hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident]
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Sujet: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Ven 02 Sep 2016, 21:57
Richard
Épuisé … je suis épuisé. Depuis que je foule ces terres je ne cesse de me battre pour protéger ce monde qui m'accueille à bras ouvert, pour me battre afin de survivre, pour sauver des vies … Non. Nous n'avons pas sauvé sauvé de vie cette fois-ci.
J'entends un cri. Un hurlement de terreur. Vite je dois aller l'aider ! Je cours le rejoindre à travers une forêt dense. Mon poil s'agrippe dans des ronces et me marque la peau de sillons pourpre. Mais je continue de courir. Mes poumons vont exploser. Enfin j'arrive dans la clairière. Le loup est là, suspendu dans les airs. Son museau se tord de frayeur. Il hurle son appel à l'aide. Je m'approche pour le sauver. Quand j'arrive à son niveau le louveteau se tortille dans ma direction. Soudain toute sa tête se déforme et mute. Devenant rouge écarlate. Ses crocs poussent et le loup disparaît au profit d'une fleur carnivore géante. Je n'ai pas le temps de m'enfuir. Ces lianes me saisissent de toutes part et m'immobilisent. Avant que la gueule du monstre ne se referme sur moi.
Je me réveille brusquement. Ma vision est floue. J'ai chaud. J'halète comme si je venais de courir un véritable sprint. Alors que tout ça n'était qu'un rêve. Saleté de cauchemar. Saleté de fièvre et de plantes !
Cela ne fait qu’une journée que j’ai été en réel contact avec les plantes pourtant cela a suffit à me vider de mon énergie. Et cette mousse qui se propage sur mes pattes m’inquiète. Je me redresse péniblement et tente une énième fois de la retirer en me frottant à un rocher. Mais elle ne semble pas décidé à me lâcher de si tôt. À la place c’est une grosse touffe de poil qui reste collé au rocher. Je ne peux pas rester dans cet état plus longtemps … Si une nouvelle attaque de plante survient je serais inapte au combat … je ne veux pas que d’autres innocents périssent.
Je crache ma salive en trop sur un tas de mousse avant de commencer à marcher en direction d’un lieu qui me parait le plus sur : Le squat. Chaque mouvement est une torture.
Après plusieurs heures de marche et beaucoup de pauses j’arrive au Squat. Je m’y engouffre sans attendre pour me cacher dans une cavité dans laquelle j’étais précédemment allé. Malgré la fraîcheur du lieu la fièvre se fait de plus en plus forte. J’ai mal à la tête. Les murs des couloirs se mettent à tourner. Je n’arrive plus à marcher droit. Il faut que je me dépêche … Avant …
Son corps s’écrase lourdement au sol désormais inconscient.
[On ouvre l’hôpital pour les Brethens et les solitaires en difficulté.]
Dernière édition par Eperviere le Sam 03 Sep 2016, 11:24, édité 1 fois
Haku » Accro'
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Ven 02 Sep 2016, 22:41
Esterno
J'étais très inquiet en ce moment. Les Brethens n'étaient plus comme je les ai rencontrés, ils étaient tous devenus comme invisibles. Illa, une des membres du conseil, avait quitté les terres de Punk Wolf et Khal était parti lui aussi il y a bien longtemps. Ska était le dernier conseiller actif à l'heure actuelle et il était aussi transparent que la plupart des Brethens. Je me sentais tellement impuissant face à ça, j'avais l'impression de voir la meute mourir à petit feu. Une meute créée sur une rébellion qui mourait peu à peu... J'avais consacré ma vie pour mes camarades ! J'avais toujours tout fait pour les aider et voilà comment je suis remercié ! Si seulement je pouvais faire quelque chose...
Serrant les dents, je marchais vivement à travers les différentes galeries du Squat. Aujourd'hui, tout paraissait étonnamment vide et ça me pinçait le cœur. Je ressentais une grande tristesse en moi, presque aussi grande que lorsque j'étais rejeté par ma mère étant enfant. Les larmes me montèrent presque aux yeux et je produisais plus de chaleur que d'habitude. Celle-ci arrivait presque à m'étouffer moi-même. Que vais-je faire si les Brethens s’effondrent ? Je vais peut-être devoir passer solitaire ? Ou rejoindre les Séides ? Non c'est impensable !!
Un bruit sourd fit taire mes pensées et mes oreilles se dressèrent sur le champs. Ce bruit... C'était le bruit d'un loup qui venait de tomber ! Un malaise peut-être ? En tout cas ça venait de la galerie plus loin. Sans attendre j'ai foncé en direction du bruit et après quelques secondes de course, j'ai découvert au sol un de mes camarades dans un piteux état. Son nom je le connaissais bien car je retenais facilement les noms de mes amis Brethens. Il s'agissait de Richard, un jeune loup arrivé dans le clan bien après moi. Le loup à crête était au sol, inconscient. Son poil était ébouriffé et arraché par endroit et il empestait les... Plantes ? Ne me dîtes pas que c'est à cause de cette végétation qui s'est développée à la Passe Ventue !! Putain mais pourquoi aucun de nous n'avons rien fait !!! Lentement, je me suis approché du jeune loup avant de lui dire clairement dans le cas où il m'entendrait :
"Ne t'inquiète pas, je vais t'aider."
Avec précaution, j'ai passé mon museau sous le ventre de Richard pour faire tenir celui-ci sur mon dos. Je suis alors allé le plus rapidement possible dans un coin vide et spacieux où je l'ai déposé avant de repartir chercher de la mousse et de l'eau que j'ai récupérée dans une coupelle que j'avais sculptée dans du bois à la force de mes griffes. Je lui ai rapidement fais un nid de mousse confortable avant de le déposer dessus et je lui ait approché la coupelle d'eau d'un léger coup de museau. Maintenant il fallait qu'il se réveille pour m'expliquer ce qu'il s'est passé.
"Richard... C'est Esterno... Est-ce que ça va ? Tu serais capable de me raconter ce qu'il s'est passé ?"
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 03 Sep 2016, 23:10
Mon corps ne me répond plus. J’y vois plus rien. Est-ce qu’il y a quelqu’un ? Oui. J’entends une voix. Qui m’appelle. Pourquoi je n’arrive pas à te répondre ? J’ai peur dans le noir ne me laisse pas. Les plantes peuvent revenir à tout moment.
