Une comète prématurée. Flashback. (Libre)

Beau était le jour où Lolita vint à la rencontre en sautant sur une marelle d’étoiles les cheveux secoués par les comètes. Lilith Lolita dolly sur les pointillés se donnant de la voix des mâles les noms qu’on eut coutume de lui donner. Le double astral comme un souffle était revenue à la vie faisant de Lolita plus qu’un songe renaissant à l’âge adulte, de deux jambes comme des lames d’épées s’étaient accolées pour former un nouveau corps deux squelettes jaunes et pourries qui se frôlent comme deux corps amoureux. Une marelle d’étoiles une poussière un rien puis les épaules si osseuses dénudées sur un dos comme une ballerine s’étendant vers le ciel, elle ne criait pas d’effroi lorsque la lune vint avec brutalité décomposer les purulentes paupières de ses yeux émeraudes comme des fonds marins des cheveux rouges comme des fils de fers exsangues elle se dépecer sur le sol se matérialisant elle donna un baiser un éclatement elle se fraya un chemin vers la joue comme une balafre elle traversa la jugulaire et de sa langue elle vint lécher la langue de Lolita a pour retourner dans Lolita b, amnésique phrase sur le long flot mou du temps. Fantômatique sirene, amas de chaire et d’os chaque goutte de sang encre chaque branche de son tatouage au poignée chaque artère chaque larmes venant s’éclater au sol dans un corps merveilleux et un cœur suspendu solitaire symptôme de cette mal aimée. La petite vampire regarda le sang sombre de Lolita a tomber dans l’œsophage de Lolita b sortir du bleu de ses veines illuminée par l’or l’asphalte le cobalt le néant de l’univers si grand. Une mouche un cafard un pas grand chose et pourtant une beauté de corps, une servante aux pieds de l’univers jalouse du soleil. C’était ça sa naissance à Lolita.

Le corps plus osseux que musculeux qui s’était échoué sur par terre s’accrocha à n’importe quoi pour respirer et remonter à la surface, vite qu’on l’aime. Qu’on lui donne un amour une étreinte qu’il y est quelqu’un pour l’accueillir sur cette planète. Mais rien. Pas un souvenir. Pas âme qui vive. Pas une sœur. Pas une mère. Juste le souvenir d’une ombre cousus au cosmos et aux restes d’un glowstick pourfendu dans l’espace. Elle regarda le flacon incolore qui trônait dans ses pâtes. Elle sentit. Ça sentait le musc la salive et la sueur et un peu l’orage. Qu’est ce que c’était ? Les débris de vie de quelqu’un d’autre. Et le vide de son existence a elle, s’étendant dans un ouroboros infinie de naissance et de mort.

Tout autour d’elle, des traces de sang bleu, rouge, comme de l’encre d’une parchemin qui n’avait pas eu le temps de s’écrire. Elle plongea le nez dans la neige. Qui suis je ? Le choc de cette naissance fit apparaître quelques éboulement, l’un quelle faillit se prendre sur le tête. Alors c’est comme ça qu’elle était acceuillie ? Elle se toucha son propre corps, avec la sensation d avoir accouchée d elle même, la salive, la lymphe. La cyprine. Elle claque la langue. Elle avait envie de sucer un cervelet d’un amant, comme si son cerveau n’avait pas eu le temps de croître.