Rituel de la Pleine Nuit - Tempête - Mélissandre

Son épreuve elle s'y était préparé, encouragé par tous ses proches qui l'avaient poussé à ce lancer elle était allé parler à Nael. Lui annonçant qu'elle se sentait fin prête. Et le jour de le convocation était arrivé. Elle avance sur le sable encore tiède du soleil de l'après-midi. Le ciel était déjà noir mais les étoiles et l'astre lunaire en illuminait la voute. Nael était là et son dernier regard d'encouragement lui gonfla le coeur. Ils croyaient tous en elle, c'était l'aboutissement de tous ses efforts, pour intégrer définitivement cette grande famille, pour rendre fier chacun de ses proches et pour être digne de prendre la relève de papa si il le lui demandait.

Elle était autant excité qu'inquiètes. Pas que l'idée d'échouer lui fasse peur, elle avait chasser cette préoccupation loin de son esprit pour garder les idée claire, car elle savait que les conséquences qu'aurait cet échec pourraient détruire tous ses rêves d'avenirs. Alors elle se gonflait d'assurance, elle était déterminée, elle était une fille de l'océan, elle avait été formé par les meilleurs pirates de leur équipage et surtout elle avait la fois et l'amour de la mer. Elle savait que l'océan lui réservait le meilleur des destins, elle avait confiance. Et lorsque ses pattes touchèrent l'eau, elle ressentit la chaleur de la présence de papipoissons et de tous leurs ancêtres. Eux aussi étaient, là, eu aussi l'accompagnerait dans cet épreuve.

Et puis ce soir elle n'était pas seule, car sur cette même plage, prête à se confronter à cette même épreuve, se tenait sa soeur de coeur, Kelcie.
Elle ignorait comment la louve écailleuse se sentait en cet instant, mais elle savait qu'elle aussi ressortirait grandit et plus forte de ce défis que leurs lançait Paquot. Elle avait confiance en elle et en sa réussite. Cette assurance, elle la lui communiqua à travers un immense sourire rayonnant, de toutes ses dents carrées.

Des profondeur de l'océan, il fait enfin son apparition, leur gardien, leur protecteur, celui dont on lui avait tant parlé, Paquot. Il était bien plus impressionnant que ce à quoi elle c'était attendu, il dégageait une énergie particulière, à la fois familière et mystique. Mélissandre en frissonnait d'excitation. Ses yeux rouge se fixe sur la silhouette qui se détaché sur la pleine lune, tellement immense qui semble tout à coup illuminer le ciel comme en pleins jours. Elle écoutes ses paroles avec attention, glissant derrière son oreille une mèche rebelle échappée de la tresse qui retenait ses cheveux. Elle avait réduit ses équipements au stricte minimum, seule les objets les plus important, lié à ses proches, chargé de souvenirs arborait encore son corps. Elle était fin prêt et lorsque la voix de Paquot se taris et que la vague l'emporta elle ne c'était pas départit de son sourire si particulier.

Elle fût entrainé dans l'océan et le noir se fit.

Lorsqu'elle repris contact avec la réalité il ne lui fallu que quelques secondes pour comprendre ou elle se trouvait. La texture de ce bois rugueux, cette odeur iodé, ces craquement si familier, Navir. A n'en pas douter elle était sur le pont principale de la fierté de leur équipage. Ce bateau impressionnant qu'elle avait étudié dans ses montre recoins, qu'elle avait doucement appris à manœuvré au côté de maman et papa. Elle était encore en formation, et avait encore bien des choses à apprendre pour pouvoir voyager avec l'immense voilier.
Elle se releva, secant sa tête pour retrouver ses esprits et poser le regard autour d'elle. Elle manqua de perdre l'équilibre secoué par le roulis puissant qui faisait tanguer l'immense bateau. Le vent cinglant et humide vint lui projeter des gouttelette d'eau salé dans la visage manquant presque de lui arracher son foulard noir, symbole de son appartenance à l'équipage. Elle renoua solidement ce dernier puis pris le temps d'analyser la situation.

