Un pas derrière les ombres [Neisseria + Libre]

Emilitia
& Aconit

Ils grandissaient, se contentaient de moins en moins à l'intérieur des runes que maman avait tracé. Alors elle les avait emmené, elle et sa sœur au delà des arbres de la forêt, pas si loin au final mais là où il n'y avait plus d'arbres, sur une terres mise à nue où régnait une forte odeur d'oeuf pourri. Rien d'insupportable ceci dit, Neisseria avait déjà réussi à faire pire.
Maman avait dit qu'il fallait trouver à manger, que cette fois-ci, le but était bien plus pragmatique que les chasses aux êtres pures de la sylve et qu'il fallait regarder le ciel., les colonnes de corbeaux étant des indicateurs plus qu'essentiels. Elle et Neisseria avaient le droit se s'éloigner un peu aussi, dans la limite du raisonnable – c'est à dire à portée de vue et d'action – n'étant pas suffisamment prêtes, qu'il était encore trop tôt. Ce genre de considérations étaient importantes.

Ça faisait plusieurs qu'elles marchaient et leur mère finit par autoriser une pause à l'ombre pour faire passer les heures où le soleil était à son zénith. Sans les arbres, mêmes brûlés, la température était nettement différente et fatiguée, Aconit vint s'écrouler dans la pénombre du rocher qui servait d'Oasis.
Leur mère, couchée, masque sur le visage et tête sur les pattes semblait indifférente. Il aurait été faux de croire qu'elle ne les surveillait pas, en témoignait parfois le mouvement d'une oreille... et le gros œil de Drippir au milieu des cheveux noirs.

Pour la première fois depuis que maman Liza l'avait ramassé.
Polaris était sortit du territoire Nakhu à la recherche de nouveaux horizons.
Il aurait bien aimé retrouver l'étrange forêt pleine de champignons mais n'en connaissait pas le chemin alors à defaut, il était partit s'aventurer un peu plus au sud.
Une vieille cape un peu abimé sur les epaules afin de le proteger et un carnet avec quelque notes maladroites calé dans l'une de ses couture.
Le -plus si petit- louveteau avisait ce nouvel enviromnent d'un oeil curieux.

Maman liza lui avait dejà dit une fois, qu'une forêt pleine de jolie plantes se trouvait un peu loin au sud et que c'était de là qu'elle avait trouvé ses "cornes" de cerf en bois. Mais plus il avançait, plus un doute le prenait.
Au fur et à mesure de ses pas, un paysage blanc et stérile se desinait à perte de vu. Il y avait comme une odeur étrange. Et de large failles aussi.
Hm.. Peut être bien que je me suis perdu au final..
Une oreille fremit, un peu embêtée. Si ça se trouve il avait mal comprit les explications ?Et que quand maman parlait du sud, c'était peut être pas ce sud là précisement.
faudrait qu'il demande à Nocera ou quelqu'un de futé comment on faisait cet espèce d'objet rond avec une aiguille qui indiquait les directions. Finallement, ça avait l'air bien pratique pour les exploration.

Alors qu'il s'apprête à tourner les talons -soit pour chercher un endroit ou siester soit pour retourner à la maison. Polaris se fige quelques secondes en voyant une silhouette noire qui se trouvait proche d'une sorte de flaque.
Prudament mais néanmoins curieux il s'avance jusqu'à decouvrir une silhouette lupine qui se tient prostré.
ça, et une sale odeur.
Est ce qu'il y avait quelque chose dans l'eau ?

5 ans (30/09/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Neisseria-

Ils étaient partis à l'extérieur des runes (oui !) et Neissy était h e u r e u s e. Heureuse parce qu'elle en avait MARRE de rester à l'intérieur, heureuse parce qu'elle avait de la chance, c'était Aconit avec elle aujourd'hui, et que même si elle aimait beaucoup Asa', il était un peu trouillard et parfois ronchon.

