Palpite le petit coeur ☠ Quête de Céto

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« Creek & Ajani & Sayuri Quête de Céto


Il avait comme une impression de déjà vue. Un large sourire fendait la poire du mâle sombre. Quelques jours plus tôt ils étaient venus, groupe de silhouette féroce et silencieuse, dignes des plus beaux cauchemars, venus dérober aux continentaux leurs êtres chers. Ce matin, à la faveur de la nuit, bien avant les premières lueurs de l'aube, le pirate se glissa vers la rive de l'île Funèbre. Il nageait lentement mais avec efficacité. Ses trois pattes et sa queue savaient les mouvements exactes qui lui permettrait de forcer le courant et de voguer où bon lui semblait. Ou presque. Il n'était qu'un mortel au coeur battant la chamade, amoureux de cette mer instable qui dévorait tant d'âmes hardies. L'impatience et l'adrénaline faisait courir dans ses veines du feu liquide. Creek jeta un coup d'oiel par dessus son épaule, s'assurant de la présence de Sayuri et d'Ajani, ses comparses du jour. Bien entendu, la femelle devrait œuvrer dans la pénombre abyssale autour de l'île, voir en dessous, si un passage s'offrait à elle. Quand au jeune pirate et à son aîné boiteux, ils leur faudrait trouver les tréfonds de la terre en passant par dessus. Puisqu'il étaient à la recherche d'un coeur, il supposait qu'il fallait atteindre le centre du morceau de terre. Fallait-il se retrouver en son milieu ? Ou bien totalement au sein même de la terre ? Y avait-il des grottes sous-terraines rejoignant des cavernes inondées ? Tant de possibilités qui juste là ne lui avait pas effleurer l'esprit. Et puis, au fond que devait-il chercher ? Ils n'avaient encore que trop peu d'indices...

Toutefois le forban était déterminé à trouver quelque chose. Les puissances de l'océan étaient avec eux. Forcément, la Gardienne des Abysses n'allaient pas les envoyé quérir quelque chose sans leur signifier le but de leur quête, pas vrai ? Creek posa une première patte sur la plage et se tapi, à l'écoute des sons de la forêt. Même si les Nakhus n'étaient pas agressifs ou territoriaux, il n'empêche que les trouver là allumerait l’intérêt des claniques qui s'efforceraient, même inconsciemment, à leur mettre des bâtons dans les pattes. Il fallait donc rester discrets, vigilants, efficaces. Comme lors des kidnapping. Le sourire du pirate à la patte folle s'étira. Il était prêt. Un dernier échange visuel avec la louve-poisson, puis avec le louveteau blanc et brun et ce serait parti pour une folle courses aux trésors !

L'ambiance était électrique sur Morne-Oeil depuis le soir du sacrifice, et l'apparition de l'entité dénommée Ceto. Mais dans l'esprit d'Ajani, les choses étaient encore plus confuses que dans ceux de ses camarades, puisque dansaient côtes à côtes dans son esprit les images de l'apparition de la créature et celles de l'étrange conversation qu'il avait eu avec ce vieil inconnu, aux frontières du réel. Deux événements très proches et qui avaient achevé de faire voler en éclat la stabilité un peu vacillante de son existence. Il y avait d'un côté son âme de pirate qui lui criait que cette quête donnée par la déesse des abysses était la voie vers leur conquête du monde, et de l'autre un autre recoin de son âme qui n'appartenait pas vraiment à l'océan et qui se questionnait au sujet de ce fameux Volstein. Un loup qui se prétendait de sa famille, mais surtout qui le prétendait choisi par les dieux. Les dieux. Ajani ne connaissait rien à leur sujet, que de vagues notions, et l'injustice qui flottait dans les regards des pirate lorsqu'on parlait d'eux. Morne-Oeil était une terre où les dieux n'osaient pas venir, disait-on à mi-mot, entre les lignes de contes du soir. Car la haine qu'on y avait pour eux effrayait jusqu'aux divinités, soigneusement cachées derrière leurs fidèles sur le continent.

