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» Nombre de messages : 1697 » Age : 28 » PUF : Phantom, Eefhred » Date d'inscription : 20/11/2017 » Personnages :
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| Sujet: Confessions bis | ft. Stendhal (repost fast) Ven 23 Fév 2024, 22:35 | |
| - Holzër a écrit:
- Stendhal x Holzër - Près des Lavvu
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Le jardin se préparait doucement pour l'hiver, couvert de feuilles pour garder la terre au chaud, d'autres couches de terres moins qualitatives, et ce serait bien. Ne resterait désormais que les quelques derniers plans plus robustes qui fournissaient de quoi nourir les Nakhus.
Depuis la discussion d'il y a quelques jours avec sa soeur, Holzër se creusait les méninges, un peu trop sans doute, ce qui lui donnait des airs rêvasseur plus que d'habitude. Une cherche du calme et de la paix intérieur. Le pot de configure avait été gardé au frais pour qu'elle soit encore meilleure. C'était sans doute le bon jour aujourd'hui pour discuter de ... ça.
Tremblant, ses paroles tournaient encore et encore dans sa tête. Indécis surtout, la peur de mal faire au creux des entrailles, mais aussi l'envie peut-être d'enfin baisser les dernières armes qu'il tenait près de son coeur. Il n'était toujours pas bien sûr de comprendre ce qu'était l'amour, l'attachement. Juste il le vivait, appréciait la compagnie de son Nakhu préféré au quotidien, jour comme nuit, toujours l'un contre l'autre. Cette bouffé de chaleur et bonheur que rien qu'y penser lui prodiguait. C'était peut être ça, oui.
Alors il attend son ami impatiemment, chaque minute était une torture en plus. - Vashtoures a écrit:
- Tu as fini ta petite tournée. Tu as laissé le Jardin aux bons soins de ton Adoré. Toi, tu t'es chargé des ruches. Tout ce petit monde bourdonnant va bien. Bientôt, le vrombissement de leurs ailes diminuerait jusqu'à tomber dans les bras de Morphée.
Tu pars en direction du point central de votre meute. Là où il y a de la vie canine regroupé. Votre Lavvu est un peu à l'écart. Tu sais que tu retrouveras ton Holzër sur ton chemin.
Tu marches à bonne allure. De la vapeur accompagne chacun de tes pas. Les températures sont de moins en moins clémentes pour les loups non-natifs d'ici. Toi, çà ne te dérange pas. Tu as une bonne fourrure. Qui risque de manger ton museau et tes pattes. Tant que tu peux faire profiter de ta chaleur tes êtres aimés, il est inconcevable de t'en débarrasser.
Ah le voilà ! Ton meilleur ami. Un sourire naît naturellement sur tes babines. Toujours aussi comblé de le retrouver.
"Mon collègue Sortcelier préféré ! Tout va bien au niveau des ruches. Elles vont bientôt plonger dans leur long sommeil."
Tu viens chatouiller sa joue du bout de ton museau. - Holzër a écrit:
- Pendant qu'il récitait encore des brides de phrases très maladroites à semi-voix haute, des pas s'approchent, et immédiatement tous ses moyens retombent en milles morceaux. Oh qu'il était heureux de retrouver Stendhal, le voir encore plus plumé que d'habitude était quelque chose de marrant à voir, et il l'aimait encore plus comme ça. Une vraie peluche-couverture pour cet Hiver.
Et il accueille le contact sans gêne, écoutant ses paroles. Les abeilles vont bien, rien de casser. Et tout était prêt pour les froids à venir. Tant mieux, tout était parfait et sous contrôle. Sa queue de diable remue.
C'est parfait. Ici, la terre est mise au chaud. Les pieds vont aussi bientôt dormir.
Et son museau se tourne vers le jardin qui ressemblait un peu plus à une grosse motte de terre.
Liza m'a ... donné ça, pour toi. De la confiture de chataignes qu'on a fait ensemble il y a quelques jours. - Vashtoures a écrit:
- Tu opines de la tête, satisfait d'apprendre que tout votre petit monde végétal va bien. Bientôt, du temps libre vous serez offert grâce à cette période hivernale. Les plantes laisseront sûrement la place à des loups touchés par les maux de l'hiver. Mais ils ne demanderont pas autant d'énergie.
Oh ! Ton regard découvre le petit pot tendu. Tu ressens de la tendresse pour cette attention. tu te rappelles des mots de Cloud et de Violette. De cet accueil au sein de leur famille.
[/b]"Merci à vous deux. Tu en mangeras avec moi, j'espère ?"[/i]"
Tu aimes partager. De la nourriture, des activités. Tiens, çà te fait penser.