Elle était en pleine tempête, cette même tempête qui plus jeune l'avait arraché à sa famille et l'avait privé de tous ses souvenirs. Pourtant cette fois elle n'avait pas peur. L'océan ne lui voulait pas de mal, il la mettait seulement à l'épreuve, pour qu'elle prouve qu'elle était digne de lui. Alors elle se campa sur ses quatre patte pour ne pas glisser sous la houle et réfléchit rapidement, se souvenant de tous les cours de maman sur les cordage et les manoeuvres. Elle devait s'assurer que Navire traverserait cette tempête sans dommages. Si non papa ne le lui pardonnerait jamais !
La première chose à faire était de protéger les voiles. Heureusement la grand-voile était bien rangé mais il reste l'autre. Elle détacha les fixation du bas de la voile, la laissant claquer dans le vent. Il fallait agir vite. Alors la jeune louve s'élance, observant le rythme des bourrasques, leurs sens et leurs puissances, tout comme les vagues de la mer, elles respectaient une cadence répétitive. Jusqu'à ce que l'une d'elle soit plus forte que les autres. Méli saisis le cordage dans sa gueule et sauta au moment propice, déployant sa grande nageoire dorsale pour que le vent la soulève, la projetant contre la voile qui se soulevait à l'horizontale, avec son poids et son élans, elle parvint à se balancer jusqu'à l'autre côté, le tissus se gonfla, lui permettant de faire un tour complet autour de la baliste jusqu'à ce que la voilure soit enroulé par la corde autour de cette dernière. C'était grossier mais au moins ainsi la voile ne risquait plus de se déchirer.
Pour finir Mélissandre usage de ses compétences, longuement travailler pour faire un noeud solide malgré l'eau qui rendait la corde glissante, elle avait l'agilité de l'expérience pour effectuer ces noeuds à la fois si complexe et important. Elle remerciait silencieusement sa mère pour cet apprentissage qui venait sans doute de lui éviter la haine éternelle de son père. Elle en aurait presque rit si la situation n'était pas si critique.
Il ne fallu que quelques secondes en réalité pour effectuer cette manoeuvre.

Redressant la tête elle observa à nouveau le pont battus par les vagues, la pluie et le vent. Il fallait qu'elle aille à la barre, qu'elle se repère et qu'elle face sortir Navire de cette tempête. Mais ce qu'elle vit coupa court à sa réflexion. Sur le pont, filant droit vers elle, des tentacules, des tentacule immenses qui ne pouvaient appartenir qu'a un ou deux monstres abrités par l'océan. Son coeur se mit à battre de peur alors qu'elle voyait déjà leur joyaux engloutit dans les entrailles d'un kraken féroce comme l'avait dépeint les livres e la bibliothèque qu'elle avait consulté avec maman. Mais ce n'est pas autour du navire, dans le but d'en briser chaque parcelle que les immense ventouses se dirigeait. Non, c'était vers elle. Ce monstre marin quelqu'il soit en avait après elle ! Et ça ne voulait dire qu'une chose, ce n'était pas un kraken, c'était une bête bien plus intelligente et cruelle que lui. Elle n'en voyait qu'une, la fameuse Aboleth qui avait maudit tata Susie, qui avait tant causé de tord à l'équipage, dont on lui avait tant parlé avec une lueur de peur dans le regard.

