Recherche de petit bois. Pv Wasabi

La louve était occupé à lire sur le bord de la plage lorsque Donatas vint à sa rencontre. Lorsqu’il l’appela par son nouveau nom, elle esquissa un sourire, elle s’était habituée à cette nouvelle appellation et chaque utilisation de ce nouveau nom, surtout venant de la bouche d’un des pirates, semblait pour elle, l’éloigner toujours un peu plus de son ancienne identité.

« Enchantée. »

Le loup l’invita à se joindre à elle pour un mission sur l’atoll. Peut-être qu’elle aurait pu paraître un peu contrarié d’être ainsi dérangée dans sa lecture, mais puisque c’était Chimaera qui avait fait le demande, elle ne pouvait pas vraiment refuser la demande.

La louve referma son ouvrage et s’étira de tout son long. Elle était grande, aussi grande qu’un mâle de taille moyenne et pourtant gardant les traits fins que l’on attribuait plus facilement à la gente féminine. Elle était une grande dame et elle le savait. La louve alla de déposer dans un creux entre les rochers, elle le retrouverai plus tard. Puis, elle revint à ses côtes arborant toujours un sourire sur son visage.

« Nous pouvons y aller, je te suis. »

Récolter du bois, cela ne devrait pas être très compliqué.

La louve s’apprêtait à se mettre en route, lorsque le plus jeune lui posa une question. Elle inclina immédiatement la tête sur le côté d’un air amusé, laissant glisser quelques mèches de cheveux bruns devant ses yeux mi-clos.

« Me le faire voler ? Et Par qui ? Je ne connais pas beaucoup de raeders qui lisent des romans d’amour. »

Une question rhétorique, il n’était pas nombreux ici à lire, qui plus est ce type de roman qui ne faisaient référence ni aux trésors, ni aux grandes batailles rangées. Non, elle n’était pas du genre à s’inquiéter de ce genre de détail. Un trésor bien sûr, elle l’aurait mieux dissimulé que cela, mais pour un livre à l’eau de rose qu’elle avait emprunté à la bibliothèque, il lui semblait évident que personne n’aurait le désir de s’en emparer.

La louve se redressa et se mit en marche, alliant sa silhouette gracile à son pas élancé pour avaler les mètres de plages et les miles qu’ils allaient devoir franchir pour rejoindre l’Île.

La grande dame suivait sans perdre de son attitude calme et posée, elle maintenait cette aisance, une élégance presque naturelle qui la faisait flotter plus que marcher. Même à l’évocation que l’on puisse lui dérober le livre qu’elle avait emprunté, même lorsqu’il évoqua le fait que les raeders se devaient de cacher leur trésor, elle ne perdit pas en contenance.

« Je ne cache que ce qui mérite d’être caché. Ne t’en fais pas, je dispose de lieux plus sures pour mes trésors les plus précieux. »

Lorsque l’histoire que le jeune marin avait à racconté devait plus personnelle, la louve sembla plus interessée, inclinant son museau vers lui, pour ne perdre les subtilités de son discours. Oui, elle aimait les histoires, et elle était même plutôt curieuse lorsque l’on évoquait les aventures des pirates. Là, rien de palpitant dans cette supposée histoire future. Pour tant, par politesse, plus que par passion, elle ne perdit pas en attention.
Elle hoqueta même feignant la surprise, après tant de relationner.

« oh. Il fallait me le dire tout de suite que tu aimais les romans à l’eau de rose, ne t’inquiètes pas, lorsque je l’aurai terminé, je te le mettrais de côté. »

Satisfaite, elle lui offrit un large sourire.

Un Roman à l’eau de Rose.
Après quelque pas, la louve s’arrêta net, surprise. Si elle se doutait que les pirates n’avaient pas pour habitude de s’intéresser à ce type de roman et préférait certainement les histoires de capes et d’épées, elle était tout de fois étonné qu’il ne sache même pas ce que désignait un roman à l’eau de rose.

« Il s’agit de Roman d’amour. »

Je ne pense pas qu’ils soient à leur goût, toute fois, …

« J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. »

Elle lui sourit avant de reprendre sa marche, s'avançant lentement vers un bosquet d'où elle espérait dégager des branchages suffisamment long pour qu'ils puissent être utilisé.

Dé agi : Récupérer des branchages.

La chance lui sourira rapidement, et elle commença alors à dénouer les bâtons entremêlés et à les ranger sous forme d'un fagot de bois.