Pas d'noeud sur la ligne d'l'horizon (PV Edessa)

MELISSANDRE

Mélissandre ne tenait plus en place. Après avoir fait sa premier exploration avec sa grande famille recomposé et avoir suscité la fierté da maman et papa grâce à son courage elle voulait en faire encore plus ! Apprendre pleins de choses et devenir utile à l'équipage ! Après tout maintenant elle était grande et forte ! Elle tannait Edessa chaque jour pour qu'elle l'emmène avec elle sur un bateau ou pour aller explorer l'océan. Elle trainait régulièrement dans la tanière de tontont Nazel qui avait commencé à lui apprendre à lire et à écrire et elle passait le plus de temps possible avec papipoisson qui lui racontait tout pleins d'histoire sur sa vie et celle de l'équipage. Sa préféré était l'apparition de la crête léviatant. Il y avait tellement de choses à voir là-bas ! Et puis les rocher ressemblait à un monstre marin géant. Mélissandre voulait devenir assez forte pour casser la gueule à des bestioles comme ça, comme papa !

Mais aujourd'hui maman lui avait dit qu'elle lui apprendrait quelque chose et elle lui avait demandé de la rejoindre à l'énorme carcasse de navire échoué pas loin des cultures de patates de tonton Nazel. Tout excité à l'idée d'apprendre un nouveau truc de pirate Mélissandre rejoignit l'endroit bien en avance. En fin d'après-midi, le sourire aux lèvres et ses nombreux collier fait de brique et de broque cliquetant, souvenirs récoltés et offert par sa nouvelle familles depuis qu'elle était sur l'île. Des mèches folles de ses cheveux frisé était libéré, soulevé par l'embrun marin qu'elle respirait à pleins poumon. Rien ne pouvait entacher sa bonne humeur, la vie ici était tout simplement parfaite ! Elle monta sur le vieux navire en quelques sauts agiles et rejoignit la proue ou elle s'installa bien droite le vent dans les poils et le regard fixé sur l'horizon, conquérante. Plus qu'a attendre que maman arrive.

-Edessa-

Sa fille grandissait de plus en plus, devenait peu à peu une adolescente débrouillarde, et Edessa se faisait un plaisir de lui apprendre tout ce qu'elle savait, sur tout plein de choses. Cette fois-ci, elle lui avait donné rendez-vous sur la Carcasse marine pour lui faire une première leçon sur l'art des noeuds et des cordages, pour lui apprendre à gérer les voiles de Navire plus tard. Même si Edessa ne comptait pas partir de sitot, elle avait envie de voir si sa petite perle possédait une passion semblable.

Cordages à la hanche, elle s'était hissée sur le pont et avait rejoint sa fille d'un pas bondissant. Les dernières chaleurs avaient porté leurs fruits, mais la fratrie à venir de Melissandre ne se voyait pas encore sur sa taille fine. La frisée s'était demandée quand l'annoncer à sa petite perle, sure qu'elle allait se trouver enjouée. Elle s'assoit prêt d'elle et commence par lui demander :

Une patte est passée dans ses cheveux rebelles, si beaux et bouclés, accompagnée d'un regard tendre.

MELISSANDRE

Un pas derrière elle, Edessa était arrivé et elle vint s'installer à ses côté. Mélissandre frotta sa tête contre l'encolure de la louve en l'accueillant, heureuse :

Maman !

Elle chérissait chaque instant que la louve frisé lui accordait entre ses nombreuses occupations du à son rôle de seconde. Elle prenait le temps de lui apprendre pleins de choses passionnantes et l'affection qu'elle lui portait était le plus grand trésor de la jeune louvette. Elle rompit le contact après quelques secondes, s'écartant les yeux pétillants de curiosité. Elle allait forcément bien vu qu'Edessa était là !

-Trop bien ! J'ai fait pleins de trucs aujourd'hui ! Et toi maman ça à été ta journée ? Qu'est ce que tu vas m'apprendre ?

