/!\ A ARCHIVER

C'est la beauté de la simplicité.

Mes pattes foulaient le sol fertile bordant la rivière.
Dans ces eaux se mélangeaient les six couleurs divines, voguant au grés du vent, se superposant sans toutefois se melanger, restant chacune fidéle à son dieu. Le soleil levant vint ajouter sa touche de couleur à la palette déja magnifique sans lui.
Cet endroit m'en rappelait un autre...
Je poussais un soupir tout en m'approchant du bord de la rivière. Je n'étais pas venue ici pour observer la rivière, mais bel et bien pour chasser.
Tout en levant la truffe pour humer l'air, je jetais un dernier coup d'oeil au paysage si simples et pourtant si beau qui s'offrait à moi.
Soudain, une odeur que je connaissais bien vint me chatouiller les narines: un cerf devait paître non loin.
Je me mit donc à courir en direction de l'animale qui degageait cette odeur enivrante.
Il était la, en face de moi, grand, beau et majestueux. Son pelage était de couleur brune, un très beau brun, dans ses grands yeux sombres se refletait le respect de ses congénères. Il avait une petite tache blanche sur l'antérieur droit et une sur le museau.
Je m'avança donc en sa direction, ne tentant même pas de me cacher.

- Désolé mon beau, mais aujourd'hui, je ne serais pas clemente.

Le cerf, en entendant le son de ma voix, s'enfuit.
Je me mit donc à le poursuivre aussi, mes pattes touchant à peine le sol, je filais comme le vent. J'étais plus rapide, plus agile que lui... Il n'avait aucune chance.
Mais bon, après tout, pourquoi ne pas s'amuser un peu?
Ma course se poursuivit sur un chemin parrallèle au sien. Au bout de quelque minutes, un grand rocher se dressa en face de moi. Sans hesiter une seconde, je bondis desus et d'un autre grand bond dont j'étais assez fière, j'atterrit sur le dos de l'animal afollé.
Sortant mes griffes, je lui trancha la jugulaire. Il n'eut pas le temps de s'enfuir ou d'emettre un autre son qu'un gargouillie etouffé.
Le cadavre de l'animal s'abatit au sol, son liquide vital repandue sur ma fourure blanche.
Alors que je m'appretais à le remorquer, une odeur que reconnue presque de suite vint me titiller la truffe. Je retournais lentement en direction d'un arbre.

- Bonjour.

Qui part a la chasse , perd sa place .


Faust se baladais le long de la rivière frontale . Ou le long de la forèt . Enfin , entre les deux . Il longeait la rivière qui fessait , d'ailleurs un sacré vacarme . Sont ventre cria famine . Le bruit étrange résonna jusque dans sa gorge . Il se rappela que cela fessait belle et bien 3 jour bien pesée qu'il n'avait pas toucher a de la viande fraichement chasser . Rivière , Rivière , Rivière ... Source ! Animaux ! Viande ! Astucieux . Ou il y a de l'eau , y'a de la vie . Faust remonta le lit de la rivière , la queue haute , avec un pas lent mais voltigeant , ces pattes avaient a peine le temps de toucher le sol . On aurait dit qu'il volait . Puis une piste . Une odeur puante . Qu'elle que chose de gros surement . Un cerf ! Faust tourna avec une vitesse hallucinante et entra dans la forêt qui bordait la rivière . Effectivement . Un grand cerf , très grand même était en train de brouter tranquillement . Et avec le bruit que fessait le torrent il n'avait surement pas entendu le prédateur . Faust s'approcha en rampant sur le sol . Quand tout un coup . Une voix grave retentissa , un voix a faire peur . Le cerf releva la tète , horrifier il s'enfuit en galopant . Faust aperçut une louve qui se lança a sa poursuite . Piqueuse ! se dit-il . Faust la prit en chasse elle aussi . Quant il arriva . Il aperçut une silhouette connue , et le serf qui gisait au sol . Celle ci la salua . Il lui dit d'une voix presque moqueur et rieuse . Heureux de retrouver une connaissance .

" Tu sait qu'a l'origine c'était ma proie . Comment va tu depuis la dernière fois ?"

Tient, tient... Comme on se retrouve.

Je le vit emergé des bois.
Oui, je me souvenais très bien de lui. De l'endroit ou je l'avais rencontré, de nos paroles... Fin, bref, de tout quoi. Après tout, je connaissais si peu de gens dans ces terres.
Il me regarda et me repondit, sur un ton limite moqueur et aussi amusé.

- Tu sais qu'a l'origine c'était ma proie? Comment vas tu depuis la dernière fois?