Son corps s’agite. Il couine, pleure et s’étouffe dans sa propre salive qui dégouline de sa gueule. Sa respiration est tantôt forte tantôt trop faible pour alimenter son corps convenablement en oxygène. Ses oreilles s’agitent quand il entend l’appel. Sous ses paupières ces yeux bougent dans tous les sens. En plein délire à cause de la fièvre. En plein cauchemar.
Soudain tout son corps se fige. Sa respiration reprend un rythme régulier mais faible. Et ses yeux s’ouvrent péniblement.
La lumière me revient. Mais tout est flou. Je cligne des yeux. Je suis toujours au squat ? On dirait. Je réussi à voir le brethen qui m’a amené jusqu’ici sans lever la tête. De toute façon même si j’avais voulu la lever je n’aurais probablement pas réussi.
« Es … terno ... » j’avais littéralement la gueule enfarinée et pâteuse.
Autour de mes babines je sens mes poils collés par bloc. J’avais soif. Doucement je roule de ma position couché sur le côté à couché sur le ventre. Ça semble tout bête dis comme ça mais dans mon état c’est une torture. Je fais glisser la gamelle jusqu’à moi et la vide en un rien de temps.
« Merci ... » Dis-je au loup sombre.
Pendant une minute je reste la truffe penché dans la gamelle silencieux. Il n’était pas avec nous quand l’attaque de la plante a eu lieu. Il ne sait pas pourquoi je suis malade. Quoi que en fait moi non plus j’en sais pas grand-chose.
« ça a commencé après l’attaque des plantes carnivores dans la Lande. » Petite pause pour reprendre ma respiration. « C’est ce même jour que j’ai marché dans la mousse qui prolifère partout. »
Je ne savais pas quoi ajouter. Je n’avais pas été mordu ou égratigné.
« Il y avait d’autres loups. Des Seides. »
C’était étrange comme précision. Je ne les accuse pas de m’avoir rendu malade. Mais si Esterno avait eu vent de Seides malades avec les même symptômes ça pouvait nous éclairer. Je me laisse tomber de nouveau sur le côté.
« Dis ... » On ne se connaissait pas. Pourtant je sentais que je pouvais lui faire confiance. J’avais comme une intuition. « … Tu pense que ça va passer ? »
Ouais. C’était ridicule comme question. Mais je suis terrifier. Comme jamais avant je ne l’avait été. Pour la première fois ; j’avais peur de mourir.
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Dim 04 Sep 2016, 22:26
Noximilien faisait la sieste dans son trou. Le fait qu'il ne faisait rien au camp lui donnait extrêmement de temps libre qu'il meublait avec des tentatives de coutures malgré son handicap, des siestes et plus récemment, des sorties de plus en plus longues même si depuis peu, il y avait mis totalement à fin à ces promenades depuis qu'il avait été surpris par un insecte géant lorsqu'il avait voulu retourner voir la Passe Ventue et sa mousse. Le semi-ailé avait retrouvé une vie quasi souterraine, ressortant à peine pour aller pisser depuis cette fâcheuse rencontre qu'il n'avait finalement évalué que par le son et vu l'intensité du bourdonnement, le mâle n'était pas près de ressortir de son trou de ci tôt. Planqué au fond de sa tanière pleine de fils, d'aiguilles, de tissu et de poils, roulé en boule, la tête entre les pattes, sa longue queue l'entourant et son aile unique légèrement dépliée sur le côté, il aurait pu resté comme ça encore une paire d'heure si un bruit n'avait pas attiré son attention et obligé à sortir la tête de son trou. Il vit passer en flèche le loup nommé Esterno, de la mousse plein la gueule. Etant maintenant réveiller, Nox décida d'aller satisfaire sa curiosité non sans prendre le temps de s'étirer un peu et de s'ébrouer, même s'il gardait un petit air endormi et des fils pleins le pelage. Le brethen se rendit donc à la suite du loup bordeaux d'un pas tranquille, loin de se douter que ce qui l'avait incité à ne plus sortir n'était qu'un début et que les choses allaient continuer à prendre de l'ampleur.
Noximilien avait beau voir que très peu le monde qui l'entourait, surtout dans les galeries où il retrouvait quasiment sa condition d'aveugle, il sut très rapidement que quelque chose clochait. Perdre un sens avait aiguisé les autres et à l'odorat, il repéra tout de suite le goût de la maladie sur ses papilles grâce à l'air confiné des galeries, ce qui lui donna un frisson qui lui hérissa l'échine, ses moustaches sentir la fièvre et son odorat ne lui amena que des odeurs brethens, même si l'envie de quitter cette meute était grande, le loup gris aurait préféré sentir au moins une autre odeur, juste pour espérer que ce n'était pas un camarade qui souffrait de maladie. Encore, il en avait connu, ce n'était pas comme si jamais personne n'était malade mais celle-ci, elle avait vraiment un sale goût, quelque chose qui indiquait que cette infection n'était pas quelque chose qu'on pouvait se permettre de classer dans le banal. Une fois arrivé à l'endroit où il sentait les autres (ils n'étaient que deux pour l'instant, dont le malade), il s'arrêta pour aller s'asseoir sur le côté histoire de ne pas gêner, penchant légèrement la tête sur le côté sans même le remarquer pour poser sa question.
« Que se passe-t-il ? »
Il connaissait la réponse mais pas les détails, c'était ça qu'il voulait savoir surtout, histoire de pouvoir connaître la situation lui aussi.
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Dim 11 Sep 2016, 18:53
Richard reprit peu à peu ses esprits dans de légères convulsions peu rassurantes... Inquiet, j'ai délicatement posé mes pattes sur le corps du mâle à crête pour empêcher son corps de bouger. Lorsqu'il ouvrit enfin ses yeux, son état m'avait l'air encore plus désastreux. J'ai retiré mes pattes de son corps brûlant et j'ai fais un pas en arrière pour le laisser respirer. D'une voix faible, il prononça mon nom, ce qui me soulagea partiellement. Au moins il n'était pas victime d'amnésie ou de quelconque problème qui pouvait montrer que son cerveau était atteint. D'un mouvement, il amena la gamelle vers lui et bu l'eau rapidement avant de me remercier. Un vif sourire se dessina sur mon visage mais disparu presque aussitôt. Je devais savoir ce qu'il s'était passé...
Le mâle resta sans bouger quelques instants alors que je balançais ma queue de tatou de droite à gauche, impatient malgré le fait que ça ne soit pas dans mes habitudes. Il fini alors par m’expliquer ce qu'il s'était passé.
