Méridor - Lymphalème

Mais ... Il ne comprenait pas. Rêvait-il ? Sans doute. Il poussa un cri de surprise en découvrant ses plumes. Enfin un cri plutôt semblable aux spéculations d'un coq. Il tourna sur lui même, cherchant des griffes, ses crocs sans les trouver. Il regarda le lapin à côté de lui. Il ne savait pas qui c'était hors mis un truc poilu qu'il aurait normalement bien mangé. Mais les coqs ne mangent pas les lapins.

« On ... On ... Est où là ?!

Il était perdu. Mais bizarrement il avança. Il devait s'occuper d'oeuf. Il en était convaincu sans savoir pourquoi. Alors que la chasse commence ...

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'Chasse à l'Oeuf' :

Lymphalème

Un lapin. Tu es un lapin. Tu regardes tes pattes avec une extrême consternation. Tu écartes un peu les doigts de tes pattes en regardant le sol. Hein. C’est quoi ce rêve. Il n’est même pas désagréable. Cela fait des mois que tes rêves sont hantés par le visage de ta compagne, restée au Nord. Cela fait des mois que tu te réveilles avant de pouvoir la sauver des loups qui veulent sa mort à cause de toi. C’était une si bonne amie. Elle est si loin à présent, et en danger, à cause de toi.
Mais maintenant, tu te réveilles comme un lapin, et en face de toi se trouve un coq. Tu ne peux pas le bouffer il est trop grand par rapport à toi lapin. Mais soudain il parle. Comme si c’était quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre, dans ton rêve ? Ce n’est pas possible. Tu fronces ton petit nez de lapin trop mignon, et tu te retournes.

Il vous faut trouver des œufs, tu le sais, mais pourquoi, inexplicable.
« Je ne zé pas. Mais il faut se dépéger. »
Il a même un accent polonais.

-a partir de là, 527 mots-

Soudain, en levant la tête, de commun accord avec le coq, il voit un œuf, là-haut. Tu lances un regard au coq.
« Grimpons le gerger, zi tu zautes jusqu’à où tu peux voleter avec tez zailes je t’aiderai avec mes pattez pour continuer. »
Il bondit jusqu’à en dessous de l’arbre, levant la tête pour le contempler d’en bas. C’est vraiment énorme, vu d’un lapin. Mais ce serait également pas mal pour un loup. Le lapin gris et blanc se ratatine sur lui-même, son petite regard doré montant vers l’œuf. Son but. Puis il bondit sur la première branche, elle n’est pas trop haute, deux hauteurs de lapin peut-être, et s’agrippe dessus, utilisant ses toutes petites griffes pour se stabiliser. Woah sa mère il glissait. Ses yeux dorés de lapin s’écarquillèrent et il agrippa la branche comme on faisait un câlin à un oreiller qui fait 3 fois notre taille. Wesh.

Une fois stabilisé, il se redressa de nouveau, et se retourna vers sa cible, faisant grandement attention à garder ses quatre petites pattes bien équilibrées. Mais surtout, à ne pas regarder en bas. S’il tombait, là, il ne risquait probablement pas grand-chose, mais une peur terrible de la hauteur lui tiraillait les entrailles. Même en lapin, Lymphalème avait le vertige. Il inspira profondément, sentant l’air rentrer dans ses poumons. Les petites sensations, les petites sensations pour contrer la grande peur.
Il s’approcha du tronc, et redressa la tête pour regarder vers le haut, et chercher la prochaine branche. Il n’était pas des plus agiles, mais certainement des plus réfléchis. Il se retourna un petit peu, toutefois, pour s’assurer que le Coq suivait l’affaire, mais redressa vite la tête. Ah non, ça tanguait maintenant. Il prit un long moment pour respirer profondément, pour penser à autre chose, puis bondit sur la prochaine branche, et s’y agrippa très fort avant de tendre une patte vers le bas, pour proposer son aide. Il attendit un moment, pour savoir si le coq avait besoin de sa patte, puis continua son ascension. Ne jamais regarder en bas. Toujours penser à l’objectif. Ne pas paniquer. Ne pas faiblir. Ne pas céder à la tentation de voir où il en était. Toujours la tête levée, ses oreilles de lapin, troués, redressés vers le haut. Il sentait l’écorce sous ses petites pattes. Les petites sensations. Il sentait l’odeur de sève.
Il bondit sur une autre branche, et enfin, il était à la hauteur de l’œuf. Il s’approcha doucement, ne voulant pas faire tomber l’œuf de la branche ou elle était perchée douteusement. Chaque petit bond faisait trembler la branche, alors il devait essayer de marcher, mais ce n’était pas très facile. Il arriva en face de l’œuf, et il rassembla tout son courage. Il fallait qu’il décolle ses pattes avant de la branche pour soulever l’œuf. Mais il ne voulait vraiment pas décoller ses pattes de l’arbre. Il voulait les garder fermement posés dessus. Il inspira profondément. Ils avaient besoin de cet œuf.

