Le grand jour [Pv.Spike&Yurai, Epreuve de glowstick]

Aujourd'hui était un jour spécial.
Non pas la date de son premier anniversaire, qu'il venait de fêter il y a quelques jours. Mais le jour où, enfin, il se présentait face au dieu -ou plutôt la déesse- à qui il s'était destiné.
Yurai.

Il en avait longuement parlé avec sa mère, son père, et son mentor.
La première était en parfait accord avec son choix, approuvant une telle décision. C'était le glowstick qui lui saillerait le plus, il n'y avait pas de toute là-dessus. Elle le soutiendrait dans son épreuve, et serait fière de lui qu'il la réussisse ou non. Ce matin en la quittant, il avait longuement apprécia son accolade maternelle, lui donnant toute la force nécessaire pour aller de l'avant.
Le second n'en avait pas pensé grand chose, tant qu'il ne se précipitait pas trop et faisait de son mieux pour réussir son épreuve. A l'inverse de sa mère, son père lui en voudrait cependant plus s'il râtait son épreuve, voyant déjà un lui une grossière erreur vivante.
Et enfin le dernier... Le dernier marchait actuellement à ses côtés. Twitchell s'était durant toute une année développé aux côtés de ce mentor qu'était Spike. Il avait apprit à chasser, à flairer. Un peu à se battre, aussi. Il connaissait les frontières des terres Brethens par cœur. Il était devenu un jeune mâle endurant, aux pattes puissantes, avec un potentiel physique non négligeable. Certes, il ne serait jamais le plus intelligent des loups, mais au moins compenserait-il avec son corps. Et il s'assurerait qui plus est d'avoir une fonction utile dans le clan, en devenant Éclaireur.

Bientôt, les deux mâles parvinrent à la cascade cachant la fontaine de Yurai fraîchement rénovée. Ils passèrent le mur d'eau, et Twitchell s'ébroua ensuite pour cacher l'humidité de ses poils, avant de relever les yeux vers la représentation de la déesse.
Son cœur battait à tout rompre contre sa poitrine, le stress s'insinuait petit à petit en lui. Comment ne pouvait-on pas stresser face à une statue d'une telle envergure ?
Il eut presque envie de faire demi-tour et de s'enfuir en courant à travers la forêt pluvial, pour aller se blottir au fond de la grotte familiale située au Squat des Brethens.
Mais non.
Il devait remporter ce glowstick. Il le méritait, non ?
Il voulait que sa famille soit fière de lui, il ne voulait pas être perçu comme un bon à rien incapable de réussir quelque chose dans sa vie.
Alors, après un regard échangé avec Spike, il fit un pas en avant, et se présenta à la déesse.
D'une voix fluette et rapide, il lui dit alors :

« B-bonjour Dame Yurai. J'aimerais obtenir votre glowstick, si vous m'en jugez d-digne... »

Le souffle court, il attendit alors.

Aujourd'hui, c'était un grand jour pour Spike.

Il se rappelait de la fois où il s'était présenté à Dairo pour demander son glowstick, et de comment il était jeune et con. Il avait réussi haut-la-main, au final, mais ça n'avait pas été si facile.

C'est pour ça qu'il s'était appliqué à formet Tweet du mieux qu'il le pouvait, afin qu'il puisse s'épanouir aussi, malgré les quelques soucis qu'il pouvait avoir avec ses légers handicaps. On est tous des beaux gosses dans l'âme, ce qui compte c'est la volonté qu'on a à l'être. Si tu en es persuadé, alors tu es un beau gosse. Point final.

Le grand loup bleu s'approcha doucement de la fontaine où se passait la remise, et adressa un grand sourire d'encouragement à son apprenti. Il parla d'une voix douce et chaleureuse après que son protégé se soit adressé à la statue de la déesse violette.

" Tu vas réussir, gamin. Tu es un winner ! "

Tu vas le faire, Twitchell. Et tu me rendras fier.