« Ça a commencé après l’attaque des plantes carnivores dans la Lande. C’est ce même jour que j’ai marché dans la mousse qui prolifère partout. »
Malheur, cette végétation était bel et bien le problème... Serrant les dents, plantant mes griffes contre le sol, je n'arrivais pas à croire qu'on ai pu se montrer si indifférents face à un problème si grave. J'aurais du faire quelque chose, j'aurais du proposer d'organiser une expédition pour arracher ces mauvaises herbes. Peut-être que nous aurions pu empêcher la pousse de ces... Plantes carnivores ? Par Yurai, des plantes carnivores à la Lande des Brumes ? Mais que se passe-t-il ici ! Bon, du calme, rien ne sert de paniquer. Dans une situation pareil mieux vaut réfléchir calmement et commencer par le commencement c'est-à-dire soigner ce pauvre Richard...
« Il y avait d’autres loups. Des Seides. »
Des Séides !? Eux aussi étaient là-bas ? Alors ils ont aussi été exposé à cette végétation suspecte ? Sont-ils eux aussi contaminés par cette étrange maladie ? Est-ce que les plantes sont vraiment à l'origine de cette maladie ? Si Richard est le seul contaminé ce ne sont peut-être pas elles le problèmes... Il faudrait prendre contact avec les Séides pour savoir si ceux qui étaient avec Richard sont également atteint.
« Dis ... Tu pense que ça va passer ? »
M'extirpant de mes pensées, le disciple de la Corneille me posait là une question bien embarrassante. Je ne pouvais pas lui répondre, je n'ai jamais vu une maladie pareille et je ne pouvais donc pas trouver le remède d'un simple coup d’œil. Je ne savais même pas si j'allais trouver un remède... Je ne pouvais pas lui mentir mais je ne devais pas le détruire en lui disant qu'il risquait de mourir, il fallait être subtil.
"Je... Je ne peux pas vraiment te dire si tu vas guérir mais il est un peu tôt pour les conclusions hâtives. Je vais d'abord commencer par t’examiner pour voir quels remèdes sont susceptibles d'être efficaces."
Alors que j'allais commencer à l’ausculter, une présence supplémentaire se fit sentir dans la cavité. Par dessus mon épaule, j'ai aperçu Noximilien. Il nous observait d'un air interrogateur avant de demander des explications. Sans perdre le temps qui m'étais si précieux, je lui ai rapidement expliqué la situation :
"Richard a été contaminé par une maladie inconnue. Il revient d'une expédition dans la Lande des Brumes et apparemment la végétation s'est énormément propagée et est devenue plutôt... Agressive. Il y aurait eut des Séides avec lui."
Après une courte pause, j'ai rapidement repris.
"Dis, est-ce que tu pourrais allé me chercher de la mousse imbibée d'eau ? Ça me serait vraiment utile. Au passage si tu croise d'autres Brethens, préviens-les. Merci."
Je ne pris pas plus de mon temps pour le recousu et je me suis vivement retourné vers le malade. Je me suis approché pour l'observer de plus près. Son pelage était dans un état pitoyable et on pouvait sentir qu'il avait de la fièvre de là où j'étais. Après un vif coup d'oeil, j'ai commencé à l'interroger calmement :
"Alors dis-moi, quels sont tes symptômes exactement ? Mal de crâne ? Courbatures ? Fatigue ? Douleur à un endroit particulier ? Dis-moi tout, le moindre petit détail peut m'être utile."
Je le fixais de mes yeux ambrés, un sourire rassurant aux lèvres, attendant patiemment sa réponse.
Feather Dino'dingo
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Lun 19 Sep 2016, 20:02
Esterno lui expliqua rapidement la situation, ne donnant pas tant de détails que ça pour se permettre de se donner complètement aux soins de son patient mais Nox retint deux choses : le cas de la passe ventue n'était isolée et les séides étaient atteints aussi. Lorsque Nox était revenu de la passe la deuxième fois, il avait pris peur, si plus de territoire avait été touché, le monde devait être devenu un enfer, d'autant plus si les loups devenaient malade. Vu l'état de Richard, ça ne sentait définitivement pas non, le loup gris n'avait qu'une envie, se précipiter chez les séides pour voir si soeur allait bien. Avec le temps, le loup altruiste qu'il était avait appris à devenir égoïste, un comble lorsqu'on vit dans une meute censée être basée sur l'entraide mais aller dire ça à ceux qui vous abandonnent. Ça faisait bien longtemps que Nox estimait que les Brethens s'étaient basés sur des fausses valeurs et des mensonges.
La voix d'Esterno le sortit de ses pensées. De la mousse imbibée d'eau, d'accord... Il y avait un loup de malade et même si le gris avait changer de caractère, avait moins d'affinité avec la meute et était plus renfermé, il demeurait au fond de lui tout de même un peu gentil... enfin disons qu'il n'était pas devenu un véritable connard.Il lança un simple ok à Esterno avant de disparaître dans les galeries remontant jusqu'à la surface, partant à la recherche de ce qu'on lui demandait. Faire un tour dans le coin des guérisseurs ne lui était pas venu à l'idée, allant trop rarement dans les zones de groupes pour que ce soit instinctif. Mais trouver de la mousse aux dolmens n'étaient pas une chose impossible, il suffisait d'aller dehors pour en trouver un morceau déjà humide et froid à cause de la position géographique de la zone dans le territoire de pw. Noximilien quelques centaines de mètres avant de sentir sous ses coussinets un coussin gorgé d'eau, signe qu'il avait déjà trouvé ce qu'il cherchait. Ne pouvant pas juger si la mousse était piétiné ou non, il espéra que ça faisait l'affaire, n'ayant pas envie d'avoir de nouveau la sensation d'être un boulet ou même qu'on ne lui dise. Il en arracha à la terre un bon morceau qu'il secoua pour enlever les résidus indésirables. Au loin le recousu entendait des gargouillements sinistres, ce n'était qu'une question de jour avant que toute la zone ne soit submergée par la forêt de la passe ventue alors autant profiter des dernières plantes sauves.
Le paquet en gueule, Nox retourna au squat pour y donner sa trouvaille au commanditaire, inutile de précisé ses impressions sur la nature dehors, Esterno sortait bien plus que lui et avait déjà dû faire le constat de lui même. La mousse déposée au sol, le semi-ailé ne prit pas la peine de se rasseoir dans un coin et attendre la suite, il ressortit tout de suite chercher d'autres mousses saines.
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Dim 25 Sep 2016, 17:54
Je fixait Esterno dans l’attente d’une réponse. Et si au fond de moi j’espérais qu’elle soit positive je voyais bien la lueur dans son regard qui accompagne sa réponse. J’esquisse un sourire quand il fini sa phrase.
