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| Aussi Clair que la Lune | Khal | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Aussi Clair que la Lune | Khal Mer 16 Déc 2015, 03:34 | |
| Aussi clair que la Lune.Hécate & Khal
Le fin murmure de la pluie, se déversant avec parcimonie sur le sol à peine gelé par la toison blanche qui vêtait l'hiver, faisait office de mélodie matinale. Le son se voulait machinal, mais harmonieux, mécanique cependant agréable, ainsi la nature dévoilait sa splendeur dans une boîte à musique qui éveillait les cœurs frigorifiés par les temps durs, qu'il puisse s'agir de la température qui chutait sous le long froid de décembre, aussi bien que la menace qui planait autour des hérétiques qui s'étaient adonnés au culte de dieux fallacieux. Hécate n'avait cure de ce détail, cela faisait bien longtemps qu'elle s'était détachés de ces pratiques conformistes pour se concentrer sur un salut spirituel et une écoute attentive et poussée de la nature. Ainsi, le bon déroulement du cycle des saisons, ainsi que les éventuelles entrave à ce dernier, étaient la seule réponse, les seuls soucis, qui pouvait dès lors troubler l'esprit de la jeune louve. L'empathie qu'elle avait pour ses semblables n'avait pas disparu dans le tournant qu'avait pris sa vie, cependant il lui paraissait évident que la solution à leur tracas viendrait de présages plus divins que les facéties par lesquelles ils se laissaient duper, et si rien apparaissait à l’œil avide de curiosités mystiques de la jeunette, c'est que les choses se devaient de rester telles quelles, alors plus que jamais, Hécate devait se séparer de ce qui pouvait encore nuire à sa méditation, retranchée au plus profond des terres libres de ce monde. La cendrée ouvrit les paupières comme frappée d'un élan vif. Les bienfaits de sa décision se reflétait sur son corps, plus frais, plus énergique, toujours disponible au son du stalactite se noyant sur les roches de la grottes, se laissant glisser le long, et poursuivant son chemin jusqu'à l'orée lumineuse qui émanait de l'extérieur. Depuis peu, ce lieu refermé, solitaire, lui faisait office d'aire de repos, et elle s'y était même surprise à entendre les pierres chanter alors que la lune était pleine. Elle était de ceux qui prônaient la lune comme influence majeure sur le mode de vie des vivants, après tout, si la mécanique de ses phases faisaient danser la marée, il n'était pas moins loufoque que sa lumière baigne et adoucisse le cœur des êtres, s'il ne l'emplissait pas au contraire d'un terrible venin ; les mythes racontaient alors que les loups par temps de Nouvelle Lune se laissaient guider par leur plus bas instincts, un retour à l'état primaire, ils étaient alors capable de tuer leur propre frère lorsque la clarté opaline leur murmurait son ode funèbre. L'astre recouvrait d'un linceul incandescent le repos de ces loups, succombé sous une volonté qui les dépassait, car ainsi s'exprimait les cycles naturels, et l'ordre réclamait l'ordre, le sang appelait le sang. Son retranchement spirituel ne la dispensait cependant pas des besoins primaires et naturels des loups, à savoir s'alimenter, et le son émanant de son estomac la rappela à sa fonction de chasseuse. Hécate n'aimait pas tuer, et considérait chaque vie comme étant sacrée, la sienne n'ayant pas plus de valeur qu'une autre, chacun s’efforçant de vivre sous le régime céleste ; elle avait toutefois appris que l'un valait le tout, et le tout était égal à l'un, sa vie ne se créait qu'à partir de la vie qu'elle dérobait à ses proies, et ainsi le cycle naturel suivait son court. Son dogme, sa raison d'être, elle suivait religieusement cette voie avec un intérêt et une volonté sans faille. Puisant sa force dans ses pattes fines et élancées, elle s'étira longuement avant d'affronter l’œuvre, le spectacle, que la nature accomplissait et daignait lui offrir chaque jour qui se faisait. Son cœur fut prit d'un élan indescriptible – ô quel aimait ce spectacle – et ses coussinets marquèrent sa trace dans la neige qui baignait la lande. Des cristaux émanaient du linceul blanc, comme des particules, quasi imperceptibles, s'offrant sous la lumière du soleil, fébrile, matinal, qui l'animait. Un givre cristallin glaçait la bruyère se dévoilant au relief de la lande, desquels émanait le son d'un oiseau. S'écrasant contre le sol, presque imperceptible, Hécate retenait son souffle. Elle n'était pas de ces chasseurs hors paire, mais la Louve lui avait apprit les postures de base de son vivant, élève disciplinée, elle s'appliquait, non sans nostalgie pour son ancien clan, à répéter les mêmes mouvements. Ses côtes se soulevaient à peine, la même concentration qu'elle avait appliquée tout son année à ses recherches mystique se dévoilait d'autant plus dans