bref, la vie en rose. (libre)

(J'ai finis le rp donc je le poste, je sais que je vais être validé.e donc bon, pardon. J'ai envie d'écrire.)




Lo, li, ta. Les temps sont dîres pour les rêveurs, pour les douces femmes, ou mêmes les fillettes. Pour les sensibles. Pour les âmes de poètes, d'artistes. Tu te plantes devant cette plage de tes douces années passées. Et, telle une pin up de magazine, tu passes ta langue sur tes dents du bonheur, en faisant une bulle de bave, qui éclate comme dans une bande dessinée. Tes dents sont jaunes, puisque, tu es un animal. Mais, il n'y a pas plus anthropomorphique que toi sur ces terres. Aussi, tu es incapable de te sentir en phase avec la nature qui est devant toi, avec ta nature propre, qu'elle est t-elle au juste? Sans doute une magique, incroyable, chimère. Tu vois la mer, et tu vois une forme d'éternité, tu vois tes yeux. Il y a plusieurs années, avant que tu ne renaîsses, il y avait cette louve énorme, gargantuesque, et toi tu était si petite, tu as essayé de la draguer, en vain. Sans doute était elle hétéro, sans doute était elle trop louve, sauvage. Trop puissante, et toi faible, pleutre, qui n'ose rien. Tu as envie de crier parfois aux autres, oses! Mais eux aussi mettent des barrières à leurs désirs. C'est absurde. Tu regrettes ta propre faiblesse de l'époque, cette jeunesse, ce moment où, on essaie, on se trompe, on est sur de rien. Et qu'on se lance à corps perdu dans la vie.
Tu ne t'en souviens pas. Tu ne te souviens de rien. Tu as une mémoire de poisson rouge. Le temps s'est écoulé. Tous sont morts dorénavant. Et toi, tu persistes, comme une image. Ce que tu es. Tu as un QI de 130 à la vérité, mais personne n'est au courant, aussi, comme tout le monde te traumatise, te persecute, te critiques, tu es bête. Est-ce si impressionnant que ça une petite louve intelligente? Ben oui. "Circules!" Super. Du coup, on peut dire que c'est toi qui te traumatises toi même.
Tu ne t'en souviens pas non, parce que tu es, comme toujours, désincarnée en toi même. Comme deux molécules miroitantes qui ne se rencontrent jamais, qui n'ont pas la même odeur, l'une de rose l'autre de néant, Lolita n'est pas Lolita. Mais ces deux odeurs, opposées, ne sont elles pas tout aussi delectable l'une que l'autre?
Elle s'allonge, en soupirant. Un soupire mi extase, mi lethargie. Et compte ses doigts. Sans compter, en fait elle regarde ses ongles. Combien de temps cela va t-il prendre avant qu'une personne l'accompagne dans cette transe ensoleillée? Sans doute une éternité. Car tu ne supportes pas d'être seule. Qui sait, peut être un jour, tu te feras une amie. Et j'insite bien sur le feminin, caar dur d'imaginer mieux pour toi qu'une relation sororiale. Loin des crêpages de cheveux, loin plus loin, cheveux que tu as, en cet instant, devant la gueule, cheveux écumés sur le poids des années.
Tu en as marre de tous ces chantepleures (j'ai cherché dans le dico), que tu souhaiterais écraser d'un coup de talon, qu'ils crèvent. Cesses un peu de passer dans le tonneau des danaïdes, du désir, ou tu renaîtras à l'infinis, comme une pauvre fourmi perdue dans l'univers, qu'on écrase sans cesse.
Toi, tu veux chanter et pleurer, en liberté. Un peu d'air, dirait les L5. Il fait froid en cette saison, c'est agreables cette sensation de s'ankyloser sur les galets, toi qui es anti kilos, tu sens enfin ton corps peser. Un temps à rêver de blondeur, nourriture blonde pour la petite vampire, gâteau, ou bien ,une blonde une vraie, une brune une rousse, peu lui chaut. Elles allaient toutes apprendre que l'amour n'est que dans nos rêves, qui s'éternisent au réveil, que Lolita n'est qu'après tout, une petite conne comme une autre, au mentale dure comme de l'acier! Une vraie main de fer!
Elle soupire. Quand? On se fait chier ici, c'est terrible cette chiantise.