« C’est pas grave. » Dis-je en détournant les yeux.
Je devais positiver et ne pas me laisser envahir par une négativité morose. Après tout j’avais avec moi un loup qui donnait de sa personne au risque de tomber lui même malade pour me trouver un remède. Cette idée me laissa serein.
C’est alors qu’un autre loup fit son apparition. Lui je ne le connaissais pas. Il était tout recousu et amputé d’une aile. Ça devait être triste de n’avoir que la moitié de la possibilité de voler. Des fois la nature est cruelle. L’inconnu gardait ses distances. Et il avait bien raison ! Je m’en voudrais cruellement si en plus d’être malade je contamine les autres loups. Esterno lui explique brièvement la situation que je lui avait narré au préalable et lui demande d’aller récupérer de la mousse. Le service commence à se mettre en place.
Mon nouveau medecin entame alors son travail et me demande mon ressentit.
« J’ai la tête qui tourne très souvent et il m’arrive de voir flou. Ensuite je perds mes poils mais bien plus que de façon normale et ça me démange horriblement. »
Parler me fait saliver. Déjà que j’avais tendance ces derniers temps à baver plus que d’habitude … Je tourne la tête pour cracher se surplus qui me dégouline des babines. Très chic.
« Je salive beaucoup aussi et … j’ai des picotements dans les pattes. Comme si j’y avais des fourmis. »
Ça c’était bien la première fois que ça me le faisait. Auparavant je n’avait pas eu cette sensation. Comme pour appuyer mes propos je tente de dégourdir mes membres qui me chatouillent.
« J’crois que c’est tout. »
Heureusement que c’était tout parce que cela faisait déjà une belle liste de symptômes pas cool.
Quand j’eus fini mon énoncé le loup rapiécé revint avec sa cargaison de mousse qu’il déposa avant de repartir. Je n’y connais rien en médecine et je suis impressionner de la quantité de verdure qu’il semble falloir. Je me demande qu’est ce qu’il faudra ensuite.
Perdu dans un moment de silence mes yeux qui fixaient le vide furent attirer par une lumière rassurant que je connaissait maintenant bien. Le glowstick pourpre de Esterno avait la même forme que le mien. Ils étaient si semblable et si différents en même temps. Je dégage le mien qui c’était glissé sous ma veste. Cela me donne une idée.
« Esterno est-ce que tu accepterais de m’accompagner jusqu’au temple de Yurai ? Nous pourrions lui demander conseil. »
Haku » Accro'
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Mar 27 Sep 2016, 19:46
Mon cœur se serra lorsque je lut la déception dans les yeux du jeune loup. J'étais très mal pour lui, je m'imaginais à sa place, porteur d'une maladie dont on ne connaît ni la cause, ni le moyen de la soigner. D'autant plus que les Brethens ne sont pas au mieux de leur forme en ce moment, c'était pas vraiment le moment choisi. Je ne sais pas pourquoi, au fond de moi je sentais comme une force qui voulait que je le sauve absolument. C'était à peine percevable mais je le sentais clairement.
Noximilien est parti peu de temps après que je lui ai donné mes indications. J'étais heureux qu'au moins un Brethen soit venu m'aider. Les autres devait-être trop occupés pour ça. Du moins, c'est ce que je voulais croire... Je me concentre de nouveau sur mon patient lorsqu'il commence à m'expliquer ses symptômes.
« J’ai la tête qui tourne très souvent et il m’arrive de voir flou. Ensuite je perds mes poils mais bien plus que de façon normale et ça me démange horriblement. »
Mal de crâne... Démangeaisons... Vision troublée... Perte de poils... J'avais déjà remarqué des pertes de poils anormales sur la fourrure de Richard. Son pelage était ébouriffé et il y avait quelques trous par endroits... Rien de rassurant... Je connaissais des maladies comme la teigne qui provoquait cette dépilation mais elle ne collait pas avec les autres symptômes... Les maux de tête c'est un grand classique. Ça pouvait venir de n'importe quoi un mal de tête... Les démangeaisons étaient peut-être signe d'une mauvaise circulation du sang ? Peut-être que ce virus ou cette bactérie, en supposant qu'il s'agisse d'un des deux, fait coaguler le sang et provoque la formation de caillots... Et le trouble de la vision ? Encore un indice qui me laisse penser qu'il s'agit d'une infection virale... C'est à creuser...
« Je salive beaucoup aussi et … j’ai des picotements dans les pattes. Comme si j’y avais des fourmis. »
Salivation... Picotements... Le picotements me ramènent sur la théorie de la mauvaise circulation du sang et pour ce qui est de la salivation, ça doit peut-être avoir un rapport avec les glandes salivaires... Peut-être que le virus se loge ici ou alors c'est une cible de ce supposé virus...
« J’crois que c’est tout. »
Toutes ces informations m'avaient permis d'avancer mais tout cela restait très vague. Il allait falloir que je fasse le point et que je réorganise mes théories pour essayer de trouver la véritable origine de cette maladie. Mais pour l'instant, laissons ça de côté. Vu l'état de Richard, je devais commencer par lui apporter les "premiers soins". Noximilien arriva peu de temps après et déposa un tas de mousse à mes pieds avant de repartir. Avant qu'il n'ait passé l'entrée, je lui ai lancé :
"Merci infiniment !"
Et puis il fut reparti. Me retournant vers mon patient, j'ai saisi un peu de mousse dans ma gueule. Elle était bien humide comme je lui avait demandé. Au moment où j'allais commencé mon travail, Richard, qui fixait mon Glowstick, sortit le siens de sa veste avant de me demander.
« Esterno est-ce que tu accepterais de m’accompagner jusqu’au temple de Yurai ? Nous pourrions lui demander conseil. »
Je fit des yeux ébahis avant de me reprendre. C'est vrai que la déesse avait peut-être des réponses et pourrait nous aider mais c'était impensable d'y aller pour l'instant. Il était trop tôt et Richard ne pouvais pas se permettre d'aller se balader dehors alors qu'il est malade. Nous devons d'abord faire le point et essayer de calmer la situation avant d'aller essayer de l’arranger. Plongeant mes yeux jaunes/orangés dans les siens, j'ai articulé malgré la mousse que je tenait entre mes dents :
"C'est hors de question pour le moment. Dans l'état où tu es tu restes ici, je veux pas voir de malade se balader dans la forêt dans le plus grand des calmes alors que des plantes carnivores rêvent de manger nos p'tites fesses sans scrupules. Si tu vas mieux on verra mais pour l'instant, la priorité n'est pas là."