Il décolla ses pattes avant, s’ancrant profondément sur les pattes arrières, et attrapa très lentement l’œuf, le soulevant d’entre les deux branches où il était coincé.
« Ze l’ai »

Monter. Là-Haut. Heiiin ?!

Méridor lança un regard à l'oeuf perché. Il ne comprenait rien de ce monde. Pourquoi était-il une poule ? Pourquoi il se sentait investi d'une mission ultra importante de récolter ce que les poules pondaient ? Pourquoi diantre devait-il monter dans cet arbre ?! Le Lapin semblait plus dégourdit que lui? Il lança cette exploration sans même attendre l'avis du jeune qui du coup, opina et le suivit dans cette ascendance grotesque et dangereuse.
Le quadrupède semblait plus à l'aise ... Pour lui, c'était plus complexe de trouver l'équilibre sur deux pattes. Il manqua de perdre plusieurs l'équilibre, tendant les ailes et les faisant battre en poussant des roucoulements apeurés. Il n'aimait pas ça. Puis plus ils montaient, plus il devait se résoudre à ne pas regarder en bas. Il manqua de se plaindre à plusieurs reprises, de jeter l'éponge et de redescendre pour laisser la lapinou faire mais il ne le pouvait pas. Il devait se prouver qu'il était capable de quelques folies et en plus, il devait aider son nouveau compagnon dont il ignorait le nom. Mais ce n'était pas le moment de le lui demander.

Plusieurs fois, il manqua de chavirer. Marcher sur deux pattes, difficile. Avoir des serres et non des pattes, encore plus difficile. Et puis ce vent ... Il sentait ses plumes frémirent à chaque fois, comme l'invitant à prendre son envol. Il lança un regard vers le bas. Ils étaient haut. trop haut. Il eut un petit vertige, se forçant à s'arrêter un instant, souffler. c'est à ce moment-là que le Lapin attrapa l'oeuf.

« Super !

Il restait plus qu'à redescendre ... Méridor relança un regard vers le bas. Cela n'allait pas être facile alors il se mit à réfléchir. Le lapin ne pouvait se priver de deux pattes pour tenir leur bien et descendre. Lui, il ne pouvait pas voler car les poules n'étaient pas connues pour être des aviateurs de renom. Vite. Un plan. Il cogita un instant puis il testa un truc. Il déploya ses ailes, regarda une branche plus bas et hop, le voilà qui sautait dans le vide. Il lâcha un petit couinement de coq, essaya de guider son planage vers la branche choisie et eureka, il y parvint.

« J'ai trouvé comment on va faire pour le ramener en bas ! Je vais prendre l'oeuf entre mes serres. Tu vas descendre quelques branches et je vais planer jusqu'à toi. Il faudra que tu le récupères quand je fonderai sur toi. Puis après tu me le redonnes, tu redescends et ainsi de suite.

Leur longue descente commença. Le Lapin descendit de quelques branches non sans peine tandis que lui, il patientait, l'oeuf lové contre lui. Lymphalème lui donna un signal, il déploya ses ailes, attrapa leur bien et il se jeta dans le vide, essayant de rejoindre son compagnon. Un coup de vent manqua de l'emporter contre une branche. Il essaya de stabiliser sa position aérienne en agitant légèrement les ailes. Il fit le vide dans son esprit, se concentrant sur son "vol". Petit à petit, il rejoignit le Blanc qui attrapa l'oeuf qui un peu plus manqua de se transformer en omelette en bas ...
Plusieurs autres essais risqués eurent lieu mais, en allant par palier et en alliant travail d'équipe, ils parvinrent à redescendre sans se blesser ou même fragiliser l'oeuf. OUF !

Le coq se laissa glisser au sol, soufflant. Un tel stress ne faisait pas parti de ses habitudes !

« On a réussi ... Je ... je m'appelle Méridor.