Yurai observait tranquillement le jeune loup qui cheminait dans sa forêt, en compagnie de son mentor. Son regard suivait chacun des pas du plus jeune avec une grande douceur. Lorsqu'ils s'approchèrent de la cascade, elle se laissa glisser jusqu'à son temple, simple courant parmi les vents, et se matérialisa peu après, ne souhaitant guère les faire attendre inutilement. La Corneille était là, sous forme d'illusion. Sa robe brillante luisait d'une lumière pourpre, et ses grands yeux blancs sans pupille se posèrent d'abord sur le plus jeune, puis sur son mentor, qu'elle salua d'un signe de tête cordial. Son attention se porta à nouveau sur le plus petit.

Twitchell. Un loup aux origines délicates. Autant Brethen que Séide, il avait néanmoins réussit à trouver sa place parmi les premiers. Yurai n'était pas du genre à tenir rigueur à un être de ses origines. Elle préférait le pousser à se développer, et à faire du don de la vie quelque chose d'honorable. Elle se pencha légèrement vers lui, un doux sourire aux lèvres.

- Bonjour, mon jeune ami. Et bienvenue dans mon temple.

Elle marqua une courte pause avant de reprendre d'un ton chaleureux.

- Évidemment que je t'en crois digne ! Mais qu'en est-il de toi ? Dis-moi, jeune Twitchell : pourquoi penses-tu pouvoir porter le Glowstick poupre ?

Elle se redressa, enroula sa queue autour de ses pattes, et attendit patiemment sa réponse.

Au bout d’un court laps de temps, la déesse leur apparue alors. Il n'eut même pas le temps d'attendre un peu. Elle déploya ses grandes ailes, et darda sur eux son blanc regard.
Twitchell soutint difficilement ses yeux levés, le souffle coupé par la prestance que dégageait naturellement la déesse mauve. Il la trouvait si impressionnante. Son image contrastait beaucoup avec le souvenir qu’il conservait d’elle. Depuis lors, elle avait bien repris du poil de la bête, brillant d’un éclat nouveau.
Elle l’impressionnait tellement, que finalement il se retrouvait à stresser. Encore.
La gueule de la divinité s’entrouvrit. Elle le salua tout d'abord, lui soufflant que bien entendu, elle le trouvait suffisamment digne de prétendre à son glowstick. Et elle prononça la question caractéristique de son épreuve.
L'épreuve commença alors.

« Dis-moi, jeune Twitchell : pourquoi penses-tu pouvoir porter le Glowstick poupre ?
- ET POURQUOI PAS PUT-. »

Lorsque ses propres paroles raisonnèrent à ses oreilles, le jeune mâle s’immobilisa alors en les couchant contre son crâne, chacun de ses muscles se tendant au possible. Son regard quitta momentanément la déesse pour se déposer sur son mentor, Spike, non loin de lui. Dans ses yeux brillaient une certaine forme de désespoir.
Non !
Ce n’est pas ce qu’il avait voulu dire ! Il avait coupé la fin de sa phrase, faisant mourir le dernier mot dans sa gueule, mais il avait tout de même dit tout cela, alors qu’il n’y pensait même pas. Pourquoi son esprit ne le laissait-il jamais tranquille, prononçant cette réponse si lamentable. Ses traits se tirèrent en une expression de profond malaise, il paraissait sincèrement désolé.
A cet instant précis, il ne désirait plus qu’une chose : disparaître six cent soixante-six mètres sous terre.