Ce matin-là, c'était aux pirates de se rendre sur les terres des dieux. Ceto leur avait confié la mission de chercher les coeurs des îles, quoi que cela puisse vouloir dire. Le jeune loup s'était donc retrouvé aux côtés de Creek et Sayuri pour une expédition vers l'inconnu, mais qui promettait d'être palpitante. C'était dans le silence de la route que les réflexions et l'écho des paroles du dénommé Volstein lui étaient revenues. Alors qu'il s'arrêtaient, tapis entre les herbes, il secoua légèrement la tête pour en chasser les pensées parasites. En cet instant, il était un pirate, rien d'autre. Il oeuvrait pour son clan, pour sa fierté et qu'il puisse brandir aux côtés des grandes meutes son étendard terrifiant. Il repenserait aux dieux plus tard.
Si telle était sa destinée.

Il fit de son mieux pour raser le sol de son imposante carcasse, en suivant à la trace le pirate au pelage sombre. Il avait conscience d'être bien plus visible que ses camarades - d'autant que Sayuri ne pouvait évoluer qu'au coeur de la mer elle-même - mais il comptait sur les écharpes de brume glacées pour s'y fondre et se faire fantôme. Pirate et fantôme, c'était un bon mélange non ?

Les jours précédents ont été décisifs dans l'histoire de votre groupe. Vous avez déjà réussi à récupérer le coeur de deux îles. Ne reste que celle hérissée d'épineuses roses, sur laquelle vous avez dirigé vos pas. Ce jour-là, ce n'est pas l'odeur de ces fleurs qui domine, mais de l'océan, qui sature l'air de ses effluves salés. Alors que vous progressez, non loin de l'endroit où se dresse l'un des temples divins du continent, vous entendez les vagues rugir autour de vous. Le ciel devient noir et chargé, quelques éclairs fendent même le ciel de leur lumière assassine.

La mer est trop agitée pour qu'un loup ne puisse se rendre sur l'Île aux Roses indemne.
Les prochains participants arriveront à 7PV au lieu de 10PV.

Au centre de l'Île, un grondement sourd se fait entendre. La terre se fend et les fleurs qui s'y dressaient volent en larmes rouges et roses tout autour. Un pic rocheux en émerge, piqueté de coquillages et de coraux éclairés par les éclats de la tempête. Tout en haut, un éclat attire votre regard. Une pierre mordorée, aux contours si aigus qu'ils ne laissent aucun doute.
Il s'agit uniquement d'un fragment.

Cette vision vous est familière, et vous arracherait presque un sourire. Car c'est pour cela que vous êtes venus.
Il s'agit du coeur de cette Île.

Et vous devez absolument le récupérer.

**********

Le Coeur de l'Île aux Roses est apparu !
Votre objectif est désormais que votre personnage aille le toucher. Pour ce faire, un post de Rp est nécessaire, décrivant son déplacement.
Deux personnages au moins doivent toucher le coeur pour en valider l'obtention.
Si votre personnage est mis KO avant que deux Raeders ne l'aient touché, il n'entre plus en compte.
Bonne chance !