Lui qui se destine à la magie noire
Voit surement un peu trop grand

Elle claque des machoires. Aconit était quand même bien plus courageuse, elle ! Alors, elles avaient marché. Et marché. Et marché. Et gagné une terre nouvelle, de la force de ses petites pattes clopinantes car Morbus ne pouvait s'empêcher de tout observer, de tout commenter et parfois, ils n'arrivaient pas bien à décider de où aller. Droite, gauche, devant, derrière, il ne lui obéissait jamais bien, et ça l'agaçait beaucoup-

Je ne suis pas à ta solde ma belle, tu vis grace à moi !

La pause est la bienvenue, et Neissy s'écroule aux cotés de sa soeur. Elle halète un peu, gueule ouverte. Oh ! Qu'elle avait soif, et puis faim, aussi ! Alors, elle se redresse doucement, et demande à Morbus se la relever (quel raleur !) pour aller boire un peu. Elle s'en va, chancelante, s'écrouler près d'une flaque et poser son museau dans l'eau boueuse. Elle boit, boit, boit ! Et puis, se roule sur le coté pour humidifier un peu Morbus. Puis, elle pose sa tête dans la boue et fais quelques bulles, avant de rire.

Aconit viens voir !

Regarde Neissy, un visiteur-

Oh ?

Elle se redresse, oeil pale dardé sur l'inconnu. Il était ...
Blanc.
Pur ! Oui.
Elle s'approche, d'un pas clopinant. S'arrête à quelques mêtres, le renifle de loin, puis se remet en branle jusqu'à le toucher. Sa truffe se pose, boueuse, sur le pelage blanc, venant le maculer de boue.

Qui t'es ? Un ours-loup ?

Il était grand !

Emilitia
& Aconit

Aconit n'aurait pas voulu s'endormir, parce que son temps de présence en ce monde était court et que ça serait bête de perdre du temps d'existence à genre, juste dormir comme les nuls. Sauf que la balade jusqu'ici avait tout de même fatiguée la louve blanche et le calme ambiant malgré les clapotis de Neisseria lui font piquer du nez petit à petit.
Et puis elle sent une tension émanée de Maman. Même si elle ne gronde pas, jamais, qu'elle ne dit rien, Aconit sent et devine qu'il y a quelque chose. Il y a ça mais il y a Neisseria aussi qui lui dit de venir voir et la louve blanche ouvre les yeux pour voir sa sœur redresser la tête face à une immense silhouette blanche qui disparaît presque dans la clarté du paysage baigné de soleil. Même avec ses lunettes, Aconit doit un peu plissé les yeux.

Maman a le pelage hérissé mais elle n'a pas bougé, elle est toujours allongée et sa tête est restée poser sur ses pattes avant. Ça veut sans doute dire qu'elle les laissait libre d'aller à la rencontre de cet inconnu. Alors, enthousiasmée par la nouveauté, Aconit se releva pour rejoindre sa sœur, coupant par le fond d'eau et claquant des mandibules d'excitation au fur et à mesure qu'elle approchait.

« Non non, pas comme un ours »

Elle n'aimait pas les ours Aconit, il était embêtant. Quand il y en avait un, il fallait faire attention voir même partir. Les ours c'était complètement nul, la première rencontre avec un inconnu ne pouvait pas être assimilée avec un truc nul.

« C'est plus comme tu sais, les boules de moisi qui apparaissent sur les trucs qu'on a pas mangé quand il a plu la veille ou qu'il a fait humide. »

Best comparaison, mille fois mieux que les ours.

La silhouette dans la flaque s'avère être un loup -enfin une louve- De son âge qui plus est, et qui à l'air blessée.
Polaris lève alors le museau et la fixe, un peu soucieux de son état. Mais elle se relève de la boue, joyeuse et avance d'une démarche clopinante vers lui.
Ah bah. Elle n'était pas blessé donc ? Même si quelque chose n'avait pas l'air d'aller trop fort non plus. Il réalise d'ailleurs que la sale odeur vient d'elle, et fait de son mieux pour que son expression faciale ne reflette pas cette pensée qu'il juge être un peu méchante.
Après tout, ce n'était peut être pas de sa faute si elle sentait pas très bon.

