Des jumeaux, perdus depuis bien trop longtemps [PV Chardon]

Chardon avait pas dormit de la nuit et avait passé la journée à tourner en rond incapable de se calmer. Si il avait pu il serait partit retrouver mimo. Mais Liza lui avait dit qu'elle allait venir, qu'elle l'avait prévenue et qu'elle le rejoindrais. Si il partait ils risquaient encore de pas s'retrouver. Il fallait qu'il attende, il avait pas le choix. Mais cette attente c'était une torture. Ses émotions jouait au yo-yo entre espoir, peur, colère, impatience, excitation. Il se sentait fébrile et son pauvre coeur épuisé par tant de solicitude semblait au bord de la rupture. La terre sous le saule était retourné, griffé, piétiné comme si milles bêtes étaient passées par là. Il n'en pouvait plus. Et alors qu'il pensait qu'il allait s'écrouler sous toute ses émotions contradictoire, un bruit de course, le frémissement d'un buisson puis un respiration sifflante qui témoigné d'un grand effort. Chardon se mit à trembler, tournant doucement la tête pour fixer ses yeux vairon sur Mimosa. C'était elle ? Il cligna des yeux. Son coeur semblait s'être arrêté et son souffle ne parvenait plus à ses poumons. Ce moment du suspend sembla durer une vie. Ou cent même. Il n'y croyait pas. Elle était vraiment là sous ses yeux bien vivante ? Il n'arrivait pas à bouger, ni à dire quoi que ce soit tant sa gorge était noué. Ses yeux s'humidifièrent alors qu'il la fixait.

Puis au bout de ce qui sembla être une éternité, il murmura la voix cassé:

-Mimosa... Tu ... tu es vraiment là ?

Le dire à haute voix eux pour effet d'encrer ce fait dans la réalité et soudain tout son corps se déverrouilla. Sans même qu'il puisse le remarquer, la louve était entre ses pattes et il la serrait de toute ses forces, sentant son odeur, sa chaleur, son coeur qui battait tout contre le siens. Elle était vraiment vivante, elle était juste là devant lui. Il avait réussi, il l'avait retrouvé ! Il enfonça sa truffe dans l'échine de sa soeur. C'était comme si tout ce temps ou lui avait arraché un morceau de lui sans qu'il s'en rende compte et là il venait de le retrouver, ce morceau qu'il avait oublié et qui était pourtant si important. Il éprouvé un soulagement indescriptible. Elle elle avait survécu, elle n'avait pas fini comme tous les autres. Il pouvait encore veiller sur elle et la protéger.

Il ne la lâcha pas. Il en était incapable. Tremblant, des larmes de joie roulaient sur ses joues sans qu'il puisse rien y faire. Elle lui avait tellement manqué, il avait eux tellement peur de ne plus jamais pouvoir la revoir. Elle qui était si chère à son coeur et qui était partit en le laissant derrière elle. Seul dans le noir de leur tanière immonde qui puait le sang et la peur.
Il s'écarta un peu pour la regarder, la vision flou, la respiration haletante. Allait-elle bien ?

Il murmura:

-Je t'ai cherché si longtemps...

Depuis le jour de son départ en faite. Il n'avait jamais arrêté de la chercher. Mais pendant longtemps elle était hors de sa portée. Et il y avait les autres. Il était le grand frère, son rôle était de tous les protéger et il avait échoué. Comment le dire à Mimo ? Comment lui dire qu'ils étaient tous mort ?
Il baissa la tête accablé de culpabilité. Il avait l'impression qu'il pourrait s'effondrer d'une secondes à l'autres.

Bon dieux qu'cette étreinte f'sais du bien ! C'comme si v'nait d'retrouver un bout d'lui qu'il avait oublié quelque part ! Il pose ses yeux vairon sur elle, protecteur. Et la louve change un peu d'attitude, s'excusant, fuyant son regard. Que'que chose n'allait pas il le sentait et l'explication tarda pas à arriver.
Il s'assis un peu perplexe. Comment ça elle avait oublié les souv'nir d'leur enfance ? C't'ait possible ça ? Après s'qu'ils avaient vécu ? Chardon avait du mal à imaginer. Puis qu'est-ce qu'était arrivé à Mimo pour qu'elle oublie ?

Au début ça lui serra la poitrine. Ça voulait dire qu'tout s'temps qu'il avait passé à la cherché, elle, elle se rapp'lait pas d'lui ? Il affichait une mine perdu. Mais voyant les yeux vairon d'la louve, si semblable aux siens rougit de larme il décida qu'c'était pas l'moment d'parler d'ça. Alors il lui offre un sourire doux essuyant les larmes qui dégoulinait d'sa truffe en la rassurant:

-T'inquiètes pas pour ça va, s'pas l'plus important ! L'essentiel c'est qu'on s'soit r'trouvé ! Maint'nant tu s'ras plus jamais seule et j'pourrais t'raconter s'que tu veux savoir.

Y s'doutait qu'sa servait à rien d'la brusquer, il sentait bien qu'ça la blessait elle aussi. Ça f'rais juste un truc d'plus à régler mais maint'nant ils avaient le temps.