Runes du chasseur [PV Stendhal]

-Dysis-

Dysis faisait rouler ses osselets entre ses doigts, pensive. Depuis qu’elle les avait taillés dans la corne de l’Aecyperee, animal légendaire chassé lors d’une chasse initiatique, elle pressentait qu’ils n’étaient encore qu’à leurs balbutiements de pouvoir. Dysis savait, parce qu’elle l’avait lu mais aussi parce que son instinct le lui chuchotait, que bien utilisés, ils pourraient lui être utile pour ses traques. Mais elle avait beau les lancer et chercher à donner une signification à leurs motifs, rien ne venait à part de vagues pressentiments.

C’est alors qu’elle avait pensé aux runes. Ces mots empreint d’une magie ancienne, ces mots qui pouvaient dialoguer avec les forces cachées de la Nature dont elle ne connaissait finalement que très peu de choses. Peut-être qu’il était temps qu’elle brave son inconfort et qu’elle se rende à la bibliothèque pour en apprendre plus sur cette magie ancienne.

Elle empoigne alors ses affaires et part. La traversée du bras de mer la séparant de l’ile n’est pas difficile, mais une fois devant le grand batiment tout de bois fait, la jeune louve hésite. Les endroits clos la mettait toujours mal à l’aise, encore plus lorsqu’ils étaient si silencieuxet peuplés d’une espèce morte, toute de bois et de cuir faite. Mais Dysis n’était pas louve à hésiter trop longtemps, et après s’être imprégnée un instant de l’odeur si particulière du lieu, elle entre dans la Bibliothèque.



Le lieu lui avait toujours donné le tournis. Ses pattes l’amène automatiquement entre les rayons jusqu’à l’endroit des bestiaires qu’elle connaissait mieux, mais elle sait que ce n’est pas ici qu’elle devrai chercher. Tête basse, elle s’arrête avant de relever le museau. Où commencer à chercher ? Elle s’avance, cherchant au hasard des rayons, jusqu’à trouver celui des légendes. Ici, peut-être ... Elle en prend un mentionnant la magie et l’ouvre. Ainsi commence sa longue quête à la recherche des runes.

Une première heure s’engraine, et Dysis ne stoppe pas sa lecture. Elle lit un premier conte qui ne mentionne rien d’intérressant, puis un deuxième, un troisième. Et lorsqu’elle lève sa truffe de ses livres, elle réalise qu’elle avait beaucoup lu, mais pas avancé d’une griffe. Frustrée, elle referme le bouquin avant de se remettre à chercher.

Mais plus le temps passe, et plus la frisée s’agace. Elle avait du mal à rester concentrée sur sa tache, s’absorbant toute entière dans des réçits qui n’avaient aucun rapport, perdant un temps fou à lire des choses inutiles. Et puis, il y avait tous les autres, ces autres qui la regarde en la jugeant, à chaque fois qu’elle pose un livre un peu trop fort, le faisant claquer sur le bois, ou bien qu’elle souffle tout son agacement.

La tête ébourriffée de la jeune louve se pose entre ses pattes. Elle n’avait pas la bonne méthode, elle le voyait. Alors, comment faire ? Son menton se pose sur ses pattes avant, son regard se fixe devant elle, et elle pense. Et si … Elle prenait ça comme une sorte de chasse ? L’information serait sa proie, les livres son terrain de traque, les autres loups les prédateurs à éviter. Son coeur saute dans sa poitrine frustrée. Vu comme ça, la recherche l’enjouait bien plus.

Alors, elle se met en chasse. Tapie dans les recoins, ses yeux récoltent les informations avec plus d’efficacité à présent, et elle remarque que certaines sections semblent plus proches de ce qu’elle cherche que les contes. Y compris une section qui semble parler magie, languages anciens et …. Runes ?

Elle entre dans le rayon, et se met à feuilleter les livres. Ne pas trop s’attarder lui demande un effort certain, elle qui se concentre facilement sur les détails mais oublie parfois l’objectif principal. En chasse, c’était un atout, mais lorsqu’il fallait chercher son chemin à travers des dizaines et des dizaines de pages d’information importante, difficile à décrypter et parfois passionantes, Dysis devenait tout de suite moins concentrée. Elle s’agite, les livres s’entassent autour d’elle, et enfin, elle arrive à la trouver : Une piste.

C’était un épais grimoire mentionnant différents peuples, et contait l’histoire de l’un d’entre eux en mentionnant leur utilisation de ces fameuses runes pour des rituels, sans en spécifier la nature. Restant sur sa faim, la jeune louve n’est pas frustrée pour autant. Une piste était une piste, et grace à elle, elle pourrait la remonter vers sa proie.

Ainsi commence sa traque. Elle utilise le nom d’auteur pour trouver d’autres livres traitant de sujets similaires, le nom du peuple et le vocabulaire utilisé pour chercher d’autres angles d’attaque. Mais beaucoup de ces pistes se montrent infructueuses ; elle parvient néanmoins à trouver un livre traitant de divination, le garde et en recopie les informations rituelles.