En tout cas, il grimace un peu quand elle vient complement le salir de boue. Ah.
D'un patte délicate, il vient gentillement la pousser et reculer d'un petit pas pour briser le contact. Il esperait qu'elle ne le prenne pas trop mal mais bon - ça l'embetait de donner du travail à maman si il revenait avec une cape toute poisseuse.

Qui t'es ? Un ours-loup ?

Il cille quand une deuxieme petite louve qui a l'air de la connaitre fait son entrée en scène. Elle est blanche comme lui et à des sortes de dents noirs étranges qui claquent -un peu comme un insecte. Une sorte de fourmi quand lui ressemblait à un papillon de nuit.

« Non non, pas comme un ours. C'est plus comme tu sais, les boules de moisi qui apparaissent sur les trucs qu'on a pas mangé quand il a plu la veille ou qu'il a fait humide.»

Il savait pas trop si les boules de moisi c'était bien. Mais au vu de l'expression completement joyeuse de la louve, il suppose que oui.. d'une certaine manière.
Enfin tout ça à part. Polaris decide de tracer un rond sur le sol, la lettre O, le designe puis touche son poitrail pour donner son nom et repondre à la question. Il les regarde un peu curieux à son tour -penche le museau et fait un petit signe de la tête l'air de dire Et vous ? Comment vous vous appelez ?

5 ans (30/09/2024) Yeux fait de feu I | E | F | A 1 | 1 | 0 | 2

-Neisseria-

Aconit remarque que non, ce n’était pas un ours, plutot une boule-pourrie, et Neisseria penche la tête pour l’observer. Elle se fait repousser, cela ne la dérange pas, ne l’empêche pas de se rapprocher de nouveu pour flarer, tater, lécher les petites particules blanches qui sortaient du loup pourri. Mmh !

“Ca a pas gout de pourri !”

Elle se frotte à lui car elle est curieuse, sans soucis de l’espace personnel de leur hote, et lorsqu’elle le voit tracer un rond par terre, elle observe avec curiosité. Puis, sa gueule s’entr’ouvre de nouveau, et la revoilà qui jacasse.

“Tu parles pas ? Ou alors tu as peur ! C’est ça le rond ?”

Elle bondit, queue fouaillant l’air en rejoignant sa soeur, toute clopinante et pleine de boue. Elle penche la tête et piaille.

“Si il est moisi tu penses qu’il est comme nous ? Il pourrait devenir notre AMI !”

“Ou un serviteur-”

Elle lève la tête, fermant le cauquet de Morbus. Elle voulait des amis, elle ! Pas des serviteurs comme il disait.

Emilitia
& Aconit

Aconit haussa les épaules à la réflexion de sa sœur après son test gustatif. Pour être honnête elle se doutait un peu de la réponse au résultat.

« En même temps, il porte pas de Morbus lui, il peut pas avoir de pourri. »

Non, le gros loup blanc ne pouvait visiblement qu'imiter avec son pelage, le côté un peu filandreux, léger et cotonneux de certains champignons de moisi. On pourrait dire que c'était quand même déjà pas mal.
Moins tactile que Neisseria, peut-être parce qu'Aconit n'avait trop envie de base de l'être avec sa sœur et que sa mère avait ses moments de distance, la louve blanche ne se laissa pas tentée comme Nei à aller palper l'inconnu dans tout les sens. Curieuse aussi cependant, elle s'approcha tout de même pour lui tourner autour, emportée par l'excitation communicative de sa sœur toujours, scrutant le loup blanc sous toute ses coutures. L'inconnu lui, dessine des ronds . Aconit ne s'y attarde pas parce que les questions de Nei continuent à éveiller sa propre curiosité.