Reprenant la mousse correctement, je lui ai lancé :
"Maintenant ferme les yeux..."
Et, silencieusement, j'ai commencé à lui nettoyer ses yeux larmoyant lentement pour ne pas le blesser en épongeant délicatement avec la mousse...
Invité Invité
Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Mer 26 Oct 2016, 13:14
[Comme j'ai malheureusement eu un gros passage à vide je fais un petit saut dans le temps pour que ça avance.]
Esterno n'était pas vraiment pour une petite ballade au temple. Et pendant qu'il nettoyait avec douceur l'amas de saleté qui c'était formé sous mes yeux humide je commençais à me calmer. Tant et si bien que le sommeil me prit.
Les jours défilent les uns après les autres. Je ne les comptes plus. Je suis incapable de les compter. Après ma petite fugue pour avoir des nouvelles des Seides je ne sortais plus du Squat. C’était à peine si je voyais le soleil. Mon esprit tombait doucement dans une léthargie profonde. Je ne me sentais plus entièrement maître de moi même. Et cela allait en s’aggravant.
Rien ne me permettait de me voir entièrement mais je sentais que tous mes poils étaient tombés. À la place de cela ma peau se faisait épaisse. Ça commençait sur mes pattes avec une rigidité profonde et une peau brunie. Je ne sentais même plus les démangeaisons tellement elles me semblaient habituelle.
Dans les couloirs sombre du squat il déambule le regard vide. Le souffle roc. Il a abandonné sa veste ainsi que ses accessoires dans un coin de sa niche. Seuls restent les piercings. Et son glowstick. Sa lumière chancelle. Certains le croisent mais il ne les voit plus. Il se contente d’avancer. Quelque chose l’attire. Appelez le il ne vous répondra pas. C’est alors qu’il s’arrête face à cette flaque d’eau. Et y plonge les quatre pattes dedans. Mais cela ne semble pas lui suffire. Ses oreilles se couvrent de nervurent verte. Sa queue se divise en petites portions solides sur les quelles de toutes petites feuilles commencent à apparaître. Il grogne. De la lumière. Il recherche la lumière. Il ne faut pas longtemps à ce nouveau Richard à trouver la sortie. Mais il ne s’aventure pas loin dehors. Il reste là à l’entrée du squat savourant les rayons du soleil. Nouveau grognement. Ses yeux vitreux fixent un point invisible. Comme un zombi. Tu avais peur de mourir mais la sentence est bien plus terrible. Tu es un zombi. Une marionnette. Ton esprit est il mort ? Ton corps ne t’appartient plus. Tu n’éprouve plus de sentiments et tu ne semble plus sentir la moindre douleur. Comme condamné à vivre mort éternellement.
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Mer 26 Oct 2016, 13:59
Saut dans le temps...
Voilà que la situation semble s'empirer. Aucun remède n'a encore été trouvé ici. J'ai pu soulager les douleur avec les herbes et les remèdes classiques mais rien qui n'a pu éradiquer totalement la maladie jusqu'à la détruire. Des cernes commencèrent à se creuser sous mes yeux, je ne dormais plus. Je passais trop de temps à chercher, à trop penser, à faire les cents pas dans ma cavité. Cette maladie me rongeai indirectement et je me sentais tellement seul. Noximilien m'avait abandonné pour rejoindre sa sœur malade chez les Séides. Dans le fond je respectais sa décision mais ça m'avait malgré tout énormément affecté car maintenant j'étais presque complètement seul.
Ramassant mon sac rempli de graines de pavot, je suis parti pour aller m'occuper une fois de plus de Richard dont le cas ne s'améliorait pas. De jour en jour il prenait un teint affreux et j'avais vraiment pitié de lui. Il avait l'air de se transformer en légume petit à petit... Alors que je traversais les galeries tout en ignorant chacun de mes camarades, trop concentré sur mon but, je suis arrivé devant la pièce où était censé se trouver Richard.
Malheur, il n'était pas là.
Mon cœur a raté un battement. Comment ?! Richard a disparu ?! Impossible ! Il ne sort jamais pourtant, il n'est pas en état ! Paniqué, j'ai lâché mes graines de pavot et j'ai commencé à foncé à travers les galeries du Squat, perdant le contrôle de moi-même. Je bousculais les miens au passage. Certains me lançaient des regards haineux, d'autres des regards interrogateurs. Je ne faisais attention à aucun d'eux et je continuais à les bousculer jusqu'à arriver à l'entrée du Squat.
Il était là, devant l'entrée. Je me suis stoppé, choqué de voir qu'il n'était plus du tout le même.
Son regard était vide de tout sentiments. Il semblait mort à l’intérieur, détruit. Son corps était recouvert de bois et de feuilles, il semblait avoir muté en quelque chose d'absolument répugnant. Il n'était plus loup, il ressemblait maintenant plus à une espèce de plante carnivore à forme lupine. J'étais paralysé par cette vision de lui. Tant de temps que je m'occupe de lui, j'ai commencé à m'attaché. Et maintenant je me rend compte qu'il s'est transformé en horrible monstre et que, peut-être, il va rester toute sa vie ainsi.
Il ne doit pas s'enfuir, une horreur pareil ne doit pas être relâchée dans la nature. Sous le coup de l'adrénaline, j'ai bondit en sa direction en hurlant :
"NON RICHARD!!"
Je me suis placé devant lui et, d'un seul coup, mon glowstick s'est mit a briller et mes ailes de feu ont jailli de mon dos plus lumineuses que jamais. Je l'ai repoussé d'un coup d'aile ce qui l'a fait tombé au sol à l’intérieur. Je me suis alors précipité vers lui et je lui ai saisi fermement son coup de mutant pour l'empêcher de s’échapper. Je l'ai traîné rapidement vers la pièce des malades et je l'ai violemment jeté à l’intérieur. Rapidement, j'ai alors poussé un rocher qui se trouvait juste à côté de toutes mes force en m'aidant de mes ailes. Grâce à se rocher, j'ai pu boucher l'entrée, l'enfermant ainsi dans ce trou.
Mes ailes se sont dissipées, mes muscles m'envoyaient des signaux de détresse, mon corps tout entier tremblait après ce traumatisme, je me suis écroulé avant de fondre en larmes.
"J-Je suis désolé... Je-J-Je suis..."