Le debut de sa phrase me fit legerement plisser les yeux... Les proies n'appartenait a personne... Sauf à celui qui l'attrape. Mais bon, mon humeur redevint assez bonne et le lui souriait, tout en en repondant à sa question d'une voie calme avec un pointe de pressomption.

- Ta proie? Eh bien, il fallait être plus rapide que ça pour l'avoir... Je vais bien, et toi?

J'observais la bète à terre, qui continuait de deverser son sang dans lequelle continuait de tremper mes pattes. Le melange de couleur, le rouge tranchant net avec le blanc me donnait une allure legerement inquietante....

La louve fut surprise de le revoir . Mais il ne lisait aucune tristesse , rancune , ou bien qu'elle conque sentiments détestable dans sont regard . Ce qui laissait croire que sont arriver ne l'avait pas gêner. La louve plissa les yeux devant la remarque de Faust . Puis elle lança d'une voix neutre , mais pas sombre.

"Ta proie? Eh bien, il fallait être plus rapide que ça pour l'avoir... Je vais bien, et toi?"

La femelle regarda la proie . Avec un air de " Tampis , je la mangerais plus tard . " . Faust n'avait même pas songer que sa présence aurait pu la gêner dans ces actions . Mais il était heureux de la revoir . Pour lui maintenant , elle était comme une amis . Faust fit mine de ne pas avoir entendu les dire de la femelle . Il prit un air hautain et prit une grande bouffé d'air pour paraitre encore plus grand qu'il ne l'était .Il tourna la tète sur le coter , comme pour montrer qu'il ignorer la femelle . Puis il dit de sa voix suave a faire chavirer les coeur .

" Bien merci . Sa me fait plaisir de te revoir . "

Un sourire charmeur au lèvre et l'air espiègle . Il descendit en courant la petite pente recouverte de feuille morte en lâchant fougueusement .

"Tu va voir si je suis pas rapide ! "

Il bondit sur la femelle en éclatant de rire , il crut retrouver ces 3 mois , quand bondir sur les autres était encore normale . Ils roulèrent tout les deux dans l'herbes et les feuilles mortes . Il ne savait pourquoi cette vagues d'émotion différente l'envahissait mais sa ne prédisait rien de bon .

Retour en arrière...

Je le vit passer sur mes paroles comme si il ne les avait pas entendue.
Il prit un air hautain et tourna la tête de côtè, comme si il ne me voyait pas. Finalement, il me repondit de cette belle voix qu'il avait.

- Bien, merci. Sa me fais plaisir de te revoir.

Je n'étaits pas mecontente de le voir non plus... Il faisait partit d'une de ces rares personnes qu'il me semblait pouvoir qualifier d'ami.
Il me lança un grand sourire et se mit à descendre la petite pente qui ce trouvait à nos côtè. Je l'observais, me demandant ce qu'il pouvait donc bien faire.

- Tu vas voir si je suis pas rapide!

Un défi? Eh bien soit, si tu tiens tant à perdre...
Ce qu'il fit après me déboussola totalement: il me sauta dessus, riant comme un fou.
Nous nous mirent à rouler dans l'herbe trempée par la rosée matinale. Je ne savais pas vraiment comment réagir, je fit donc ce que je trouvais de plus simple à faire: jouer aussi.
Ce n'étais peut être plus de mon âge, mais je m'en fichais bien... Je ne dérangeais personne, non?

Et le temps s'arrète...

Nous rigolions, tel des gamins et mon dieu que c'était bien de pouvoir enfin se perdre, rigoler, jouer: Tout ce que je n'avais pas fais petite.
Il me regarda dans les yeux et je sentit alors quelque chose changer en moi.
Quelque chose de nouveau, de beau.

Soudain, il bascula et se positionna au dessus de moi.
Je le regardais à nouveaux dans les yeux et je vit le même sentiment que celui que j'éprouvais en ce moment: de la peur.
Allait il... Le faire sans même la consulter.
C'est la que je vis son regard et retint à grands peines un soupir de soulagement: Non, il ne ferais rien sans son accord.
Je me mis à réflechir à toutes vitesse: je ne l'avais pas rencontrée depuis bien longtemps, je ne connaissais même pas son nom... Mais je ne pouvez nier que oui, il y avais du changement en moi, et ce changement, Il en était la cause.

Finalement, je ne fit rien designant une quelqu'on que désaprobation.... Après tout, qui ne tente rien n'a rien en retour... Bien que ce ne soit pas très adapté à la situation dans laquelle j'étais.
Qu'allais t'il se passer maintenant?

Mords la vie à pleine dents, n'en perds pas une goutte, c'est le plus beau cadeau que tu as...