Chasse aux monstres [PV Vanitas]

▬ VANITAS
8 mois

Vanitas est excité, ses instincts de prédation complètement lancés. Il suit l'inconnue sans crainte, découvrant des paysages inconnus, bien loin de chez lui, plus loin qu'il n'est jamais allé. Pour autant, il n'a pas peur : il n'est pas seul, et l'adrénaline le shoote à fond. De grandes roches blanches s'amoncèlent de plus en plus autour d'eux, transformant le paysage de plaine brumeuse en en champ de ruines. L'ambiance lui plaît : c'est nouveau pour lui, tout est inédit. Il renifle l'air, gorge ses poumons de cet air totalement dénué de sel marin. Le jeune loup suit sagement son aînée, hoche la tête à son ordre, plus pour lui répondre que réellement acquiescer le propos. La prudence est sa dernière préoccupation, mais il fera tout pour que sa comparse lui dégote un de ces fameux monstres.

Il la voit finalement bloquer devant lui, et il se dresse par-dessus son épaule pour regarder ce qui l'arrête : une boite, dorée et brillante. Il adore.

« Oh !! »

Le loup au poil sombre se poste aux côtés de sa camarade, oubliant d'être discret, regardant le coffre avec des yeux brillants.

« Trop cool. »

Il réfléchit à comment l'emmener, mais il n'a jamais possédé de sac, et ça avait pas du tout l'air pratique à transporter avec la gueule. Il souffle du nez, frustré, et s'en approche quand même pour le récupérer comme il peut entre ses crocs.

(dé)

C'est en galérant et bavant sur le coffre doré qu'un autre truc brillant attire son œil, et qu'il se redresse légèrement, avant de s'approcher l'encolure basse d'une fissure entre deux rocs massifs. Ça brille rose...mais quelque chose dans l'énergie qui émane de l'objet le rebute, comme les fils d'énergie parsemant la Pointe de l'Aube. Il s'en approche malgré tout, et découvre une fleur, rose, luisante. Est-ce que c'était...lié à un dieu ? Il n'avait eu que des descriptions morales des divinités par son père, il n'avait aucune idée du visuel des choses. Il l'arrache avec ses crocs, et la bave aux pieds de la jeune fille.

« Tiens j'ai trouvé ça. J'en veux pas, mais ça brille. »

▬ VANITAS
8 mois

Elle le remercie, et ça ne fait que le rendre d'encore meilleure humeur. Bien, donner des fleurs probablement liées aux dieux faisait visiblement plaisir au commun des mortels, il note. Ses sourcils se froncent légèrement à sa propre pensée, et il se demande s'il n'a pas fait une bêtise envers l'enseignement de son père. Aurait-il dû la détruire ? Remarque, il n'était pas certain que c'était réellement lié aux dieux. Il fixe la fleur à nouveau, et il se rend compte d'à quel point il serait facile de la piétiner, la déchirer en mille morceaux. En pleine chasse aux trésors, il l'avait prise comme telle, mais peut-être certains trésors méritaient d'être détruits. Comme certains monstres sont faits pour être chassés. Hm...

Au fait, moi c’est Dysis.

Il lève les yeux vers elle, la fixant de ses grandes prunelles dorées. Il n'avait même pas pensé au fait qu'elle pourrait avoir un nom.

« D'accord. Moi je m'appelle Vanitas. »

Il fixe à nouveau le coffre, mais la voix de Dysis ramène son attention vers elle. Un quoi ? Dragon ? C'était un monstre ? Il fixe l'objet de la discussion, et ses yeux s'écarquillent devant la taille du bouzin. Grand, écailleux, reptile. Un souvenir lui revient, la voix de son père. Tu es né d'un démon et d'un dragon, Vanitas. C'était donc ça, un dragon...il fixe la queue de la créature, puis la sienne. Quelque chose s'agite dans sa poitrine, il est extatique. Est-il mi-démon mi-monstre, en fait ? Trop cool.

Certains monstres sont faits pour être chassés. La phrase résonne, encore, encore dans sa tête. Elle tourne dans son esprit. Vanitas refuse d'être fait pour être chassé. Alors il sera celui qui chasse. Ses crocs se dévoilent dans un grand sourire, et il rampe hors de leur cachette, faisant fi de l'avis de la louve.

Il s'élance (stupidement) vers la créature, sans peur, sans...précautions. La vouivre le voit, et le balaye avant que Vanitas ne la touche, l'envoyant rouler un peu plus loin, le souffle coupé par la réception un peu rude d'une roche blanche environnante.

[ Vanitas : 6/7
Dysis : 10/10
Vouivre : 50/50 ]

▬ VOUIVRE

Dé 1 : Vanitas

Dé 2 & 3 : Dysis

▬ VANITAS
8 mois

Il est sonné quelques secondes, et a à peine le temps de s'en remettre qu'un grand coup d'aile le rebalance au sol, la louve lui culbutant dedans au passage. Il a mal partout, et commence à se sentir humilié, ce qui entache un peu son moral jusque-là au beau fixe. Il se dépêtre hors du contact de Dysis, et fixe la créature. Le dragon. Lui aussi, était un peu dragon, même s'il était tout petit. Il voulait le battre, c'était la sa seule envie actuelle, envahissante, galvanisante, stupide sûrement aussi. C'était son premier gros combat de sa vie, et fichtre, il était un démon ou pas ?