Le temps file entre ses pattes, et la piste peine à se raffermir. Autour d’elle les regards se font plus insistants alors que les livres s’entassent sans qu’elle ne pense à les ranger. Surprise, soudain, elle sent son échine se dresser sur son cou : Quelqu’un surveillait ses actes. Elle se redresse, ses yeux scrutant les coins s’assombrissant de la bibliothèque. Soudain, elle n’était plus à l’aise.

Quelque chose venait.

Elle se glisse dans l’ombre entre deux rayons alors que son intuition se confirme, et qu’elle entend des pas approcher avec lenteur, presque silencieux. Elle recule un peu plus dans l’ombre, sens en alerte, et entend un soufflement agacé. Les pas s’arrêtent.


Son corps se tend, et la jeune frisée recule encore un peu. Elle avait été repérée,et sa proie, ses informations, ses pistes, tout était tombé entre les pattes de son ennemi ! Mais elle avait encore ses notes, serrées contre son coeur qui battait fort dans sa poitrine. ELle devait à présent échapper à son ennemi, à celui qui allait lui passer une soufflante désagréable si elle restait.

Il bouge. Elle recule un peu plus, et fait demi tour, baissant la tête et l’échine pour éviter qu’il ne la repère à travers le rayon. Elle s’engouffre dans une autre allée alors qu’elle aperçoit le bout des pattes de son poursuivant. Elle accélère, avant de croiser le chemin d’un autre nakhus. Elle doit alors faire semblant de rien, ralentissant et prenant l’air blasé, avant d’accélérer de nouveau. Elle devait échapper à son ennemi !

Le jeu dure quelques minutes avant qu’elle ne se retrouve dans une toute autre section, celle de la biologie. Elle se fige, écoute, mais ne reconnait pas le rythme des pattes de son poursuivant derrière elle. Après quelques minutes passées à feuilleter un bouquin traitant de différents animaux, elle en conclut qu’elle était tirée d’affaire. Mais ses recherches en avaient pris un coup, et il lui faudrait recommencer sa traque presque au début. Presque.

La louve se dirige avec précautions dans le rayon qu’elle avait quitté, celui de magie et d’histoires, de légendes et de fantasy. Elle évite l’endroit qu’elle avait laissé en bazar, ses yeux attentifs accrochant le dos des livres pour y retrouver sa piste. Astuces, magie noire jaune ou verte, elle a du mal à retrouver une trace de sa proie, jusqu’à ce qu’enfin, elle tombe sur un vieux manuel druidique écrit dans une langue inconnue.

Elle l’ouvre, soudain passionnée, et y aperçoit la mention de ces runes qu’elle cherchait tant, ainsi que des diagrammes qu’elle reconnait semblables à ceux qu’elle avait copié dans ses notes. Son coeur s’emballe un peu : ce livre était la clef de tout, si seulement elle en comprenait le language …

S’ensuit alors une deuxième quête, celle de traduire le bouquin qu’elle tenait entre les pattes. Une quête qui la mène vers d’autres étals, alors que la nuit tombe lentement autour de la bibliothèque. Elle commence à explorer les livres de languages et d’écrit, comparant les lettres avec celles du livre des druides. Le chemin est lent, très lent, et alors que la bibliothèque se vide, la fatigue se fait peu à peu sentir.

Jusqu’à ce que ... Ses yeux fatigués tombent sur un écrit ressemblant beaucoup aux lettres et mots utilisés dans le livre quelle essayait de traduire. Peut-être qu’enfin sa quête touchait à son but ! Elle compare les deux, use du peu de traduction qu’elle trouve pour déchiffrer quelques phrases cryptiques. Cela parlait d’un rituel utilisé pour appeler et dialoguer avec les esprits de la nature. Pas exactement ce que Dysis voulait, mais elle s’en contente pour le moment et inscrit sur ses notes les différents éléments : bougies, rappel des éléments comme la terre, l’air, le feu, l’eau. De la sauge à bruler, ainsi que d’autres plantes qu’elle peine à traduire. Les fumées à inhaler, un bol rituel, des mots à placer en runique sur des roches, qu’elle pourrait adapter à ses osselets.

Le travail est lent et fastidieux, et la louvette atteint sans s’en rendre compte la limite de son attention. Sa truffe s’abaisse avec lenteur alors qu’elle a encore sa plume en patte, et sa joue vient se poser avec délicatesse sur ses notes, tartinant son pelage d’encre. Elle ne s’en rend pas compte, trop épuisée pour se réveiller, et s’endort ainsi dans la bibliothèque, dans un nid de livres et de papier.

1525 mots

ⱷ Runes du chasseur

Il erre à travers l'Île Chuchotante. Il n'a que le solitude pour compagnie. Et le Monde du Silence comme environnement. Comme bien souvent. Bien trop souvent. C'est dans ces moments-là que son esprit s'égare. Vers l'avenir. Le sien. Celui qui est si troublé. Car sa place, il la cherche encore. Son cœur est déchiré entre deux voies possibles. Soigner ou protéger ? Il n'arrive pas à choisir. L'est-il obligé ? Ne peut-on pas combiner les deux ? Être une sorte de chevalier qui va au-devant des dangers. Qui use de son intelligence pour les écarter. Et qui soutient ses camarades avec ses compétences de soins. Çà n'a pas l'air si compliqué. Et pourtant...