sa capacité de prédateurs : imperturbable, attentive à la moindre ouverture. L'animal n'y vit rien, un éclair alerte traversa son regard, mais il était trop tard. La louve avait bondit, et d'un coup de dent, l'animal s'écroula, mort. Il n'était pas commun de retrouver de ces animaux volant dans la lande, si loin des pins qui la traversait par endroits, d'autant que le relief ne leur prêtait aucun avantage. Cette réflexion la stoppa nette. Que pouvait pousser l'animal à s'aventurer en terrain aussi hostile ? La question aussitôt remuait son esprit, cependant la cendrée fut alertée par la position de l'animal logé entre ses pattes. Dans une parfaite symétrie, les ailes étaient étendues de tout leur long, les pattes recroquevillées laissaient dévoiler un poitrail blanc aussi clair que la lune. Un être spécial allait venir à sa rencontre, de ceux à qui on prête un aura mystique, une aura de destinée. |
| | | Elle » Fidel'
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| Sujet: Re: Aussi Clair que la Lune | Khal Mer 23 Déc 2015, 20:16 | |
| La pluie. Douce et fine, elle n'en était pas moins vicieuse. Cette petit bruine s'infiltrait dans votre fourrure, petit à petit, et vous gelait jusqu'aux os, vous laissant frigorifiés. Cette petite bruine se répendait partout, dans tous les coins, et finissait inévitablement par se transformer en une fine pellicule de glace à cette époque de l'année. Malgré tout, Khal aimait bien cette pluie. Elle signifiait la tranquillité. Ceux qui n'étaient pas forcés de le faire évitant de sortir. Il aimait aussi la douce musique du chouinement de l'eau sur les feuilles mortes, sur la neige molle et sur les troncs endormis. Le mastodonte aux crocs démesurés aimait la pluie, sous toutes ses formes, de la bruine à la mousson, en passant par l'orage et l'averse.
L'hiver. La grand loup sablé aimait bien l'hiver aussi. Tôt, la matin, dans le froid rafraichissant, les pattes qui perce le tendre manteau de neige avec un bruit doux et étouffé. Le bruit de la neige qui tombe, comme des nuages qui se frôlent. La pureté de l'air, léger et frais. Le grand loup rayé supportait difficilement les grosses chaleurs de l'été. Il était plus heureux durant l'automne et l'hiver. Son humeur s'en montrait toujours améliorée. Un midi de juillet, il pouvait se montrer agressif et bougon, même avec les louveteaux pourtant si adorables. Alors qu'en hiver, il avait le sourire - pourtant si rare chez lui - beaucoup plus facile, et l'humeur bien plus légère.
L'Éclaireur avait profité de cette température pour se glisser tôt hors du squat - avec une once de regret de laisser derrière lui sa tendre moitié toujours endormie - et profiter de la journée. Il avait dédaigné la pile de gibier et s'était plutôt immédiatement aventurer sur les terres PunkWolfiennes. Il pouvait chasser lui-même, alors il préférait autant laisser la pile de gibier intacte pour ceux qui ne pouvaient chasser où n'en avaient le temps. Il trottinait donc dans l'air frais matinal, ses pattes brisant la mince couche de glace qui s'était formée par-dessus le petit tapis de neige précoce. Il allait d'abord manger, puis il ferait le tour de leur frontière afin de bien s'assurer qu'aucun étranger ne l'avait franchie. Depuis les Précursors, Khal preenait son travail très à cœur.
Il pris donc la direction de la lande des brumes. Il aimait bien l'aura mystérieuse qui entourait l'endroit lorsque le brouillard se levait. Et l'endroit regorgeait de lapin, lorsqu'on savait où les chercher. Toujours aux aguets, il trottinait donc, sur la piste d'une famille de lapins de garennes. Il leur mis finalement la patte dessus. Ce fut assez rapide. Il réussit à tuer un adolescent et un mâle adulte de bonne taille, puis laissa les autres s'échapper. Il avait assez de ces deux-là. Il dévora donc le premier assez vite, ayant faim, puis il mangea l'autre plus calmement, prenant son temps pour savourer la viande fraîche. Le lapin était son second plat favouris, après l'ours. Mais l'ours était plus difficile à chasser. Surtout en hiver, où ils étaient particulièrement irritable.
Il lécha le sang sur ses babines et redressa la tête. Il sentait l'odeur d'une louve qu'il ne connaissait pas, portée par le vent. Le loup aux dents de sabre n'était pas particulièrement agressif, mais curieux, ça il l'était définitivement. Et puis, la dernière fois qu'il avait croisé un Solitaire en terre libre, il s'était bien divertis. Il appréciait bien Jo. Mais ce n'était pas son odeur. La curiosité l'emporta donc et il suivi la trace laissée par le fumet. En approchant, il sentit aussi les particules odorantes de la mort dans l'air. La Solitaire avait donc chassé, tout comme lui. Car il sentait bien dans son odeur qu'il ne s'agissait pas d'un mâle, mais bien d'une demoiselle lupine.
