Le trésor du Continent [Libre]

De la plage, on pouvait voir le continent et si on faisait le tour de l'île, on voyait la mer touché le ciel. Son papa lui disait que sur le continent, il y avait des montagnes, des arbres, des rivières et puis des lacs. Il disait aussi qu'il y avait pleins d'animaux contrairement à l'île qui était assez limité, il disait aussi qu'il y avait d'autres loups. Et puis, quand il parlait de la mer, ça donnait plus envie, il disait qu'il ne savait ce qu'il y avait au delà de l'océan mais qu'il y avait peut-être pleins de trésors et que sur le continent, il n'y en avait plus depuis longtemps.
Elle avait demandé à Illidan aussi, parce que c'était le Capitaine alors forcément il savait des trucs. Mais il avait répondu qu'il ne savait même pas qu'on voyait le continent d'ici. Il y avait d'autres loups à qui demander mais finalement, la jeune Safran avait préféré s'imaginer toute seule les choses.
Elle imaginait de grands oiseaux encore plus grands que les goélands qui gardaient des trésors enfouis au fond de grottes humides accessibles que lorsque la marée des lacs des continents étaient basses. Sur Morne-Oeil il y avait des grottes comme ça, c'était les plus dangereuses et Papa ne voulait pas qu'elle y aille mais il avait dit pour l'instant. Du coup elle attendait d'être plus grande.

Safran était le seul louveteau de son âge, Gurebi, Hicham, Angelica et Spleen étaient tous déjà grands alors la petite louve jouait souvent toute seule, parce que les adultes eux faisaient des trucs d'adultes. Elle jouait à être grande elle aussi et qu'avec tout les Raeders, ils partaient chercher un vieux trésors oublié sur le continent. Une fois elle avait trouvé une longue vue dans la carcasse du bateau sur la falaise, son Papa avait dit qu'il fallait réparer le verre alors en attendant, Safran faisait semblant de voir au travers.

« Mon Capitaine, je crois qu'il y a plein d'arbres ici, c'est des buissons avec des grosses tiges. »

Évidemment, pour une enfant grandissant une île d'herbe, de sable et de roches, la forêt avait ce petit côté mystique et dangereux de l'inconnu. Avec sa longue vue, elle regarda autour d'elle bien que l'outil cassé, plutôt qu'améliorer sa vision, la diminuait mais pour le jeu ça avait peu d'importance. Elle s'arrêta soudain à un reflet dans l'eau pas trop loin du bord. Malgré son jeune âge Safran savait déjà nager, enfant Raeders oblige, c'était un des premiers apprentissage mais la mer avait cette puissance qui rendrait sage le plus turbulent des enfant.
La jeune louve se précipita dans l'écume avec une course lente de bébé loup à courtes pattes, surtout que les siennes étaient nulles, elles ne la supportait pas tout le temps. Puis dans le sable mou à quelques centimètres de la surface de l'eau, elle plongea son museau, creusant autour pour récupérer un coquillage creux d'un petit teint rosé.

« Il détient la carte ! Il faut écouter l’énigme du Bernard l'ermite ! »

Et elle posa son oreille contre le coquillage, écoutant l'écho de la mer tandis que son fessier s'assit dans l'eau froide, la louvette étant trop habituée pour être dérangée. C'est alors que ses oreilles se dressèrent sur un autre son, elle fronça les sourcils. Le plissement du visage lui fit tomber son chapeau trop grand sur les yeux. Elle le releva d'une patte tandis qu'elle reposa son coquillage.

« Faites attention Capitaine, un ennemi approche ! »