Pourtant ce simple dilemme repose bien plus que sur sa simple petite personne. Derrière ces réflexions, se cache un choix beaucoup plus grand. Plus crucial. Celle de son appartenance à la grande Famille des Nakhus. De part son handicap, il est différent. Mais pas que. Son caractère et ses limites le sont aussi. Il est comme un vase que l'on a rempli par les erreurs du passé. Il va bientôt déborder. Le tsunami déferlera et emportera les rancunes anciennes. Tout sera dévoilé. Effacé. Nettoyé.

Il le sent au fond de son être qu'il ne pourra se contenter de la même existence paisible que ses parents. Il y a beaucoup trop de choses qu'il ne supporte pas. Il est las de voir les autres 'marcher' sur les siens. Il veut redorer leur image. Barrer d'un trait définitif ce préjugé sur leur côté inoffensif. Non, ils ne sont pas des paillassons. On ne les piétinera plus.

Peut être est-ce dans cette optique qu'est sa voie ? Être l'élément déclencheur ? Celui qui chamboulera les habitudes ? Qui s'engouffrera dans les fissures pour mieux briser les murs ? Après tout, ne rêve-t-il pas d'être un Héros ? Ne doit-il pas être capable de se dresser contre le Mal en tant que Fils d'Oracles ? De ne pas avoir peur de secouer les siens ?

Regardez, comme Maman a été récompensée de son abnégation totale. Où en est la préparation du Plateau du Soleil ? Encore bloquée aux prémices. Toujours pas de déménagement en vue. Et la Place du Marché ? Inexistante. Et la Lutte contre L'Autre ? Tout le monde s'en fiche malgré de nombreuses pistes découvertes. Elle avait beau se démener, ses projets ne pouvaient se faire seuls. Et peu avaient répondu présent à ses demandes d'aides. Et çà, il a de plus en plus de mal à le supporter. Mais Kerguelen n'est pas comme lui. Elle n'en voudra jamais à sa Famille. Elle n'insistera jamais devant leur refus ou haussement d'épaules. Elle n'imposera rien. Elle est trop... trop pure. Trop gentille. Trop Colombe. Trop dévouée à leur Bonheur. A eux tous.

Ça lui fait mal de voir ce manque de reconnaissance, ce manque de participation active. Des fois, il a juste envie d'hurler. De leur crier qu'ils ne sont qu'une bande d'égoïstes. Qu'ils ne font que profiter du Paradis offert par Dame Yurai. Qu'ils ne le mérite pas. Qu'ils n'ont rien compris aux valeurs de la Famille.

Regardez le Petit Éden et les Champs Mystiques. Ils se servent, mais jamais ne laissent un mot de remerciement. Jamais, ils ne remplacent ce qu'ils prennent. Ils se servent comme dans un buffet. En plus, ils coupent mal les plantes. Çà les fait souffrir et elles cicatrisent mal. Il n'aime pas çà non plus.

Et la Corneille, on en parle ? Où sont ses Disciples ? Pourquoi leur nombre diminue-t-il aussi drastiquement ? Pourquoi ce manque flagrant d'intérêt ? Les nouveaux arrivants ont-ils au moins été présentés leur hommage à leur Déesse ? Et qui remplacera l'Oracle si il n'y a pas de porteur de mauve apte au poste ? N'allons-nous pas doucement, mais sûrement dans la disparition des Nakhus ? Sans Fidèles, d'où tirera sa puissance leur Divinité ? Ne risque-t-il pas de se dissoudre ?

Il frémit à cette sombre pensée. Il veut éviter ce futur. La Sagesse n'est pas l'inaction. La phrase préférée de sa chère Déesse. Il va se l'acquérir. La faire sienne. Faire bouger les lignes.

Comment et quand ? Pas maintenant en tout cas. Pas tant que Maman sera à la tête de la Famille. Il tient beaucoup trop à elle pour lui faire de la peine. Elle a suffisamment de choses à gérer. Elle mérite de la sérénité. Et lui, Stendhal a besoin de temps pour peaufiner tout çà. Pour y voir plus clair. Il attendra sa retraite.

Ce dont il est sûr, c'est qu'il essayera de combiner ce double rôle de Mage et Sortcellier. De faire un rang adapté à ce qu'il est. Il a d'ailleurs une Entité à éliminer. Il compte bien tenir la promesse faite à la Prêtresse de Dairo. Et aussi une Brèche à colmater pour prévenir l'arrivée d'autres Dinosaures sur leurs terres. Peut être pourra-t-il aussi passer voir Mido ? Et Dame Yurai. Pour son Épreuve. Et propager sa Foi.

En attendant, une autre idée lui vient en tête. Une passion d'enfant. Les Runes. Celles qui font régulièrement irruption dans sa vie. Il veut en faire ses alliées. Pour mieux combattre les Monstres. Pour mieux soigner les Siens. Et pour çà, rien de mieux qu'une saine accumulation de savoir.

