À nos jours heureux - Familles Deznita & Désistrid

! TOPIC A TOURS LIBRES !

Cela signifie qu'au vu du nombre que nous sommes et pour éviter toute pression de réponse autant que toute frustration des plus volontaires, il n'y a pas de tour précis de réponse et nous ne sommes pas obligés de tous nous attendre pour répondre, particulièrement si votre personnage est engagé dans une interaction un peu à part du groupe !
Cela n'empêche cependant pas la communication, et d'éviter le spam et de se marcher dessus ; n'hésitez pas à communiquer entre vous pour signaler que vous souhaitez répondre, ou au contraire demandez si vous pouvez prendre le prochain poste : D




[ Antidaté librement entre les 6/8 mois des enfants Deznita ; aux alentours de fin novembre / début décembre ]

Ce jour-ci, Anita avait réveillé ses enfants plus tôt que d'habitude.
Il était rare qu'elle les réveille tout court, d'ailleurs : ils se réveillaient souvent entre eux, tout seuls, ou bien par miracle restaient parfois assoupis tous ensemble et lui laissaient le répit d'un début de matinée plus tranquille.
Mais cette fois, d'elle-même, elle avait encouragé tout le monde à se lever aux aurores.
Il y avait bien eu quelques complaintes, des regards curieux et collés tant par le sommeil que l'incompréhension (Mylo ne fut pas en reste, à dévoiler ses crocs sur une grimace et à geindre d'un air excessivement affligé du grand malheur qui le frappait) mais bientôt, toute sa petite troupe fut debout sous ses yeux pétillants quand en face d'elle, quatre têtes attendaient une explication.

Aujourd'hui serait une journée un peu spéciale.

Car...

— Mes chers enfants, aujourd'hui, nous allons en-dehors des frontières !

Elle le claironna avec enthousiasme, ne doutant pas que cette nouveauté allait réjouir ses jeunes toujours avides de découverte. Et puis il s'agissait de jeunes adolescents, maintenant : peut-être qu'aucun d'entre eux n'avait encore eu l'idée ou l'envie de s'évader hors de leurs terres, mais cela ne saurait tarder.
Et Anita préférait encore que la première de leurs excursions soit en sa compagnie, afin de leur donner des codes. Et de les laisser savoir que même en dehors des Etelkrus, il existait des contacts de confiance en cas de besoin.

— Allez, en route !

D'affectueux coups de museaux, Anita les encouragea à avancer, puis prit la tête de quelques longues foulées.
Il y avait un peu de route, et leur cheminement serait certainement assez lent : au vu des caractères, elle ne s'étonnerait pas d'en perdre un ou deux à quelques reprises. C'était pourquoi elle avait voulu partir tôt, et avait aussi pris des dispositions pour le reste de la journée : peut-être seraient-ils rentrés assez tôt pour que l'enfant concerné puisse se rendre au créneau avec Dez, mais elle avait néanmoins prévenu ce dernier de leur possible absence.
Pour qu'il ne s'inquiète pas, qu'il s'adapte aussi en conséquence.
Durant le trajet, Anita leur parla de ceux qu'ils allaient rencontrer : comment Désiré avait été Etelkru pour finalement continuer sa vie en solitaire mais en gardant le glowstick de Kiro, comme leur oncle Narcisse ; et aussi comment ce n'était pas sans lien avec son union auprès d'une Raeder qui était la mère de leurs enfants.
Et aux sans doute nombreuses questions suscitées par la situation, elle répondit également.

Mais certaines trouveraient leur réponse directement au devant de la rencontre de ce qui leur était encore étranger, d'autres cogiteraient dans leurs petites têtes et lui seraient peut-être posées plus tard.

En attendant, arrivés aux Côtés et proches de là où elle savait habiter l'ancien Etelkru, Anita rassembla tant bien que mal sa progéniture et s'appliqua à les tenir en ordre pour au moins le temps des présentations générales avant de s'annoncer d'une voix joyeuse et suffisamment forte pour qu'elle porte jusqu'à leur antre.