« Attends, on va demander à Drippir s'il est comme nous. »

Il disait moins de bêtise que Morbus. La louve blanche retourna donc auprès de sa mère au pas de course, prenant un peu de temps tout de même pour négocier l'expertise de l'intéressé avant de revenir avec le petit démon luciole exaspéré de devoir se prêter à ce genre de jeu stupide.
Aconit le posa sur le nez de l'inconnu avant de remonter ses lunettes qui glissaient sur son nez, sourire enthousiaste aux babines.

« Alors ? »
« C'est juste un gros loup sans intérêt. »

[rappel, Drippir n'est compréhensible que par ceux sensibles aux démons/qui ont appris la langue des démons]

La louve un peu malade - elle ne semble pas trop trop comprendre. Car elle revient vers lui de plus belle. Vient le lécher et se frotter contre lui.
Sous sa cape, il sent un peu sa fourrure se dresser et ses joues se rosire de honte - Car il savait pas comment gérer cette situation. Lui, il aimait bien les câlins. Mais lécher heu.. ça se faisait pas trop, non ? Seulement avec la famille, les amis proche ou les amoureux ?
Et puis il voulait pas lui dire non plus mais son odeur, elle le mettait vraaaiment mal à l'aise.

“Ca a pas gout de pourri !”

Cette fois, il ne réussit pas à camoufler le petit rictus gêné qui se dessine sur ses babines. Il la repousse gentiment une deuxième fois et regarde un peu dépité la trace de boue que sa langue avait laissé sur sa fourrure blanche.

“Tu parles pas ? Ou alors tu as peur ! C’est ça le rond ?”

Une de ses oreilles duveteuse tombe un peu sur le coté et il répond d'un non du museau. Il entrouvre un peu la gueule comme pour parler mais seul un bruit légèrement rauque et étouffé en sort.
Pfr.. C'était pas agréable ça. d'essayer de faire du son. Mais peut être qu'elle comprendrait un peu mieux comme ça ? Il vient se masser la gorge d'une patte.

“Si il est moisi tu penses qu’il est comme nous ? Il pourrait devenir notre AMI ! Ou un serviteur-”

Elle est un peu bizarre quand même. Cette louve. à parler à elle même avec deux voix différentes. Mais Polaris il se sent coupable , un peu. Car elle disait vouloir être son ami et lui il la jugeait un peu.
Il se sentait mauvais et ça ne lui plaisait pas. En fait ça le crispait un peu.

« En même temps, il porte pas de Morbus lui, il peut pas avoir de pourri. »

Sa tête se tourne vers l'autre louve quand elle reprend la parole. Morbus ? C'est quoi ça, un morbus ? Il penche la tête et ne comprend pas.

« Attends, on va demander à Drippir s'il est comme nous. »

D'autant plus quand la louve blanche va vers sa maman pour revenir avec une sorte de gros insecte bizarroïde. cette fois pour le coup, ses oreilles s'orientent vers l'arrière et il recule d'un pas. Lorsque l'insecte touche sa truffe, il secoue la tête et le dégage vivement à coup de patte.
non, non. déjà qu'il était tout sale, il voulait pas se faire piquer par une guêpe de cette taille là. Après il risquerait de plus rien sentir de la truffe genre.. pour toute la vie.. !
Sa fourrure se gonfle un peu et les particules qu'elle contient viennent cette fois s'envoler. Les mites commencent à affluer et se former -même à partir de la poudre qui se trouve encore collé à la langue de Neisseria. Elles sortent péniblement de sa gueule et vienne rejoindre la nuée un peu chaotique qui tourne autour de lui.
Un peu comme pour l'aider à récupérer un peu plus d'espace personnel.