Elle s'était relevé trépignant d'impatience. Sa queue battait doucement l'air derrière elle alors qu'elle observait sa mère. Qu'est ce qu'elle était jolie. Elle aimerait tellement être aussi jolie qu'elle. Elle repéra le cordage enroulé autour de sa taille. Allait-elle lui apprendre quelques chose à faire avec ?

-Edessa-

Beaucoup de choses faites, cela lui faisait bien plaisir ! Edessa était heureuse de savoir que sa fille n'était pas trop accrochée et dépendante d'elle. Après tout, dès son plus jeune age elle avait demandé un papa, et à présent c'était tout l'équipage qui élevait l'enfant devenue adolescente. Edessa ne pouvait pas tout lui apprendre, d'autant plus avec ce qui allait arriver. Elle sourit : Il valait mieux le lui dire maintenant. La dernière discussion sur son autre enfant avait été plus complexe que prévue, mais peut-être que cette fois-ci Melissandre serait heureuse d'avoir des frères et soeurs avec qui partager sa vie !


Elle garde le contact, lui caresse la joue et la couve d'un regard affectueux.

MELISSANDRE

Les oreilles de Mélissandre ce dressent. Oh maman avait un truc à lui dire ? Elle avait son ton sérieux tout en lui offrant une nouvelle caresse comme pour la rassurer. Méli devint méfiante et ses oreilles se mirent en avions. Que ce passait-il encore ? Et là une nouvelle fois la bombe est lâchée. Ses yeux s'écarquillèrent alors que sa bouche s'ouvrait pour se refermer à plusieurs reprise. Elle ne savait pas quoi dire. Elle était tiraillé entre plusieurs sentiments. Elle ne voulait pas blesser Edessa, depuis le temps elle avait bien compris que ça maman adorait être maman et qu'elle avait envie d'autres petits. Mais ne lui suffisait-elle pas ? Avait-elle réellement besoin d'avoir d'autre enfant qu'elle. c'est par ce qu'elle ne correspondait pas à ses attentes ? Qu'elle n'en faisait pas assez ?

Elle détourna le regard un peu triste. Grande soeur ? Elle n'avait jamais imaginer endosser en rôle ou cette fois c'est elle qui veillerait sur un autre. Depuis qu'elle été ici c'était toujours l'inverse qui se produisait. Elle était la plus petite, la plus jeune et tous autour d'elle s'occupait de lui apprendre des chose, de répondre à ses questions, de lui offrir des truc. Elle était le centre de l'attention et ça lui plaisait énormément. Elle n'avait aucune envie de céder cette place à d'autres. Que tout le monde se détourne d'elle pour se concentrer sur cette nouvelle petite vie. Si ça arrivait elle était certaine que tous l'oublieraient et qu'elle redeviendrais cette petite amnésique échoué sur une plage sans la moindre famille.
Elle essayait de repenser à ce que Edessa lui avait dit la dernière fois pour la rassurer avant de lui présenter sa fille biologique. De la promesse qu'elle lui avait faite. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter. Elle pris une grandes inspiration avant de répondre, hésitante:

-C'est... cool. C'est qui le papa ou l'autre maman ?

Peut-être au moins cette portée ne serait pas affilier à ses deux parents a elle ? Elle savait que maman et papa Chima se tournaient autour elle l'avait bien vu mais elle savait aussi que sa mère était proche de beaucoup de loup. Elle l'avait bien vu quand elles étaient allé chez les Nakhus. Avec un peu de chance cette portée serait pareil que celle de Dysis et elle serait élevé loin d'elle et sa petite vie.

-Edessa-

La frisée pbserve avec attention la réaxtion de sa fille. La dernière annonce, avec Dysis, s'était plutot mal passée, et Edessa l'avait comprise. Après tout, elle avait trouvé l'enfant malmenée par l'Océan, abandonnée par ses premiers parents, et Melissandre semblait souffrir d'une peur de l'abandon assez forte. Elle lui caresse la tête, constatant avec un serrement de coeur que l'annonce ne lui faisait pas plaisir. C'était à prévoir, et la frisée essaye de la rassurer, en répondant à ses questions.