La vie ne serait plus jamais pareil. Et voilà déjà plusieurs semaines que Paprika n’était plus et la vie était déjà bien plus tranquille…plus silencieuse et, même habitué à la solitude, toujours occuper à chercher, craindre souhaiter ou savourer ces quelques moments de solitude propice à son bonheur d’antan, aujourd’hui, Eeno n’était plus d’humeur à rester seul, mais il ne souhaitait pas non plus rester parmi les autres. Soupirant, c’est le corps bien meurtri qu’il décida de quitter l’épaule de Sonic pour se promener de grand matin, de peine de se promener la nuit avec autant de gaîté. Les chemins furent désert, malgré l’heure tardive à laquelle il se leva enfin, mais Eeno ne s’en préoccupa pas vraiment, les jeunes faisaient leur trucs et ça lui convenait comme ça. Ce qui le préoccupa cependant c’est que dans l’accalmie de la société qu’il traversait à pas lent, il s’accouda violemment dans les regards des autres que la disparition de Paprika ne sembla pas être si choquante. Ceux qui avait pourtant savouré la vie comme jamais grâce à elle ne semblait pas… il ne savait pas l’expliquer. Triste. En même temps, son jugement était altérer et il décida de s’accommoder lui-même à cette triste hérésie de la vie, en s’accommodant d’un peu de temps seul avec la nature ou du moins…à ce que la nature de l’île avait à lui offrir. Il pris quelques gorgés d’eau fraîche à la source qui traversait les tanières avant de se mettre en route.

«Bon, très bien, je suis peut-être encore le seul loup encore livide, mais qu'est-ce que je voyais derrière tous ces visages sinon la folie, l'inquiétude, l'angoisse, sinon la souffrance et la peur, l'abandon, sinon l'ennui, sinon la solitude, sinon la rage et l'impuissance, merde qu'est-ce que je voyais qui aurait pu me remonter un peu...? pensa Eeno alors qu’il longea le récif».

Ici, la solitude était absolu, pour tout le monde. Certes, échouer sur une île déserte ne pouvais aps que nous faire du mal, car non seulement elle isolait les malheurs, mais encore elle nous permettait de faire taire les mesquines conventions de la société des deux autres meutes…Meute qui les avaient mis de côté, pour avoir la simple envie de goûter à la liberté et au final….Bien que la contagion était exceptionnelle…Eeno ne put s’empêcher d’avoir la liberté particulièrement éprouvés.

*Chaque impression de l'esprit est en elle-même ce qu'elle est, elle s'isole dans sa plénitude présente, elle ne comporte aucune trace de l'avenir, aucun manque* Sarte…

Eeno continua d’avancer en repensant à son temps d’avant, et à mesure que ses yeux formait les formes des montages, ces montagnes qu’il avait si souvent explorer, il écouta, au fond de sa mémoire, le ruissellement de la terre, du vent dans les arbres, des cailloux qui se fracassait entre eux sous son poids quand une fraction de douleur s’étendu à la surface de sa poitrine….C’était le manque, il le sentait et ça le rendait exécrable. Il se permit de maudire encore Pontos avant de s’aventurer tranquillement aux travers des misérables morceaux d’arbre sans branches et aux travers des buissons asséchés lors qu’un ruissellement perpétuel vint couper ses pensés. Il dressa les oreilles. Quelqu’un chantait les louanges de la jeunesse et quelque part, la voix lui sembla familière. La voix était légèrement briser mais assurant. Jamais Eeno ne s’était senti si profondément intéresser par quelque chose. Pas depuis cette fameuse fontaine de rhum….Il s’approcha, l’air sévère, faisant cliqueter les pattes de crabe sur son dos et riant mécaniquement.

-Ah bien ! On a tout de même joliment raison de profiter du large quand on est jeune, mon captain !

Le ton était rigolant et, sans éblouissement de santé, Eeno, sans s’arrêter d’avoir l’air ridicule alla rejoindre Safran, qui ressemblant à un escargot sous une coquille trop grande pour lui, sous ce chapeau. L’idée de ce chapeau surdimensionné lui rappela celle que Paprika avait eu à environ son âge. Il roula les yeux et appuyant généreusement sur celui-ci, écrasant légèrement la crinière de sa petite-fille.

-Je sais qu’une vieille bouche ne saurait charmer de jeunes oreilles, mais me permettez vous humblement, mon capitaine, que je vous salue respectueusement ? rajouta Eeno en faisant une légère roulade vers l’avant.

Eeno n’oserait jamais trouble sa petite fille qui, jusqu’ici, ne connaîtrait probablement jamais la vie en dehors de l’île et il trouva en Safran, une sorte de renaissance et un sentiment de fierté vint se louanger dans ses oreilles en pensant que son fils était à son tour papa et qu'il était grand-père. Surtout grand-père. Rien pour ne pas le vieillir encore, mais il était si fière et elle grandissait si bien...si vite...trop vite pour Eeno, lui qui aimait prendre son temps.

