La belle vie [PV Koellya]

Koellya ouvrit les yeux brusquements, la gueule ouverte sur un cri silencieux. Les yeux de la louve était grand ouvert, la terreur se lisant dans son regard. Un gémissement qui provenait de son enfant se fit entendre, mais la louve ne réagit pas, perdu dans els souvenirs de ce cauchemars, revivant les scènes de sa séquestration chez les Readers et d'autres s'ajoutant pour rendre le rêve encore plus effrayant, plus douloureux à vivre. Elle voyait que les Lazulis la délaissait plus loin sur leur territoire alors qu'elle venait juste d'être relacher par les Readers. Ceux-ci lui offrait de revenir, lui promettant les supplices qu'elle avait vécu. De l'autre, les Lazulis l'accusaient d'avoir tué sa tante, d'avoir tué son père et tout les autres loups qui avaient été sacrifié. Ils étaient même prêt à lui amputé des pattes ou la queue pour lui faire avouer. En plus de tout ça, la blanche et rouge devait choisir entre les deux. Quel clans? Incapable de choisir, les Lazulis se chargaient de lui faire vivre un sale quart d'heure et elle se réveillait en criant. Encore et toujours. De plus, sans s'en rendre compte, la louve repoussait de toute ses forces sa fille, pensant que c'était l'un des loups de la meute qui voulait la mutilée. La petite finissait souvent blesser, mais elle s'en fichait.

Il lui fallu de longue minutes pour que les battements rapide de son coeur se calme. Puis, la Lazulis donna un coup de patte à sa fille pour la réveiller. Elle allaient partir. Du moins, pour un petit moment. N'arrivant pas à dormir, Koellya voulu aller marcher et s'éloigner un peu de ce qu'elle considérait être un problème et un gros rappel de ce qui lui était arrivé. Dès qu'elle avait ouvert les yeu, la réponse lui avait été évidente. Alors, sans façon, la mère prit sa fille dans sa gueule et sortit de sa grotte alors qu'il faisait nuit noire. Lentement, celle-ci s'éloigna des terres Lazulis dans la nuit, son corps maigre soutenant de peine et de misère la petite louvette ainsi qu'elle même.

Malgré le fait que Teddy et Leikn avait bien fait leur travail, la blanche et rouge était tellement traumatisé qu'elle avait peu d'appétit, juste assez pour se maintenant en vie. D'ailleurs, ses habitudes commençaient à transparaitre sur la petite, mais celle-ci s'en fichait. Comment régler les problèmes des autres alors qu'on vivait dans la peur constante que tout recommence? Cela ne pouvait pas fonctionner.

Perdu dans ses pensées et ses souvenirs, la Lazulis remarqua à peine que le soleil s'était levée, ni qu'elle se trouvait bien loin des terres des Lazulis. La coquille vide qu'elleétait continuait de marcher, sans savoir ou elle allait, sans avoir conscience de ce qu'elle faisait. Seul le poids de son... enfant arrivait à la remettre sur terre et encore. La plupart du temps, ça ne fonctionnait pas. Koellya avit perdu espoir. Plus rien ne fonctionnait. Mieux valait être seule et vivre avec non? Pourtant, son museau détecta une odeur de menthe ainsi que celle d'un mâle. La gueule de Koellya se serra, arrachant un gémissement de douleur a Crystal qui finit par tomber sur les fesses. La louve blanche et rouge se figea, le regard fixé sur le mauve près de l'eau. Elle était tétanisée.

Crystal se leva rapidement et courrut vers l'inconnu, le saluant gaiement avant de lui demander ce qu'il faisait. Curieuse, la petite admirait le pelage du mâle aisni que ses accessoires, ne comprenant pas comment on pouvait se retrovuer avec un truc étrange qui cachait sa gueule. Elle lui demanda donc comment il faisait pour manger et boire et pourquoi il portait sa.

La petite Crystal écouta avec attention les paroles du mauve, son regard faisant des allers retour entre lui et le récipient contenant du thé à la menthe. La petite bondit de joie lorsqu'il lui permit d'en boire. Juste avant de se pencher sur le récipient, la petite observa le masque, trouvant l'idée très étrange. Pourtant, elle ne dit rien. Après tout, le mâle avait bien le droit de porter ce qu'il voulait quand il voulait. Haussant les épaules, la petite Crystal trempa doucement sa langue dans le liquide pafumée et la releva quelque seconde après, les yeux pétillants.

