Les portes de la mort [Libre]

Dans les derniers conflits qu'avaient pu vivre les Etelkrus, un membre important manquait toujours à l'appel. Enchaînant excuse sur excuse, il ne pouvait plus vraiment cacher qu'un mal le rongeait de l'intérieur, un mal inconnu mai pourtant terriblement dévastateur.

Tout avait commencé par des maux de ventres, d'abord faibles mais régulier, n’inquiétant pas plus le loup que ça, jusqu'à ce qu'il deviennent de plus en plus violent. Les herbes qu'on avait pu lui donner n'avait eu aucun effet et petit à petit tout s'était empiré. Le prêtre a commencé à s'isoler, sortant très peu de sa tanière, ses forces quasi inexistantes. Son pelage était terne et il perdait des poils par endroit, son unique aile déplumée faisait également peine à voir et son regard vitreux traduisait la douleur qu'il pouvait ressentir en lui. Il regardait tristement son glowstick clignoter comme si sa force peinait à rester. Petit à petit, le mal s'était répandu dans ses poumons et sa respiration sifflante et laborieuse résonnait dans la petite tanière. Il ignorait s'il pourrait encore tenir longtemps, jamais il n'aurait pensé que la mort viendrait le prendre si tôt. Il avait pourtant tellement d'ambition, il aurait voulu être un grand chevalier comme son père lui a été décrit. Mais la vie est cruelle, la vie va le quitter avant qu'il n'ait pu accomplir ses rêves chevaleresque.

Il appela faiblement sa sœur Lucie, sa voix aussi faible que ses muscles. Il était impossible pour lui de se déplacer, alors il murmurait son nom.

Il murmurait.

Lucie... Lucie...