Il se rend donc à la Bibliothèque. Un lieu beaucoup trop accessible à son goût. Ouvert à tout vent et toute créature. Lui, il en aurait limité l'accès. Tout loup étranger à la Famille devrait être accompagné par un Nakhu. Tout étranger seul devrait être escorté hors de la Bibliothèque. Ou alors, une serrure magique qui ne s'ouvrait qu'en présence des porteurs violets et pourquoi pas, verts. Tiens, il en parlerait avec la Corneille à sa prochaine visite.

Il soupire, bien ancré dans son mood râleur. Un état ronchon qui cache à merveille sa peur pour l'Avenir et pour sa place dans ce Monde.

Tiens, en parlant de place, il y en a une qui ne l'est pas. Au détour d'un rayonnage, il aperçoit une silhouette allongée au milieu des livres. Il s'en approche. Prêt à tout ranger, usant de discrétion comme un fantôme. Mais il arrête son geste en reconnaissant l'endormie. Dysis. Elle est vulnérable comme çà. Il peut admirer la carte des étoiles sur son pelage. C'est joli. Mais un peu bizarre comme situation quand même.

Il hésite brièvement sur la conduite à tenir. Son regard acéré voit la plume entre les doigts. Il la fait délicatement glisser pour la saisir. Et il utilise son extrémité pour venir effleurer le museau de la louve. Une tentative de réveil en douceur.

Codage par Libella sur Graphiorum

-Dysis-

Dysis dormait à poings fermés, rêvant qu'elle chassait un lièvre à deux têtes. Ses pattes étaient agitées de petits tréssaillements alors qu’elle s’élançait en rêve à la poursuite de l’animal étrange et mythique. Mais alors qu’elle galopait dans les hamps mystiques, un chatouillement vient lui déranger la truffe. Un chatouillement dans la vraie vie.

D’un coup, ses deux yeux s’ouvrent en grand pour se poser sur Stendhal. Elle sursaute, a un léger mouvement de recul avant de se souvenir de la situation. Elle s’était endormie au milieu de ses recherches sur les runes. Son regard se fait moins intense, balaye le nid de livres et de papiers où elle s’était endormie. Elle n’était pas parvenue à une conclusion, hier soir. Mais alors que ses yeux se portent de nouveau sur le loup gris à la crête de zèbre, elle se dit que lui pourrait l’aider, si cela l’intérressait toujours.

Elle se relève non sans la lourdeur caractéristique des loups venant seulement de s’éveiller, farfouille dans ses papiers pour en tirer sa page la plus aboutie. Là, des runes recopiées s’étalaient, certaines qu’elle était parvenues à traduire, d’autres qui restaient mystérieuses. Elle se saisit du livre dans le language étranger, le pose à coté. Des griffes, montre ses trouvailles à Stendhal.

Et puis, cela lui revient. La politesse. Elle s’éclaircit la gorge.

Sa voix est rauque, et lui est sourd. Grande réussite, Dysis.

ⱷ Runes du chasseur

Son idée fonctionne à merveille. Le chatouillis réveille la Belle au Bois Dormant. Il recule d'un pas et attend sagement qu'elle reprenne complètement son esprit. Car vu la lenteur de ses mouvements, elle était plongée dans un bon gros sommeil. Doit-il culpabiliser de l'avoir sortie des bras de Morphée ? Il réfléchit brièvement. Non. Grâce à lui, elle évitera d'avoir des douleurs inutiles dûes à une mauvaise position. La Bibliothèque n'est pas un endroit où dormir. Enfin, pas là en tout cas.

Sa Famille, à lui, a bien leur petit coin secret ici. Leur 'tanière-laboratoire'. Celle de Papa. Qu'il léguera sûrement à Lucian. Mais elle est aménagée. Le confort y est. Il peut se permettre d'y dormir, comme lorsqu'il était petit. Là, les livres et les parchemins, ce n'est pas un très bon matelas. Ce n'est bon pour personne.

Ses pensées cessent de s'éparpiller lorsque son attention est demandée sur des notes. Il approche doucement la tête. Il voit les dessins caractéristiques. Ce pourquoi il est venu. Les fameuses Runes. Ses yeux grandissent sous l'intérêt éveillé. Jusqu'au 'Bonjour'.

Il est très loin de s'être adapté à sa nouvelle condition d'Entendant. Un sursaut le parcourt. Ses longues oreilles se dressent et tournent dans tous les sens. Ils ne les maitrisent pas non plus. C'est quand même des morceaux de corps en plus. Du temps sera nécessaire pour tout çà.

"Pardon."

Pour cette réaction un peu excessive. Pour son départ précipité la dernière fois. Il lui doit une explication. Il choisit des mots simples. Les longs discours n'ont jamais été son truc. Jusqu'à maintenant. Peut être que la disparition de son handicap apportera de nouveaux changements, qui sait ?

"Ta Voix... je l'entends."

Et c'est déstabilisant. Et réjouissant. Même si il aurait préféré entendre celle d'Holzër pour sa première fois.