-Woah! C'est tropppp bon! J'aimerais bien en boire plus souvennnnnnnnnttttttt! S'exclama la petite en rigolant doucement alors qu'elle venait de boire une nouvelle gorgée.

La queue de Crystal se balança de gauche à droite, très heureuse d'avoir goûter ce thé à la menthe. Sans dire un mot, la petite se désaltéra, écoutant d'une oreille les paroles du mauve. La petite ne releva la tête que lorsqu'il eut finit de parler et que sa mère émettait un léger grognement, comme un avertissement.

-Maman a pas peur pour moi. Elle a peur des loups mâles. Dit la petite en agitant tristement les oreilles. Je sais pas pourquoi elle est comme sa, elle parle presque pas!

Entre temps, la blanche et rouge s'était approché de quelques pas, le corps tendue, les babines légèrement retrousser. Les paroles avaient bien atteint ses oreilles, mais la peur de revivre cette nuit la, la hantait, l'empêchant de réagir comme elle aurait réagit avant tout cela. La mère resta donc a une distance très raisonnable selon elle. Assez prêt pour l'entendre et le surveiller et juste assez loin pour réagir si il décidait de lui sauter dessus. Puis, ses yeux dansèrent entre le récipient de menthe, le Nakhus et sa fille. Que devait-elle faire? Son cerveau refusait de lui indiquer les gestes et les paroles à effectuer en présence d'autres loup. La louve se sentait bloquer dans un état permanent de survie qui la mettait dans un état de fatigue constante.

-Koellya... finit par souffler la blanche et rouge dans un chuchottement rauque et presque inaudible.

Il faut dire qu'après être revenu de chez les Readers, d'avoir mentionné en quelque mots ce qui s'était passer et d'avoir appris qu'elle attendait la grise, Koellya avait perdu la parole ou presque. La Lazulis arrivait encore à prononcer quelque mots, mais c'était très difficile et ses cauchemars la nuit ne faisait que renforcer cet état.

Crystal écoutait attentivement le grand loup, captant ses mots avec attention. Puis, une fois qu’il eut terminer de lui expliquer, la petite s’approcha des feuilles de menthe. Curieuse, la louvette les renifla pendant quelque secondes avant d’en prendre une bouchée. Les petites feuilles verte laissèrent rapidement le goût mentholée danser sur ses papilles, lui faisant ouvrir grand les yeux. Crystal ne s’attendait pas du tout à cela! Qui aurait pu croire que de ce petite feuille pouvait goûter aussi fort?! Pas étonnant qu’il fallait les mettre dans l’eau pour en faire du thé. En plus d’adoucir le goût, ça rafraichissait bien la gorge et sa désaltérait! Bien sûr qu’elle allait en refaire.

-Merciiiiiiiiiiii! C’est surrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr que je vais en refaire!Dit-elle gaiement en sautillant autour du récipient d’eau.

La jeune Lazulis tourna la tête, voulant lui faire un petit câlin pour le remercier, mais le loup n’était plus à coter d’elle! Celle-ci le chercha du regard avant de le voir un peu plus loin, de dos et coucher. Qu’est-ce qu’il faisait? Pourquoi se trouvait-il dans cette position? Il voulait jouer? Ne comprenant pas le comportement du grand et n’ayant rien écouter de ses paroles, la petite trottina vers lui, sa longue queue trainant sur le sol, soulevant un peu de poussière. Une fois que la grise fut près de lui, celle-ci grimpa sur son dos et remarqua la cape. Trouvant que c’était confortable, la louvette s’y assit et posa les questions qui se trouvait dans son encéphale et qui apparaissait à chaque seconde.

-C’est quoi cette chose sur ton dos? Tu fais ça comment? C’est facile à faire? Tu l’as reçus comment? Pourquoi tu es partis? Tu veux plus nous voir? Tu as peur de ma mère? Faut pas! Quoi que… des fois elle fait très mal quand elle fait des cauchemars et que je me couche contre elle! Ah! C’est pour jouer à cache-cache? C’est pour jouer?

La petite lançait ses questions sans aucun ordre précis, ses phrases étant plus ou moins décousus tant la grise sautait du coq à l’âne. Ses oreilles tressallir lorsqu’une nouvelle salve de question lui parvint et qu’ils sortirent de sa gueule.