Je n'en pouvait plus, je ne pouvait pas y arriver. Tout mes efforts furent inutiles, je ne sers à rien. Richard est devenu un monstre ! Je revoyais encore son visage sans expression et choquant. J'ai hurlé pour me débarrasser de cette image mais rien à faire. J'étais là, au sol, dans l'incapacité de bouger, me noyant dans mes propres larmes.
J'étais à bout. J'étais découragé. Je n'y arrive pas, c'est trop dur. Je veux qu'on m'aide...
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Dim 13 Nov 2016, 21:16
Tu entends cette petite voix qui t’appelle ? Elle te dicte de sortir de là.
Dans la niche les heures s’écoulent. Le corps jusque là amorphe de Richard suite à sa mutation se remet à s’agiter. Son corps est entièrement couvert de feuillage. De toutes petites branches sr ... sur les quelles se développent des bourgeons, poussent dans tous les sens. Ses pattes sont couvertes d’un bois foncé et ses oreilles sont devenues aussi opaque qu’une feuille au soleil.
Le bruit du grattement de ses griffes contre la pierre et ses grognements résonnent. Il est coincé ici. Pour le moment. Car la grande capacité des plantes est bien sor ... évidement de pouvoir pousser n’importe où et de traverser les matériaux les plus dur. Il a besoin de soleil, il a besoin d’eau. Tout son corps parasité ne réclame que cela. sor ... Alors il commence à tourner en rond à gratter chaque centimètre de la niche pour trouver une brèche.
Mais il ne trouve rien pas le moindre petit interstice. Le stress monte. sortir ...Comme un claustrophobe prit au piège. Dans un élan son corps massif se fracasse de toute sa puissance contre la pierre. Une fois, puis deux, puis trois. La dernière est la bonne la pierre semble avoir glissé. Il est sur le bon chemin vers la liberté. Ainsi le mutant recommence à se jeter contre le minéral qui ne lui cède pas de terrain. Il grogne de plus en plus fort. Se fait de plus en plus violent. Ses yeux blancs sont injecté de sang. Sortir … Le sommet de son crane se pare de rouge. Sortir … La douleur ne l’arrête pas. Il recommence. Et hurle dans contre cet obstacle. Sortir … Le son qui sort de sa gueule n’a rien de lupin. Un hurlement grave mélangé à un gargouillis guttural. Sortir … La bave dégouline de sa gueule tandis qu’il se jette une énième fois avec toujours autant de force contre la pierre. Sortir …
Dans la terre sous ses pattes le sol s’agite et frémi. Des ronces jaillissent de terre et se faufilent dans les fentes créé par les assauts du mutant. Elles s’enroulent autour du minéral et resserrent leur étaux. La pression fait se fissurer se dernier. Le mutant saisi sa chance et s’élance une dernière fois contre l’obstacle. La roche se brise en de multiples morceaux. Au milieu des gravats le mutant se redresse. Il a réussi à sortir. Sortir …. Sortir … Sortir … Qui conque … Sortir … se mettra … Sortir …en travers …Sortir …de son chemin …Sortir …en payera …Sortir …le …Sortir ! prix.
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 26 Nov 2016, 20:32
Cette prison ne pouvait pas tenir éternellement, je le savais. Elle avait été créée très rapidement et malgré le fait que le rocher qui bloquait l'entrée soit très lourd, avec de la volonté il peut être déplacé. J'étais trop traumatisé pour renforcer la barrière. Je ne voulais pas voir cette prison, je ne voulais pas voir quoique ce soit qui puisse me rappeler cette scène horrible. Malheureusement, ce jour devait bien arriver. Ce jour où il allait tenter de s'échapper. Et par malheur, ce jour était aujourd'hui.
Un écho a retentit à travers le squat jusqu'à mon antre. Je me suis réveillé, remuant les oreilles avant de me redresser, inquiet. Je ne savais pas ce que c'était, cependant ça n'avait été qu'un bruit très vague et je me suis donc calmé avant de me rallonger sur le sol. J'allais me rendormir quand le même bruit a retentit, plus fort cette fois. Je n'ai pas bougé cette fois, j'ai simplement ouvert grand les yeux. Je ne voulais pas croire que c'était ce que je pensais. J'avais envie de me réveiller à nouveau. Je voulais que tout ça ne soit qu'un cauchemar et que tout redevienne comme avant. Mais lorsqu'un nouveau bruit est parvenu à mes oreilles, presque assez fort pour faire trembler les murs, je me suis levé d'un seul coup et j'ai couru.
Quoiqu'il arrive, je devais empêcher Richard de sortir. Je ne devais pas le laisser faire du mal à mon clan même si ce dernier est dispersé. Je devais me battre, c'est ce que Kameo me dirait de faire et je sais qu'elle aurait raison. Les bruits devenaient de plus en plus fréquents jusqu'à ce qu'un énorme craquement me déchire les oreilles. Je suis arrivé juste à ce moment là devant la tanière de Richard. Le rocher avait littéralement explosé et Richard était désormais libre. Ses yeux étaient aussi vides et effrayants que lors de son premier jour en tant que mutant. Sa peau était toujours recouverte de feuilles et d'écorce. J'ai commencé à grogner, hérissant les poils de mon échine tout en avançant lentement vers Richa-... Cette créature...
Ce n'est pas Richard, c'est un monstre. Je ne dois pas hésiter à employer la manière forte...
Mon Glowstick s'est illuminé et mes ailes de feu sont apparue. Je les ai déployée face au mutant tout en continuant à grogner en guise d'avertissement. J’espérais ne pas avoir à me battre contre lui malgré tout.
"Fais pas l'imbécile, retourne dans cette tanière avant que je t'y oblige..."
Je ne suis pas très sûr que son corps plein d'écorce et de feuilles apprécie les flammes...
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Jeu 01 Déc 2016, 21:45
Le mutant est prêt à rejoindre sa très chère mère. Celle grâce à qui il a développé cette incroyable puissance. Sa queue semblable à une branche fouette l’air. Il va la rejoindre lui et les autres pour l’aider à coloniser totalement se monde. Son corps se met en marche. Le bois craque comme plié sous l’effet du vent. À peine à t-il le temps de faire un mettre qu’une vive lumière s’allume face à lui. La forte source de chaleur le fait reculer tout d’abord d’un pas. Tout ce qu’il voit c’est un soleil brûlant. Un soleil qui contrairement à celui qui lui est bénéfique va le réduire en cendre. Pour répondre à ce dangereux et puissant ennemi le mutant entrouvre sa gueule verte et émet de nouveau ce grognement guttural. Le seul son qu’il semble capable d’émettre.
