→ Mini-Event : l'Etrangleur.

Il y a quelque chose qui se passe, ici.

Les bancs de poissons qui traînent près de la côte ont disparu. Vous l’avez remarqué, car il a toujours été impossible de plonger ses pattes dans l’eau sans venir se faire chatouiller. Fini, le ballet de ces minuscules créatures colorées, elles ne sont plus là. Au moment où vous vous demandez ce qui aurait bien pu causer cela, vous remarquer un bouillonnement, un peu plus loin.

C’est hors de portée, il faudrait risquer d’aller là où vous n’avez plus patte. C’est plutôt risqué. On ne sait pas ce qui se cache dans les profondeurs.

Mieux vaut garder ses distances.

La situation a évolué au cours de la nuit.

Le bouillonnement s’est amplifié, et rapproché.
Il y a aurait donc quelque chose de vivant là-dessous ?
C'est inquiétant, car vu le remue-ménage qu'il y a sous la surface, ça a l'air gros.
Très gros.

Et ça se rapproche de la côte !

Lorsque les archivistes étaient rentrés hier soir, ils avaient fait part d'une certaine inquiétude. Etant obligés de traverser les Criques du Soleil pour rejoindre le continent après avoir passé la journée dans la Bibliothèque sur l'Île Fantôme, ils avaient pu constater des anomalies dans le paysage comme l'absence de poisson et un bouillonnement étrange. N'étant pas plus inquiète que ça sur la chose, Paprika avait préféré aller voir ce mystère le lendemain seulement, autorisant les archivistes d'être dispensés de leur fonction s'ils jugeaient que traverser la mer devenait trop dangereux. Maintenant qu'elle voyait cette mer dans un déchaînement de bulles bien plus effrayante ainsi qu'avec des vagues en pleine tempête. C'était comme une immense casserole d'eau pour faire cuire les pâtes, en plus l'eau était déjà salée, parfait.
Reprenons un peu de sérieux. La louve brune était posté sur une falaise pour avoir une meilleur vue d'ensemble et pouvait donc constater la largeur de la tâche sombre qui émettait bien trop de bulle pour qu'on ne s'en inquiète pas. L'alpha séide se demandait même si elle n'aurait pas mieux fait d'interdire l'accès complet à l'Île Fantôme car quelle que soit la chose qui foutait le bordel sous la flotte, Paprika savait qu'elle allait grave les faire chier, brisant le petit train train quotidien actuel.

La chose était grosse, très grosse mais l'eau à ce stade là de la mer n'était pas si profonde non ? Un monstre marin géant, ça semblait un peu difficile à cacher sauf s'il s'enterrait dans le sol. Alors plusieurs petits ? Un troupeau géant ? Possible, la louve avait entendu parler un jour d'une espèce de dragon qui vivait dans les eaux abyssales, faisant énormément de bulles lorsqu'ils remontaient à la surface mais rapidement, elle écarta l'hypothèse de cette espèce, qu'est-ce que ces dragons viendraient foutre là ? La femelle plissa les yeux, cherchant d'éventuelles vapeurs. Si elle n'avait noté aucun tremblement de terre, la possibilité qu'une faille volcanique se soit ouverte n'était pas impossible aussi. Certaines mauvaises langues diront qu'il y aurait des poissons morts à la surface à cause du réchauffement brusque de l'eau, mais tout était possible parce que là, en étant juste perché là haut sur sa falaise ou même en se tenant sur une plage, on ne pouvait pas savoir ce qu'était ce mystérieux phénomène.

Paprika chassa un papillon qui vint la faire chier ainsi qu'un scarabée qui traînait sur son pelage. A force, elle faisait de moins en moins attention aux insectes qui la squattait mais elle gardait un certain agacement régulier. Elle décida de jeter un caillou dans l'eau, essayant le lancer plus proche possible du bouillonnement mais le « plotch »qu'il fit était bien loin des bulles, tant mieux, parce qu'après réflexion, c'est une mauvaise idée.

Parce que y avait plus une seule poiscaille dans le secteur avec ces conneries.

Wat.

-C'est là depuis hier. Mais c'était vachement plus petit. Et bien plus loin.

-Y a plus un seul putain de poisson.

Invité

La nouvelle s'était répandue chez les Séides. Au départ, Valka avait pensé qu'il s'agissait de rumeurs, et n'y avait pas spécialement prêté attention. De plus, elle avait jugé qu'une menace au fond des eaux ne les menaçait pas directement, aussi avait-elle ignoré les alertes des siens et ignoré la nouvelle le premier jour. Lorsque l'inquiétude était remontée d'un cran le lendemain, elle s'était sentie puérile et irresponsable de ne pas avoir accordé plus de crédit aux dires des sentinelles. Lorsqu'elle avait vu l'Alpha quitter le repère, la mine assombrie par l'inquiétude, elle avait décidé de la suivre. Puisqu'elle ressentait de moins en moins le besoin de dormir, la chamane avait quitté le repère au milieu de la nuit, pour aller faire ses louanges aux divinités aux quatre coins de l'île. Elle était revenue quelques heures avant le zénith, s'était contentée d'un très frugal repas, et en rongeait les restes lorsque la femelle dominante s'était éclipsée. Peu de temps après, Valka avait suivit.

Elle chemina non loin d'elle jusqu'aux Criques du Soleil, gardant toutefois ses distances, ne voulant pas l'importuner. Lorsqu'elle arriva au sommet de la falaise surplombant les flots, une louve qu'elle ne connaissait pas avait rejoint sa supérieure. Elle salua avec un profond respect ses deux cadettes, et se positionna à côté de la solitaire, balayant les flots d'un air inquiet. Les eaux bouillonnaient en effet d'une allure anormale. Le phénomène était plus proche du sol qu'elle ne le pensait, et si quelque chose de vivant se trouvait-là, ça ne pouvait être bon signe. Pour autant, elle doutait que la créature - si c'en était bien une - était capable de rallier la surface et de s'y mouvoir. Mais il fallait tout considérer. Si elle avait bien apprit une chose de ses années de vie ici, c'était que tout y était possible.

Elle avait entendu les mots de la solitaire, alors qu'elle escaladait la roche pour les rejoindre. Après un instant de réflexion, Valka hocha lentement la tête, et orienta légèrement les oreilles en arrière. Il y avait bel et bien matière à inquiétude.