Codage par Libella sur Graphiorum

-Dysis-

Dysis a un mouvement de recul instinctif devant l'agitation soudaine de ces oreilles étranges, s'asseyant sur le sol froid, un peu tordue. Elle se calme, cependant : Il n'y avait rien à craindre de Stendhal. Il était ... Un ami, une connaissance plutot. Elle étudie sa réaction, déduit avant qu'il ne parle que c'était sa voix qui avait provoqué tout ce mouvement. Il n'était plus sourd : ça devait faire quelque chose.

Elle avance la truffe, regard intense et sourcils légèrement froncés. Comme si elle cherchait à se faire un avis, à se décider si cela était bien, ou mal. En réalité, elle cherche juste à élucider ce mystère incroyable de la sorcière qui lui avait fait pousser des oreilles de lapin.


Sa voix s'est adoucie un peu, pour ne plus lui faire peur, et d'un bond elle se relève pour aller observer les oreilles rousses. Elle aurait aimé les toucher, mais abhorrait le contact physique, alors elle se contente de les regarder intensément, comme si ses yeux pouvaient en percer les secrets.


Elle se demandait ce que ça faisait, de gagner un sens en plus. Elle aurait pu être jalouse mais en réalité, était simplement heureuse pour lui, et curieuse. Surtout curieuse.

ⱷ Runes du chasseur

Il lit aisément la curiosité qui s'est allumée sur le visage de Dysis. Il la comprend et l'accepte. Il n'a pas souvenir de loup ayant retrouvé un sens par magie. Après tout, il a l'habitude d'être la bête curieuse. Çà ne changera pas grand chose à sa vie.

"Oui. Je ne m'attendais pas à çà de la Sorcière."

Pas du tout même. Il imaginait plutôt une confrontation. Un cœur si lourd, prêt à se déverser en paroles de haine. Mais de tout çà, il n'en avait été nullement question. Sa plainte avait été 'reçue' pourrait-on dire. Et un dédommagement lui avait été gracieusement offert. Jamais, il ne se serait attendu à un tel dénouement.

Ses longues oreilles rousses se tendent prudemment vers le museau de la louve. Farouches. Mais appréciant la douceur apportée. Elles finiront sûrement par se faire domestiquer.

C'est une question compliquée. Il cherche les mots. La bonne façon d'exprimer tout ce qu'il ressent. Il prend çà comme un exercice utile à son futur passage de l'épreuve de Dame Yurai.

"C'est exaltant et effrayant. Je quitte un monde pour en découvrir un autre. Comme un retour à l'état de louveteau, mais sans personne pour m'expliquer."

Et le rassurer. Car tout bruit inconnu le fait sursauter. Il doit par lui-même réussir à associer tout son à tout être, objet ou action qui le produit. Oui, c'est fatiguant mentalement. La Bibliothèque est devenu un refuge quand il se sent submergé par tous ces nouveaux stimulis.

"Ta plume."

Maintenant qu'elle est réveillée, il n'en a plus besoin. Il la lui tend par le côté dénué d'encre. Il remarque qu'il s'est tâché le coussinet. Tiens, d'ailleurs, c'est la patte qu'elle lui avait soigné dans le Manoir. Les cicatrices sont là pour lui rappeler sa fougue et sa témérité de jeunesse.

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-Dysis-

Le regard barré d'une croix passe des yeux de Stendhal, à ces oreilles duveteuses et rousses qui, si elles n'étaient définitivement pas de la même couleur que le pelage de Stendhal, étaient tout de même plutot mignonnes. Elle reste calme face à cette partie animale qui ne semble pas être totalement sous le controle du loup, ce qu'elle trouve d'autant plus fascinant. Elle avait toujours aimé les chimères, Dysis - voir une connaissance se faire transformer et regagner l'audition était quelque chose d'extraordinaire.

Lorsqu'il lui expliaue plus en détail, la frisée hoche la tête. Elle ne s'imaginait pas devenir sourde, ce sens était probablement l'un des plus important pour la chasseuse. Elle écoute le réçit de l'expérience, comprend qu'elle doit à présent faire plus attention à rester silencieuse, prévisible, le temps que Stendhal s'adapte à sa nouvelle condition. Mais un sourire lui étire les babines, malgré tout.


Non ? En voulait.il toujours à la sorcière, après ça ? Dysis avait tendanceà se méfier, et ne savait pas si cette Mona Lisa avait quelque chose derrière la tête. Elle garde cela en tête, ne voulant pas entacher le bonheur de Stendhal, avant de lui demander sobrement :


En reprenant sa plume d'un geste lent.

ⱷ Runes du chasseur

Content, l'est-il ? Il ne sait pas vraiment. Il n'ose pas se poser cette question. Il craint la réponse. Ou l'absence de réponse. Il préfère essayer de s'habituer à sa nouvelle condition. Et profiter. Oui, voilà, utiliser à son bénéfice les nouveaux chemins que lui offrent ces paire d'oreilles.

