Au bord de l'eau | Hyozan

Sujet: Au bord de l'eau | Hyozan Mar 21 Mar 2017, 22:10

[je considère que ce rp se déroule avant le changement d'Alphas ]

Il commençait enfin à faire beau.
La louve brune aux longues ailes était venu à l'écran nacré.

Le printemps se sentait enfin, dans l'odeur des fleurs, les oiseaux qui chantonnaient le matin, la brise qui avait perdu de son piquant … Thyara s'approcha du bord de l'eau, et vint boire un coup. L'eau avait enfin dégelé, et elle pouvait enfin se regarder dans la surface de l'eau. Elle pouvait enfin remarquer son glowstick, doré, qui brillait à ses oreilles.
Elle se rendit soudain compte qu'ils étaient positionnés comme le glowstick de son papy, Anthem. La louve pencha un peu la tête … Puis son regard se détacha de son image, et un petit sourire se glissa sur son museau.

Elle savait exactement qui c'était, ça.

La louve brune prit appui sur le sol, et bondit, ses ailes la portant au dessus de la surface du lac, et elle disparut dans la brume matinale.

Elle avisa, grâce à son odorat, là d'où lui parvenait l'odeur du loup. Elle tourna, faisant des cercles, comme un rapace qui allait fondre sur sa proie, le plus silencieusement possible. Comme un grand vautour elle se rapprocha de sa proie et se posa silencieusement derrière lui.

Elle sourit.
Et elle bondit sur le loup caramel et blanc, pressant son corps contre le sien, ses yeux bicolores brillants.
Le renversant sur la côté, elle se glissa au dessus de lui. Il fallait dire que c'était les chaleurs.
Elle sourit, et se pencha sur lui, pour lui mordiller doucement l'oreille, et lui souffler :

« Coucou toi, ça va ? »

Sujet: Re: Au bord de l'eau | Hyozan Mer 22 Mar 2017, 17:47

Le printemps venait doucement s'installer sur les terres de Punk Wolf. Enfin, je pouvais de nouveau apprécier la chaleur du soleil qui m'avait tant manqué. L'hiver avait été bien triste et j’espérais depuis un moment déjà retrouver la chaleur de mon enfance, les rayons de soleil quotidiens qui embellissaient l'image du monde, les longues et chaudes soirées d'été qui étaient les meilleures de l'année, les baignades... Toutes ces raisons m'obligeaient à adoré l'été et la chaleur plus que tout. D'ailleurs en parlant de chaleur, avec l'arrivée du printemps, on avait également le retour de ces dernières...

Je cheminant tranquillement autour de l'Etang Nacré, le soleil printanier me chatouillant gentiment le pelage. Je me suis approché un peu plus du bord, trempant mes pattes dans l'eau claire, toujours amusé de voir des cristaux apparaître et disparaître autour de mes pattes. J'ai penchée la tête pour boire un peu d'eau avant d'envoyer quelques goûtes fraîches sur mon poitrail pour me rafraîchir. Le soleil était agréable, mais il chauffait vite mine de rien ! Et alors que je me suis retourné pour partir dans la direction opposé, j'ai entendu un bruit de vent comme si quelque chose fendait les airs. J'ai remué une oreille avant de me retourner, mais avant même d'avoir le temps de prononcer un mot, un tâche brune s'est écrasée sur moi, me faisant rouler avec elle sur le sol.

Je n'ai pas eu besoin de reprendre mes esprits que j'ai déjà reconnu Thyara par son odeur et son rire. J'ai moi-même éclaté de rire, toujours amusé par cette tendance qu'elle avait à me tomber dessus. Il faut dire que c'était comme ça qu'on s'était rencontrés aussi !
Sentant ses petits crocs me chatouiller l'oreille, je l'ai faite rouler pour me retrouver cette fois-ci à mon tour par dessus elle. Un petit sourire au coin des lèvres, j'ai répondu d'une voix grave et amusée :

"Ça va extrêmement bien ! Et toi princesse des airs ?"