- La disparition des poissons me trouble aussi. S'il y a quelque chose là-dessous d'assez dangereux, toxique, ou tout simplement perturbateur pour faire fuir les habitués des lieux, alors nous avons intérêt à suivre cela de près.

Elle se pencha un peu plus au-dessus de la falaise. De minuscules gravillons s'en détachèrent sous la pression de ses griffes. Elle avait beau plisser les yeux, elle n'y voyait rien. Juste les énormes bulles et l'écume soulevée par le phénomène inconnu.

- Hélas, je ne vois pas de solution prudente et efficace pour lever le voile sur ce mystère ...

Votre présence le trouble ...
Votre voix le perturbe ...

Une créature émerge des eaux !

Comme vous le craigniez, c’est un monstre immense, et en plus de ça, il est très moche. Et odorant.
Visqueux, suintant, délicatement parfumé d’une senteur de poisson pourri et de carcasses putréfiées, la bête agite ses gigantesques tentacules en tous sens. Chose étrange, il semble émettre une lueur blanchâtre, ce qui laisse supposer qu'il vivait loin, très loin dans les profondeurs.

Seulement, vous ne pouvez pas le laisser là. Parce qu’il a l’air très agile sur le sol, contrairement à ce que l’on pourrait penser, et qu’il se précipite déjà vers le cœur des terres.

Renvoyez-le à la flotte !
Seulement, méfiez-vous, vous ignorez de quoi il est capable.

Mini-Event : Jean-Maurice, le Poulpe des profondeurs.

- Lancez le dé pour agir contre Jean-Maurice et le forcer à retourner chez lui.
- Vous pouvez tirer le nombre de face de dés que vous souhaitez, à condition de toujours rester fidèle aux effets que vous avez tirés. C'est à dire : je tire un dé et reçoit une face A, j'écris un texte en rapport. Une fois mon texte, et toute interaction qui en découle terminée, je peux relancer le dé et recommencer une action du mini-Event. Ceci implique de lancer un dé à la fois.
- En fonction de la face tirée, vous obtiendrez un effet aléatoire, positif ou négatif.
- Les effets de cet event ne perdurent pas dans le temps. Ils ne sont actifs que sur sa durée, ou lorsque vous estimez avoir suffisamment réagit à l'effet donné par le dé.
- Il est possible qu’il ait des réactions inattendues, vis-à-vis de vos actions.
- On ne connait pas les points de vie de Jean-Maurice. On sait juste qu’au bout d’un moment, il finira forcément par partir, à force d’être bourriné.

Enfin.
On suppose.
Faut dire qu’il a quand même l’air du genre … Collant.
Allez, bonne chance !

Ne dormant pas beaucoup, Léon était toujours debout aux aurores. Jouant déjà les pieds de grue, cet avantage matinal lui avait permis de voir l'Alpha de la meute filer pour la Crique du soleil. Il avait su pourquoi Paprika avait décidé de s'y rendre, il avait entendu les loups en parler. Les ragots allaient vite dans la meute. Surtout auprès des autres Maternelles et des loupiots après tout, tout ce beau monde ne faisait que jacter. Cependant, bien que leurs jacassements habituels ne l’intéressaient pas, quand dans son oreille était tombée l'information que quelque chose grouillait au fond des eaux de la crique... Il n'avait pas pu s'empêcher et avait prit part aux potins pour cette fois. Inquiétant selon certaines sources, les poissons avaient disparus et l'écume que la chose avait provoqué portait à croire qu'elle était énorme. Ça ne l'avait donc pas surpris de voir leur cheftaine de meute partir pour vérifier tout ça. Et lui, ça l'avait intrigué, ce potentiel danger. Il n'avait pas demandé son reste puis-ce qu'il était un peu dissident et qu'aucun vilain petit canard n'avait été vu dans la garderie. Puis changer son quotidien était une occasion que trop rare ! Pour une fois qu'il se passait quelque chose selon Léon, en dehors du drama politique qu'il n'appréciait guère...

Une fois sur la crique, il avait juste surpris Valka, une solitaire inconnue et Paprika scruter la mer. Il passa près de ces dames, se fichant plus ou moins de leur présence, ne captant que leurs paroles. Gentleman il ne l'était pas, bien qu'il aurait pu s'avérer presque féministe à se dire qu'elles n'avaient pas besoin de lui et de sa dégaine de rat pour se défendre de toutes façons. Puis tout ce qui l'intéressait c'était ce qui se trouvait en contrebas. Ou plutôt la chose, s'il y en avait une. Il constata comme le reste de l'assistance que le tableau avait bien changé : l'eau normalement bleue était devenue allègrement gadoueuse et l'odeur putride qui commençait à se dégager des remous blanchâtre de la scène prenait la gorge. Il tira une grimace, tout du moins une moue plus appuyée que celle qu'il avait constamment.
Et la créature émergea des eaux.

Le fumet pestilentiel augmenta significativement, les parfums frelatés intoxicant ses poumons. Il toussa sous la puissance de cette puanteur et pinça les narines. Sous ses yeux l'espèce de poulpe géant s'agitait et faisait onduler son corps couvert de liquide poisseux et dégoûtant. Il était gigantesque et vivace, agile même après avoir quitté son amie l'eau. La vue de ce kraken violacé fit encore plus grimacer le loup marron dont les traits se tendirent. Mais les mouvements de cet être marin n'étaient pas sans but : il avançait à une vitesse assez impressionnante, se dépêchant de progresser. Vers où ? Il n'en savait strictement rien mais ça le fit tiquer. Il allait bien trop loin de la mer à son goût !
Léon, qui pourtant n'avait aucune notion d'obéissance, jeta un coup d'oeil pressant et un peu inquiet à Paprika. Cherchant le contact avec son Alpha, il pesta si bien que sa cigarette s'échoua sur le sol. Pô l'temps d'niaiser.

─ 'Tain il va vite ce con en plus d'et' moche. Va falloir le torcher ! commenta t-il du coup.

Il se doutait bien qu'elle serait d'accord avec lui, quand-même.
On ne laissait pas un céphalopode de trois fois sa taille se diriger potentiellement vers son fief. Et comme il était un grand garçon, il n'attendit pas vraiment qu'on l'appuie ou qu'on l'aide ; au pire il avait des bonnes capacités de régénération. Il faudrait cependant qu'il pense à se faire un casque ou une connerie dans le genre, un jour.
Il fila directement à la poursuite du monstre, agitant sa carcasse ébouriffée et plantant ses griffes de taupe dans le sol.