« Par-pardon... »

Jamais, au grand jamais, Twitchell n’aurait souhaité manquer de respect à un dieu, quel qu’il soit. Il respectait ces entités supérieures, depuis longtemps déjà. Depuis toujours.
Et Yurai en particulier. Car il l’avait vu, étant petit. Ce qui ne remontait encore qu’à quelques mois. Cette cérémonie ayant pour but de la ramener parmi eux, il y avait assisté. Et malgré le fait qu’elle fut alors dans un état de profonde faiblesse, presque éteinte, il n’avait eu d’yeux que pour elle. Même blessée, même fatiguée, elle paraissait si puissante, débordant de cette énergie sereine.
En apprenant les valeurs qu’elle représentait, il s’était encore un peu plus attaché à elle.
Et c’est justement pour ce qu’elle était que Twitchell décida de ne pas céder à la pression qui menaçait de déclenchait en lui une crise de panique, ou tout au mieux de le faire pleurer et hurler.
Le jeune loup se reprit alors, tremblant tout de même.
Il respira profondément, calmant son souffle.
Puis il redressa ses yeux clairs vers la déesse violette, qui venait se refléter sur sa rétine. Il la fixa droit dans ses yeux blancs.
Et répondu donc à sa question.
Ces paroles lui faisaient parfois défauts, alors il se rattrapait du mieux possible via la pensée. Les dieux étaient omniscients, ils pouvaient aisément lire dans les esprits, autant en profiter.
Si son syndrome de la Tourette ne voulait pas le laisser tranquille, surtout lorsqu'il était en état de stress avancé, au moins restait-il intérieurement lucide. Ses paroles pouvaient bien déraper, elle saurait néanmoins ce qu'il pensait vraiment.
Sa gueule s'entrouvrit à nouveau, il prit une longue inspiration et entama son discours.

« Si je veux votre glowstick-ICK, c'est parce que je me retrouve dans vos valeurs, et uniquement les vo-votres. Avant tout, celle de la Justice. Personne ne supporte l'injustice lorsqu'elle la concerne. Mais ceux prétendant réellement à cette valeur LAPIN ne se concentre pas uniquement ce qui les impacts. Non, ils s'inquiètent de toutes les formes d'injustices, et tâches de les combattre par les mots ou les actes, jamais par la violence. »

Car même dans la justice, il y avait de l’injustice. La position sociale, la lignée dont on descendait, tout ceci jouait aux yeux des autres. Et plus l’on était haut, plus l’on volait au-dessus de la justice.
Twitchell était trop jeune pour avoir pu constater ça de ses propres yeux. Mais il l’avait lu, dans les livres. Des seigneurs déclarés non coupables, alors que le crime avait été commis de leurs pattes. Des étrangers étranglés par le jugement alors qu’ils se trouvaient au mauvais moment au mauvais endroit. Au fond de lui, Twitchell s’en était senti profondément indigné.
Lui n’aspiration pas à cela. Il œuvrait pour l’égalité. Des sexes, des droits, du pouvoir, de bien d’autres choses encore.
Il était aussi contre les délits, les vols, le harcèlement. Il ne jugeait personne, jamais. Il se jugeait déjà trop pour pouvoir prétendre le faire sur les autres. Non, chacun était comme il était.
Son innocence faisait de lui un être au regard lucide, qui acceptait les autres tels qu'ils étaient vraiment, s'attardant sur le mental uniquement.
Au tempérament pacifiste, il savait pourtant qu'il serait capable de s'interposer lors d'un combat inégal, par exemple lorsqu'un groupe de plusieurs loups en lynchaient un seul. Ce n'était pas correct, de ne se mettre ainsi en position de supériorité ! Un contre un, dent contre dent, si combat il devait avoir lieu. Excepté en certains cas, bien entendu, par exemple lorsqu'un monstre -qu'il soit ou non lupin- s'en prenait à tout un peuple, il fallait dans ce cas s'unir pour le faire tomber. Comme avec les Précursors. Il ne les avait pas connu directement, mais on lui avait compté leur histoire, leur méchanceté, et ce qu'ils voulaient faire sur ces terres.
C'est eux qui avaient jadis brisé la fontaine de la déesse violette. S'ils avaient voulu faire mieux passer leur message, jamais la violence n'aurait dû être utilisée ! Les paroles étaient toujours plus justes que les actes.