Il gagne du temps en communication. Il n'a plus besoin de se concentrer pour déchiffrer chaque mouvements de babines. Il lui suffit d'écouter. De comprendre les mots et d'y réagir. La question est plutôt simple. Il ne cherche pas à cacher ses desseins.

"J'envisage de devenir Paladin. Pour aller au devant des dangers et protéger les nôtres. Et je crois que les Runes peuvent m'aider. Pour renforcer, pour défendre et pour soigner."

Parce qu'au fil des rencontres, il a pu constater que ces étranges écritures peuvent être utilisées dans différents usages. Du plus simple au plus vital.

"Que cherches-tu ?"

Leur objectif est-il semblable ? Ou différent ? En tout cas, il était si prenant que la louve s'endormait sur ses recherches.

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-Dysis-

Le regard intense et barré de croix ne quitte pas le visage de Stendhal, couplant les pexressions avec la voix, moins mécanique à présent. Un peu. De la volonté, d'abord. Une volonté qui lui rappelle cette dragonne, dont mamie lui avait parlé. C'était pour cela que Dysis aimait bien Stendhal : il savait ce qu'il voulait, ne perdait pas de temps. Paladin était une belle voie, et user des runes pour protéger était en partie dans ses plans. Elle baisse les yeux, à la fin des paroles, pour regarder ses notes.

Elle hésite. Puis, se tourne pour sortir de sa petite besace de cuir ses quatre osselets, encore vierges de toute rune. Elle les pose avec soin devant le loup, les couvant d'un regard concentré. Ils étaient précieux. Ils venaient de l'animal le plus fantastique qu'elle n'avait jamais chassé, et elle sentait avec eux un lien étrange.


Ils étaient faibles, encore. Mais ces runes devraient l'aider, elle l'espérait. Elle pose son regard sauvage dans celui de Stendhal. Le met au défi de se moquer.

ⱷ Runes du chasseur

Un secret lui est avoué. La curiosité s'allume dans ses iris dorés. Ses osselets semblent si inoffensifs comme çà. Mais il est bien placé pour connaitre l'omniprésence de la magie dans leurs modes de vie. Elle irradie de la Terre même. Toujours prête à surgir quand il s'y attend le moins.

Il hoche doucement la tête, une lueur de respect brillant au fond du regard. Connaître des bribes de l'avenir fera de Dysis une grande louve. Un élément clé pour la survie de leur Famille. Un être à aider et à protéger pour le bien commun.

"Nos objectifs sont similaires. Je te propose de nous allier."

Le choix est à elle. Ils ont déjà fait une alliance par le passé. Ils savent mutuellement ce qu'ils valent.

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-Dysis-

Ce n’est pas le jugement qu’elle sent, mais la curiosité. Dysis se détend un peu. Enfin, façon de parler. Elle reste concentrée. Stendhal parle de ses objectifs, d’une alliance, et elle l’observe un moment. Il avait besoin de le formaliser. Pour elle, l’alliance était déjò formée. Elle le respectait – et bien peu avait droit à cet honneur.

Alors, elle hoche la tête. Seul signe d’acceptation. Elle se relève pour refermer les livres inutiles. Garder celui qu’elle avait commencé à étudier. Ses notes sont ordonnées. Ecrites en pattes de mouche. Elle les regroupe et darde ses yeux sur Stendhal. Où commencer ? Surement par là où elle avait terminé la nuit d’avant. ELle lui fait un sifne de tête pour l’amener non loin. En profite pour ranger les bouquins. Puis lui montre l’endroit.


Elle garde une patte sur son livre. Ces runes étaient liées à la nature. Incomplètes, cependant. Elle fronce le museau. Fouille dans ses notes. En ressort une feuille dense.


Elle fronce le museau. Elle en avait vues certaines –y compris sur les pattes de cet enfant étrange rencontré dans les RUines- qui ne lui plaisaient pas. Elle s’était concentrée sur l’avenir. Intuition. Instinct. Pas protection, ou soin. Elle penche la tête.


Ce faisant, elle recommence à chercher. Ses yeux aguerris trouvent un livres. Rituels. Elle l’ouvre et commence à chercher.

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'PC - Réussite' :

ⱷ Runes du chasseur

Le pacte est formé. Les voilà à nouveau coéquipiers. Mais dans un lieu beaucoup plus tranquille que la dernière fois. Pas de chasse à la sorcière. Mais une traque des runes et de leurs pouvoirs.

Il se laisse guider par Dysis. Grâce à son travail d'hier, ils vont gagner du temps. Pas besoin de fouiller chaque rayonnage. Tout est concentré ici. Dans ces centaines de livres.

"As-tu vu des runes ailleurs que dans ces livres ?"

Ce serait bien de pouvoir allier théorie et pratique. Il ignore si un endroit de Punk Wolf contient des murs ou des objets gravés. Enfin, non c'est faux. Il connait bien un lieu. Mais çà, ce sera à voir plus tard. Après avoir ingurgité le maximum d'informations.

Son esprit se détache du coquillage gardé dans sa besace. Il n'oublierait pas sa promesse. Il est temps de se mettre au travail. Il regroupe mentalement ses propres connaissances pour être plus efficaces.