Il surgit de l'intérieur de l'île, grande bête aux pattes multiples. La peau du dos était dure comme une carapace et à chaque pas les coques externes grinçaient entre elles comme une vieilles machines abîmée. Un être mi-canin mi-crustacé qui s'avançait vers elle tel un monstre de cauchemar... pour les loups du continent sans doute mais pour ceux de Morne-oeil...

« Papi Eeno ! »

La queue de la jeune louvette remua à la vue du vieux maudit, le regardant descendre de la colline pour la rejoindre, Safran fit quelques pas vers lui, quittant la mer pour ne rester qu'au niveau de l'écume qui lui chatouillait les pattes au rythme des vagues. Elle se tourna cependant vers son équipage imaginaire, il fallait expliquer aux nouveaux qui était Papi Eeno avant qu'ils ne l'attaquent.

« C'est un des maudits de Morne-oeil, il est de chez nous et garde l'île des méchants de l'extérieur. »

Lorsque le vieux loup fut à son niveau, Safran fit quelques bonds vers lui pour venir se frotter contre ses pattes avant, étant encore suffisamment petite pour passer sous son poitrail, laissant l'équipage derrière pour accueillir le nouvel arrivant. Nouveau qui lui écrasa son chapeau, le faisant glisser sur ses yeux sans aucune difficulté, rendant la loupiote aveugle. Safran laissa son arrière train s'affaisser sans aucune douceur dans le sable avant de relever son couvre-chef avec ses deux pattes avant, levant son museau vers son grand-père, plongeant ses yeux rubis dans les siens.

« Mais Papi, c'est pas moi le capitaine, c'est Illidan. Moi je suis Second mais pas à la place de Mylo hein, je suis l'autre second, celui de gauche parce que s'il y a un bras droit, il en faut un à gauche aussi tu vois ? »

C'était pourtant logique nom d'une huître !

« Et toi t'es le gardien maudit qui garde nos trésors pour que les ennemis viennent pas les voler alors il faut que tu es l'air méchant comme ça. »

Safran se mit bien droite sur ses quatre courtes pattes avant de froncer fortement les sourcils et montrer ses dents blanches de bébé loups dans un air le plus belliqueux possible et sans oublié un « grrr » aïgue de jeune voix.

«Papi Eeno !»

Aussitôt, la jeune gamie s’agita dans tous les sens comme si le feu était à ses trousses. La jeune pirate remua sa queue frileuse, fléchit sur ses pattes et s’envola avec un énorme sourire au lèvre vers lui, en prenant soin de ne pas quitter l’écume de la mer qui contrastait si doucement sur ses fragiles petites pattes de louveteau. Eeno esquissa un sourire avant de prononcer son nom et de tenter de ne pas trop fragiliser par son poids, ses pattes qui semblait douloureuse et suivie du regard, ce petit équipage qui semblait toujours suivre Safran de près. Il pris soin de laisser sa vieille langue rugueuse râpé doucement mais avec ferveur la joue de sa petite fille. Eeno comprit très vite qu’il n’était que des amis imaginaires et ne pu se résoudre à se sentir très proche de cette activité. Car lui-même étant jeune, avait souvent eu tendance à s’imaginer des gens ou d’autres animaux qui parle pour se tenir compagnie lors de ses escapades interdites. Il n’y avait là, aucun danger mais papi Eeno joua le jeu et coinça sa grosse queue touffu entre ses jambes et tremblant légèrement.

-Il voudrait mieux…car je commence à me sentir persécuté, héhéhé.

Il finit par se détendre au fil des présentations et fit mine de saluer tout le monde d’un court hochement de tête, cherchant toujours à trouver l’approbation dans les yeux de la louveteau qui, après tout était le chef de ce merveilleux équipage. Au bout d’un moment, Eeno glissa ses yeux sur l’horizon, ferma ceux-ci d’un mouvement doux et laissa la brise d’hiver s’infiltrer dans son pelage, dans ses exosquelettes, dans ses veines, dans son cœur puis finit par pousser un soupire. Eeno se souvenu alors d’une aventure qu’il eu avec son frère il y a de cela plusieurs années déjà et ça, comme si c’était hier. Eeno voulu tant lui rappeler les jours heureux qu’ils avaient passer avec sa fratrie en camping ou il finissait toujours par les abandonnées pour une autre source d’attention. Il se souvint, en ces temps-là, que le soleil brûlait. Et que les feuilles mortes se ramassait à la pelle et devenait, s’il ne l’avait pas complètement oublier, le meilleur terrain de jeu du monde. Il se souvint aussi d’Ieno qui avait tenter de le dénoncer au adulte mais qu’il avait réussi à soudoyer au prix de quelques petites gâteries supplémentaire au souper. Parce que oui, Ieno était gourmand 8D. Il finit par revenir à l’attention de la brune lorsqu’elle se remit à lui parler et regarda avec parcimonie ses yeux rubis.