Finalement, il la vit. Une louve bleutée, jolie. Bien sûr, elle n'égalerait jamais Sekmêt aux yeux de l'amoureux, mais il savait voir qu'elle était jolie. Ses couleurs lui rappelaient celles du ciel, de jour et de nuit. Il ne l'avait jamais vu avant. Étrangement, elle semblait occupée à observer le piaf qu'elle avait entre les pattes plutôt qu'à le manger. Le Brethens pencha la tête.
« Si tu ne compte pas le manger… , dit-il de sa voix basse et rocailleuse, blaguant bien sûr. Le problème avec Khal était qu'il était insensible au principe selon lequel il faut avoir l'air de blaguer pour que les autres comprennent votre intention. Il disait ses blagues et autres sarcasmes sur le même ton sérieux qu'il utilisait pour tout autre conversation. Du coup, rares étaient ceux qui saisissait son humour étrange.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aussi Clair que la Lune | Khal Jeu 24 Déc 2015, 01:39 | |
| L'air s'alourdissait, recouvrant d'un voile blanc le ciel. Là était toute la singularité de ces lieux, dont la perspicacité des loups l'avaient baptisé la Lande des Brumes. Il était effectivement assez régulier que la vue ce trouble en cet endroit, tant tous les obstacles ne pouvaient faire barrière à cet halo blanchâtre. La forte humidité qui émanait du sol et se propageait dans les airs pénétrait le fin pelage de la jeunette. Elle n'était pas de ceux fait pour cette saison bien que moult raisons en aient fait sa favorite - un masochisme latent ? -, elle était convaincue des vertus du renouveau, comme un dogme prophétique, une vérité inalienable : C'était l'occasion de la nouveauté, le temps des surprise, probablement un nouvel héros qui se détacherait de la cape brumeuse. Elle le savait, elle le sentait, voilà qu'il entrait dans la scène.
Les températures hivernales avaient gelées sa truffe humide, la brise fraîche soufflait en sa direction, elle fut incapable de déceler son odeur avant que son ombre ne traverse les fins nuages blancs. Elle remarqua alors la carrure solide et forte qui émergeait, caractéristique que les loups partageaient en ces terres, car la chasse et le combat avaient forgés leur muscles belliqueux. Hécate n'avait cure de ces simagrées, en ayant fait une louve petit et filiforme. Cependant, le nouvel invité ne semblait pas de ceux que le monde forge, mais de ceux que la nature a créé à son image : fort et robuste.
Elle n'eut absolument rien à faire, l'éphèbe s'offrait à elle comme une prophétie divine. Probablement intrigué par la passivité de la jeunette quand à l'offrande ailée qui gisait entre ses pattes ; s'il l'eut mieux connu, il aurait su que Hécate ne brillait par sa vivacité, le temps étant un présent, elle le savourait avec délectation. Il était même de coutume chez la cendrée de remercier l'animal pour son sacrifice avant d'entamer cette cérémonie peu ragoutante qui consistait à fourrer ses crocs dans les entrailles encore chaudes de la bestiole. probablement que cette apathie permanente en avait fait une mauvaise prédatrice, et en tout points, une victime idéale - elle souriait toujours à l'idée qu'elle est pu très certainement devenir une Oméga si ses pas ne l'avaient pas guidée hors de son clan -, mais elle espérait toujours que la bête qui la dévorerait lors de son dernier souffle songe à la remercier pour les quelques heures de vies qu'elle lui accorderait en plus.
« Si tu ne comptes pas le manger... , commença-t-il. Bien sûr, il lui paraissait évident que l'on ne nourrissait pas un loup aussi grand à base de graines et autres fougères, de même qu'elle doutait qu'un pauvre oiseau maigrelet puisse satisfaire l’appétit vorace de son interlocuteur. Son regard s'était attaché au poitrail blanc du volatile, songeuse. - Eh bien, c'est un animal sacré..., Entama-t-elle. Elle décida alors de détailler le bestiau. Probablement parce qu'elle était une louve plus petite que la moyenne, ou car le nouvel arrivant était en revanche plus grand que la norme, un déséquilibre s'était installé entre les deux protagonistes, obligeant la jeunette à relever les yeux pour admirer ce charmant loup au fort appétit. Des marques brunes berçait ses iris couleur topaze, aussi éclatant qu'une pierre précieuse. Des canines féroces, due à leur taille anormalement grande, s'étaient développés en dehors de sa mâchoire puissante. Ses muscles saillant et ses pattes calleuses et puissantes auraient du alerter la cendrée sur la nature du loup, c'était un combattant, un adversaire de ceux qui la taillait en pièce d'un coup de dent. Pourtant Hécate éluda cette possibilité, attiré par la couleur crème du pelage marbré de l'inconnu. Elle fit le lien presque instantanément avec le gibier qu'il réclamait. ... Mais pour une personne aussi sacrée, je peux faire exception.