Lolita continuait à regarder sa main, sa patte. Quelle était belle cette patte. On dirait des branches qui s’entremêlent, et même quand elle les bouge un peu, elle sent une brise, une nouvelle odeur, mais c’est la sienne ! Oui c’est la sirène, c’est la sienne elle en est sûre. Alors, ne remarquant pas la présence de narcisse, et ne voulant pas se faire un pauvre echo, narcisse 2.0 se contemple. Narcisse 2.0.com, comme l’appelait. Non Lolita, you re not a sketchbook. Se dit elle, si elle avait été humaine, elle aurait contempler une image d’anorexique en se faisant cette réflexion. Quand elle bouge ses doigts émaciés, on dirait des phasmes. Aurait elle le syndrome de Morfan ? Plutôt le syndrome de morpheme. De mort phase, de morphale Ahahahahahaa lzz’lelz’´z’´zlz mais qui fera le premier pas ? C’est elle. Comme à chaque fois. Parce qu’elle s’ennuie. Le phoque échoué se tourne sur lui même et voit un loup, il se contemple dans l’eau. Lolita regarde donc le loup qui est là, et l’oeuf dans l’a, contemple sa future progéniture potentielle, sur un corps métamorphosé, qui se tord lorsqu’on fait des ricochets sur son reflet. Le congénère, semblait un enfant. Il avait quelque chose de trop jeune, un visage poupin et pourtant, il semblait rencontrer l’étrangeté d’un reflet qu’il ne reconnaît plus. Interloquée, sans l’être vraiment, la louve se rapprocha, dans le froid de l’hiver, il y avait quelque chose de morose aussi la louve était mordue de cette mise en abîme sans pour autant avoir des cœurs roses qui lui pendait aux yeux et s’exorbitait tel un carlin en manque d’affection.

Lilith vit le regard amusé de son vis à vis et remis une belle mèche rouge sur le coté, ça y est le carlin en manque d’attention se réveillait. Elle s’approcha d’avantage encore avant de prendre la même position que L’autre avait quelques instants plutôt, elle prit une mine triste, mélancolique. Elle se contempla dans l’eau en prononçant ses mots d’une voix suave :
« rien à faire, vous en êtes sur ? Hm… » elle marque une pose. « Je suis Lilith, tu peux m’appeler Lolita, racontes moi tout, quest ce qui va pas ? »
En disant cela, Lolita faisait des tonnes de mimiques. Elle voulait être belle en parlant, aussi elle se maquillait d’expressions qui ne sont pas naturelles, comme on le fait devant la glace. Ni froide, ni chaude, une bonne consommation pour les regards. On aurait dit un hologramme, un fantôme ou pire, un point de suspension. La chevelue rousse feu se rapprochait de plus en plus du reflet, jusqu’à se que ses traits se tordent d’un sourire vide. Puis elle plongea la tête dans l’eau dans un rire de gamine hystérique, se noyant dans sa propre image de féminité parfaite et édulcorée.
« Mdrrrrrr » elle eu un rire incoercible en sortant sa tête de l’eau comme si c’était une méduse, bête dont elle a le regard pétrifiant, et la chiantise. Jeune femme biberonnée au fantasmes de la luxure, d’une féminité assagie, souhaitant siéger juste en dessous des dieux pour se permettre de séduire toujours plus. Lolita allait mourir une seconde fois pourtant, et alors, elle se poserait toujours la question suis je assez in ? Suis je assez belle ?
Tant pis pour le brushing… elle se tourna ensuite vers le loup et posa la question fatidique, touchant là où ça fait mal comme à chaque fois.
« T’as quel âge beau gosse ? »

La louve s’ebroua sans se questionner davantage sur la raison de son hysterie qui venait de passer en un instant. Lolita ne se questionner que très rarement, son intelligence étant toute intuitive, toute réduite à ses émotions qui passent d’un éclair à l’autre, tonitruantes comme un orage d’été. Elle écouta le mâle en clignant des yeux, le sel de l’eau et toutes ses composantes agressives venant soudainement, comme par magie, l’attaquer lorsqu’il fallait prêter attention à quelqu’un. Dans sa tête à Lilith, il ne valait mieux pas trop faire preuve d’écoute, l’empathie, c’est pour ceux qui ne pensent pas assez à eux. Zen ? Hm… le monsieur là ne lui procurait pas tellement de zénitude, pour l’instant. Était elle même capable de ne plus ressentir la moindre anxiété ou excitation devant la gente masculine ? Il n’y a que moi pour analyser cela bien sûr, le personnage de la louve étant comme à son habitude, une huître vidée de sa perle. Perles qui en cet instant, gisaient sur ses joues.
« J’en sais rien moi. »
Elle laissa le temps passé, en contemplant son vis à vis, sans se sentir le moins du monde ridicule. L’ESFP sauta sur le mâle pour jouer un peu, le sentant détendu et même… flatté ? Elle faisait définitivement un drôle de effet sur ces putains de mecs, à croire qu’ils étaient incapable de penser en sa présence, eux aussi. C’est réciproque.
Le corps d’enfant, louveteau aux formes voluptueuses, était maintenant au dessus de Zen, et en souriant un instant, elle ajouta:
« Tu dois avoir mon âge, Zen. Mais tu sais quoi ? Je m’en fous. »
Elle s’essuya les cheveux au dessus de sa tête, devenant toute rouge en remarquant la position dans laquelle elle était réduite. Ah bah quand même !
« Pardon… c’est juste que… ça fait du bien, de plaire. Hihi. » elle se releva.
« 4 ans. Tu fais… androgyne, mignon. »