Elle ne pouvait pas se laisser attraper, elle ne devait pas ! Elle compris soudain pourquoi Paquot lui avait donné Navire comme allié, car seule dans l'océan face à se monstre elle n'aurait eux aucune chance. Mais ici les choses était différentes, ici c'était son terrain de jeu, elle en connaissait les moindre recoin. Et ainsi elle su quoi faire.
Une tentacule c'était levé étalant une ombre immense sur le pont qui diminuait à mesure qu'elle s'approchait dangereusement de la louve pour l'écraser. Mélissandre resta concentré, stable sur ses pattes et à la dernière seconde elle roula sur le côté pour éviter l'impact. Se déplaçant intelligemment elle se posta à côté de l'un des trappes qui permettait d'entrer dans les entrailles de Navire, et la encore quand la tentacule s'abattit, elle disparus dans la cale. Assez rapidement pour éviter le choque et assez lentement pour que les tentacules la suive. Le corps pris par l'adrénaline, elle courra, esquivant chaque coup, chaque menace d'une glissage ou d'un bond agile, usant de la structure de Navire pour limiter les mouvement de la bête et restreindre sa force de frappe. Elle chemina ainsi d'un bout à l'autre du pont, suivant un itinéraire bien précis qui avait pour effet d'emmêler les dites tentacules. Croisant, entrecroisant, tournant. Elle narguait la bête pour s'esquiver hors de sa protée à la dernière seconde. Plusieurs fois elle fut projeté sur les mur de bois et autre poteau qui lui coupait la respiration sous le choc, mais à chaque fois elle se redressa sous la décharge d'adrénaline, elle jouait sa vie, elle ne pouvait pas faiblir !

Elle sentait son souffle se raccourcir et ses pattes trembler sous l'effort. La peur ne pouvait s'empêcher de la gagner face à la pression que lui mettait le monstre. Mais elle parvint à s'extirper par la trappe à l'autre bout de Navire, pour rejoindre l'air de la tempête, suivit de près par son assaillante elle répéta le même manège sur le pont, usage des mats, des cordages, des filets pour emmêler les tentacules qui lui semblaient maintenant infinis. Elle courrait, roulait, sautait, glissait, a n'en plus sentir son propre corps, la vision brouillé par la fatigue et ce jusqu'à ce que seule l'extrémité des tentacules puissent encore bouger s'agitant frénétiquement pour tenter encore de l'atteindre.

La louve s'immobilisa, observant son oeuvre. Navire craquait sous la pression qu'exerçait la bête dans ses entrailles et sur son pont mais Mélissandre avait usé de chaque recoin, de chaque pilier de chaque cordage pour répartir la charge qu'exerçait la force d'Aboleth. Elle avait confiance en la solidité de Navire et elle avait tant entortillé, croisé et entrecroisé sa course qu'il faudrait sans doutes de longue minutes au monstre pour faire le cheminement opposé et se libérer des cales et des mats du bateau.
C'est quelques minutes, c'est tout ce qu'il restait à Mélissandre. Elle s'élançant dans l'écoutille au centre de la cale, la ou était stocké la poudre et fit rouler deux gros tonneaux vers l'une des base de tentacule la plus proches. Elle entendait le raclement, les grincements et les grondement qui lui signalait que la colère du monstre. À cette instant elle était sens doute entrain de tenter de se libérer, elle devait agir vite. Elle resta concentré sur sa tâche, ignorant tout le reste. Ficellent les deux tonneau à l'immense tentacule, elle sortit ensuite de sa sacoche ses silex pour allumer la trainé de poudre qu'elle avait créer. Cette dernière serait sans doute juste assez longue pour lui laisser le temps de plonger dans les 1 mètre d'eau qui restait toujours au fond de la cale. L'eau était le seul élément qui lui permettrait de se déplacer assez vite pour échapper et l'explosion. Elle craqua les silex, jusqu'à ce que l'étincelle allume la poudre.

-Désolée Navire, désolée papa...

Et elle sauta par la trappe à côté directement dans l'eau en contrebas. Cette explosion ne serait pas assez conséquente pour causer de gros dégât à Navire, ni même pour blesser gravement Aboleth. Mais peut-être suffirait-elle à lui couper l'envie de s'en prendre à elle pour cette fois. Mélissandre savait que si c'était le cas ce ne serait que partie remise. L'équipage ce devait de faire quelque chose contre ce monstre. Pour l'heure elle nagea, nageant de toute ses force pour s'éloigner le plus possible jusqu'à l'autre bout de la cale. Il faudrait qu'elle s'excuse auprès de papa et qu'elle répare Navire dés son retour.