a ses pattes pulse, lui aussi. Il n'était pas réel, mais pourtant lié a ce qu'elle écrivait.