Probablement peut-il sentir la peur, le chagrin et le désespoir de son assaillant. Probablement sent-il également que l’avertissement n’est pas à prendre à la légère. Le mutant, accompagné des deux ronces, s’avance face à Esterno. Fixant un point dans le vide. Son propre glowstick encore intact pend tristement autour de son coup. Caché et absorbé par le feuillage. Le mutant hésite. Attaquer de front ? Feinter ? Fuir ? Le feu est un élément particulièrement important dans sa stratégie. Il s’arrête après deux pas, sentant déjà la chaleur contre tout son corps.
Les feuilles qui le recouvrent se plaquent les unes contres les autres ne formant plus qu’une fine couche. Dévoilant sa maigreur. Depuis combien de temps n’a t-il pas mangé ? Trop longtemps. Ce loup devant lui allait lui servir de casse croûte. Il va le gober à la manière d’une plante carnivore. Tout entier. Et ne rien laisser derrière lui.
Voilà que l’affamé avance de nouveau et à chaque pas accélère de plus en plus jusqu’à courir face à son ennemi. Sous ses pattes glissent comme des serpents les deux ronces qui l’accompagnent. Son cœur envoi à vive allure son épais sang vert jusqu’à ses muscles. Le regard vide d’une unique émotion : tuer. Les deux ronces s’enroulent autour de l’infecté comme une armure. À la base de ses pattes, puis remontant jusque sur son poitrail et se terminant au sommet de son crane.
Go !
La distance se fait de plus en plus faible et le grognement du mutant se fait de plus en plus fort. La gueule grande ouverte crocs en vue prêt à en découdre. Dans un dernier élan il plonge contre son adversaire en corps à corps en face à face. Il n’a pas peur du feu, il a confiance en lui. En ces ronces qui le protègent. Pour le moment.
Haku » Accro'
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Nakhu
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 03 Déc 2016, 19:32
Je gardais un regard déterminé face au mutant. Je ne souhaitais plus jamais me montrer faible. Il était temps maintenant que je montre de quoi j'étais vraiment capable. Je n'étais pas faible, j'étais fort ! Et j'allais sauver mon clan ! J'ai alors laissé de côté la peur et la pitié pour remplir tout mon corps de détermination et de courage. Je ne me laisserais pas abattre !!
Le loup-plante mutant s'avança alors, ignorant sans surprise mon avertissement. Il fit bouger son corps maigre recouvert de feuilles et accéléra de plus en plus, bien déterminé à m'exterminer d'après son regard de tueur sans émotions. Je grognais de plus en plus fort au fur et à mesure qu'il s'approchait. Rien ni personne ne se trouvait autour, seul le mutant et moi en face à face. La scène était rythmée par les bruits de grognement et la course du monstre qui se rapprochait dangereusement de moi. Les ronces qui accompagnaient sa course s'enroulèrent alors autour de son corps pour le protéger. Je compris que la collision risquait d'être douloureuse mais trop tard pour esquiver, il était à une demi-seconde de moi.
Et il m'a heurté.
J'ai alors contracté l'ensemble de mes muscles tout en enroulant mes pattes antérieures autour de lui pour le bloquer. Dans une symphonie de gémissements, je sentais ses ronces se planter dans ma peau et mon sang dégoulinait sur mon corps. Malgré tout je ne lâchais rien. J'ai redoublé d'efforts pour le repousser et d'un coup d'aile, je l'ai expulsé sur le sol quelques mètres plus loin, laissant quelques une de ses feuilles prendre feu au passage. Je me suis immédiatement remis sur mes gardes, prêt à encaisser une prochaine attaque. Tant que mes ailes étaient déployées, j'avais l'avantage face à lui.
Mais combien de temps vais-je tenir avant qu'elle ne me brûlent le dos ?
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Mer 11 Jan 2017, 21:02
La violence du choc fait écho sur les murs de roche et se propage dans les couloirs. Le mutant, dans sa rage dévastatrice saisit entre ses crocs le premier centimètre de peau le plus proche et s’acharne dessus de toute ses forces. Enlacé l’un contre l’autre, roulant dans la poussière et les gravats. Le bouclier de ronce relâche son emprise sur son porteur au contact du feu, libérant Esterno de leurs épines. Mais si les ronces abandonnent le combat, les deux loups eux, ne sont pas près d’en rester là. Les coups de crocs et de griffes s’enchaînent à une vitesse folle. Tout devient flou et le monde tourne au ralenti. Plaqué au sol une seconde par son adverse, retournant la situation la seconde suivante. La vue du sang excite le mutant qui se fait de plus en plus radical. Probablement que ce sang lui appartient, mélangé dans celui qui a veillé pendant des jours à son chevet alors qu’il était souffrant. D’un coup de son aile couleur soleil Esterno repousse enfin Richard. Le plantaloup n’est pas sonné par le coup. Mais la brûlure a fait des dégâts à son pelage de feuille et a atteint la peau caché dessous. Il couine et se roule dans les gravats afin de stopper ce cancer de lave. Ses feuilles sont définitivement brûlées sur son coté gauche. Les autres sont rouges. Les deux loup sont désormais rouge sang. Ils se toisent. Haletant. La bave coule des babines du plus jeune. La douleur lui cri de se venger. Mais il est Suffisamment amoché pour que ce dernier hésite à charger de nouveau cet adversaire qui arrive à lui tenir tête. Cet être qui ne veut pas mourir. Dans un mouvement circulaire le mutant tourne autour de sa proie. Il n’a pas oublié la faim qui l’habite. Derrière lui les empruntes rubis se figent dans la terre. De nouveau son gargouillement guttural si caractéristique émerge de sa gueule. Il sonne le glas. Et se jette une nouvelle fois contre Esterno. Mais pas de front cette fois. C’est son antérieur qu’il veut briser.
Haku » Accro'
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 14 Jan 2017, 10:39
De nombreuses plaies parsemaient mon corps dont une morsure assez profonde sur mon dos qui s'avérait être relativement douloureuse. J'ai grimacé, ne quittant pas du regard le loup végétal qui me tournait autour et s'apprêtait à s'élancer de nouveau sur moi. Je faisais toujours face, les ailes à moitié déployées, prêt à le repousser une seconde fois. Celui-ci s'élança enfin de nouveau dans un grognement loin d'être naturel. De la bave coulait de sa bouche à chacun de ses pas. Il se rapprocha de plus en plus jusqu'à ce qu'il soit tout proche, j'ai alors contracté mes muscles, prêt à contrer son attaque quand soudain, sa trajectoire a légèrement dévié.
