After all this time ? ft. Khal

«Where Am I ?»
«Why the fuck did I end here ? Ah yeah, I remember now. You. »




On conviendra qu’un long voyage ne peut commencer que par un premier pas, n’est-ce pas ? Et bien ce pas, Évelyne l’a fait depuis longtemps, sauf qu’elle à tourner à gauche, et à traverser une montage, et un marais, uh non, trois marais, puis à rencontrer un ours et des renégats. Elle a perdu quelque cheveux en chemin aussi je crois et un peu de son orgeil mais ça, elle ne le dira à personne. Rien de très surprenant vu son caractère mais là voilà maintenant. C’était un long voyage et le paysage en somme était paisible, avec les collines, les moutons, les forêts et les moustiques. (Parce que de ceux là, il y en a eu beaucoup.) Elle espérait pouvoir trouver quelque chose de différent là où elle venait tout juste de passer la nuit. (Surprise ! Ici aussi y’avais des tas de moustique) Attiré par l’odeur noséabonde qu’elle dégageait c’était pas étonnant. Il ne lui aurait fallu que de quelque algues et voilà un marais vivant ! Puante, un peu énervante, mais elle était bien arrivée.

***
Merde. Merde. Merde. Son poil frissonna. Alors, elle était enfin arrivé sur cette étrange île, enfin. Notre jeune et vulgaire petite demoiselle considéra de ses yeux orangés, le paysage qui l’entourait. Le sable qui se trouvait sous ses pattes étaient blanc et fin, infiniment doux. Ici, il ne semblait pas y avoir d’ordure. (Qu’elle soit de la faune ou de la flore), chose qui caressa un peu l’égo d’Évelyne qui avait tant râlé en nageant pendant si longtemps pour traverser toutes ses criques. Sur tout son corps, brulait encore le sel de mer qui avait imprégné son pelage en entier. Chaque pas était un peu plus douloureux, mais ici, elle savait qu’elle pouvait se reposer –du moins pour la nuit- . Jetant toujours un regard autour d’elle, Évelyne remplis ses poumons de cette nouvelle air et se secoua un bon coup pour évacuer tout ce sable accumulé. Elle se rappela un instant, alors qu’un crabe marchait de façon idiote sous son corps, les nombreuses nuits de mauvaise blague qu’elle c’était raconter pour remplir son temps. É’ fronça le nez, affichant une moue d’enfant capricieux. À bien regarder, cet endroit était un peu crade et elle imaginait bien son frère trainer dans le coin (si seulement il était un peu comme elle du moins). Au bout d’un moment, Évelyne se remis en marche, il n’était pas si tard et elle devait s’assurer de trouver un abris pour la nuit et si la chance faisait bien les choses, elle ne rencontrerais personne d’autre d’ici là.

Elle continua donc de marcher en prenant bien soin de pisser à certain endroit pour retrouver son chemin si –problème tenant- elle devrait repartir. Elle savait bien que si Khal sentait cette odeur, qu’il ne la reconnaitrait pas, mais au moins, ça lui portait à son propre avantage. Elle continua alors sur quelques kilomètres, avant de s’arrêter à la lisière d’une chute qui donnait directement dans les eaux salés de l’océan. Elle s’en pris un coup de langue, s’y jeta également pour se nettoyer car après tout, les propriétés curatives de l’eau potable n’avait rien de mieux pour l’aider. Elle ressortis, remis son manteau de cuir qu’elle avait déposé sur un rocher avant de s’aventurer dans le creux d’un arbre mort. Il ne portait ni odeur, ni marque respective que quelqu’un l’habitait. Seul un lapin rodait autour, curieux, au agait. Alerté par la présence ennemi d’un canidé faisant 10 fois sa taille. «Tant mieux, moins de problème. Autrement, ça m’aurait vraiment posé un lapin de devoir aller ailleurs….HAHAHAHA ! Bon.» Blague à part, Évelyne s’y cacha pour le reste de la nuit et repris un peu d’énergie. Demain, demain serait le véritable enfer de son périple. Elle devrait trouver son frère et demander au gens de le faire. «Fardeau sanguin…»


Le jour vint enfin assez tôt où elle c’était endormis. Elle avait perdu le contrôle sur son sommeil et pas du tout certaine de l’heure de la journée, elle c’était ressaisis avec violence pour sortir (espérant tout de même que tout ça ne soit qu’un rêve.)

-ABRACADABRA ! Ah non…je suis toujours ici. Bah tant pis hein !

Elle sortie donc de son refuge temporaire pour s’arrêter à boire de nouveau dans la source qui coulait d’elle même. Limpide, elle s’y plongea le visage un instant pour chercher un truc rapide à bouffer mais rien, pas même un crapette. Elle refit cette moue d’enfant capricieux avant de soupirer. Elle contourna cette source et se vit s’étendre devant un territoire bien plus grand qu’elle ne le pensait.

-Allons-y pour la chance !

Loin derrière elle, le soleil qui se levait, souriait à travers les arbres, des filaments de reflet de sa couleur doré sur le pelage de la louve sablé.