Elle lui offre un sourire rassurant, avant de continuer :


Un air plus malicieux, renard. Elle y avait pensé avant d'en parler à sa fille, qui grandissait et devenait une belle et fière reader.


Du temps, juste pour elles, pour la guider dans des traces qu'elle avait déjà entièrement adoptées. La louve frisée lui frotte la tête, affectueuse. Elle l'aimait tellement que la voir triste lui fendait le coeur. Et puis, ses enfants sauront bien se débrouiller seuls un moment, pour ça elle savait qu'elle pouvait compter sur l'aide de l'équipage, sur Abysse et les autres pour les garder

MELISSANDRE

Mélissandre se recula un peu surprise, les sourcils froncé. Comment ça on verrait leurs couleur à la naissance ?! Maman ignorait qui était l'autre parent !? Comment c'était possible ? Voulait-elle tellement d'autres petits qu'elle... qu'elle fricotait avec plusieurs loups dans ce but ? Elle ne parvenait pas à comprendre et ne pouvait pas s'empêcher d'être blessé. Encore si cela était une sorte d'accident. Mais ce que sa mère lui disait, induisait nécessairement qu'elle cherchait à avoir d'autres petits. Elle tourna le regard vers le large, évitant celui de sa mère trop lourd à supporter alors que le vent soulevait ses cheveux frisé laissé détaché.

Elle entendait les paroles rassurantes mais elles ne parvenaient pas à alléger son coeur. Dans les vagues souvenirs qu'elle avait de sa famille précédente elle se rappelait une voix douce qui lui disait l'aimer de tout son coeur et ne jamais la laisser seule. Et pourtant lorsqu'elle avait été emporté par l'océan, personne n'était jamais venu la chercher. Qu'est ce qui pouvait lui garantir qu'Edessa une fois qu'elle aurait des vrais petits à elle, ne changerait pas d'avis et ne préfèrerais pas l'abandonner pour se consacrer à eux ?
Son coeur se serra très fort à cette idée. Elle c'était tellement attaché à la louve et à tous les autres membres de l'équipage qu'elle n'osait imaginer une vie ou elle serait à nouveau seul délaissé de tous.

Vint ensuite la proposition de lui donner des leçons. En toutes autres circonstance Mélisandre aurait sauté de joie comme un diablotin fou ! Elle ne demandait que ça ! Que maman lui consacre plus de temps et qu'elle lui apprenne des choses pour être aussi intelligente, forte et belle qu'elle ! Mais là elle ne parvenait pas à se réjouir. Gardant le silence, le regard figé sur le ressac sans vraiment le voir. La caresse dans ses cheveux la détourne de sa contemplation et ses yeux brillants se pose sur la louve aux cheveux tout aussi fou et beau que les siens, si ce n'était plus.

-Tu... tu veux vraiment avoir d'autre enfants ?

Sa voix se brisait dans sa gorge. A quel point sa mère en avait-elle envie, à quel point cela était important pour elle ? Elle avait besoin de savoir, de comprendre. De comprendre pourquoi ça lui tenait tant à coeur alors qu'elle l'avait elle. Qu'est ce que les autres allait apporter de plus ? La jeune louve n'arriver pas à savoir pourquoi tout ceci semblait si important pour sa mère et qu'est ce qu'elle espérait trouvé au près de ses autres petits alors qu'elle même faisait tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre fier et heureuse de l'avoir recueilli.

-Edessa-

Sa fille se détourne d’elle, et Edessa sent son coeur se serrer d’une douleur indescriptible. Elle la repousse, cependant : Avoir mal n’était pas la question. La question était de resté soudé, et surtout, d’écouter sa fille qui mettait les pattes dans l’adolescence, et dont la nouvelle devait faire encore plus mal. La pirate la comprenait, cette douleur. Alors qu’elle avait été celle qui avait abandonné sa famille de sang, sa Melissandre ne l’avait pas choisi. Et plusieurs fois maintenant, la mère adoptive avait vu les dégats et les cicatrices de cet abandon, depuis son plus jeune age.