— Désiré ? Je t'ai amené un peu de compagnie !

La Prêtresse braqua yeux et oreilles dans la direction de leur foyer, peut-être presque aussi impatiente que certains de ses enfants. Elle maintenait néanmoins sa petite famille à une distance raisonnable, au cas où pour une raison ou pour une autre personne ne souhaite les accueillir en ce jour : il pouvait y avoir à cela de nombreuses raisons.
Anita espérait tant revoir, cependant, la grande portée qu'elle avait quelques mois plus tôt débusqué à leurs frontières. Mais ils étaient plus âgés que les siens, et il n'était pas à exclure que certains ne soient déjà plus dans les environs immédiats des pattes de leurs parents.

Il n'y eut finalement que peu de temps à attendre avant que des présences ne s'agitent et viennent les rejoindre.
D'abord l'un des jeunes loups - devenu si grand, déjà ! - qu'elle rencontra à leur frontière, celui qui fut le plus courageux et prêt à assumer jusqu'au bout la manœuvre, qui avançait maintenant vers elle avec cette même assurance et grandiloquence. Elle se souvenait de son nom, prononcé par l'un de ses adelphes : Liam.
Le sourire d'Anita grandit et vint plisser le coin de ses yeux, jusqu'à ce qu'elle finisse par relâcher un léger rire joyeux.

— Bonjour à toi aussi, Liam. Ne crains rien, je garderai ce secret, et- Oh !

Elle aussi dut s'interrompre, quand le jeune mâle flamboyant percuta sa bien plus petite fille qui s'était elle aussi avancée et qui protesta de tel destin, courroucée. Anita porta une patte à sa gueule, amusée - et à peine un instant plus tard, c'était cette fois-ci Désiré qui surgit de nul part. Elle répondit à son introduction joueuse par le même enthousiasme et un énième rire et le laissa interagir avec ses enfants - c'était surtout eux, qui avaient besoin de prendre place dans cette rencontre. Encore une nouvelle entrée : la seule fille de la portée à priori - celle qui avait aussi fait preuve de courage lors de leur approche de la frontière, cette fois, bondit avec la même énergie accueillante que son père et s'intéressa immédiatement à Basilic qui avait immédiatement pris la défense de sa soeur.
Oooh, tout cela promettait vraiment d'être intéressant.

Le principal défi pour Anita serait certainement de ne pas éclater de rire sur les prochaines minutes.

🜚 🜚 🜚

Ils sont arrivés !!!
Les yeux de Mylo sont grand ouverts, braqués sur ce paysage totalement nouveau et inconnu. La Moere est déjà un lieu de vie très fun : la plage a l'air d'être un mode de vie tout autre, et il ne peut s'empêcher de déjà porter loin son regard vers la mer.
Ils allaient pouvoir se baigner, non ?
Il en a presque oublié qu'ils sont surtout là pour voir d'autres loups, l'ami de MamAnita et ses gosses : mais il ne peut que s'en souvenir brusquement quand l'un d'entre eux débarque. Il est grand et il parle fort, avec des tournures de phrases un peu étranges qui font lever un sourcil à l'adolescent. Mylo ouvre la gueule pour dire quelque chose, mais-
Meep !
Son sourcil se lève davantage et complètement interdit, il reste impuissant devant la collision de Vali' contre le poitrail touffu de l'autre. Puis ce sont cette fois les deux sourcils qui se froncent, quand monte en lui un vif élan de protection et qu'il ouvre plus grand la gueule, crocs découverts, pour-
EH fffais a'ensssion !
Ouais, bah il allait dire un truc du même genre mais ça f'rait ringard de répéter. P'tain. Ses mâchoires se referment dans un claquement et il garde un air courroucé vissé sur le visage, dardant un oeil méfiant sur ce gros lourdaud qui r'garde même pas où il va, quand surviennent deux évènements sur un très court laps de temps.