"Quand tout sera endormi, pourrons-nous en profiter pour prendre un peu de temps pour nous ? Nous promener, regarder les étoiles toute la nuit, lire ensemble..."
Tant d'activités passent par ta tête. Profiter ensemble sans contrainte horaire, çà te paraît un beau projet. - Holzër a écrit:
- Un moment de répis aux remerciement de son ami, il sourit comme une légère grimace, serrant les dents de peur de faire ou dire une boulette. Il fallait qu'il se détende un peu, se ressaisir. Si Liza y croyait, alors lui aussi devait y croire.
Oui- Bien sûr.
Ses oreilles pivotent en avant, un regard fuyant toujours cherchant des mots.
Ce serait avec plaisir !
Ensemble. Toujours.
Un rictus plus franc désormais alors que son coeur frappait sa poitrine à tout va, se sentant parfois livide, proche du malaise tant il était tendu.
Elle m'a ... elle m'a aussi parlé d'un truc. Dont il faut que je te parle. Je crois. - Vashtoures a écrit:
- Tu es si content. Mais une inquiétude finit par pointer le bout de son nez. Ton Adoré n'a pas son visage habituel. Où est passée sa sérénité ? Et son parfum est abîmé par ...le stress ? Tu n'es pas sûr. Mais tu te rends compte qu'il y a quelque chose qui cloche. Tu cherches et attrapes le premier lien qui surgit
"Blizzard est malade ? Si c'est çà, je suis sûr que l'on trouvera de quoi la soigner. Même si il faut passer des heures sur la confection d'un remède." - Holzër a écrit:
- Ses yeux s'ouvrent en un peu plus grand, définitivement surpris. Il oubliait lors d'émotions fortes que son Stendhal lisait les expressions aussi, et il refusait de l'inquiéter.
Non, non !
Il revient devant son poilu, touchant sa patte pour le rassurer un peu.
C'est important. Mais pas grave.
Enfin, question de point de vue.
C'est à propos ... De nous.
Et il prenait soin de bien articuler avec un air neutre pour effacer au mieux son stress. - Vashtoures a écrit:
- Il te rassure ton Holzër. La petite louve n'était pas malade. Tu peux souffler de soulagement et calmer la machine de ton cerveau.
Tu fronces un peu tes sourcils, ne sachant pas si tu dois t'inquiéter de tout ce mystère. Important mais pas grave as tu lu sur les babines de ton Adoré.
"De nous ? Nous toi et moi ? Ou nous les Nakhus ?" - Holzër a écrit:
- Fiou, il se calme et reprend un air sérieux, un peu dur et sévère mais attentif.
De nous. Toi et moi.
Un sourire car ça te fait tout drôle de formuler ça à voix haute, des petits papillons dans le ventre. Alors il se redresse, toujours précautionneux sur les mots choisis.
On discutait car elle est maintenant heureuse. Heureuse d'avoir son propre "toi et moi" avec quelqu'un. Un compagnon, elle m'a dit mh.
Une pause, son regard fuit un peu. Mais il devait rester concentrer, réciter tout ça comme une leçon apprise par coeur, et se soucier de ce qu'il adviendrait plus tard. Après tout ça. Sa voix se serre un peu.
Elle m'a dit que je devrais essayer d'être heureux aussi, avec un euh ... compagne.
Compagnon. Il trépigne, aurait aimé se cacher quelque part, devenir invisible. Mais s'il le faisait là de suite, il sentait que ce serait très grave.
Parce que je t'apprécie beaucoup. Je ne sais pas si on peut dire que ... dire que c'est de l'amour, c'est bizarre, je suis désolé.
Un souffle.
Mais je suis très heureux avec toi, Stendhal. Et du coup, c'est peut être juste ça. Parce que-
Ses yeux fuient encore quelques secondes pendant que ses pattes s'enterrent seules dans le sol.
Parce que je suis heureux de vivre avec toi ici, avec le jardin de ta maman Kerguelen, de prévoir d'aller voir les étoiles avec toi, d'avoir pu combattre avec toi, avoir pu ... d'être normal, avec toi.
Un fin sourire avec les yeux humides se dessine sur son visage tremblant comme une feuille. - Vashtoures a écrit:
- Nous. Eux.
Tu t'immobilises. Tu sens la gravité du moment. Tes yeux couleur miel cherchent leurs opposés. Ils passent des yeux aux babines. Souhaitant tout déchiffrer, tout lire pour ne pas faire d'erreur. Pour ne pas mal interpréter.
C'est difficile. Mais tu restes concentré. Essayant de vouloir voir où veut en venir ton Adoré. Chassant l'inquiétude par l'implacable confiance que tu portes en lui.