{Dé}

Il ne prit pas longtemps à rejoindre le céphalopode titanesque et partit directement planter ses dents dans sa chaire poisseuse. Le goût amer de son visqueux corps s'empara directement de sa gueuele et Léon manqua de rendre son déjeuner dans un haut-le-cœur. C'était dégueulasse ! Ses traits se crispèrent et il ferma fortement les yeux. Alors que le sang perlait à peine de la blessure qu'il avait infligé, lui sentit un frisson le parcourir. Il trembla même pas une demi-seconde, mais assez fort pour que l'agitation se voit sur son pelage et agite ses muscles.
Le spasme terminé, sa peau se mit à le gratter légèrement, se tendant et comme se mouillant. Léon ne jeta qu'un coup d'oeil mais en fut choqué : des écailles. Il se retrouvait désormais à moitié poisson ou sirène avec ces superbes et brillantes taches entre ses poils ternes. Il arbora une expression surprise et ulcérée à la fois, son sang ne faisant qu'un tour.
Appelez-moi arc-en-ciel !

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'EVENT Jean-Maurice' :
→ Mini-Event : l'Etrangleur. 21d4eig

Invité

Comme Cloud venait d'arriver sur ces terres et n'avait encore aucune connaissance punk-wolfienne, elle n'avait rien entendu de la rumeur qui courrait au sujet des poissons disparus et des bubulles à la surface de la mer. Mais lorsque celui-ci surgit hors de l'eau, la Cornue ne se trouvait pas très loin de la plage. Elle aperçut donc de loin cette énorme masse violacée, et l'odeur de poisson pourrie qui en émanait attirait forcément l'attention. Elle se précipita à la rencontre de la bestiole. Pour elle, c'était une occasion de se faire un giga festin, et potentiellement de faire une offrande aux Dieux de chez elle. Même si il n'y avait pas de temple pour eux ici, même si elle avait perdu ses pouvoirs depuis qu'elle avait quitté sa Terre natale, elle restait très croyante et dévouée à ses Divinités.

Regagnant la côte, elle s'aperçut qu'il y avait déjà des lupins. Plus précisément, trois femelles observaient la scène du haut d'une crête alors qu'une étrange créature semblait se débattre face à la Bête... Elle ressemblait à un lupin, mais possédait des écailles et une queue de poisson... Bizarre autant qu'étrange. Enfin, elle avait toujours en tête de s'attaquer à la créature marine qui, soit dit en passant, semblait beaucoup trop à l'aise sur Terre. Elle s'élança, tous crocs et griffes dehors.

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'EVENT Jean-Maurice' :
→ Mini-Event : l'Etrangleur. X6fxv5

Invité

S'il semblait à Cloud que son attaque n'avait pas échoué, et qu'elle devrait avoir fait au moins un tout petit mal à l'octopode - du moins, elle l'espérait - elle ressentit rapidement une vive douleur sur le dos, au niveau de ses piercings. Se pourrait-il que la créature ait tiré sur le lacet les reliant, tirant ainsi sur ses bijoux ? Mais, également, pourquoi l'étrangère se sentait-elle ralentie ? Elle se détourna pour s'apercevoir qu'une carapace lui poussait sur le dos.

"Maudite bestiole..." maugréa-t-elle...

Mais il fallait, de plus, que son pouvoir s'en mêle. Elle commençait à entendre des voix s'entremêlant dans sa tête, ne pouvant les distinguer clairement. Il y en avait de plus graves, d'autres tirant sur l'aigu, certaines plus fortes que d'autres, qui ressemblaient à des chuchotements... Sans doutes celles du poulpe - s'il était capable de penser - de l'autre combattant et des femelles observatrices. Ça allait être un sacré bordel...

Invité

Richard

Je me souviens de mon arrivé dans ces contrées. Le sable fin, l'eau claire, et la paix en ces lieux. Ce matin alors que je comptais m’éloigner vers le nord pour étendre ma connaissance de ce monde. J’ai entendu toute l’agitation aux alentours. Les loups accouraient de toute part dans une même direction. Je réussi à entendre des brides de phrases entre deux exclamations. Les criques du soleil … un monstre … énorme … Merde qu’est-ce-qui se passe ? Je me décide à suivre les canidés dans une course pour rejoindre le lieu où se situerait le dit monstre marin. Au fond j’ai du mal à croire à l’existence d’une telle créature. Mais l’agitation que provoque son apparition m’inquiète. Les hydres semblent chose commune dans le coin.

Plus j’y pense et plus je tente de me rassurer. C’est probablement une blague faite par les loupiots qui n’ont jamais vu de poulpe de leur jeunesse. Soudain je m’arrête dans mon sprint. Mes griffes se plantent dans le sol tandis que tout mon corps s’écrase au sol. Le vent marin est chargé d’une odeur pestilentielle. Je me retiens de vomir. À cinquante mètres devant moi, derrière un monticule de roche se dresse d’immenses tentacules couleurs prunes qui fouettent l’air.

La gueule ouverte, les yeux exorbités, les oreilles collées contre mon crane, je panique. C’est de la folie ! Tout autour de moi les loups se précipitent à l’assaut. Je ne sais pas quoi faire. Mon instinct de survie m’indique de fuir alors que mon bon sens m’ordonne d’aller les aider. Dans les deux cas mon corps ne répond pas. Les jappements arrivent à me tirer de ma paralysie. Le cœur battant à tout rompre, je passe la barrière rocheuse pour découvrir la bête dans sa totalité. Mon cœur se serre un peu plus. J’ai du mal à déglutir.

Mon estomac se retourne quand un nouveau relent d’émanation putride arrive jusqu’à moi. Cette fois je dégobille mon dernier repas dans une série de spasmes. Certains de mes confrères à fourrure me lancent des regards insistants. Comme pour dire « Bouge de là vieux on va se tailler un sushi ! ». Je doute que ce céphalopode soit suffisamment frai pour dire d’y croquer dedans. J’hésite encore à me jeter à l’attaque du poulpe géant. Ce dernier commence à sortir de l’eau. Comme si ça ne suffit pas cette chose est également à l’aise sur terre. Je réfléchis à toute vitesse à une façon de l’affronter sans me faire boulotter ou engluer.