D'abord, le fameux Désiré qui se montre et vient d'abord voir leur mère avant de les scanner du regard et de leur offrir l'hospitalité. A lui, Mylo accorde un p'tit sourire pas très assuré mais néanmoins reconnaissant - plutôt content de s'voir confirmer qu'ils étaient en présence de personnes amicales.
Et, juste après, débarque une jeune louve qui... Attrape la tête de son frère entre ses pattes et semble s'émerveiller comme si elle avait trouvé un p'tit têtard blessé dans une mare.
Il reste immobile quelques secondes, fasciné par la scène, avant qu'un immense sourire railleur ne vienne découvrir ses crocs et qu'il lance un regard goguenard à 'Zil. Pffrrrtt, la honte. Il s'veut impressionnant et v'là que la seule meuf du lot - à part leur mère, et ses sœurs, mais sa mère et ses sœurs ça compte pas elles sont pas sexuées - le trouve adorable. Il va être ravi, son frère.
Alors lui s'avance un peu plus, d'un air plus assuré en faisant en sorte de se grandir, poitrail un peu bombé. Puisque c'est son frère la p'tite chose trop mignonne, lui reprend le rôle de défenseur !

L'adolescente brune - Tiamat, donc - s'adresse maintenant à tous, et lui hoche la tête avec confiance et vigueur.

— Avec plaisir m'dame, merci ! Vous avez quoi à proposer ?

Il essaye de faire un peu des efforts, devant des inconnus d'une autre terre et puis une jeune madame, pour moins mâcher ses syllabes.

Quand maman les réveille, Naga se demande d’abord si il s’est passé quelque chose de grave. Elle se redresse un peu vivement, puis se détend quand elle comprend que tout va bien.
Même si ce n’est pas habituel.
Elle est un peu confuse, et réfléchit, vite : Si c’est Maman qui les emmène dehors, alors c’est sans danger. Maman, elle sait ce qu’elle fait, toujours, et elle est intelligente. Naga, elle, est plus emballée par l’idée de sortir que de rencontrer de nouvelles personnes qui ne font pas partie de leur meute. Elle ne bronche pas… Jusqu’à ce que Basile’ lui bourre dedans.
Là, elle gronde et gonfle les plumes, menaçante.

Son frère l’énerve, parfois.
Parfois, aussi, elle a envie de le taper, c’est vrai. Mais elle lui ferait mal : elle est plus grosse que lui, et de ça, elle n’en a pas envie. Alors elle gronde et ravale son agacement.

La jeune louve prend connaissance de ce qui l’entoure, tout en veillant à ne pas trop s’éloigner de Maman-qui-sait-ce-qu’elle-fait. Elle croise des plantes qu’elle ne connait pas et, lorsqu’elles ne sont pas trop loin du chemin qu’ils empruntent, elle les ramasse.
Une fois rentrée, elle les montrera à Papa pour connaitre leur nom, et savoir à quoi elles peuvent servir.

Ils arrivent et, woah, il y a vraiment beaucoup de monde et des enfants, qui n’en sont plus vraiment, très démonstratifs et qui parlent beaucoup. Comme ce mâle à la queue bizarre (C’est naturel ? Ah oui, il a la même que son Papa à lui, d’accord.). Comme cette madame qui prend Basile’.
Uh.
Naga retient son souffle et gonfle instinctivement les plumes, à en avoir une collerette presque impressionnante. Elle jette un regard à Maman qui ne semble pas trop inquiète.
Elle essaye de se détendre, aussi, mais ne peut pas s’empêcher de rester sur ses gardes.

- Bonjour.

Elle est polie, quand même.
Son regard coule vers la louve trop enthousiaste.

- C’est mon frère.

C’est le sien, même si il est chiant.