-En effet, Illidan est capitaine mais qui a dit que tu ne pouvais pas être ton PROPRE capitaine en plus d’être le second de la gauche ? Tu vois, moi, j’étais aussi le bras gauche de grand-mère Paprika, mais j’étais aussi mon propre capitaine qui partait sur mes propres aventures dit Eeno en bombant le torse et en marchant en cadence comme une marche de guerre.

Il espéra sembler intéressant et jetant un regard rapide, il revint d’un bond près de la jeune femelle en regardant attentivement la démonstration du statut que devrait prendre Eeno. «Le beau spectacle» pensa t-il entre ses vieilles dents branlantes. En y jetant un œil, Eeno aurait cru apercevoir des dents de sagesse, pas encore poussé et pourtant, malgré son air belliqueux, Safran semblait encore plus maligne et rusée qu’un vieux corbeaux.

-Je serai le meilleur gardien maudit du trésor maudit !

Eeno se tenta donc à son tour. Il fronça donc premièrement les sourcils, avec difficulté comme son visage semblait sculpté parmi les coquillages, puis se brandit sur les quatre pattes et retroussa tout doucement les crocs en grondant doucement, comme le tambour secret d’un cœur énervé. Il n’avait rien à mettre sous sa dent, si ce n’est qu’une vieille croûte de mer qui commençait à pousser sur ses gencives et plus il allait et plus il avait mal aux crocs. Il finit par faire une pause, et ne bougea pas d’un poil. Son corps de gardien maudit se figea tout d’un coup et on n’entendait plus que le craquement des pattes de crabe sur son dos. Eeno ne broncha même pas d’un cil et attendit une réaction de la jeune femelle en espérant qu’elle mordrait à l’hameçon. Il comptait la faire sursauter.

Papi Eeno jouait le jeu, c'était cool parce que tout les adultes ne le faisaient pas. Illidan par exemple, il ne comprenait jamais rien quand elle lui expliquait et Tonton DaeHwan lui disait toujours à la fin « va donc emmerder ton père plutôt ». Safran les aimait bien mais parfois, ils n'étaient pas très drôle. Mais Papi Eeno était peut-être un peu trop rêveur lui. Être Capitaine en même temps que Second du côté gauche ? L'idée était plutôt intéressante c'est vrai, si jamais les Raeders devenaient si nombreux qu'il fallait un deuxième bateau mais il y avait un hic et son grand-père devait être mis dans la confidence. Elle se rapprocha de son oreille, regardant sur le côté pour vérifier qu'aucun filous ne tente de l'écouter et mis une patte devant son museau pour enfermer le son entre elle et le vieux loups.

« Je veux bien être capitaine mais c'est pas possible. Tu le dis pas hein, sinon Illidan va pas être content mais faut quelqu'un pour le surveiller et je crois pas que Mylo soit assez sérieux. »

Elle recula ensuite pour regarder Papi Eeno droit dans les yeux, la couleur rubis face au bleu.

« Tu répètes pas ce que j'ai dit hein ? »

Safran ne voulait pas qu'Illidan soit fâché à cause de ça.
Le vieux loup se figea ensuite, bien droit et l'air menaçant, parce qu'il devait être le meilleur gardien maudit du trésor maudit. Ils pouvaient venir les voleurs du continent, son super papi les attendait de patte ferme ! Alors qu'il était aussi immobile qu'un roc, tel une statue qui ne s'activait que si on déclenchait la malédiction, Safran se mit devant lui, fièrement, le torse bombé et la tête haut. Elle dû cependant relever son chapeau qui lui tombait devant les yeux et elle s'adressa à son équipage.