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-Neisseria-

Aconit, elle était maline. Pas autant qu'Asavaros, mais elle au moins elle aimait faire plein de trucs, pas comme son moisi de frère qui avait la flemme de tout. Elle pense même à demander àDrppnir, qui savait beaucoup plus de choses que eux tous, si le loup blanc était un peu comme eux. Et non ! Il était juste un loup normal. De lumière, peut-être, comme disait maman ? En tout cas, il était très poli, et Neisseria commençait même à le trouver adorable. Les insectes tout autour d'agitent un peu, mais Neisseria n'en avait pas grand chose à faire. Après tout, elle vivait comme une maison à mouches !

Elle s'écarte un peu pour se rapprocher d'Aconit, frolant sa fourrure, la flattant d'une de ses pattes et attire son oreille près de sa gueule pourrie.

Psst, j'ai une idée. Et si on le déguisait en démon comme nous ? Ptet alors que maman nous laissera le garder !!

Oh, qu'est-ce qu'elle voulait le garder oui, avec eux pour toujours ! Elle avait besoin d'amis, Neisseria, et il était si mignon ! Elle lui fait les yeux doux.

S'il te plaaaait il est trop mignon !

Elle tend une patte pour pincer la jouer du loup blanc, exposant sa mignonitude à sa soeur pour la convaincre.

Aconit
& Emilitia

Drippir est balayé comme un vulgaire insecte nuisible. Le petit démon est projeté plus loin avant de s'écraser sur le sol et Aconit écarquille des yeux horrifiés derrière ses lunettes noires avant de se retourner vivement vers le gros inconnu, sa queue redressée, son pelage gonflé et ses mandibules claquant méchamment.

« MAIS CA VA PAS ???? »

Et Aconit se précipita vers le petit démon. Drippir semblait un peu sonner mais lorsqu'elle le prit entre ses pattes, il agita ses ailes se redressa en maugréant. La jeune louve le rangea dans le crâne à son épaule pour qu'il puisse tranquillement se remettre de sa baffe avant de se retourner vers l'inconnu en lui jetant le regard le plus noir qu'elle possédait. Elle serait démon comme Maman avec de la magie qu'elle lui aurait sans doute jeté une malédiction, là Aconit ne pouvait rien faire à part contenir son envie de continuer à lui hurler dessus.
Elle ne bronche pas quand Neisseria via lui chuchoter son plan à l'oreille, soupire finalement face à elle et son regard suppliant.

« J’admets ses papillons là, c'est un peu cool quand même. Mais il a tapé Drippir ! Va falloir qu'il s'excuse avant. »

Elle s’assoit, se laisse un peu tomber à vrai dire, boudeuse. Elle, elle n'avait plus envie de devenir ami avec ce loup là, surtout s'il continuait à taper Drippir.

« J'suis sûre qu'en vrai c'est une Lumière »

Elle maugréa pour elle, parla un peu plus fort ensuite pour avertir quand même Nei au delà de ce qu'Aconit pensait elle.

« Mais Maman voudra jamais, c'est trop gros. »

Elle faisait des bruit bizarre la grosse guêpe..
En tout cas, il était bien content de plus l'avoir fiché sur le museau. Enfin- même si celà semble provoquer le choc de la louve aussi blanche que lui.

« MAIS CA VA PAS ???? »

Le mandibules claquent et à l'expression choqué de son interlocutrice, Polaris laisse tomber ses oreilles vers l'arrière et souffle par la truffe la mine refrogné.
ouai. bah heu. Tu avais pas qu'à le mettre sur mon museau si tu voulais pas que je le pousse.
Il voulait bien faire des effort mais elles étaient un peu rude avec lui aussi.
D'ailleurs, la patte de celle quisentpasbon vient s'approcher une nouvelle fois un peu trop près - dans le but de tirer pour tirer sa joue.

S'il te plaaaait il est trop mignon !

Sa fourrure se gonfle alors qu'une grimace se dessine sur son visage. Il met ses pattes en avant et secoue la tête pour se degager et reculer un peu.