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Pour la vigilance, il allait falloir repasser. Le ciel se chargea de noir, la mer commença a remuer sauvagement. Si personne ne les avait vu arriver, maintenant tout le monde saurait qu'il se passait quelque chose. Le sol trembla. Le pirate à la patte de bois manqua de trébucher dans le sol, fait plutôt étonnant. Il se retourna vers la source du bruit et revint vers la plage en courant pour découvrir avec stupeur ce grand pic rocheux sortant de l'eau. Décoré volontairement ou non d'algues sombres et de coquillages, ainsi que des espèces de larves bioluminescentes comme dans la Grotte Mystérieuse de leur île, il trônait sur sa tête une pierre précieuse. Un trésor. Un joyau inestimable à la couleur des mers tropicales. Immédiatement Creek le convoita. Et puis il le sentit, c'était là le but ultime de leur présence ici. Sans une minute de plus, le mâle s'élança vers l'eau et se jeta a corps perdu dans la mer. Lorsqu'il essaya de grimper sur le roc, ses griffes crissèrent d'abord contre les coquillages. Certains se détachèrent et tombèrent dans l'eau mais cela ne l'arrêta pas. Se hissant à la force de ses antérieures, plus solides et entraînées que son unique postérieure, il parvint à gagner assez de hauteur pour sortir ses fesses de l'eau. Par contre, si ses griffes pouvaient s'accrocher dans les algues lisses et glissantes, sa patte folle, elle ne fit que glisser et l'handicaper pour son escalade. Ce serait donc à la force de ses pattes valides qu'il monterait, et avec ses crocs tiens ! Il agrippa quelques algues dans sa gueule -qui n'avaient pas vraiment bon goût, pas du tout même!- le temps de relever la patte arrière pour reprendre appui et se hisser plus haut. Il répéta l'opération plusieurs fois, son souffle rauque devenant moins stable a chaque effort. Et enfin, fièrement mais quand même bien fatigué, il s'élança une dernière fois, poussant de toutes ses forces restantes sur son unique patte arrière pour sauter sur le haut un peu plus affûté du rocher où il se coupa le torse en se raccrochant. Heureusement rien de profond, mais l'eau salée sur la pierre lui arracha un grognement. Il posa alors les crocs sur l'objet pour essayer de l'extirper sans se trancher la langue.

8PVs après l'attaque de Volstein.

Les blessures avaient mis longtemps à se refermer.

Ces maudits Etelkrus n’y étaient pas allés avec le dos de la cuillère, encore moins cette maudite morveuse bleue. Un sourire étira les babines d’Oxomo qui épiait la scène depuis un buisson. Faut dire que maintenant, la solitaire se méfiait un peu avant de se jeter dans la bataille. Toutefois, ses désirs de mettre ces terres à feu et à sang n’étaient en rien assouvis. Aussi, l’assassin se jeta dans la mêlée, se sentant revivre alors que l’odeur du sang envahissait de nouveau ses sens. Toutefois, certaines blessures étaient encore fraîches, ses côtes encore douloureuses, la réception fut donc un peu plus compliquée que prévue.

L’attention de la solitaire se porta sur un mâle qui n’était plus de première jeunesse, au pelage blanc. Beurk. Bien trop salissant. Remuant sa queue féline, Oxomo jeta un coup d’oeil à ses «  alliés » d’une bataille. Les raeders avaient fait parler d’eux… pas en bien. Effectuant dernièrement des raids conclus par des sacrifices. C’est ce qui l’avait poussé à aider ces p’tits pirates, toucher la pierre, si cela pouvait leur permettre de semer un peu plus le chaos et elle avec ?

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« Creek & Ajani & Sayuri Quête de Céto ft. Hypoxie, Volstein, Siam, ...


De nulle part sortit un dingue avec des ailes qui vint lui chatouiller les côtes. Sa prise déjà un peu instable, Creek batailla d'une patte pour repousser son assaillant tel une mouette désagréable qu'on chasserait. A force, il finit par perdre l'équilibre, sa pattes arrières perdit son appui et il tomba dans l'eau tumultueuse en grognant.