Il connait déjà l'alphabet unique. Enfant, il s'était plongé dans le Futhark. Certaines de ses rencontres ont accentué son intérêt pour ces lettres uniques. La Fée qui n'en était pas une. Il se rappelle de la légère sensation de brûlure dû à son contact avec ses coussinets. Étrange moment passé avec une louve-démone. Puis, il y avait eu Sirius. Une louve-champignon, ramenée à la vie grâce à une combinaison de runes. Lui-même avait usé de Kenaz pour inciter la Sorcière à se montrer. Mais aussi d'Uruz. Il n'avait encore jamais eu de preuve concrète que ses tracés avaient fonctionné. Mais il voulait y croire. Sinon, il ne serait pas là.

Son museau file de tranche en tranche. Il cherche un titre accrocheur. Quelque chose qui pourrait les aiguiller sur la bonne utilisation des runes. Pour la protection et le soin. Car un simple tracé ne suffit pas. Il faut autre chose pour activer leur magie. Une heure à respecter ? Un matériau spécifique d'écriture ? Des mots à prononcer ?

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'PC - Réussite' :

-Dysis-

La question la laisse silencieuse. La réponse était oui, mais elle voulait être sure. D'ailleurs, c'est en réfléchissant qu'elle se souvient. Deux occasions, où des runes lui ont été montrées. Elle les avaient notées dans ses livres. Lentement, elle délaisse l'ouvrage sur les rituels. Le reprendra après. Et cherche dans ses notes deux pages en particulier. La première, elle la montre à Stendhal ; Une écriture en patte de mouche, régulière et éfficace. Dessus, les runes aperçues sur ce loup avec qui elle avait partagé une chasse.


Elle grimace. A l'époque, elle était plus jeune. Leur rencontre avait vite tourné à la chasse. Puis, les blessures. Les sutures. Elle en gardait encore une cicatrice. A présent, elle se demandait qui il était vraiment. Si ce cercle était naturel, parlait à des forces étranges. Cela l'intrigue. Elle continue son explication. Sort sa deuxième feuille, la pose devant Stendhal. Beaucoup moins de notes.


Elle l'observe, de son regard pénétrant. Des runes, chez eux même. Etaient-elles naturelles ? Qui les avait tracées ? Sa voix reste neutre, son coeur accélère imperceptiblement. Excitation.


Et ce faisant, elle cherche un livre sur le Dédale. Peut-être qu'elle y trouverait une explication.

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'PC - Réussite' :

ⱷ Runes du chasseur

Il ne lui est jamais venu à l'esprit d'inscrire des Runes sur le corps. Il y avait toujours eu à l'esprit d'utiliser des objets. Car le pouvoir des Runes n'est-il pas temporaire ? Peut être pas finalement. Cette information remet tout en question. Ses croyances et son savoir.

"Des démons ? Comme celui de Sobieski ?"

C'est le seul exemple de Démon qu'il connaisse. Après, il y a bien la louve-démon. Celle qui nécrose avec ses coussinets. Il n'en garde pas un mauvais souvenir. Plutôt une curiosité d'enfant.

Et c'est encore cette envie de connaissances qui le fait se pencher sur les feuilles. Il les mémorise l'une après l'autre. Les symbôles sont si différents.

"Les tracés sont si variés. Difficile de connaitre leur importance et leur rôle. Mais celles de notre Maison sont sûrement positives. Il va falloir enquêter."

Déjà, Dysis se lance dans des recherches sur le Dédale. Lui, il penche plutôt pour le côté protecteur des Runes du Dédale. Il veut savoir si il y a un lien entre celles-ci et le sceau de Mido.

Çà l'enchanterait bien de savoir quels symbole tracer pour protéger un lieu ou quelqu'un. Ou invoquer un protecteur. Il n'est pas fermé aux autres mondes.

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'PC - Réussite' :

-Dysis-

Il demande, pour les démons. Malheureusement, Dysis ne savait pas. Quand elle avait rencontré Vanitas, elle était plus jeune. Moins ouverte. Plus concentrée.
Moins bavarde, si c’était possible.
Les démons ne l’avait pas faite tiquer. Enfin : Elle avait cru à des monstres. Mais Vanitas n’en était pas un. Juste un enfant. Elle secoue la tête. Elle ne savait pas trop, n’avait jamais cherché pour celui de SObieski.


La manière la plus rapide d’obtenir des informations. Tonton, ou mamie. Dysis avait confiance en eux. Elle continue à chercher dans les livres. Les tracés, des indices sur le Dédale. Stendhal aussi, cela l’intérresse. Elle le sait. Ils avaient des visions convergentes. Elle l’aimait bien, elle croit. Elle hoche la tête. C’est le moment de lui raconter ce qu’elle a vu, là-bas.


Ce n’était pas clair. Elle redresse la tête, chasse ses mèches rebelles en cherchant ses mots. Regard concentré sur ses souvenirs.


Les yeux intenses se posent sur Stendhal.


C’était un plan. Un projet. Dysis préférait chasser les runes sur le terrain que dans les livres.