Avant que je ne me décide un tentacule vient s’écraser sur moi. J’arrive d’un bond sur le côté à l’éviter. Avec l’impact le sol tremble et je dérape. Je tombe un peu plus bas, là d’où j’ai extirpé à mon arrivé un loup d’une crevasse. Le sol tremble de nouveau. Il a une force impressionnante. Finalement plus que décidé à me battre une idée me traverse l’esprit. Je me redresse et cours récupérer le bois flotté encore dans le trou que j’avais trouvé la fois dernière. L’eau ne l’a pas atteint depuis et le bois est désormais bien sec. Je m’acharne comme un fou pour le remonter. À mi hauteur la branche casse dans un claquement sec. La taille est idéale. Me voilà qui tiens entre mes crocs mon arme de fortune en bois sec semblable à une énorme écharde.

Je reviens sur le sable en bondissant de rocher en rocher. L’adrénaline monte.
À nous deux monstre visqueux !

[dé]

Je galope dans le sable, mon arme dans la gueule en direction du monstre. Je suis tellement absorbé par la bête que je ne remarque pas les changements physiques que subissent d’autres loups qui se sont attaqués au poulpe mauve. Devant moi se tortille une de ses sales tentacules pleines de ventouses. Je me jette dessus, mon pieu en avant. Celui-ci transperce sur quelques centimètres de profondeurs la peau flasque de l’hydre. Yes ! Prend ça ! Mais ma joie est de courte durée. Le tentacule que j’ai touché se tord et se détend violemment contre mon flanc, m’envoyant valser comme une poupée de chiffon plus loin dans l’eau salée.

Sous l’effet du coup je lâche mon arme de fortune. Je vois des chandelles mais me redresse. Il faut pas que je reste ici. Je secoue ma tête pour me remettre les idées en place avant de constater que je ne touche pas le sol. Sous mes pattes il n’y a pas du sable mais de l’eau ! Je … Je marche sur l’eau ! Il me faut un moment avant d’assimiler ce fait plus que déconcertant. La vue des autres loups qui subissent eux aussi l’effet du sushi ambulant m’assure que je ne suis pas en train de rêver . Décidément ce monde me réserve encore bien des surprises.

J’arrête de m’extasier sur ma nouvelle condition et cherche mon arme. Je la vois flottant dans l’eau troublée par l’agitation actuelle. Un pas après l’autre j’avance sur le fluide. D’abord mal assuré je prend au fur et à mesure mon aise. En fait c’est comme marcher sur terre. Une terre molle. Je saisi le pieu et me lance de nouveau à l’assaut de l’octopus.

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'EVENT Jean-Maurice' :
→ Mini-Event : l'Etrangleur. Xeeu12

Respectueux de sa nature, Sonic n'avait pas imaginé un seul instant se rapprocher de l'endroit dont tout le monde parlait depuis deux jours, l'inconnu et le danger n'étant pas de base ses mots préférés. De l'eau qui gzougzoute bizarrement et des poissons qui fuient, ça met pas spécialement en confiance.
Ce matin-là, il s'était remotivé pour tenter de chasser, malgré sa maladresse naturelle exacerbée par son pouvoir infernal, mais étrangement entendre d'un loup random que sa grande sœur était partie elle-même voir ce qu'il pouvait bien se passer de bizarre sur leur territoire lui avait fait ressentir une sorte de...poussée de courage ?
Y aller seul, jamais, mais avec big sista Paprika, dont l'habileté au combat était au moins reconnaissable, ça lui faisait un peu moins peur. De plus ça lui ferait peut-être plaisir qu'un de ses frères vienne avec elle, même s'il n'était assurément pas aussi proche d'elle que Reno, mais celui-ci dormait de toute façon.

L'adorable boule de fluff bleue courut donc à toute allure de ses longues pattes jusqu'aux Criques, y allant un peu au hasard puisque l'odeur de Paprika était à peu près impossible à suivre depuis qu'elle avait son glowstick. Néanmoins après s'être ramassé une fois à cause d'une manœuvre ratée et sa vitesse ingérable, une forte odeur pestilentielle de poisson pourri lui fit froncer la truffe, et avec toute l’appréhension du monde il s'en approcha, jusqu'à rejoindre sa sœur et quelques autres loups sur le bord d'une falaise.
Tout ça pour voir un putain de poulpe géant en bas.
Oh goddamit pourquoi je suis venu.
Pris d'une frayeur soudaine, il retint un cri digne d'une fillette effarouchée, et se colla contre le flanc de sa sœur.
Qui était venu soutenir qui déjà ?- oh, whatever.

Paprika n'était pas seul, une louve rousse remonta la falaise pour venir près d'elle regarder elle aussi la mer. Malgré sa propre odeur qui lui saturait les narines, la femelle brune la classa chez les solitaires et n'ayant rien de particulier contre eux, surtout sur une terre libre (l'histoire serait différente si la rouquine avait été sur une terre séide), elle la laissa s'approcher sans rien dire, l'écoutant râler sur ce qu'il se passait, ça lui faisait un témoin rester sur place, parfait. Paprika n'eut pas le temps d'ouvrir la gueule que Valka popa d'entre les fourrés pour faire part de ses propres inquiétudes. L'alpha chercha un instant une solution mais comme rien ne la laissait souffler (un comble lorsqu'on connaissait son impatience maladive) un énorme truc violacé, très très moche, en fait même complètement affreux faisant honte à toute ces bébés pieuvres cute qu'on pouvait trouvé habituellement ici, sortit de l'eau avant de se mettre à galoper joyeusement vers le centre des terres, wtf, en plus c'est qu'il allait vite de bougre. Une odeur immonde accompagnait ce poulpeux invité, mélangé à celle très fleurie de Paprika, ça rendait juste la chose vomitive. Vous savez, c'est la même odeur lorsqu'une parfumerie à des problèmes de remontés d'égouts ?
Léon qui avait rejoins le trio (que de monde aujourd'hui, bande de petits curieux), chercha un instant son regard, probablement pour demander l'approbation de foncer tête baisser dans le tas comme il le fit l'instant d'après avant même qu'elle n'ait eu le temps de réagir. Tout allait trop vite pour la louve qui plus habituée à presser les gens que l'inverse, commençait légèrement à s'agacer. Elle s'apprêta à se lancer à la suite du maternel qui essayait déjà de retenir l'ami aquatique qu'une boule de poil bleue vint la coller complètement terroriser. Ah mais qu'est-ce que son petit frère faisait là ? Les autres elle comprenait, la curiosité, tout ça tout ça mais Sonic était un loup assez peureux de base et les chose bizarres n'étaient pas son grand kiff d'habitude. Entre temps, deux loups surgirent dans la scène, une cornue qu'elle n'avait jamais vu auparavant et un mâle tout aussi inconnu qu'elle jugea Brethen si elle faisait confiance au glowstik. Le tout agrémenté par des transformations ou l'apparition de pouvoirs étranges. Shit, soit il y avait une substance hallucinogène dans le coin, soit ce poulpe était plus radioactif qu'elle ne l'imaginait. Bref, elle ne comptait pas se laisser dépasser par les événements.