Je la regardais droit dans les yeux, les pupilles étincelantes de bonheur, hypnotisé par sa beauté...

Sujet: Re: Au bord de l'eau | Hyozan Sam 25 Mar 2017, 15:09

Thyara maîtrisa la situation pendant près de 0.25 secondes, avant que Hyozan la prenne au dépourvu, la renversant sur le dos, et se levant au dessus d'elle, ses yeux lavande brillants.

Elle rigola, puis lui sourit, un petit air de malice se glissant sur son museau alors qu'elle plongeait son regard bicolore dans celui de son mari. Il était beau comme tout, elle ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'ils avaient tout les deux bien grandi depuis leur rencontre.
A l'époque, elle avait été plus jeune, ses cheveux plus courts, se formes plus jeunes, moins féminines. Elle avait moins de muscles, un corps plus mignon que sexy. Elle osait espérait que le temps avait changé des choses. Hyozan, en tout cas, était passé d'un jeune loup fin à qui on devinait quelques muscles, à un mâle d'une bonne taille, dont les muscles se dessinait sous son pelage caramel et blanc, ses longs cheveux blancs, en crête toujours érigés sur sa nuque et entre ses oreilles.

La louve brune à longues ailes sourit, et se redressa un peu, pour donner un coup de langue sur le coin de la gueule de son cher et tendre.

"Ca va ..." souffla-elle d'une voix étrangement enjôleuse.

"ca va encore mieux depuis que t'es là." ajouta-elle avec un regard doux.

Bien qu'elle ne possède pas la malédiction de sa mère, il n'empêchait que Thyara semblait toujours très, très attirante, lorsqu'elle était en chaleur, et elle même désirait beaucoup plus son Hyozan. Elle rigola et se laissa retomber dans l'herbe, en souriant à son chéri.
Ils perdaient leur temps à être tout seuls tous les deux. En étant devenue maternelle, elle s'était prescrite à être nounou presque toute la journée, toutes les soirées, et quand elle avait du temps pour elle, pour Hyozan, il était sorti avec les soldats ... Elle passait ses soirées un peu seule, parfois, à attendre le retour de son bien aimé. Heureusement que Karigan venait souvent pour lui tenir compagnie. Ca faisait une semaine qu'ils ne faisaient que s’apercevoir, le temps d'un sourire, d'un câlin rapide...

"Tu m'as manqué ..." souffla-elle encore.

Sujet: Re: Au bord de l'eau | Hyozan Dim 26 Mar 2017, 15:54

J'ai remarqué quelque chose de changer chez Thyara en cette période, quelque chose de différent. Son corps, ses yeux, ses cheveux, ses formes, son pelage... Je la trouve déjà magnifique d'ordinaire mais là, elle était absolument rayonnante. Comme une étoile brillant plus fort que les autres, elle m'attirait. Son odeur, sa façon d'être... J'avais envie d'être encore plus proche d'elle encore. J'avais envie que jamais nous ne soyons séparés, que toujours je puisse sentir sa chaleur, son parfum... Sa grâce naturelle dévoilait encore plus ses formes féminines qui dévoilait une jeune femme très attirante et sexy. J'ai souri, recevant avec bonheur son coup de langue chaleureux contre ma joue, heureux d'entendre qu'elle allait bien... Encore plus heureux d'entendre qu'elle allait encore mieux depuis que j'étais là.

J'étais tellement heureux, tellement comblé de savoir que je comptais pour elle autant qu'elle comptais pour moi. C'était un amour réciproque plus précieux que jamais. Chaque jour, voir son sourire me réchauffait le cœur, voir son visage me comblait de bonheur, je ne savais pas ce que j'avais fais pour mériter un trésor aussi précieux dans ma vie mais je remerciais les Dieux plus que tout pour ce présent si merveilleux qu'est l'amour de ma petite Thyara !