Alors, lorsqu’elle entend la question, elle comprend les peurs qui la soutendent. Sa perle voulait savoir si sa mère allait la remplacer par ses enfants biologiques. La mère se rapproche avec prudence pour venir poser son éapule contre cele de sa fille – la laissant se rétracter, si elle le désirait. Sa voix se fait douce, aimante.


Elle tend une patte pour caresser les mèches folles de l’enfant -non, adolescente- avec une tendresse infinie.
Elle sourit, douce. Comprenait-elle ?

MELISSANDRE

''Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé, de toute ma vie'' Cette phrase raisonnait en Mélissandre gonflant son coeur tout en accentuant ses doutes. Car elle ne pouvait s'empêcher de penser ''pour l'instant". Mais qu'en serait-il quand il y aurait d'autres petits, de vrai petits, de son sang qui lui ressembleront qui lui reflèteront des partie d'elle. Qui aurons les même mimique, les même goûts, les même toc, toute ses choses que ne pouvait offrir qu'un lien de sang et qui unissait réellement une famille. Quelque chose qu'ELLE n'aurait jamais. Elle se berçait d'illusions. Depuis qu'elle était arrivé elle avait tenté tant bien que mal de recoller les morceaux, de se créer une nouvelle famille pour replacer le vide immense qu'elle ressentait. Celui laissé par la solitude et ses souvenirs perdus. Elle se sentait tellement loin maintenant. Tellement loin de sa mère, tellement... différente. Sa voix tremblait alors qu'elle demanda:

-Comment tu peux être sûr que la plus belle chose ça ne sera pas eux au final ? Comment pourrais-tu le savoir alors qu'ils ne sont pas encore là ? Tout ce que tu dis ne sera plus vrai après leur naissances...

Elle laissa échapper une larme qui roula sur sa joue. Elle avait envie de serrer Edessa entre ses pattes, de chasser tous ces doute de son esprit, de croire chaque choses qu'elle lui disait. Tout serait tellement plus simple ainsi. Mais elle en était incapable. Elle renifla, rompant à nouveau le contact avec la louve pour faire quelques pas, le regard toujours perdu dans l'immensité de l'océan:

-Je suis désolée, je veux pas que tu sois malheureuse à cause de moi...

Elle savait que ses paroles devait blessé sa mère et elle ne voulait pas l'empêcher de faire ce qui la rendait heureuse, quand bien même cela impliquait-il de donner la vie. Et la laisser de côté. Elle voulait qu'elle soit heureuse. Elle comprenait ce qui la motivait, agrandir la famille, les rendre plus fort. C'est une logique qu'elle avait elle-même adopté. Mais pourquoi fallait-il que ce soit Edessa pourquoi leurs équipage ne pouvait-il pas être agrandit par tata Susie ou tata Astrid ? Pourquoi fallait-il que ce soit la responsabilités de sa mère ? C'est qu'elle en avait forcément envie, cela ne pouvait pas cacher qu'une forme de devoir envers leurs équipage. Il y avait forcément autre chose. Et c'est cette chose qui terrorisait la jeune louve.

-Edessa-

La jeune louve s’arrache à son contact, presque avec regrets, et le coeur d’Edessa se serre un peu. Mais la pirate était patiente, paisible : Comme une vague forte, les sentiments reflueraient, et elle serait un roc qui resterait dans la vie de sa fille. Melissandre n’avait pas confiance, cela l’ébranlait et en un sens, Edessa pouvait le comprendre. Peut-être que ses mots ne suffiraient pas pour la rassurer, aujourd’hui, mais peu importe. Car sa fille le verrait, tous les jours, qu’elle serait là pour elle, à jamais.

Sa dernière phrase lui serre le coeur, encore, et elle doit se retenir de prendre sa fille dans ses bras pour lui laisser de l’espace. Elle avait tant grandi … Ses doutes était naturels, et le role de mère d’Edessa était de la rassurer, d’accueillir ces doutes.