« Ensuite, la Tempérance, soit la retenue volontaire de sa personne. Chose que je pratique CON-constamment, pour refréner mes tics, mon langage et les mouvements parasites découlant de ma maladie, même si c'est loin d'être parfait. En plus de ne pas chercher vengeance, même quand on me fait mal, car cela n'apporterait rien de meilleur. Car je n'aime pas faire du mal aux autres, même lorsqu'on m'en fait ! »

La tempérance était une des vertus cardinales, en opposition aux péchés capitaux.
Chose que lui pratiquait constamment. Tout le temps, tous les jours, depuis qu’il avait eu conscience de sa différence et de ses problèmes. Il tachait alors de retenir ses pulsions, de contrôler les mots et les gestes non commandés. Il y avait parfois quelques bavures, le stress amplifiant les choses de telle façon à les rendre incontrôlable, ce qui donnait ce genre de phrase prononcée à une vitesse convoitant celle de la lumière et de vive voix. Il n’y pouvait pas grand-chose malheureusement, il faisait déjà son maximum. S’il ne se contrôlait pas autant, il y en aurait eu bien plus, des mots qui partaient dans tous les sens, des spasmes violents et soudains. C’était un constant effort qu’il faisait en permanence, un effort presque vain qui l’épuisait, mais qu’il persistait pourtant à continuer. Pour aspirer à devenir un jour celui qu’il voulait être : un mâle qui prononcerait de jolies phrases, qui pourraient s’exprimer sans craindre l’accident. Alors, il continuerait à se tempérer autant.
Il était aussi quelqu’un d’humble et modeste. Jamais il ne se mettait en avant par rapport aux autres. Il préférait laisser les autres briller sur le podium, se délectant des ombres. Il ne voyait l’intérêt de se la ramener, trouver ceci bien trop prétentieux, soit une chose qui ne plaisait à personne.
Mais ce n’était pas tout.
Il y avait aussi le fait, que même lorsqu'on l’embêtait un peu, qu’on le brusquait, qu’on lui faisait mal, jamais il ne cherchait les représailles. A quoi bon envenimer les situations ? Lorsqu’on allait à l’inverse de leur sens, les bourreaux se lassaient de leur petit jeu, et cessaient tout harcèlement. Chercher la vengeance, c’était se perdre dans un cercle vicieux, entraînant à chaque fois un peu plus de souffrance.
Et puis, les bourreaux n'étaient pas toujours si méchants que ça : preuve étant, lors de sa rencontre avec le jeune Ieno. Il lui avait d'abord fait du mal, en le poussant dans la terre, en s'amusant de lui. Mais finalement, il était devenu son ami. S'il s'était rebellé, il est plus qu'incertain qu'ils auraient aboutis à cette amitié -du moins, de son point de vue à lui-.
Et Twitchell n’aimait pas ça. Car lui n’était que paix et pardon.

« Merci de m'avoir écouté... »

La Corneille était la Justice, la Corneille était la Tempérance.
C’est pour toutes ces raisons que Twitchell se présentait à Yurai, prétendant valoir son glowstick.
Car ce qu’elle était, il l’était aussi.
Quelqu’un de juste et de tempéré.
Les yeux posés sur la déesse, le jeune Brethen attendit donc son jugement, qu’il saurait bien entendu juste. Qu’elle accepte ou refuse de lui offrir son glowstick, il se tiendrait à son choix sans jamais le contester, pas même dans ses pensées.

Yurai ne réagit pas à l'emportement du jeune loup.

Elle savait. Elle comprenait. Et elle n'éprouvait que de la compassion, voir même de l'admiration pour ce très jeune loup qui se battait contre des maux aussi rares que complexes. Son regard doux ne le quittait pas, alors qu'il se recroquevillait sur lui-même, terrorisé par ses actes incontrôlés. La déesse hocha doucement la tête pour l'inciter à commencer son introspection, et s'immobilisa de nouveau, ses grands yeux blancs plongés dans ceux du jeune loup.