Paprika fit une lichotte sur la tête de son frère pour le rassurer avant de le pousser vers Valka. La louve brune gardait le défaut de toujours voir ses jeunes frères comme des petits louveteaux et par conséquence, elle avait dû mal à leur faire risquer d'être blesser. Elle ne comptait pas envoyer la Zélote au combat non plus, elle n'était plus toute jeune et il fallait des loups qui restent en état si ça tournait trop au vinaigre.

« Vous deux, restez en retrait, essayer de trouver de la nourriture ou je ne sais quoi qui pourrait inciter monsieur le monstre marin à retourner dans sa flotte ou des plantes qui aideraient à soigner de toutes ces bizarreries. Restez pas trop loin non plus, si ça tourne mal, je compte sur vous pour aller chercher de l'aide le plus vite possible. Elle fit une petite pause pour se tourner vers la rouquine toujours là. Toi, fais ce que tu veux, tu peux aider ces deux là ou rejoindre la bastonnade, aujourd'hui, on a un ennemi commun à tous. »

La rouquine pouvait aussi bien se carapater, ça faisait partie du « fais ce que tu veux » et la brune gardait cette possibilité au coin de sa tête. Elle n'irait pas se faire chier à poursuivre la solitaire si elle désertait, il y avait un poulpe sur le feu là. Dernier petit regard à Valka.

« Fais attention à mon petit frère s'il te plaît.»

Parce qu'on ne se rattrape pas puis la louve rejoignit les combattant, quittant les hauteurs à grands bon pour rejoindre le contrebas. Il fallait absolument empêchait ce mollusque d'aller plus loin. Du point de vue de la louve, le monstre ressemblait surtout à une grosse baudruche pestilentielle et que le plus gros problème était les tentacules. Dans l'action, elle se servit de son élan pour plonger vers un de ces tentacules avec pour but soit de le tirer en arrière et s'il le fallait, ramener le bestiaux à la mer comme ça, soit de le sectionner ce qui ralentirait sa course. Pour ça, il fallait déjà l'attraper et le fait que le contact était peut-être la cause des écailles sur le dos de Léon ne lui vint pas en tête sur le moment.

[Dé]

Chose plus facile à dire qu'à faire. A peine eu t-elle saisi le membre caoutchouteux entre ses crocs que Monsieur le monstre l'envola bouler plus loin, la faisant retourner à la mer à sa place. Sauf que précisément, le problème était là, au lieu de s'enfoncer avec un gros fracas d'eau et toute l'envie de meurtre possible qu'avait tendance à avoir la femelle lorsqu'on se foutait de sa gueule, celle-ci resta à la surface comme si elle était devenu de l'huile. Certes, au moins le sel ne la grattera pas ce soir.

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→ Mini-Event : l'Etrangleur. Xeeu12

La première chose que l'on notait en s'approchant c'était l'odeur.
Un parfum nauséabond empoissait l'air et vous faisait remonter le coeur plus haut que les percings aux oreilles. C'était une véritable puanteur.

Anthem avait quitté le camp peu de temps après Léon. La pleine lune étant loin encore, il avait laissé Morokei et Améthyste auprès de Plume Blanche et s'était décidé à une petite marche matinale. Les deux petits grandissaient vite, si vite. Il lui arrivait parfois de sentir la désagréable sensation d'être vieux venir lui chatouiller les pensées. Il réussissait la plupart du temps à la repousser, mais il savait qu'elle prendrait inévitablement de plus en plus d'importance. Il s'était échappé en silence du camp, sans suivre de piste particulière. Son coeur s'était serré alors qu'il cheminait, ce départ matinal lui en rappelant un autre plus... moins agréable. Journée de coeurs fendus et de peurs. Le jour où il était devenu le père fictif de trois autres petits, et où il état devenu le seul survivant de sa fratrie. Le destin était joueur, car il s'avéra que ce jour là, quelque-chose de complètement inattendu et chargé en tentacules allait venir chasser ces noirs souvenirs de son encéphale. Depuis quelques jours, une rumeur au camp sur un étrange bouillonnement sous-marin aux Criques du Soleil s'était répandu parmi les lupins. Et comme pour le plonger dans une triste nostalgie avant de l'en tirer, ses pas avaient décidé de le guider vers ce lieu.

Et c'est en arrivant non loin de la plage que l'odeur l'avait saisi à la gorge.
D'autres loups étaient déjà là, dont Valka, Paprika et Léon entre autres. Et ça paraissait d'ailleurs être déjà un beau bazar. Une créature géante, qui semblait être une sorte de poulpe violet lumineux, avait jailli de l'océan et progressait avec forces dandinements et projections de tentacules visqueux pour remonter vers le continent. Mais qu'est-ce que c'était que ce délire ? Anthem brida aussitôt son pouvoir, tant la situation était absurde. Chercher à savoir pourquoi un poulpe géant tatoué venait de surgir des flots en illuminant comme un glowstick pour tenter d'aller conquérir le monde à la force de ses multiples bras était une tâche qui demanderait bien trop d'hypothèses improbables. Il grand loup inspira profondément - et le regretta aussitôt au vu de la senteur lourde et immonde de la créature - et son regard vairon se posa sur les autres. Avec bravoure, ses congénères attaquaient la bestiole, avec sans doute l'espoir de la rejeter à l'eau. Ce qui, en soi, paraissait plutôt une bonne idée. Anthem n'était plus dans sa première jeunesse, mais il pouvait se targuer d'avoir un corps qui n'avait pour le moment pas trop souffert des aléas de la vieillesse. Il rabattit les oreilles et se précipita lui aussi vers le monstre géant.