Je lui avait manqué qu'elle disait, mais elle me manquait tout autant chaque jour où je partais à la journée pour un tour du territoire. Chaque minute qui passait, elle était là, dans mon esprit. Chaque soir quand je rentrais, je la trouvais toujours avec les maternelle, prête à m'accueillir. J'étais l'homme le plus comblé au monde rien que pour avoir ma femme qui anticipait toujours mon arrivée au camp. Et même si ces moments étaient courts la plupart du temps, ils étaient des plus magiques. Et ces moments étaient, comme aujourd'hui, absolument parfaits...
Absolument parfaits...

"Moi aussi tu m'as manqué, tu me manques à chaque instant où tu n'es pas près de moi..." ai-je soufflé.

Enfouissant ma truffe dans la fourrure de son poitrail, j'ai ensuite redressé la tête pour la regardé droit dans les yeux. Un doux sourire est venu se dessiner sur mon visage et j'ai alors fermé les yeux, collant ma truffe contre la sienne avant de murmurer :

"J'aimerais ne jamais être séparé de toi... Jamais..."

Sujet: Re: Au bord de l'eau | Hyozan Dim 26 Mar 2017, 17:49

La brunette sourit et grogna doucement, avant de se lever et de se couler contre son chéri, son dos contre le ventre blanc du mâle. elle savait exactement ce que voulais dire cette position, et elle avait fini par se décider.
Elle voulait avoir des enfants.
Non seulement elle ne serait plus si seule, mais elle ne serait jamais séparée de Hyozan, puisqu'une partie de lui vivrait en eux. Ils seraient à la fois elle et lui, et ça l'enchantait. Jeune, elle s'était dit qu'elle ne voudrait jamais d'enfants. Ils étaient trop chiants, trop bruyants ... Mais son point de vue avait changé. Elle aimerait avoir des enfants de lui. Elle aimerait vraiment.

Elle recula un peu, baissant ses ailes, pour qu'elles ne forment plus un obstacle entre eux ... avant de bondir hors de la portée du caramel et blanc, laissant sa petit place cosy en dessous de lui, pour le regarder, un petit sourire malicieux coulant sur son museau. Elle le regarda en coin, ses longues mèches blanchâtres tombant juste à côté de son regard bleu et or. Elle se retourna et revint vers lui, face à lui, glissant son museau brun sous le menton blanc de son mari.

"Je t'aime ..." souffla-elle doucement, tendrement.
Elle ferma les yeux, l'espace d'un instant, et respira l'odeur douce, réconfortante du mâle. Elle se sentait vraiment mieux quand il était là.

Puis elle recula, lui donnant un coup de langue sur la truffe, au passage, et plongea son regard dans le sien. Elle n'était pas sure de tomber enceinte, au fond, bien que avec les chaleurs, ce soit très fortement probable ... Elle s'avança, son regard ancré dans celui de son beau, et vint glisser son fin corps ailé contre le flanc de son chéri, son odeur enivrante emplissant ses poumons ...
Elle se retourna vers elle, ses joues rosies, ses yeux brillants d'un désir dur à cacher.

"Est ce que tu ... tu voudrais qu'on ... ?"
Elle piqua doucement ses oreilles vers lui, une timidité inhabituelle colorant ses joues.