-Pourquoi tu es aussi grand? Pourquoi tu es tout mauve? Tu fais quoi tout seul? Est-ce qu’il y a d’autres plante qu’on peut utiliser pour faire du thé? C’est quoi? On peut aller nager? Y’a une rivière dans ta maison? Tu…

Crystal s’arrêta de parler lorsqu’un grognement bref se fit entendre. La petite se raidit et poussa un léger grognement de frustration, sa queue battant l’air et les épaules de Raison. Puis, se tournant vers sa mère, lui petite lui montra ses dents et répliqua.

-Tu veux jamais que je parle. Je veux apprendre!

Un nouveau grognement bref de sa mère la fit taire. Agacée, la petite roula des yeux et s’approcha des oreilles du Nakhus, ses petites pattes se posant sur le dessus de sa tête. Approchant sa gueule des oreilles du mâle, Crystal lui murmura :

-Maman aime pas quand je parle, mais elle m’apprends jamais rien. Elle fait même peur des fois. Moi j’ai plein de question!
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Koellya resta immobile, surveillant attentivement le mâle. Celui-ci fit quelque chose qui la surprit et la rendit perplexe. Il se retourna et lui dit gentiment de le prévenir si il était trop dans sa bulle. Figée en constatant qu’il y avait des loups gentils, Koellya resta figée pendant de longue minutes avant que ses muscles commencent à se détendre un peu et que ses oreilles se mette à tourner en tout sens afin d’entendre les différents chant de la nature. Toutefois, la voix agaçante de sa fille lui parvint aux oreilles, l’empêchant de se concentrer sur le spectacle. Sa voix la faisait toujours sursauter, tant elle était enjouée qu’elle arrivait au moment ou la louve arrivait à se détendre un peu.

Celle-ci lui grogna légèrement après, lui demandant de se taire. Mécontente, la petite avait répliqué, mais un nouveau grognement de la part de la femelle avait dissuadé la louvette de parler. Une fois le silence revenu, la louve s’approcha avec précaution du récipient et le renifla attentivement, voulant s’assurer qu’il n’y avait rien de dangereux ou d’étrange la dedans. Son expérience l’avait transformé en une louve très difficile sur la nourriture.

Une fois rassurée, la blanche et rouge trempa doucement sa langue dedans et se mit doucement à boire, prenant son temps pour surveiller les alentours et s’abreuver. À la fin, la Lazulis sentit ses muscles se détendre un peu plus, au point ou elle décida de faire quelque pas craintif vers le mâle. Silencieusement et sous le regard discret de sa fille, la louve s’étira le cou et renifla Raison, tentant encore de déterminer si il était dangereux ou non. Après l’avoir reniflé, la louve fit quelque pas en arrière, gardant son regard inquiet sur le mauve.

La louvette l’écoutait, les oreilles bien dresser, trépignant doucement sur le dos du couturier. Les réponses lui plaisaient et elle comprit mieux les comportement de sa mère, en plus de mieux comprendre pourquoi il avait une cape et pourquoi il était mauve et aussi pour quel raison il s’était éloignée. À ce moment la, un déclic se fit dans la tête de la louvette qui s’exprima en murmurant.

-Ah! Je vais laisser plus d’espace à maman alors! Je me collais sur elle pour la rassurer, mais je crois qu’elle paniquait encore plus! Je vais aussi parler moins fort maintenant! Je savais pas que des loups pouvaient avoir besoin de solitude et de silence.

La petite se tut un instant avant de remuer sur son derrière et de manquer de tomber. De nouveau, la petite ouvrit la gueule et lui demanda, interrogatrice.

-Est-ce que ça te dérange que je sois assise sur toi et que je te marche dessus?

Un léger sentiment de honte dansait en elle alors qu’elle prenait conscience que ce n’était pas tout le monde qui appréciait qu’on lui grimpe dessus. Sans attendre la réponse, la petite louve descendit doucement du loup et alla se planter devant lui.

-Ça va comme ça? Demanda t’elle avant de sauter rapidement sur un autre sujet. C’est quoi être Nakhus? C’est quoi une meute? Vous devez faire quoi chez les Nakhus? Tu peux m’apprendre à coudre? J’aimerais aussi apprendre pour les plantes! Je pourrai peut-être calmer les cauchemars de maman? J’ai entendu parler des grands qui disaient que les plantes pouvaient aider les bobos!