[dé]

Quelques foulées, un grand bond et il se jetait en grondant, crocs découverts, contre la bête des abysses. Il heurta le corps visqueux du poulpe et tenta d'y ficher ses griffes et ses crocs, mais sans succès. Tout semblait glissant et impénétrable. Il finit par glisser et tomber dans l'eau, alors même qu'une sensation de crampe lui envahissait le dos.
Hein ?
Il se traîna jusqu'à la berge, alourdi par... par une carapace ?!! Il tourna la tête pour constater que oui, en effet, il avait désormais sur l'échine la réplique parfaite et quatre fois plus grandes de la coquille des crustacés qui peuplaient la plage d'ordinaire. Fantastique.

Le membre 'Altaïr' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'EVENT Jean-Maurice' :
→ Mini-Event : l'Etrangleur. X6fxv5

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Lorsque les remous se firent plus violents, Valka se crispa, et écarquilla les yeux lorsqu'une forme se profila sous la surface. Dans une gerbe d'eau si violente qu'elle en éclaboussa la falaise jusqu'à mi-hauteur, une créature émergea des flots avec un mugissement étouffé. Ses bras démesurément longs s'agitaient en tout sens, attrapant tout ce qui passait à sa portée, et progressant vers la plage. Il était grand - ou plutôt, gigantesque, mais il était ralenti par le sable, et à peine eut-il rugit sa colère que de multiples aboiement y firent écho. Des loups déboulèrent sur la plage avant que Valka n'ait pu réagir. Trop surprise pour faire autre chose que fixer la scène en haletant, elle sursauta lorsque son Alpha l'invectiva.

La chamane ne dit rien, mais écouta très attentivement, et hocha la tête une fois que Paprika eut finit de parler. Ses ordres avaient permit à la vieille louve de sortir de son mutisme et de passer un tant soit peu à l'action, dans la limite de ses capacités. Elle ne pouvait pas affronter cette chose, elle n'était pas assez rapide, elle ne serait d'aucune utilité en première ligne. En revanche, elle pouvait mettre ses compétences à l'oeuvre d'une autre manière. Tout d'abord, elle se tourna vers Sonic, et déposa une brève lèche sur le sommet de son crâne. Elle abaissa ensuite la tête de façon à ce que son doux regard bleu clair ne croise le sien, et lui adressa quelques mots avec chaleur mais fermeté.

- Tu as entendu ta sœur. Elle a donné des ordres, et nous devons y obéir. Tu resteras avec moi. Nous allons anticiper, et ramasser des plantes pour panser les blessures de nos camarades.

Ils ne pouvaient pas non plus trop s'éloigner. Valka devait sonner l'alerte pour rameuter les renforts si jamais le combat s'avérait plus complexe que prévu. Elle allait partir lorsque son regard glissa sur la solitaire. Elle ne la connaissait pas. Elle avait tout le loisir d'agir à sa guise, elle n'avait absolument aucune responsabilité ni aucun devoir envers qui que ce soit. Pourtant, Valka tenta sa chance.

- Si jamais ça tourne mal, n'hésite pas à m'appeler. Je reviendrais avec de l'aide.

Sa proposition donnée, elle poussa Sonic devant elle pour garder un oeil sur lui et se dirigea vers la plaine. L'endroit rendu très sec par le soleil n'allait pas être riche en denrées, mais Valka savait qu'il y avait de l'eucalyptus dans le coin, pour désinfecter, et du pavot, contre la douleur. En soin d'urgence, cela suffirait. Alors qu'ils s'éloignaient du bord de la falaise, Valka se pencha vers Sonic pour lui décrire ce qu'ils recherchaient.

- Nous allons diviser la tâche en deux. Tu récolteras les feuilles d'eucalyptus au sol : elles sont grandes, fines, vert pâle, et ont une odeur très entêtante. Ne colle pas trop ta langue dessus, sinon tu en auras le goût pendant des jours dans la gorge. Moi, je vais ramasser du pavot. Fais bien attention à ne ramasser que les feuilles que je te décris. Ne touche aucune autre plante si tu n'en connais pas les effets.

Lorsque la roche laissa place à l'herbe sèche sous leurs pattes, Valka poussa un bref soupir, et se tourna une ultime fois vers le louveteau avant de s'élancer vers l'arbre le plus proche.

- Courage ! J'ai confiance en toi. Tu vas t'en sortir. Faisons vite, ils vont rapidement avoir besoin de notre soutien.

Plusieurs loups, toutes meutes confondues, arrivèrent et le rejoignirent dans la mêlée. Il vit notamment Paprika et Anthem s'élancer à leur tour vers l'énorme poulpe en espérant aller le toucher également. Chose qui fit faite par les deux protagonistes et Léon constata alors, puis-ce que gardant un œil autour de lui, que tout le monde finissait par se payer un effet secondaire à force de mordre ou toucher la pieuvre gigantesque. L'Alpha avait finit par pouvoir marcher sur l'eau, se prenant pour Jésus, alors qu'un Brethen inconnu avait reçu le même don ; et Anthem et une autre louve s'étaient retrouvés avec des coquilles sur le dos. À la façon d'escargot de mer ou de Bernard-l'ermite ils avaient une petite maison sur eux. Pendant que lui brillait toujours comme un poisson avec ses écailles. Il grimaça. C'était vraiment étrange. Dressant les oreilles, Léon se stoppa une seconde sur le côté du "combat" qui ne ralentissait pour le moment pas le céphalopode.

─ Il est radioactif ou quoi ce poulpe ? murmura t-il en se demandant cela à lui-même.

Cette chose leur filait des maladies et des effets secondaires, c'était peu chic mais surtout embêtant. Ils allaient tous finir comme des crevures, à moitié marin à force ! Léon était ronchon, certes, mais là ça dépassait relativement l'entendement. Pourquoi il était si pressé aussi en plus ?! Il avait avalé de travers pour avoir envie de faire une petite excursion en-dehors des abysses, c'était ça ? Il lui manquait des protéines il venait les chercher avec eux ? Ces questions internes continuaient d’aggraver la mine de Léon qui n'était déjà pas un modèle de douceur. Les cernes visibles, il dressa la queue qui se releva bien haut, le poil gonflé et l'échine hérissé. Il profita du fait que sa carrure soit assez large et sa taille plutôt grande de base pour se montrer ainsi plus imposant. Il galopa derechef en se essayant de courser la pieuvre et se donnant à fond. Il ne pourrait pas se placer devant de toutes façons et ça n'aurait servit à rien, il aurait été tout seul. Ils ne pouvaient pas l'encercler non plus, ils étaient trop peu nombreux, alors à quoi bon faire l'andouille en barrant la route tout seul à une chose qui faisait quatre fois son poids. Il voulait juste avoir l'air menaçant et essayer de détourner son attention une seconde.