Sujet: Re: Au bord de l'eau | Hyozan Mar 28 Mar 2017, 18:56

La belle brune glissa sous mon ventre, me faisant frissonner de désir. Je savais exactement où cela allait nous mener, qu'est-ce qui allait aboutir de ce moment. Je savais que le moment avait l'air parfait, que ça semblait évident de se jeter à l'eau maintenant. Nous nous trouvions dans un pic de notre relation, nous étions tout en haut de l'échelle de l'amour et j'espérais que nous y resterions très longtemps. Cependant, je savais qu'il y avait une prochaine étape qui semblait évidente maintenant que nous en étions là, tous les deux, en pleine période de chaleur.
Les enfants... Fonder une famille...
On en avait déjà parler, je savais que nous étions promis à fonder une famille tôt ou tard. Alors que nous étions encore des gamins quand nous nous sommes rencontré, des jeune loups rêvant d'aventure et se préparant à l'épreuve du Glowstick avec plus ou moins d'anxiété; alors que nous étions deux adolescents qui se chamaillaient dans au bord de la mer quand dans un vieux film cliché romantique de couple lycéen, nous voilà maintenant adultes. Et j'avais plus que tout l'envie de continuer l'histoire, de donner la vie à une moitié de moi et une moitié de l'amour de ma vie. J'avais envie de réaliser le cliché du "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant"...

Alors que son "je t'aime" me donna de nouveau des frissons, je répondit à chacun des ses gestes par d'autres gestes de ma part accompagnés de regard tendre et désireux.

"Je t'aime aussi..."

Et alors que l'atmosphère était changeante, virant petit à petit à quelque chose de beaucoup plus intime, elle posa la question avec une petite lueur timide dans ses yeux bicolores. Je n'avais bien sûr pas eu besoin de plus pour comprendre, sachant pertinemment depuis le début que ce moment allait arrivé. Les yeux légèrement entrouverts, le regard tout aussi débordant de désir que le siens, j'ai enroulé ma queue autour de sa patte arrière. Posant alors mon front contre le siens, j'ai murmuré d'une voix grave.

"Je n'attend que ton accord ma belle..."

Elle faillit gémir, dans son état, en l'entendant lui murmurer qu'il l'aimait. C'était quelque chose de si doux, qui fit battre son coeur plus vite, qui fit se réchauffer tout son corps ... Elle le regarda, et si il y avait eu une infime partie de doute, d'hésitation, de timidité, celle ci s'envola comme une plume dans le vent. Son sourire se fit plus tendre, plus doux, et son regard s'embrasa de la flamme qu'elle portait en elle, depuis qu'elle connaissait Hyozan.
Elle se coula contre lui, son odeur enivrante remplissant ses poumons, ses yeux bicolores flambants de désir, d'un désir tout neuf, et pourtant si ancien, qui ne lui faisait pas honte, mais au contraire, la faisait vivre.

C'était lui, le seul loup avec qui elle ferait ça.
C'était lui qu'elle aimait, qu'elle voulait.

Elle sentit la fourrure douce, chaude, réconfortante de son chéri, sa présence pouvait la rendre heureuse, alors cette proximité l'enivrait ...
Elle se glissa sous lui, ses ailes baissées, et le regarda. Il avait son accord, et vraiment, il l'avait toujours eu. Elle lui faisait confiance, elle croyait en lui. Elle croyait en eux. Ils avaient été faits pour être ensemble, il se complétaient en se ressemblant ...
Et dans la douce brume du matin, ils ne firent qu'un, leurs odeurs, leurs pelages, leurs souffles se mêlant, leurs coeurs battant à l'unisson d'une manière tout à fait singulière.

Mais ils finirent par se séparer, auréolés de bonheur, pour s'allonger l'un contre l'autre, la tendresse du moment ne pouvant être expliquée avec des mots, la tête de la louve glissée dans la fourrure épaisse du cou de son amoureux, leurs yeux fermés, comme épuisés, leurs pattes emmêlés. Allongés flanc contre flanc, au milieu de l'herbe, au bord de l'eau.

Alors que le soleil galopait à travers le ciel, les deux finirent par se séparer, avec regret, se promettant de se retrouver au plus vite, leurs regards doux restant l'un sur l'autre plus longtemps que ce dont ils avaient l'habitude, avant de se laisser, de prendre chacun sa route. Mais ils se retrouveraient. Leur promesse théorique était bien plus concrète qu'on n'aurait pu le penser, à leur jeune âge.
Elle se pressa vers le camp, et lui vers les frontières, sans savoir que l'un d'entre eux portait plus qu'une seule vie, à présent.

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