« J’admets ses papillons là, c'est un peu cool quand même. Mais il a tapé Drippir ! Va falloir qu'il s'excuse avant. »
« Mais Maman voudra jamais, c'est trop gros. »

Le museau se fronce légèrement sans qu'il ne grogne.
Oreilles en arrière et fourrure ébouriffé, il rapproche la nuée de lui - comme une armure grouillante- comme pour signifier qu'il ne voulait plus qu'on le touche tout partout.
Il voulait bien être leur ami, ok. Mais seulement si elles faisaient un peu d'efforts aussi.
...
Il regarde la grosse guêpe - un peu désolé. mais il ne s'excuserait pas pour autant. D'ailleurs, il secoue la tête pour changer cette expression de son visage.
Lui aussi il pouvait être un dur, un peu, si il le voulait.
Enfin - il croit.

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-Neisseria-

Neissy roule des yeux (de SON oeil parce que Morbus voulait jamais le faire aussi même si ça serait marrant sur son épaule, BREF) en entendant les EXCUSES de sa soeur. Et que maman elle voudrait pas, et que le loup il était blanc alors c'était une lumière, et qu'on arriverait pas à le déguiser ou à le corrompre, rho ! Elle allait encore devoir jouer les amis de tout le monde, parce qu'elle savait que de toute façon tout le monde devait l'aimer. Après tout, elle était la plus belle, Na ! Sa voix se fait stridente alors qu'elle proteste.

Mais non c'est juste qu'il a pas compris parce que il est pas comme nous !

Elle se tourne vers le gros loup qui faisait voler toutes ses mouches blanches autour de lui. Il était trop mignon, oui ! Neisseria l'aimait beaucoup, parce qu'il lui ressemblait un peu. Mais il était trop blanc, oui, trop blanc-
Elle s'approche d'un pas avant de tendre la patte et d'indiquer Dripnir.

Tu vois ça c'est notre ami, c'est Dripnir et c'est un démon ! Et tu l'as poussé alors il est pas content.

L'oeil pétillant, elle s'approche, toujours trop près, pour chuchoter (un peu trop fort) à l'oreille du gros ours blanc.

Mais il est jamais content, mais faut pas le dire chhh

Elle recule un peu et se carre, hochant la tête.

Si tu veux continuer à jouer avec nous il faut dire pardon.

C'était le début de son asservissement, oui ! De toute façon, il devrait faire tout ce qu'elle disait parce que c'était une louve et lui un loup et qu'elle était la plus belle.
...
Elle croit.

Aconit
& Emilitia

Neisseria ne parvint pas à convaincre sa sœur, Aconit demeurant sceptique quand au loup blanc. Elle le voyait bien tirer la tronche depuis tout à l'heure, à repousser et chercher à esquiver Nei même si cette dernière revenait à la charge sans s'en offusquer. Alors en plus comme il avait tapé Drippir qui n'avait rien fait... et ne semblait même pas en être désolé !

« ça se trouve, il a pas envie de venir. Il n'a même pas l'air content d'être là. »

Aconit resta assise, les mandibules cliquetante et sans intention de faire le moindre pas vers le mâle blanc. Elle ne chercha pas non plus à en détourner Neisseria, sa sœur faisait bien ce qu'elle voulait. Cependant...

« Dans tout les cas, je t'aiderais pas à essayer de convaincre Maman. Tu devras te débrouiller toute seule. »

Mais non c'est juste qu'il a pas compris parce que il est pas comme nous !

Polaris laisse l'une de ses oreilles s'orienter vers l'arrière à la voix stridente de celkisentpasbon. Elle s'approche une nouvelle fois de sa démarche boitillante et lui montre la grosse guêpe.

Tu vois ça c'est notre ami, c'est Dripnir et c'est un démon ! Et tu l'as poussé alors il est pas content.