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'PC - Réussite' :

ⱷ Runes du chasseur

Ses yeux dorés parcourent chaque étagère avec minutie. Il en sort quelques livres qu'il se met à feuilleter. Mais ses oreilles de Lièvre restent à l'écoute. Elles se redressent et se tournent délicatement vers son Alliée. Elles écoutent et enregistrent toutes les informations fournies. Tout ce qui concerne les terres de la Corneille et leur protection l'intéresse. Encore plus les mystères. Il ne le sait pas encore, mais lui aussi aura affaire aux étrangetés de ce lieu. Bien plus tard.

"Des souvenirs ? Comme l'Esprit qui nous a suivi dans le Manoir ?"

Pour l'heure, le Dédale garde cette image d'endroit sécuritaire. Le cœur de leur territoire où toutes les âmes se croisent et dorment les unes contre l'autre. Maintenant, il doit rajouter la présence de Runes. Il est sûr que celles-ci protègent les Nakhus des loups malintentionnés.

"Des trophées de quelle sorte ? De chasse, de combat ou de rencontres ?"

Cà, c'est plus des habitudes d'Etelkrus ou de Solitaires. Ou d'un Réfugié. Il en passe beaucoup sur leurs terres. En bref, d'un total inconnu aux moeurs particuliers. Mais tant que çà n'attentait pas à la Vie, il n'y a pas d'urgence. Ses iris se détachent des rayonnages pour se plonger dans ceux de Dysis.

"Promis."

A nouveau, il donne sa parole. Et surtout sa confiance. Comme pour Nirvana. Il garde toujours le coquillage avec lui d'ailleurs. Il n'a jamais été trahi ni trompé. Puisse-t-il ne jamais connaitre cette blessure.

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'PC - Réussite' :

De ces recherches, ressortent quelques informations.
Il y a bien cet alphabet dit viking, parmi les livres, avec une certaine magie inhérente.
Elle peut être utilisée, bien sûr.

Mais elle attire moins ton œil qu'un autre alphabet.
On le dit apparaitre dans le désert. Une qui serait appelée Ord... Ort ? Par exemple.
Que, si l'on récupère assez de lettre, et que l'on en fait un mot... des choses pourraient se passer.
Prometteur.

Puis il y a ces lettres, au dédale.
Mais peu importe comment l'on compare tout cela, ces lettres ne ressemblent pas à ces deux autres alphabets.
On dirait des glyphes différents.
En rapport avec la lune.

C'est beaucoup de possibilités.
... De types différents de magies ? D'influences ?
Il y a beaucoup à explorer.
Mais qui sait, selon le choix fait...

-Dysis-

La louve ne répond rien à la première question. L'impression ne parvenait pas à se défaire de son pelage. Elle n'aimait pas vraiment le Dédale. Il avait été sa maison, pourtant. Mais l'explorer l'angoissait. Elle ferait avec. Pour la deuxième question, cependant, elle peut préciser. Tout en continuant de prendre des notes, elle répond :


Cela avait attisé sa curiosité. Mais en trouver autant l'interrogeait aussi. Elle laisse passer un silence. Continue.


C'était mystérieux. Elle aimait la théorie de maman d'un ancien chasseur- Ou mage. Il aurait habité là. Laissé sa patte dans le Dédale. Conçu, même ? Elle garde ses idées pour elle, pour le moment. Car une information importante est trouvée. Un nom : Un lieu. Elle tend le livre à Stendhal.


Elle relève les yeux.


Car il lui avait promis de l'accompagner. Et maintenant, les runes de lune étaient confirmées. Celles du Désert semblaient différentes. Mais le Désert était plus loin ; Plus hostile, aussi. Il leur faudrait se préparer plus. Déjà, la louve griffonne leurs trouvailles.

ⱷ Runes du chasseur

D'après les descriptions fournies par Dysis, il pense à un explorateur. Qui a ramené beaucoup de souvenirs de ses voyages. C'est intéressant à savoir. Surtout pour lui qui aimerait doucement glisser vers le craft. Avec un être de telle sorte dans les parages, il y aurait peut être moyen de faire du troc ! Mais avant, il faut le trouver, ce petit cachotier.

Et les informations glanées au fur et à mesure de leurs recherches, les poussent doucement dans la direction du Dédale. Même si celles sur le Désert ont l'air tout aussi prometteuses. Plus faciles car plus compréhensibles. Il suffirait de fouiller pour trouver des pierres et former des mots avec. Voilà qui ne peut qu'allumer sa passion de chercheur de mystères.

Mais le choix de son alliée est leur Maison. Il ne s'opposera pas. Il a promis. Et il comprend cette décision. C'est le lieu le plus proche. Ils peuvent enquêter dès maintenant, sans avoir besoin de perdre du temps en préparatifs.

Pendant qu'elle prend des notes, il ferme doucement chacun des livres avant de les ranger à leur place. Les remerciant silencieusement pour le savoir et les pistes offerts. Une fois le rangement terminé, il tourne sa tête vers la femelle.

"Je te suis."

[Et je pense que l'on peut cloturer ce RP :3 ]

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