Vengeance [Gloriel & Anianka & Delduwath](/!\ Scène choquante !!)

Attention, ce rp détient des scènes choquantes par la suite

Vengeance
Anianka & Gloriel & Delduwath

Son pouvoir sur l'Ombre avait fini par disparaître suite au sauvetage d'Oxomo. Le loup sombre avait frôlé la mort de trop près et la sorcellerie d'Anianka n'était pas sans faille. Il s'était réveillé un beau matin, confus, perdu, plus vieux et brisé que jamais. Ses muscles étaient courbaturés, l'une de ses pattes était cassée, son dos le faisait atrocement souffrir, il avait des morsures, des plaies encore ouvertes. Il était faible et trop âgé.
Anianka avait décidé que s'en était fini, alors elle l'avait pisté jusqu'à sa nouvelle cachette et avait pris soin de mémoriser le chemin. Elle courut vers le campement, vers son amant. Une longue trotte qui porta ses fruits lorsqu'elle posa son regard sur le chevalier.

Gloriel. Dit-elle doucement, espérant ne pas interrompre quelque chose.

Je l'ai retrouvé. Je sais où il se cache.

Sa voix était grave, ses yeux pétillaient d'une fougue vengeresse. Anianka aurait bien fait le travail seule, mais elle savait ô combien cette vengeance tenait aussi à Gloriel. Alors elle avait décidé de partager ce plaisir à deux.

Un sourire sur ses babines, elle était prête à passer à l'acte. Prête à faire couler le sang de ce monstre.

Anianka - 10 PV     &     Delduwath 5 PV (de départ)

La justice était quelque chose d'important en ce bas monde. Quand on pense que certains accusent la justice d'être trop sévère, comment réagiraient-ils si la vengeance de leur vie s'offrait à eux sur un plateau d'argent ? Lorsque enfin, leur justice personnelle peut être exécutée, que leur cœur peut battre en paix ? Anianka savait, elle savait que la vengeance et la justice étaient deux choses différentes mais que parfois, leur application était justifiée. Punir, pour mieux prévenir. Les plus forts savaient prendre les décisions les plus difficiles, tandis que les plus faibles eux, s'inclinaient devant une pseudo justice fragile qui se plie devant la peur.
Gloriel lui, faisait partie des forts, des dominants. Alors elle savait qu'en venant le voir en cet instant, il répondrait présent. Ils partageaient une vengeance en commun contre ce monstre, une haine profonde contre ce solitaire dont les actes abominables réclamaient une punition exemplaire. Un message devait être entendu à travers ce geste, une mise en garde contre ceux leur voulant du mal : osez les attaquer une fois, et vous en subirez les conséquences toute votre vie.

Elle hocha la tête d'un mouvement sec, les arcades sourcilières froncées montraient une détermination farouche. Elle fit volte face et s'élança souplement jusqu'au repère du solitaire sombre. Ses pattes frôlaient presque le sol, silencieux comme ceux d'un fauve tandis que son corps fendait l'air. Elle était rapide, les obstacles ne la ralentissaient pas, le vent lui même semblait la porter. Elle s'arrêta sur un rocher et se retourna pour observer si son compagnon suivait le rythme. L'excitation emportait son coeur dans sa poitrine, un sourire presque machiavélique peignait ses babines.
Un grondement retentit dans la grotte à côté d'elle, lui faisant dresser l'échine. Même la terre autour d'elle parut frémir. C'était lui, pas de doute, c'était ce monstre. Et il était enragé.

L'odeur de la prêtresse était forte, et surtout.. elle ne lui était pas étrangère. Une colère immense monta en lui, c'était elle, elle qui l'avait mis dans cet état. Elle qui avait gâché sa vie ! Dans un rugissement féroce il sortit de la grotte, bondissant devant les deux Lazulis en claquant violemment des mâchoires, les pattes écartées et les muscles saillants. Il était sauvage, il était impressionnant. Anianka écarquilla les yeux et recula d'un pas lorsqu'il débarqua à côté d'elle. Son unique oeil rouge sanguinaire luisait de colère. Son corps balafré était pitoyable, ses plaies ouvertes présageaient qu'il était affaibli, c'était l'occasion rêvée pour le mettre à terre, pour en finir une bonne fois pour toute.