Un ..démon ? Polaris regarde maintenant avec curiosité le gros insecte. Dans les histoires de sa maman, les démons étaient de gros monstres effrayants qui semaient le mal autour d'eux et qui mangeait les bébés. Celui là il était.. Un peu ridicule en comparaison..

Mais il est jamais content, mais faut pas le dire chhh. Si tu veux continuer à jouer avec nous il faut dire pardon.

Cette fois son regard blanc se reporte sur la louve qui lui sourit en papillonnant des yeux. Il grimace mais laisse un peu sa fourrure se détendre en même temps que sa propre nuée.
C'est vrai que maintenant qu'il regardait le "petit démon" étourdit au sol, il se sentait un peu désolé pour lui. Il lui avait peut être mit un coup de patte un peu vite alors qu'il ne comptait pas forcement le piquer. Hm..

« ça se trouve, il a pas envie de venir. Il n'a même pas l'air content d'être là. Dans tout les cas, je t'aiderais pas à essayer de convaincre Maman. Tu devras te débrouiller toute seule. »

Bien que pas très convaincu, il s'approche alors d'un pas lent vers Drippir. Il regarde la louve blanche histoire de lui faire comprendre d'un regard qu'il n'a pas de mauvaise intension puis d'un geste délicat, il remet l'insecte droit sur ses pattes, époussète un peu sa carapace et recule.
Voilà !
Bon il savait toujours pas vraiment si il voulait jouer avec elles (c'est vrai qu'elles étaient un peu bizarre) mais au moins il se sentait un peu moins mal pour la grosse guêpe démoniaque.
Il la regarde tout de même avec méfiance. Il espérait quand même vraaaaiment pas qu'il allait le piquer si ils voulaient devenir amis.

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-Neisseria-

Ha ! Ha ha ! Au comble de la satisfaction, neisseria observe le gros loup se lever (qu'il était grand !) et s'approcher de Drippnir pour lui caresser la carapace. Voilà ! Elle se redresse d'un coup, manque de tomber par terre passke Morbus la suivait pas assez vite, avant de s'approcher toute excitée de sa soeur.

"Regard il s'est excusé ! Donc c'est bon."

Elle repart, toute excitée, vers leur nouvel ami. Elle s'approche comme souvent beaucoup trop, envahissante, sa patte flattant le pelage avec fascination. Qu'il était blanc ! Qu'il était beau ! Oh, ouii, il ferait un merveilleux ami. Et puis, elle saurait convaincre maman de le ramener dans les runes elle en était certaine ! Maman, elle pouvait rien lui refuser quand elle faisait son oeil-qui-pleure-un-peu-pour-la-convaincre. Oui, c'était décidé :

"Tui viens avec nous maintenant ! Il faut demander à maman, si on peut continuer à jouer chez nous."

Elle fait demi tour, queue enroulée sur son dos et fière comme un coq, s'avançant vers leur demeure d'un pas vacillant.

Aconit
& Emilitia

Aconit était peut-être trop méfiante, mais elle ne la sentait pas cette histoire de ramener ce gros inconnu avec elles dans la forêt brûlé. Tout son instinct de petite louve lui hurlait que ce n'était pas une bonne idée – si elle avait su à son âge pour qui ça ne le serait pas en réalité.
En attendant, Aconit préfère prendre soin de Drippir qui s'en retrouvait un peu cabosser quand même. Elle se sentait un peu coupable de l'avoir ramener si rapidement au milieu d'un danger trop gros pour lui.

« Ça va ? »
« La prochaine fois tu demanderas à ta mère directement si un loup est à moitié démon ou non. »

Humpf, d'ailleurs en parlant de Maman...

« Bah tu devrais te dépêcher à aller lui demander Nei, Maman, s'en va. »

Là où elle s'était allongée à l'ombre, Emilitia s'était relevé, son ombre noir se projetant en avant sur fond de soleil déclinant, les yeux du masques fixant le petit groupe d'enfant. Il était temps de retourner à la forêt brûlée.

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