« Elle est belle la sagesse des Nakhus ! »

Ces pauvres loups les attaquaient sans raison, sans comprendre leur besoin de survie et de liberté, attaquant en se croyant léser alors que ce coeur avait été volé à Céto et non l'inverse. Ou peu importait, même si c'était le cas, il était là pour réussir, pas pour se laisser embêter par des hypocrites faiblards qui se disaient pacifistes. On voyait ça, oui. Il prônait une drôle de paix ici. Un rictus tordit les babines de Creek qui nagea quelques brassées avant de croiser Hypoxie qui s'en prit à lui en traître. Sale Rat de cale ! Assaillis de tous côté, il battis en retraite vers la plage où il aurait des appui pour se défendre. Grondant, dégoulinant d'eau et de quelques filets rouges, il aboya vers ses adversaires. Venez donc me voir ! Il courut se réfugier vers la forêt où il trouva u peu de mousse pour éponger ses plaies. Il sortit de la poche caché de son bandeau quelques morceaux de ficelles qu'il enroula autour de la mousse et de ses pattes pour compresser les saignements. Pour l'instant il n'avait rien de mieux, mais il allait chercher de quoi panser ses blessures un peu mieux. Puis la traîtresse revint à la charge. Il gronda, mauvais :

« T'es complètement folle ma pauvre, c'est notre salut, pour retrouver la liberté. Pourquoi tu les défends alors qu'on ne leur fait rien à eux ?! »

Puis essaya tant bien que mal de limiter les dégâts mais c'était pas gagné, tout le monde s'en prenait à lui. Au moins, ainsi, Ajani serait tranquille pour récupérer le coeur.

Tout se passait extrêmement bien, jusqu'à ce qu'un personnage ne débarque sur les lieux. Et ce fut exactement celui qu'Ajani n'avait pas envie de voir arriver, bien au contraire. La silhouette familière de ce loup de petite taille mais taillé comme un guerrier, au pelage épais, et dont les bandages aux postérieurs cachaient des marquages lumineux.
Volstein, l'oracle Nakhu.

Ajani eut un instant d'hésitation, alors que la bataille commençait. Son regard se riva sur son interlocuteur d'un soir, alors que ses mots résonnaient dans son esprit. D'autres mots les accompagnaient, d'une silhouette plus sombre et plus sournoise. Des mot qui parlaient de destinée, d'élu. Depuis sa rencontre avec son grand-oncle, ses révélations taraudaient le jeune loup. Il ne connaissait pas les dieux, et pourtant ces derniers l'avaient choisi. Comme s'il avait, lui l'enfant de sel, abandonné sur les plages d'une île maudite, avait un quelconque rôle à jouer dans le destin d'un monde qui lui était inconnu. Même si grâce à Rhaegar il avait commencé sa découverte de cette univers, Ajani ne connaissait rien du continent. Il ne comprenait pas leur attitude, leurs moeurs, la dévotion qu'ils avaient à l'égard de leurs dieux. Il y avait aussi ces tubes colorés et lumineux que tous portaient sur eux, marque de leur pouvoir, lui avait dit l'Ours Noir.
Ajani était un loup curieux, avide d'apprendre. Avoir grandi chez les Raeders avait cultivé son ambition et son désir de satisfaire. Et sa rencontre avec Volstein avait bouleversé ce qu'il croyait être son destin tout tracé.

Il vit comme au ralenti la silhouette de Creek être fauchée, avant d'encaisser lui-même un coup qui le tira de ses pensées. Il roula sur le côté et étouffa un grognement en sentant une vive douleur à l'endroit où on l'avait touché. Il fit un bond pour se remettre sur ses pattes et jauger la situation. D'un côté le coeur, Creek blessé, une louve qui les soutenait et la promesse d'un avenir brillant grâce à Ceto s'ils réussissaient. De l'autre, des loups qui combattaient pour leur terre, pour leur meute, des loups qui, si les mots de ce vieux loup étainet juste, étaient destinés à le suivre.
Les secondes s'écoulaient, lentes. Les crocs brillaient. Le sang s'envolait par gouttelettes.

Le regard d'Ajani croisa brièvement celui de Creek, et la certitude se fit.
Le choix.

Avec un regard féroce, profitant d'une ouverture, le grand loup banda ses muscles et se jeta dans le combat à son tour. Il n'y avait dans es yeux aucun regret, aucune rancune, simplement la flamme sauvage de la bête combattante, assurée. Le Continent n'avait pas fini de lui dévoiler ses mystères.
Il s'y jetait à bras ouverts.
Et en payait le prix.