Le regard d'Anianka était animé d'une fougue intense, cette vengeance, c'était celle qu'elle attendait depuis longtemps. Il était son violeur, il était la brute qui l'avait humilié et personne ne survivait à la justice de la prêtresse. Elle garderait son crâne comme trophée pour tout ceux qui voudraient la menacer, elle ou ses enfants.

[Lancés de dés contre Delduwath]

Elle gronda à son tour en réponse au solitaire, les mâchoires serrées. Toute sa colère gonfla ses muscles, la chaleur monta jusqu'à ses tempes, ses pupilles s'étaient dilatées comme ceux des félins. Il était désormais sa proie. Elle parvint à lui mordre la patte et resserra ses mâchoires sur sa chair. Du sang coula sur ses babines, faisant hurler encore plus le solitaire qui l'éjecta contre la grotte d'un violent coup de patte.

 Attention, scène choquante

Anianka - 8 PV (coup de patte)     &     Delduwath 0 PV

Il gueulait, brayait comme un ours enragé, gueule grande ouverte. D'un coup de patte, il tenta d'envoyer bouler le mâle comme il venait de le faire pour la femelle, mais sa patte déjà blessée l'empêcha de prendre de l'élan et son coup ne fit pas autant de dégâts que la première fois. L'Alpha lui sauta au visage et claqua ses mâchoires sur sa gueule, du sang gicla partout, sang mêlé entre le sien et celui de l'autre assaillant. Il tenta de se cambrer mais l'autre mâle était trop lourd, et c'était déjà trop tard. Anianka lui bondit dessus, grimpa sur son dos large et elle plongea ses mâchoires dans sa nuque. Ses mâchoires taillèrent la chair comme des lames de rasoir, ses coups étaient vifs, elle s'acharna et le déchiqueta comme un vulgaire morceau de viande.

Sa vengeance à elle était la plus importante, c'était à elle de l'achever car elle devait laver cette honte qu'il lui avait collé sur le visage. Il avait osé la souiller, elle, et elle lui faisait enfin payer. Elle les faisait tous payer un jour, ceux qui osaient lui tourner le dos.

Bientôt, son museau entier fut noyé dans sa gorge, elle arracha tout, les tendons, les artères, jusqu'à ce que l'os l'arrête, jusqu'à ce qu'il soit complètement immobile, que le sang l'aveugle. Malgré cela, il convulsait encore, comme si il s'accrochait au peu de vie qu'il lui restait.
Pathétique.

Anianka sauta de ce presque-mort et se plaça en face de lui, aux côtés de son amant. Son museau, ses yeux, ses cheveux, ses pattes, sa poitrine.. elle était presque entièrement recouverte de son sang, du sang de ce pauvre violeur. Des gouttes dégoulinaient de sa mèche pour couler le long de son visage, comme des larmes roulant sur ses joues, entre ses yeux et sur son museau.. En cet instant, la charmante et délicate louve suave avait disparu. En cette instant, devant cette scène, l'on voyait uniquement son horrible sourire macabre, son regard sinistre et épouvantable peint sur ce tableau rouge écarlate. Il n'y avait plus ni douceur ni élégance, il ne restait que cette inquiétante expression à vous glacer le sang, à vous hanter durant votre sommeil.

Elle l'observa ainsi, droite sur ses pattes, fière et triomphante. Son sang se vidait sur le sol, il s'étranglait là, dans son dernier souffle, son corps tremblait inévitablement. Elle plaça une patte dans sa gueule et arracha l'unique canine qu'il lui restait et fit gicler un petit filet de sang. Sa pupille tourna doucement et ne laissa qu'un vaste étendu de blanc, froid et vide. C'en était fini, maintenant.

Non, jamais. Plus jamais personne n'oserait la menacer, désormais.