Et de ses crocs, il a saisit ma patte.
Dans un hurlement, je suis tombé au sol. Le loup mutant tenait toujours fermement ma patte tandis qu'un mélange de grognements et de gémissements s’échappait de ma gorge. La douleur était insupportable mais malgré ça, j'ai agité mes ailes comme j'ai pu dans la direction du plantaloup. Ma vision devenait trouble, ma tête commençait sérieusement à tourner. Il fallait que je m'en sorte avant de m'évanouir !! Je me suis agité dans tout les sens tout en continuant à envoyer des battement d'aile sur Richard tout en essayant de le frapper avec ma queue. Finalement, la prise a lâché et j'ai immédiatement eu le réflexe de ramper pour m'éloigner au plus du monstre. Ma vision est alors revenue plus ou moins à la normale.
Je me suis relevé avec beaucoup de difficulté. Ma patte me faisait un mal horrible mais je parvenais toujours à la poser au sol malgré la douleur. J'étais déjà essoufflé alors que le combat n'avait pas encore beaucoup duré, surement à cause du fait que j'étais faible et fatigué en ce moment... C'est alors que mes ailes ont d'un coup commencé à me brûler furieusement le dos, m'arrachant un cri de douleur. La douleur de la brûlure était venue beaucoup plus rapidement que d'habitude, sûrement à cause de cette plaie que j'avais sur le dos. Grimaçant, je n'ai alors pas eu d'autre choix que de faire disparaître mes ailes. Désormais blessé, essoufflé et dans l'incapacité d'utiliser mon pouvoir, j'étais vraiment très mal. L'issue de ce combat s'avère mauvaise, mais je dois continuer de lutter...
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 14 Jan 2017, 16:45
ARRÊTE ÇA ! Tu ne vois donc pas à quel point la folie te ronge ? Au fond de son crane tout au fond de ses pensés, là où la maladie n’a pas réussie à se propager la conscience du loup persiste. Il est enchaîné dans le néant de son esprit. Autour de lui tout est noir d’encre. La lumière de l’extérieur est avalée et l’image tout juste visible. Mais le film d‘horreur est bien là. Le mâle hurle à la mort, les yeux brillant de larmes devant la scène. Il supplie de toutes ces forces son corps de cesser de mutiler son ami. Mais les dieux ne sont pas toujours là pour vous sauver. Parfois c’est à vous de vaincre le mal qui vous emprisonne. Dédoublement de la personnalité. À moins qu’il ne soit vous et que vous ne soyez qu’un écho de lui. Devant votre incapacité à régir posez vous la question de votre identité. C’est alors que vous ressassez tout ce que vous avez réalisé. Et que vous culpabilisez. Si. Si seulement vous n’étiez pas allé là bas. Si seulement vous n’aviez pas été aussi faible face à la maladie. Si seulement vous ne vous étiez pas attaché à lui.
Ses larmes forment une flaque sous ses pattes. Il ne veut plus regarder la suite.
« Si tu étais d’accord avec moi tu ne souffrirais pas autant. - Brûle en Enfer. - Ton ami nous a déjà brûlé et il va périr pour ça ! »
La voix rocailleuse du parasite aime et s’amuse à torturer son hôte. Dehors, sa mâchoire se referme sur la patte du loup à la tresse. Les gémissements de ce dernier est un supplice pour Richard. Il ne supporte plus de l’entendre souffrir à cause de lui. Son corps tremblant, il s’agite et tire sur les chaînes qui l’emprisonnent.
ARRÊTE ÇA !
Le plantaloup relâche son emprise le regard dans le vide. Son iris blanc se dirige vers le blessé. Durant une seconde le brethen semble avoir reprit le contrôle sur son corps. Mais Everbloom est plus fort. Il rejette avec force le loup au fond de son esprit et l’immobilise.
« Ne m’empêche pas d’agir ! Ensemble nous pourrions être plus fort. Nos deux esprits dans ton corps fusionné au mien. Nous serions parfait. Mes frères et nous même pourrions devenir la nouvelle race dominante de ce monde !!! - NOOONNN !!! »
L’affrontement se répercute à l’extérieur. Le mutant s’agite et grogne. Ses coups de crocs partent dans le vide. Puis soudain il se fige. Les oreilles droites se tournent en direction de la sortie de la galerie. Un sourire carnassier étire ses babines. Il ne s’intéresse plus à Esterno. Et entame sa marche. « Maman nous appelle. Il est temps Richard. Allons la rejoindre et dominons le monde. »
Dans un spasme le loup à la crête s’écroule au sol. Le hoquet entre coupe son souffle et lui brûle la poitrine. Les yeux injectés de sang incapable désormais de pleurer. Le noir l’entoure et l’englobe. Un rire malveillant l’accompagne et prend alors toute la place.
« Sage décision. »
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident] Sam 14 Jan 2017, 18:40
J'étais épuisé, exténué, blessé. J'avais mal à chacun de mes muscles et la morsure sur mon dos me faisait grimacer de douleur. Je n'en pouvais plus, je voulais que tout s'arrête, je voulais que tout redevienne normal, que Everbloom n'ai jamais existé. Des larmes ont commencé à couler de mes yeux sans que je ne puisse l'empêcher. Tout cela était trop dur, trop lourd à porter. Je commençais vraiment à me dire que la mort était mieux que ça mais le visage de Kameo et sa détermination me rappelait que je devais rester en vie. Alors je luttais pour rester debout, je luttais pour tenir le coup.
Le loup en face de moi pendant se temps semblait s'agiter. Il semblait plus en colère, comme en conflit avec sois-même. C'est alors qu'il se calma et, avec un sourire effrayant, s'est mis à marcher d'un pas régulier. Il m'est passé juste à côté, il semblait se diriger vers la sortie. Je n'ai rien pu faire, j'étais trop faible. Les larmes ont recommencé à couler quand j'ai réaliser que je ne pouvais rien faire d'autre à part le laisser partir. Je l'entendais s'éloigner de plus en plus... Toujours plus...
J'ai alors laissé tomber mon corps blessé et affaibli au sol. C'était fini, j'avais perdu Richard, je n'avais pas pu l'empêcher de partir. Je n'avais pas eu la volonté assez forte pour l'arrêter, je me suis laissé emporter par le flot de la douleur. Je ne le retrouverais peut-être jamais...
{Fin}
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Sujet: Re: hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident]
hôpital de campagne [ouvert aux malades, aux savants et à ceux qui aident]