Elle poussa alors l'animal en sa direction, les marquages dans la neige semblable à l'envolée d'un ange. Il lui apparaissait comme une évidence qu'on l'avait amenée à chasser cette proie pour l'apporter en offrande au nouvel arrivant. La lune ne dote pas d'une telle carrure un être aussi ordinaire - Oh, bien sûr, ils étaient tous spéciaux et uniques aux yeux de mère nature, mais certains savaient être plus spéciaux que d'autre -. Son corps maigrelet s'était habituée aux nombreuses disettes, tandis que son esprit l'avait forgée d'une très grande patiente pour perdurer dans ce monde ; le temps n'était de toute évidence pas à la nourriture, mais aux rencontres.
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| | | Elle » Fidel'
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| Sujet: Re: Aussi Clair que la Lune | Khal Mer 13 Jan 2016, 21:35 | |
| La réponse de la louve grise et bleue le surpris. Un animal sacré ? C'était un oiseau. Les lucioles avaient un caractère sacré à ses yeux, mais il ne voyait pas en quoi les oiseaux avait quoi que ce soit de sacré. Les hiboux peut-être. Eux volaient de nuit. La majorité des oiseaux étaient diurnes. Et la seule déesse que le géant respectait profondément était la Lune. Les oiseaux diurnes ne pouvaient donc pas avoir un caractère sacré à ses yeux donc. Il fit donc quelques pas inconscient pour observer le volatile de plus près. C'était bien un oiseau, une simple volaille. Oui, elle était étendue sur le dos, les ailes grandes ouvertes, comme une offrande divine, mais rien de plus. C'était quand même intéressant comme position car les oiseaux avaient tendance à se contracter lorsque la mort les frappait. Leur cou se tordait, leurs pattes se repliaient et leur corps prenaient souvent la forme de drôle de bretzel. Alors c'était assez curieux de le voir ainsi offert aux observations des deux loups qui se tenaient là.
Enfin bref, Khal n'était pas un intellectuel, bien qu'il soit intelligent et qu'il possède sa propre opinion - c'était pas une brute épaisse non plus hein -, alors il relégua ce mystère au fond de son esprit. Oui, il repoussa ce problème en se sentant détaillé du regard par la louve. Aussi terrible et méchant que puisse avoir l'air le Khal, il n'aimait pas beaucoup avoir trop d'attention de la part des autres. Il préférait définitivement le calme de la solitude ou les discussions profondes, le regards des protagonistes se perdant dans un décors magnifique plutôt que dans les iris l'un de l'autre. Comme cette fameuse soirée qu'il avait eu avec Jo. Si ce n'est pour la fin de cette discussion. Enfin bref, le mastodonte n'aimait pas être détaillé ainsi par une femelle, ou un mâle pour ce que cela faisait. Il savait qu'on se faisait une opinion sur lui. Il savait qu'on le jugeait sur son physique. Pas que l'on se trompât. Il était bel et bien un guerrier forgé par le monde, un soldat de la justice, avec la violence et l'agressivité qui venait trop souvent avec tout cela. Mais il était aussi calme, posé, balancé, à l'écoute, juste, et il avait aussi un côté doux. Surtout avec les enfants.
Mais la femelle parla à nouveau. Et il fut encore plus confus. Sacré ? Lui ? Les oreilles du géant frémirent à ce mot. Il n'était pas sacré. Il n'avait pas la moindre importance en dehors de celle qu'il se donnait en tant qu'être vivant. Il n'avait aucune importance particulière aux yeux de quelque déité que ce soit. Peut-être la Lune le reconnaîtrait-elle puisqu'il était l'un des peu qui la reconnaissaient comme une déesse, mais il n'y croyait pas. Non, il n'était qu'un loup comme un autre. Il n'avait rien de sacré. Le fait même de se considérer comme sacré lui faisait peur. Son pouvoir faisait de lui un Monstre. Cela il pouvait être. Mais pas sacré. C'était donc cela qu'il refusa lorsqu'il recula de deux pas, s'éloignant du cadavre qu'on lui offrait.
« Sacré ? Moi ? Je crois que tu te trompe de loup, petite, grommela le géant sablé en fronçant le front. Je suis juste Khal. Un loup comme un autre. Rien de plus, ajouta-t-il, glissant un présentation en même temps, par économie de mots. Moins il parlait et mieux il se sentait.
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