[Dé attaque contre Creek]

Alliés, ennemis, tout cela importait peu.  

Certaines trahisons semblaient avoir lieu, rien de très inquiétant aux yeux de la louve, des traîtres se cachaient toujours dans la foule. Les prunelles sangs d’Oxomo se posèrent toutefois sur une silhouette qui était loin de lui être inconnue. Le p’tit Siam ? Tient donc, le petit cygne blanc avait-il basculé du côté des noirs corbeaux ? C’était tentant, que valait le gamin depuis leur dernière rencontre ?

La louve-aztèque choisit toutefois d’attaquer l’ancien au pelage blanc, serrant son poignard entre ses crocs, le blessant. Cela l’avait manqué… le combat. Dire que sans l’intervention de la dame rouge et son pantin, rien de ceci ne serait arrivé. Heureusement que les petits Etelkrus n’étaient parvenus à l’atteindre, ils l’auraient probablement torturés ces sauvages. Après son attaque, l’ancienne solitaire fixa Siam… il semblait… changé ?

« — Alors loup, la colère a-t-elle eu raison de toi ?»

[Eva - 7PVs]

La fureur des éléments ne pouvaient cacher le carnage aux oreilles de la jeune demoiselle bicolore. Les cris et hurlements la poussèrent à se diriger vers la source du conflit. C'est avec un léger serrement au coeur qu'elle décolle du sol, ses ailes battant l'air du mieux qu'elle peut. Sans surprise, les hurlements se perdent dans les grondements des éléments et crachats du ciel : l'Île Fantôme, cachée plus par la foudre et la tempête que par sa délicate brume habituelle, abrite le conflit. Eva secoue la tête. Percer la noirceur des ténèbres ne va pas être mince affaire. Elle prend de l'altitude, jusqu'à sentir l'air se comprimer dans ses poumons, fait quelques rondes encore dans les ascendances portées par les énormes nuages d'encre, puis replie ses ailes sur son corps pour plonger au coeur de l'orage. Silencieuse, mortelle, invisible, l'encre et l'argent de son pelage déchirent le ciel alors qu'elle passe en un éclair au centre des éléments.

Elle atteint la rive, éreintée, fatiguée, le pelage gonflé de pluie et les ailes lourdes. Il ne lui a fallu qu'un instant pour traverser, mais il lui a semblé durer des heures. De très longues heures. Elle secoue la tête, en chasse les goutelettes impertinentes, et se rue vers la source du chaos.

Des loups se battent. Des Nakhus, et des... Raeders ? La pluie ne suffit pas à masquer leur odeur lourde et salée. Ce nom ne lui évoque pas grand chose - quelques racontars basiques des anciens, peut être. Eva fait quelques bonds, soucieuse. Pourquoi se battent-ils ? Une gemme turquoise semble être le coeur de leur attention - y a-t-il une raison particulière pour que le clan qu'elle a fait sien les empêche de l'atteindre ? Elle piaille.

Arrêtez...

Elle ne s'attend pas à ce qu'on l'entende, le vacarme couvrant sa faible tentative d'interruption de tout ce bordel du cul sans nom. Se refusant à attaquer qui que ce soit, elle remarqua Hypoxie. Plongée dans sa folie, cette dernière n'avait d'yeux que pour son adversaire - un massif loup noir à la patte de bois, avec qui elle semblait avoir un fort passif. Eva fouilla les environs du regard, à la recherche de quoi composer un cataplasme, et repéra de larges feuilles de fougères emplies de toiles d'araignée. Elle s'imposa quelques instants à la louve qu'elle avait repéré plus tôt, tâchant de la raisonner tout en entourant délicatement ses pattes blessées des filaments blanchâtres. Elle se battait contre un loup à la patte de bois - c'était forcément une Nakhus, non ?

Pourquoi... ? Pourquoi tant de violence pour ce caillou brillant ?