─ HEY L'CHAFFUSTE^[1], SI T'COMPRENDS C'QUE J'DIS VIENS PAR LÀ SI T'L'OSES ! se hasarda t-il à lancer en s'époumonant.

Puis il tenta d'aller le mordre à nouveau, quitte à se taper autre chose en plus des écailles.
{Dé}
Touché ! Mais il s'en mangea une en retour, se prenant dans les dents une belle tentacule pleine d'huile malodorante. Léon pesta fortement de se retrouver enduit d'une telle substance et grogna encore quelques insultes indéchiffrables. Il resta une seconde sonné, essayant de dissiper les petites étoiles qui s'étaient formées devant ses yeux. Il secoua rapidement la tête en se redressant, retournant vers elle dans une tentative non sans mal, pour retourner capter son attention.
Il vit donc qu'il pouvait également se la jouer à la Jésus, comme Paprika.
Il en tira à nouveau la grimace, apposant ses pattes sur l'eau salée et tachant maladroitement de ne pas perdre l'équilibre dessus, complètement perdu face à cette nouvelle dimension. C'est qu'ils étaient plus habitués à couler à pic dedans, non à pouvoir se balader à sa surface ! Et il ne pourrait pas se débarrasser non plus de la dégoutante bave-chose qui recouvrait une partie de son pelage en plus des écailles. Il s'ébroua un peu de rage, pas forcément joyeux d'avoir la classe du messie chrétien.

[1] Chaffuste : une personne pas très bien dans sa tête, injure de matelot, c'était dans le thème (y)

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'EVENT Jean-Maurice' :
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Invité

Cloud secoua la tête, comme si cela pouvait avoir un effet quelconque sur les voix qui résonnaient dans sa tête. C'est bien pour cela qu'elle évitait de se retrouver en présence d'un trop grand nombre de lupins. Ceux-ci étaient bien trop bavards : ils ne pouvaient pas s'empêcher de penser à tort et à travers. Est-ce qu'elle polluait leur esprit de la sorte ?

Un autre de ses sens fut assailli. L'odeur pestilentielle que dégageait l'immonde créature se rappella à ses naseaux. Elle espéra que les divinités auxquelles elle comptait l'offrir n'avaient pas un odorat trop sensible, auxquels cas ils risqueraient de le prendre pour une offense. À moins que leurs normes ne soient différentes, et qu'à leurs yeux un tel fumet soit des plus délicats ?

La Cornue se fit la réflexion qu'elle ne devait plus se laissait distraire : elle se trouvait bien trop près du monstre, et une seule absence pourrait lui être fatale. La femelle jeta un œil autour d'elle, tentant d'ignorer les émanations nauséabondes, les voix dans sa tête et la douleur que lui procurait la coquille lui poussant sur le dos. D'autres lupins se joignaient au combat, et elle découvrait pour la première fois les habitants peuplant cette île. Ils avaient l'air, pour la plupart, taillés pour l'action, ou en tous cas déterminés à le faire. Ainsi, l'étrangère remarqua qu'elle n'était pas la seule à subir d'étranges effets secondaires.

"Bordel de merde" pensa-t-elle à voix haute. Si elle avait l'habitude de ne pas répondre quand on lui parlait, pensant que tout un chacun pouvait lire dans son esprit, elle s'exprimait clairement lorsqu'elle était entourée de beaucoup d'individus. Il existait trop d'interférences dans son crâne pour que l'entendeuse de voix n'y ajoute ses propres pensées.

La Cornue tenta un nouvel assaut, quitte à se chopper une autre bizarrerie. Il ne serait pas dit que Cloud, fille d'alpha, abandonnerait le combat sous prétexte que son ennemi infligeait des mutations incompréhensibles à son corps.
Elle espérait toutefois qu'elle parviendrait à se débarrasser de cette coquille qui la ralentissait sacrément. Elle se traîna jusqu'au monstre pour renouveler son attaque.

[Dé]

Si l'Étrangère était parvenue à mordre la Bête jusqu'au sang, elle le regretta aussitôt. Une envie de vomir se saisit d'elle, ses papilles gustatives étant aussi offensées que son flair. Elle déglutit d'une façon sonore, tentant vainement d'annihiler le goût de poisson pourri qui emplissait sa gueule.

Apercevant ses antérieurs, elle remarqua ce que ce poulpe lui avait réservé comme seconde peine. Des écailles ?! Le but de cette chose était-il donc de les emmener avec lui sous l'océan, afin de le peupler de loups mutants qu'il dirigerait d'une main de fer ?

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'EVENT Jean-Maurice' :
→ Mini-Event : l'Etrangleur. 21d4eig

Invité

Dans ma course je vois les autres loups qui s’attaquent individuellement au monstre. Nos assauts ne le ralentissent aucunement. Le voilà maintenant bien avancé sur la terre ferme. Je me demande où il peut aller comme ça. On dirait qu’il se fiche totalement de notre présence. Nous rendant mollement nos coups qui doivent lui faire l’effet d’une piqûre d’insecte. Parce que que oui, même s’il nous envoi valdinguer ce n’est jamais quand nous collant une pichenette dans le museau. À aucun moment il ne nous agresse véritablement. Pourquoi tu ne nous attaques pas ? Cette question augmente de volume dans ma tête. Occupant une majeure partie de mon esprit j’en oublie presque de faire attention aux multiples appendices qui s’agitent. J’en esquive un qui me passe au ras de la crête.

Pourquoi tu ne nous attaques pas ? Je dérive de ma trajectoire pour passer sur sa droite. Mes pattes touchent de nouveau le sable et les galets. Je préfère cette sensation sous mes coussinets. Dans un dernier élan j’arrive à lui planter mon arme dans un de ses tentacules qui manque de me faucher l’herbe sous les pattes. Cette fois le bois ne se contente pas de l’égratigner il reste logé dans sa peau ! Qui plus est l’hydre ne m’a pas touché je ne risque pas de subir des effets indésirables. Mais ma joie est de très courte durée. Monsieur poulpe arrive à sortir son écharde dans un spasme indescriptible.