Autant se présenter une fois le danger passé.

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'Chasse à l'Oeuf' :

Lymphalème

Il fit donc comme le coq avait proposé. Descendant, puis attrapant l’œuf lorsqu’il lui fut passé. Ce fut ardu, par la vue du sol lui donnait une envie de vomir dure à réprimer, ainsi son bonheur était bien plus important que tous les mots du monde pouvaient décrire, lorsqu’il posa de nouveau ses pattes sur le sol. L’œuf était descendu, et lui était encore vivant.

« Lymvvalème » dit-il rapidement, se présentant courtement, sans trop s’épanouir. Il n’était pas un loup de beaucoup de mots, son silence était son refuge. Toutefois, après ce stress aigu, il agita ses oreilles.

« Z’ai le vertige »

Puis il laissa s’échapper un petit rire nerveux. Ils n’étaient pas morts, c’était fou. Mais alors qu’il rigolait, il entendit quelque chose d’inquiétant, et se retourna d’un coup. C’était une poule, qui les avait repérés. Était-ce son œuf ? Il n’en savait rien, mais il ne fallait pas qu’elle crie trop fort, alors, fort de sa capacité de Lapin, il se jeta donc vers elle pour lui taper sur le bec, et l’inciter à se la fermer.

[lancé sur 3PC force de lapin]

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'PC - Réussite' :

Lymvvaleme était un drôle de nom. Méridor était néanmoins content de savoir comme il s'appelait après ce qu'ils venaient déjà de vivre. D'ailleurs son compagnon fut le premier à remarquer cette drôle de poule. Lui, il s'en inquiéta pas jusqu'à ce que son instinct de traqueur d'oeuf lui dise que c'était pas bon toute cette histoire ... Il vit le Lapin bondir sur la gallinacée et il s'élança quelques instants après dessus.

[Lancé 1 dé FORC de coq]

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'PC - Réussite' :

Lymphalème

Il se retourna, lapin qu'il était, vers son coéquipier, avec un air satisfait. Super ! Il avait totalement réussi à lui mettre un pâté en tant que coq. Il regarda la poule partir avec satisfaction, puis s'approcha du coq pour lui offrir un tcheck de patte-contre-aile assez maladroit. Mais bon, ils avaient encore de l'ouvrage à faire, après ce premier oeuf, il était temps d'en trouver un suivant !

Il tourna sur lui même pour chercher la prochaine cible, maintenant qu'ils s'étaient occupés de la poule.

"Tu viens d'où ?" demanda-il.
Ils étaient tous les deux des loups, probablement, mais d'où venait le coq-loup?

[lancé de dé]

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'Chasse à l'Oeuf' :

Méridor fut étonné des gestes du lapin. Un tcheck. Oh qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de situation qui le mit un peu mal a l'aise ... Il ne se plaignit pas, rougissant un peu. Était-il en train de se faire un ami ? C'était possible.

Un drôle d'animal en chocolat passait au loin et s'arrêta pour les regarder. Instinctivement, il sut qu'il devait faire comme si de rien n'était. Essayer d'agir sans avoir l'air suspect ... Dire qu'ils sortaient d'une bataille avec une poule alors pas besoin de recommencer avec le lapinou chocolat. Il reposa son regard sur Lymphaleme et tenta un sourire bizarre avec son bec.

« Des terres Lazulis ... Enfin de ce qu'il en reste. Et toi ?

Discuter. S'ils discutaient tranquillou, ils ne devrait pas paraître suspect.

Lymphalème

Il pencha la tête en redressant les oreilles de lapin, puis bondit un peu plus loin pour prendre un peu d'herbe, et la plonger dans sa bouche. Il était un lapin, un lapin ça mangeait de l'herbe... Oh et c'était pas si mauvais que ça, l'herbe. Il se retourna donc vers son compagnon-coq, et refit un bond vers lui, essayant d'arrêter de tenter de se déplacer à quatre pattes comme un loup, et favoriser des bonds.

"Ah oui ? Je suis né Lazuli, mais je suis devenu Etelkrus. Maintenant, je suis solitaire." dit-il.

Il se gratta derrière l'oreille avec une patte arrière, il avait déjà vu ses proies le faire donc ca devrait passer de fou là.

"Il te reste de la famille ?"

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'Chasse à l'Oeuf' :

Une carapace lancée par Sobieski arrive et double les mots de l'oeuf qui pue !
1000mots maintenant.