Dans un rêve (Blizzard)

-Blizzard-

Cela faisait longtemps que Liza n’avait pas revu son ami Ottar. C’était ce quelle s’était dit avant de s’endormir, ce soir là. Elle avait porté ses pensées vers lui, espérant fort, fort, fort que Dame Yurai lui permettrait de lui rendre visite.

Et son souhait avait été exhaucé.

ALors qu’elle se déplaçait dans un ciel brillant d’étoiles, elle sent la température descendre, encore et encore et encore jusqu’à ce qu’il fasse assez froid pour la faire trembler de tous ses membres. Sous ses pattes, une forme vague apparait, qu’elle reconnait en s’approchant comme étant le sol. De la neige se met à tourbilloner tout autour d’elle et soudain-

Des cris.

Elle plane, et voit une forme noire, masse grouillante d’animaux en tout genre. Au sol, une forme – dans sa tête, des fées, qui se lamentent. Elle crie. Cela ne suffit pas à les éloigner. Heureusement, elle était dans un rêve !

Ses pattes se joignent sur son glowstick, et une lumière violette, puissante, viens tout irradier. Les aimux s’enfuient, sonnés et effrayés, alors qu’elle descend du ciel avec lenteur, et pose ses pattes frigorifées dans la neige. C’est là qu’elle reconnait-


Elle accourt auprès de lui. Voit du sang, et s’inquiète.

-Blizzard-

Ottar se relève, et Liza l’inspecte, du museau aux fesses. Il n’avait pas l’air trop blessé, ouf ! Elle tend les pattes, les posent sur son corps comme pour lui donner de sa force.
Il était chaud.
Elle sourit, contente.

Mais son ami, lui, s’inquiète. C’est vrai qu’il faisait froid, ici. Les pattes de Liza tremblaient un peu maintenant.


Elle lève les pattes, et démontre.
Soudain, deux ailes violettes lui poussent sur le dos, et elle s’envole-

Mais attérit bien vite.
L'air était trop lourd, avec la neige.

Il avait une grosse fourrure, comme une cape mais intégrée à son corps. La chance !

-Blizzard-

Ottqr ne dit rien, mais Liza sent ses besoins de réponses diminuer, au fond de lui. Et puis, ses grandes paluches viennent l'entourer, et elle se blottit naturellement contre son torse.
Ses yeux se ferment.
Elle s'emplit de sa chaleur, de son odeur.

Et soupire. C'était comme un bon bain !

Elle lève deux yeux candides vers lui, qui était si grand. Elle avait déjà vu autant de glace et de neige, un peu, le jours où-
Elle sourit.

-Blizzard-

Liza accueille la réponse avec intérêt et plaisir, sans pour autant comprendre où est-ce qu’elle avait terminé. Les arbres étaient géants, géants !
Conne som ami Ottar, un peu.
Elle sourit. C’était rigolo !

Peut-être que tout était à la taille d’Ottar dans les rêves d’Ottar.

Le male attire son attention, encore, sur le danger, mais elle ne se sens pas vraiment mal, ici. Il faisait froid mais entre ses grandes paluches, elle était bien. Elle sourit, avant d’avancer le museau, langue tirée.


Elle lève les yeux vers le ciel blanc, et la neige.


Pas d’accusation, simplement de la curiosité. Que faisais son ami ici, où il faisait si froid ?

-Blizzard-

Les grands yeux de Liza deviennent encore un peu plus grands, quand il lui parle de son instinct, de sa famille. Elle comprend sans savoir, ce que c'était ; Vouloir trouver ses racines, ses origines, sa place.

Un peu comme elle, finalement.
Ses petites pattes se resserrent sur le grand loup, et elle l'attire dans ses bras comme si elle voulait l'envelopper tout entier ! Alors qu'il était bien plus gros, Ottar.

Son père était du Nord, comme Violette était nakhus.
Lui passerait l'épreuve des "grands", quand elle avait passé celle de la Corneille.
Finalement, elle voyait beaucoup de points communs entre eux deux, et étaient si contente pour lui, qu'il cherche ses origines et sa place.


Fier comme tout ceux qui se cherchaient, fiers comme ceux qui étaient perdus.
Liza avait appris, avec le temps, que tous les voyageurs n'étaient pas perdus ; Et qu'être perdus était, en fait, nécéssaire pour pouvoir se trouver. Elle relève les yeux vers lui, heureuse, profondément.


Elle aurait aimé le rencontrer, aussi, mais elle ne pouvait voyager que dans les rêves de ceux qu'elle connaissait.
Et puis, Ottar lui suffisait.

-Blizzard-

Il sourit, et cela lui suffit, à elle. Elle lui rend sa joie comme un miroir qu'on éclaire de soleil, des bulles dans le ventre, pleine de chaleur.
Il était confiant, elle n'avait jamais douté.
Dans ses bras, elle le serre un peu plus fort sans rien ajouter de plus, profitant simplement de ce morceau de rêve que sa déesse lui avait permis.

Et puis, il se relève et déjà, le rêve s'éffrite. Elle aussi se redresse, irradiant d'une joie à faire fondre la neige et fleurir le sol gelé, lui souriant.


Et dans un dernier au-revoir, sa silhouette se miroite en une volée de plumes violettes.
Elle l'attendrait, Ottar.