Je reste alors planté là. Je l’observe. Je viens de le blesser ... Brièvement mais tout de même il a ressenti une douleur. Il devrait alors chercher à me le rendre. Ses appendices palpent le sol. Certains passent tout près de moi mais aucun non aucun ne vient me rendre la monnaie de ma pièce. Merde serait-ce possible alors … Un aboiement me fait me retourner. Un loup qui visiblement avait reçu le même bonus que moi -ainsi qu’un malus écaille de poisskaille- s’égosille sur l’octopus. C’est justement là que la cible des menaces s’attaque à son interlocuteur. Putain mais c’est bien sur !

Plus j’observe les mouvements du céphalopode et plus ça me semble logique. Chaque tentacule ne semble pas avoir de but précis. Ils palpent le sol et nous heurtent quand on est suffisamment proche pour qu’ils nous percutent inconsciemment. Le sushi mauve géant réagit principalement quand on fait du bruit et donc qu’il nous entend arriver. Si cette chose aussi titanesque soit elle vivait dans les profondeurs abyssales de ces eaux … Alors il n'est probablement pas habitué à la lumière du jour ! Il doit être éblouis ! Et cela explique probablement également la couleur blanche et lumineuse de ses yeux.

Ça expliquerait alors pourquoi il ne m’a pas attaqué quand je l’ai pour la deuxième fois blessé. Peut être que je me trompe et qu'il nous snobe car son objectif est d'avancer le plus vite. À moins que ça ne soit qu'un simple coup de chance s’il ne m’a pas eu. Je m’écarte du monstre et m’adresse à qui peut et accepte de m’entendre.

« Écoutez-moi tous ! Il se peut que ce bestiau soit ébloui par la lumière du jour n’y étant habitué s’il vient des profondeurs ! Si c’est véritablement le cas on peut tirer notre épingle du jeu ! »

Je cours derrière le sujet de notre problème qui ne cesse d’entrer dans les terres.

« Mais pour ça il faut qu’on s’organise ! »

En effet nous tentons tous de le retenir individuellement mais nous sommes des loups ! Et des loups travaillent ensemble ! Qui plus est pour remettre à l’eau cette créature notre nombre peut compenser notre manque de force et notre malus de taille. Je ne sais pas si mon discours va faire mouche mais il nous faut un meneur. Un loup qui puisse nous guider afin que l’on élabore un plan. Espérons seulement que ma théorie soit juste …

Paprika ne resta pas bien longtemps sur l'eau, pas parce que la nouvelle capacité obtenue ne lui plaisait pas, bien au contraire, dans une autre situation, elle se serait éclatée avec mais il y avait un octopode géant qui avançait bien trop loin dans son non environnement naturel. Malgré les attaques, le machin ne ralentissait pas beaucoup et plus ça allait, plus les loups se transformaient eux même en monstres marins, obtenant à tour de rôle écaille ou carapace (pauvre Anthem, ça ne devait plus être de son âge tout ça, il avait quoi ? L'âge de ses pères?). Il n'y aurait qu'elle, la louve aurait balancé des ruches de guêpes, d'abeilles et autres bestioles piquantes à la gueule du poulpe mais voilà, si les butineurs ne lui ferait rien à elle, les autres loups eux risquaient de ne pas apprécier. Léon et Anthem n'avaient pas de pouvoirs offensifs et la séide ne connaissait pas celui du brethen et il n'y avait pas vraiment le temps de demander. Dans cette situation d'action, Paprika avait un problème, elle avait tendance à foncer tête baisser dans le tas et si elle remarquait que ça ne ralentissait pas le monstre, son instinct la poussait à essayer et réessayer encore et encore jusqu'à ce que l'un ou l'autre des combattants finisse par tomber, de mort ou de fatigue. Elle savait que ce n'était mais la solution et essayait de trouver d'autres alternative mais en attendant, elle s'était à nouveau jeté vers la bestiole immonde.
Elle évita de justesse un tentacule qu'elle s'apprêtait à mordre. Ouais non, le contact avec le mollusque était une très mauvaise idée, Paprika avait moyennement envie de se transformer en truc bizarre. Elle recula avec deux bonds en arrière, l'échine hérissée, énervée de ne pas trouver de solution au problème. Soudainement, une voix pas franchement familière s'éleva, exposant à qui l'entendait ses hypothèses qui étaient loin d'être bête surtout venant d'un brethen.

« Bien remarqué Sherlock, il ne doit pas savoir combien nous sommes exactement non plus dans ce cas. On va voir si on peut le guider au son, ça nous permettra peut-être de le remettre à la flotte. »

L'alpha séide sauta sur un petit rocher qui l'élevait légèrement pas suffisamment pour être utile mais ça faisait toujours son petit effet. Elle jugea la situation, réfléchissant rapidement à comment faire pour que sa petite expérience marche. Que la réaction soit agressive ou fuyante, il y aurait de quoi faire un truc bien derrière.

« Léon, Anthem, mettez vous à l'avant gauche, ne collez pas le bestiaux par contre et faites du bruit, aboiement, hurlement, jouez des cordes vocales, faut voir si vous arrivez à le déviez de sa trajectoire comme ça. Sherlock, ça serait sympa que tu les rejoignes, faites entendre vos voix graves les gars.
La diablotine, tu passes à l'avant droite avec moi, histoire d'aider les mâles si notre friture attaque ou de réceptionner s'il tourne. »

Mini pause avant de s'élancer à sa place, profitant de l'élan pour gagner de la vitesse, s'occupant un peu moins de si on lui obéissait ou non. Oh ça allait certainement râler chez le brethen et la solo mais elle, elle était alpha et il y avait déjà deux loups qui lui obéirait de toute façon et même si ce n'était pas le cas, Paprika donnait toujours des ordres, sa passion pour être une meneuse datait un peu maintenant.

« Ah et plus personne ne touche ne serais-ce qu'une ventouse de notre kraken raté, sauf si devenir un poisson est votre plus grand rêve. »

Expérimentation des réactions du poulpe, test 1.

» » Hohoho, bande de nazes ! [Mini Event]
» → Event : les Precursors
» → Qui ?
» Mini-Gazette du Zeroscope [In-RP]
» ✎ La mini-gazette du Divertissement