Sa voix déborde d’affection comme son coeur débordait d’amour. Ses pattes s’écartent un peu, comme pour l’accueillir, la retenir si elle tombait, mais elle laisse Melissandre faire le premier pas. Comment lui faire comprnedre ce qu’elle voyait, du haut de ses années de maturité ? Un silence passe, avant qu’elle ne reprenne, yeux posés sur l’Océan.

Elle ne savait pas si elle l’avait déjà dit à Melissandre, ou même si elle avait raconté cette histoire à quelqu’un. Le menton se lève, fier.


Ses deux yeux ambrés se posent sur sa fille qui lui tournait toujours le dos.


Sa truffe s’avance, sa voix se fait plus douce.


Un sourire engageant.

MELISSANDRE

La révélation de la louve à propos de son passé toucha beaucoup la jeune perle. Elle aussi alors avait choisi sa famille, une famille qui convenait d'avantage à ce qu'elle était ? On pouvait réellement faire ça ? Et construire un vrai groupe ou tout le monde s'aimait et se soutenait malgré l'absence de lien du sang ? Le flot de ses paroles semblait l'envelopper, la bercer et emporter certain de ses doute vers le large. En réalité Edessa devait comprendre ce qu'elle ressentait bien plus que Méli ne l'avait imaginé. Et plus encore la louve avait quitté sa famille et été ensuite devenue l'un des piliers de sa propre famille au seins des readers sans avoir de maman pour la guider. Elle était tellement forte, et avait tant d'amour à donner. Était-elle réellement capable comme elle le lui disait d'apporter cet amour à tous les membres du clan et ce même s'il devenait plus nombreux ? La jeune louve avait vraiment envie d'y croire.

Mélissandre tourna un regard légèrement humide vers la louve. Elle hésites un peu à rejoindre l'étreinte offerte et finalement vint s'y réfugier. Elle en avait grand besoin. Se nichant dans cette bulle d'amour rassurante et si agréable, la tête dans la fourrure du poitrail de la louve. Elle aussi avait tellement d'amour pour Edessa et tellement de peur qui l'accompagnait.
Elle n'avait jamais imaginer remplir le rôle de grande soeur. Mais peut-être que cela lui plairait ? Apprendre ce que papipoisson lui avait appris, papa Chima, tonton Nazel, maman, elle avait maintenant connaissance de l'histoire des readers et était donc capable de la transmettre.

Elle enroula ses pattes autour de le louve la serrant fort contre elle. Autant pour cacher les quelques larmes qui roulaient sur ses joies que pour se rassurer par sa présence.

Elle fini par dire la voix étouffé par la fourrure d'Edessa:

-Tu es tellement forte maman... j'aimerais être forte comme toi.

Ne jamais avoir peur, toujours être là pour les autres, ne pas avoir de doutes ou d'inquiétudes être capable d'autant de confiances et d'assurance en elle et pour les autres. Ainsi elle ne serait plus aussi préoccupé et pourrait accueillir ces nouvelles bien plus sereinement.
Peut-être tout ceci était-il moins dramatique que ce qu'elle imaginait et peut-être qu'elle aussi serait capable d'aimer ces nouveau petits, comme elle aimait chaque membre de l'équipage. À l'exception de Mimë tout de même.

-Edessa-

Les yeux d'ambre captent le regard humide de sa fille, et son coeur fond un peu dans sa poitrine. Finalement, et après une dernière hésitation, la jeune louve vient se lover contre son torse, et elle l'accueille avec plaisir. Ses pattes se serrent doucement autour d'elle, et elle ne la lache pas. Elle ne la lachera jamais. Sa tête se courbe et se pose sur les cheveux bouclés, si ravissants de sa fille. Elle comprenait, elle comprendrait elle en était certaine - et leur famille serait plus unie que jamais. Sa patte vient caresser les cheveux de la fille.


Elle garde sa patte dans ses cheveux, les caressant avec tendresse, autant de temps qu'il le faudra pour que l'enfant - l'adolescente, presque - se calme. Et puis, sa voix prend une inflexion plus malicieuse.