« Le Gardien veille sur la plage mais ceux qui veulent le trésor ne vont pas tarder à arriver. Toi et toi, elle montra d'une patte la position de deux loups imaginaires, allez le cacher dans la grotte, nous on attends l'arrivée de ces chiens... »

N'était-ce pas un peu vulgaire ? Dans l'incertitude, elle se tourna à son papi figé derrière elle, les oreilles un peu en arrière. Son père n'aurait pas aimé, assurément..

La conscience qu’avait pris Safran sur la situation des dirigeants des Raeders avait quelque chose d’un peu ambiguë. Pendant quelques secondes, Eeno se refusa une explication rationnelle…Il rejoint cependant la pensé absurde dans son affirmation initiale en tentant de ne pas plisser les yeux de suspicion, mais quelque part, Eeno s’inquiéta….Les paroles de sa petite fille ne se voulait qu’être une description utopique puisque de son jeune âge…comment pouvait-elle seulement être capable de comprendre comment fonctionnait vraiment le monde ? Il s’agissait donc là, d’une vérité spéculativement imparfaite, inaccomplie, mais qui insinua un doute….son attitude finis par se calmer, alors que Safran avait finalement repris le jeu, d’une patte imaginaire, il tira cette idée un peu plus profondément dans un coin de sa tête…Ici, maintenant…il était hors de question pour papi de laisser la léthargie du monde des adultes briser tout ce qu’il y avait de splendide dans l’innocence de Safran. Il ne se mit donc pas en colère alors que l’équipage de Safran tenta tant bien que mal de le sortir de sa léthargie pour l’amener à la grotte. Et, comme les paroles d’un fou, Eeno finis par émerger en craquant de partout. En vérité, il se bornait à toujours rendre l’idée que son corps objet sortait de sa malédiction pour protéger le trésor maudit. Ses oreilles se tourner avec rapidité vers la jeune femelle qui venait tout juste de blasphémer sur son équipage. Il ne pris pas de temps avant que la jeune femelle se recoquille sur elle-même, le regard en chien de vaillance, décidemment désoler d’avoir laisser échapper un vulgaire mot. La doucereuse honnêteté de ses yeux eurent l’effet de calmer Eeno qui oublia assez rapidement qu’elle s’était laisser aller à une violence verbale qui lui rappelait un peu Paprika. Son regard était comme une déchirure dans sa délicatesse et c’est ce qui lui paru soudain comme le plus vulgaire.

Eeno roula doucement ses muscles, plissant les yeux, le regard sévère et ne pu qu’hausser les yeux vers le ciel en sifflotant, un sourire mesquin sur les lèvres.

-T’a entendu quelque chose ?

Eeno n’avait plus la tête à culminer les fautes des autres et à les chicaner pour leur maladresse. Comment pouvait-il la chicaner quand lui et toute sa fratrie était exactement les mêmes lorsqu'ils étaient jeunes ? Cependant, il exposa sans discrétion un regard sévère qui présentait fermement l’idée qu’il valait mieux ne pas le répéter de nouveau. Il remarqua alors, acculer au pieds des rochers, l’ombre d’une connaissance mutuels. Objet de doute, Eeno sauta par-dessus la jeune femelle, faisant virevolter un peu de sable et de mousse autour d’eux, quelque morceaux éclatant l’équipage sans remord. Il se tourna alors vers celle-ci, crachant légèrement vers eux, précieux et hautain. Le vieux sot sourie alors qu’il fouilla la tête enfoui dans des tas d’algues bien juteuse et puante. Il sentait la chair creuser dans le sable moue et, dans un ensemble de mouvement un peu ridicule, figura une façon de se coincer la tête dans le corail assécher. Avec sa face creusée la queue d’Eeno vacillât farouchement. Il nourrissait son enfance sans hésitation. Il finit par se laisser choir comme une grosse baleine, les quatre pattes en l’air. Sa grosse tête coincé. Un léger sentiment de honte se blottit contre lui, tout en rigolant à ses oreilles, cette fois, il avait pousser son jeu un peu trop loin.

-Capitaine, j’ai trouver un trésor, mais je crois que le trésor m’a trouver aussi. On est dans de beau draps. Capitaine, dites à vos bon à rien de se bouger un peu, je suis bien coincé et pas question de laisser ce sale vaurien de trésor s’enfuir sans au préalable se prendre une bonne raclé !