Il gronde, même si sa voix commençant à peine à muer le trahit un peu en miaulement, et déploie ses ailes, dans une tentative de ressembler un peu plus au monstre face à lui. La créature est grande, mais un peu lourde, et dans un mouvement un peu lent, Vanitas s'aide d'un rocher comme tremplin pour sauter vers le bout de l'une des ailes du dragon, et s'y accroche tout crocs dehors, déchirant légèrement la fine membrane là où il est perché. Le goût ferreux sur sa langue le fait sourire.

[ Vanitas : 5/7
Dysis : 3/10
Vouivre : 48/50 ]

▬ VOUIVRE

Dé 1 & 2 : Vanitas

Dé 3 : Dysis

▬ VANITAS
8 mois

Dé ESQUIVE :

Rapidement, le jeune fauve se rend compte que sa place n'est...pas très bien choisie. Pendu à l'aile du dragon, il se fait balloter dans tous les sens, et il aperçoit rapidement sa comparse passer à l'assaut elle aussi, ce qui ne fait pas très bien réagir l'animal. Le dragon bat de l'aile pour le déloger, et il se sent très honnêtement proche de la mort à ce moment-là, mais il se raccroche avec tous les moyens qu'il a et...la membrane de l'aile où il se trouve se déchire sur une bonne longueur, l'abîmant définitivement. Le petit finit par se laisser tomber au sol lorsqu'il n'en est pas trop loin, s'étale un peu par terre mais s'en relève sans séquelles, le poil gonflé et l'œil vif.

Il aurait pu s'en arrêter là, s'enfuir maintenant qu'il avait fait une belle action...mais Dysis s'acharnait sur une patte du dragon, et même si le combat semblait perdu d'avance, il n'était pas encore hors-jeu. Vanitas resterait tant qu'ils avaient une chance, même infime.

[ Vanitas : 4/7
Dysis : 3/10
Vouivre : 41/50 ]

▬ VOUIVRE

Dé 1 : Vanitas

Dé 2 & 3 : Dysis

▬ VANITAS
8 mois

[ Vanitas : 4/7
Dysis : 0/10
Vouivre : 34/50 ]

Les pattes fléchies, le plus jeune observe avec avidité le monstre, son jeune corps malmené tremblotant, mais pas encore à bout. Son museau carmin désormais teinté de véritable sang, il cherche du regard Dysis, et perd son sourire en la voyant. Il n’avait pas remarqué son dos lacéré, et cet instant de pause cause leur échec. Le dragon, blessé et un peu chafouin, en profite et les agresse à nouveau. Vanitas perd patte quelques secondes, repoussé un peu violemment, mais il n’est pas la victime de l’assaut. Le monstre vise la jeune louve. Il l’attrape, la secoue avant de la lâcher, et le petit démon crisse des dents devant la violence de l’action.

Mais bizarrement, il n’a pas peur ; tout ce à quoi il pense, c’est laisse-la gros tas. Mini furie, moucheron démoniaque, alors que le dragon approche de nouveau son fin museau de la louve hors de conscience, Vanitas braille et se jette sur sa tête, l’atteignant en quelques battements d’ailes, cherchant à le distraire. La bête est surprise, et, dans un réflexe visant à protéger ses yeux, elle secoue la tête pour se débarrasser du petit monstre, avant de les assourdir de son cri strident. Le noireaud à nouveau au sol, il plaque ses petites pattes contre ses oreilles, cherchant à échapper au supplice. Blessée, contrariée, la créature n’a plus vraiment la tête à se faire un repas, avec un pied ensanglanté et un bout d’aile déchiré. Ces demies-portions ne valent pas la peine de ses efforts, elle connaît bien des gueuletons qui eux, ne se débattent pas autant.

Elle s’envole en les laissant là, et le silence est presque douloureux après l’intensité de la scène qui vient de se dérouler. Il laisse ses oreilles et se relève en grondant, fixant la silhouette s’éloigner dans le ciel, outré et contrarié.

« Zut !! Il se barre ! »

Il pose son regard doré fulminant sur sa camarade de chasse, cherchant une réaction de sa part, mais son corps inerte le perturbe. Se rapprochant d’elle, il la pousse un peu du bout de la patte, mais elle ne réagit pas plus. Circonspect, il s’assoit, et fixe la jeune louve sans trop savoir quoi faire.

« Eh ? T’es cassée ? »

Le sang continue de couler de ses plaies ouvertes, gorgeant la terre, saturant sa truffe de son odeur. Ça lui rappelle la caverne de Père. Ça lui rappelle la maison, les rituels. L’esprit un peu absent, il la fixe, avant d’approcher son museau d’une des plaies, et sa langue darde un instant tandis qu’il lèche une gouttelette perlant sur la fourrure de la louve. C’est savoureux et écœurant à la fois, mais surtout c’est chaud. Chaud de vie, chaud de présence, comme la chaleur du torse de son père la nuit, de la fourrure d’Emilitia lorsqu’ils se câlinent. Il recule la tête, et la fixe à nouveau, puis la tire, un peu brusque, à l’abri des regards dans l’ombre entre deux épais blocs de roche blanche. Une fois là, il regarde sa nouvelle rencontre une dernière fois, observe ses côtes se soulever difficilement pour respirer, et se perche pour s’en aller voleter vers la maison. Vers Père, et Garbann. Elle l’avait aidée à chasser le monstre, mais visiblement les loups non-démons étaient plus fragiles ; il voulait retourner à la chasse avec elle, alors il demanderait à sa famille s’ils pouvaient faire quelque chose pour son état.