La Corneille ne pouvait que trop bien imaginer tous les préjugés dont ce petit être devait souffrir. La plupart des mortels avaient du mal à accepter la différence, et encore plus à la comprendre. Pourtant, elle ne voyait que de la droiture, de l'intelligence et du potentiel dans le coeur du jeune Twitchell. Elle l'écouta d'une oreille attentive jusqu'à ce qu'il n'achève son récit. Il s'écoula quelques secondes de silence, durant laquelle la déesse ne manifesta rien, et ne prononça pas le moindre mot. Puis elle s'anima de nouveau, coulant un bref regard vers le mentor du jeune loup, avant de le plonger à nouveau dans celui de Twitchell.

- Très bien.

Elle leva la tête vers le plafond de la grotte puis se mit debout sur ses quatre pattes. Elle inclina la tête vers lui et lui sourit doucement.

- Je suis convaincue que tu sauras te montrer digne du Glowstick Pourpre. Tes principes sont les miens. Ton âme est en harmonie parfaite avec la mienne. Toi et moi, nous ne ferons bientôt plus qu'un.

Elle se détourna pour s'approcher de la fontaine et y plonger un tube de verre, qui se referma hermétiquement aussitôt qu'il fut enlevée des flots magiques. Elle le déposa ensuite aux pattes de son nouveau disciple et hocha la tête.

- Voilà. Tu es désormais Disciple de la Corneille.

Elle tourna la tête vers Spike et lui adressa un signe de tête.

- Excellent travail.

Elle coula un dernier regard au jeune loup, et l'observa intensément. Alors que son image disparaissait, sa voix résonna dans l'esprit de Twitchell, et uniquement le sien.

Je veillerai sur toi.

Lorsqu'il prononça ses derniers mots, la déesse violette ne prononça aucun mot durant les quelques secondes qui précédèrent. Le jeune Brethen resta interdit, le souffle coupé.
La tête baissée, il attendit donc la décision de Yurai. L'accepterait-elle parmi ses disciples ? Ou le reconduirait-elle à la sortie, sans glowstick pour faire honneur à sa famille ? Et surtout, surtout, pour se prouver qu'il n'était guère un être dénué de talent, bon à tout rater.
Lorsqu'il releva son regard pâle sur l'entité supérieure, celle-ci se redressa alors sur ses quatre pattes tout en levant la tête vers le plafond. Un doux sourire s'étira sur ses divines babines, et le jeune loup se sentit apaisé.
Tout en cette déesse émanait la chaleur et la douceur. Elle se montrait si gentil avec lui ! Son cœur se gonfla d'un profond sentiment d'affection.
Elle lui parla alors, de cette voix claire qu'il appréciait entendre dans ses oreilles. Elle lui dit qu'il saurait se montrer digne du glowstick violet, qu'ils étaient en parfaite harmonie. Que bientôt, ils ne ferraient plus qu'un.
Twitchell hocha la tête, les yeux mi-clos.
Il les redressa lorsqu'elle posa un glowstick violet devant lui, franchement rempli.

Il redressa la tête, les yeux brillants, l'émotion le gagnant. Sa respiration était rapide et profonde, il avait du mal à se retenir face aux sentiments qui l'envahissaient.
Je veillerai sur toi.
Sa voix avait résonné dans son crâne, et bientôt elle disparut. Il se saisit alors de son glowstick, qui se matérialisé alors sous la forme d'un anneau sur sa queue, venant accompagner les deux autres.
Il hocha la tête respectueusement, avant de quitter sa place, essuyant d'un revers de la patte les larmes qui gouttaient sur ses joues. Alors, il se tourna vers Spike, et vint se blottir d'un coup contre son torse.

« Merci. »

Il rompit rapidement le contact noué. Il devait beaucoup à son mentor : sans lui, il n'aurait sans doute jamais osé tenté une épreuve de glowstick. Sans lui, il ne serait jamais devenu éclaireur au sein des Brethens.
Maintenant, il était quelqu'un.
Un éclaireur Brethen, ainsi qu'un disciple de la Corneille.