D'habitude, vous n'avez pas besoin d'autant de mots. Vos présences mutuelles vous suffisent. Mais là c'est différent. Il a tellement l'air d'en avoir besoin ton Holzër.
Alors, tu te muselles. Tu te fais confident patient et aimant. Laissant les émotions passer dans ton regard au fur et à mesure des paroles déchiffrées.
Jusqu'au final.
Tes paupières papillonnent. Gravant ce moment dans ta mémoire. Ce moment où ton Adoré a ressenti le besoin de t'ouvrir son coeur et de mettre des mots sur ce qu'il ressent pour toi.
Toi, qui t'émerveilles devant la moindre beauté de la Nature, tu es incapable de rester insensible face à cette déclaration.
Tu t'avances pour caresser ses pattes qui cherchent à se cacher. Tu leur apportes douceur pour leur montrer qu'il n'y a pas besoin de s'enterrer. Il n'y a aucun mal.
Tu redresses la tête doucement. A ton tour de plonger au fond de ton âme. D'exprimer à voix haute ce qui vous unit. Difficile tâche.
"Le bonheur m'accompagne depuis que je t'ai rencontré. Il a pris encore plus de place depuis que tu as rejoins les Nakhus."
Plus besoin de guetter la silhouette tant recherchée aux frontières. Il n'y a rien de plus doux que de s'endormir auprès d'un être aimé.
"Je n'ai pas besoin de compagne. Je t'ai toi. Mon Adoré."
Et çà te suffit. Tu n'as pas besoin de plus. Tu es comblé.
"Et si c'est çà l'Amour, alors j'en suis envahi à chaque fois que tu es près de moi." - Holzër a écrit:
- Son souffle se coupe un peu plus lorsque leurs pattes s'unissent, arrêtant celles de l'ancien solitaire de gratter sur place. Ses yeux viennent chercher les siens naturellement, ses oreilles bien droites aussi en direction de Stendhal.
Il écoute aussi, non sans émotion, ce que son meilleur ami a à dire sur tout ça.
Il avait rejoint les Nakhus pour veiller sur sa famille, mais aussi ne plus avoir à chercher son Sans-oreilles. Ils en étaient venu à dormir l'un contre l'autre depuis tant d'années maintenant. Reconstruire petit à petit ces terres marquées par l'égoïsme et la haine. Toujours ensemble.
Et aujourd'hui, il était même un membre à part entière dans sa petite famille puzzle pour le plus grand plaisir de tous, et le bonheur du cornu au nez sombre.
Holzer vient se blottir contre le poil chaud de son ami de toujours, le sourire collé au visage et quelque peu rassuré désormais. Liza avait eu raison d'engager la conversation, se dit-il. Et de là, il sentait aussi son coeur battre.
Alors, on est compagnons ?
Sa voix est basse, il avait besoin de mettre un mot là dessus pour comprendre et comme finaliser ses réflexions. - Vashtoures a écrit:
- Tu lui ouvres tes pattes, comme tu lui as ouvert ton coeur il y a bien longtemps, lors de ce face à face avec l'Ours. D'enfants vous avez évolué jusqu'à devenir les adultes d'aujourd'hui. Jamais trop éloigné l'un de l'autre. Gravitant toujours ensemble, au moins par la pensée.
Tu abaisses ton museau pour ne pas perdre les babines du regard. Ce sourire est si éblouissant. Tellement de lumière pure qui font naître quelques gouttelettes aux coins de tes paupières.
Tu aurais pu jouer la faciliter en passant par ta Iule. Mais tu n'as pas envie de suspendre cette étreinte. Et puis, c'est encore mieux si cela reste votre moment à vous. Sans intermédiaire.
"Oui."
Avec délicatesse, tu viens chercher ta moitié de Corneille. A laquelle tu as accroché une mèche violette appartenant à Holzër. Ce fameux bijou des amoureux. Un symbole du lien qui vous unit.
"Partout et pour l'éternité." - Holzër a écrit:
- Oui.
Un simple petit mot qui laisse en suspend le temps, un mot auquel l'enfant de Cloud s'accroche. Oui, ils étaient compagnons, ce qui tire sans doute le plus grand sourire qu'il ne puisse offrir sans jamais quitter le poitrail du Nakhu. Et ses yeux suivent une patte, attrapant cette moitié de porte-bonheur, sa partie étant son plus grand trésor ici. A son tour, il la tient, accrochée à son collier, et la joint à la partie de Stendhal.
Pour toujours.
Et son étreinte son resserre alors que son coeur se serre de bonheur. |
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