Dès que la petite se tut, elle entendit la voix de sa mère, qu’elle trouvait assez proche selon elle. Tournant la tête dans sa direction, Crystal remarqua que celle-ci se tenait à quelque pas d’elle, un peu plus à droit du mâle. La petite souris, mais ne dit rien, laissant sa mère s’exprimer.

-Parler… Arrive pas… dormir… Cauchemars… Lazulis… Peur…

La louve se tut un instant, tremblante alors que son regard se fixait sur sa fille. Fascinée par la voix de sa mère, la grise restait immobile, retenant son souffle en attendant d’entendre de nouveau sa voix. Il fallu de longue seconde avant que Koellya calme ses tremblements et s’exprime de nouveaux, fixant son regard incertain sur le mâle, le préférant largement coucher plutôt que debout. Koellya trouvait le Nakhus beaucoup moins effrayant dans cette position et elle sentait la boule qui la coinçait se déloger un peu. C’était un endroit calme et sans vraiment se l’avouer, le Nakhus commençait doucement à la mettre en confiance, mais pas assez pour qu’elle le regarde de face.

-Rester loin… Agitation… Aba…

La blanche et rouge se tut, le mot coinçant dans sa gorge. Ce mot lui rapellait douloureusement ce qui était arrivé dans sa vie, mais elle n’avait pas le choix. C’était mieux ainsi non? De toute façon c’était au dessus de ses forces, la jeune mère n’arrivait à rien. Lui-même était un meilleur enseignant qu’elle. En ce moment, Koellya se sentait ingrate, incapable, faible, misérable, inutile. Bref, tous des qualificatifs qui n’avait rien de glorieux. Au contraire, la louve se sentait défaite et pas du tout à sa place. La vague de perturbation et de colère qu’elle avait perçus lors de son retour l’avait troublé. La suite, bien qu’elle soit un peu flou ne lui montrait que des tensions. Comment reprendre une vie à peu près normal avec ce qui se passait? C’était impossible. Il fallait sortir de la. Peut être était-elle mieux ailleurs, dans une autre meute? Comment savoir laquelle? Il ne lui restait que les Nakhus et les Readers. Devait-elle retourner auprès de ces loups qui l’avaient enlever? Certainement pas. Le choix était donc simple…

-A… Abando…ner Cr… Cry…stal…

Un faible gémissement se fit entendre presque aussitôt que les mots eu franchit les babines de la blanche et rouge. Il provenait de la petite Crystal qui regardait sa mère avec horreur, des larmes remplissant ses yeux. Koellya ne réagit pas du tout en voyant sa fille ainsi, une vague de haine traversant plutôt son regard. Oui elle pouvait rester ici avec sa fille, mais elle ne s’en occuperait pas. D’ailleurs, la Lazulis ne s’en était jamais occuper alors pourquoi réagissait-elle ainsi?
Koellya lui avait pourtant expliquée ce que cela voulait dire. Elle s’en servait d’ailleurs régulièrement quand la louve n’arrivait plus à supporter son enfant. Était-ce une façon de se moquer d’elle? Koellya pensait que sa fille ne devrait pas réagir ainsi. C’était pour le mieux. Pourtant, elle-même ne comprenait ce que sa fille ressentait à cette instant.

Crystal reniflait, les yeux remplis de larmes. Ceux-ci se posèrent sur sa mère qui venait d'annoncer cette terrible nouvelle avec une intonation qui la prévint qu'elle ne plaisantait pas. C'était surtout cela qui l'effrayait. Que la blanche et or le fasse pour de vrai. Voila que sa pire peur se réalisait, la, dans cet endroit dont elle ne connaissait absolument rien. Comment allait-elle s'en sortir? La petite ne savait rien du monde et cela l'angoissait de savoir qu'elle ne pourrait compter sur personne. Livrée à elle-même dans un monde sauvage ou les adultes étaient tous tendu. Était-ce ça la vie?

La grise alla se coller contre le thorax du mauve, se faisant la plus petite possible, comme d'habitude lorsqu'elle devait attendre que sa mère se calme. Une part de Crystal espérait que ce ne soit que temporaire, juste le temps que dure son état, mais le silence qui emplissait les lieux et les paroles qui parvenait à demie à la petite louve lui faisait doucement comprendre que la réalité était cruelle. Que sa mère était cruelle. Seule. Voila ce que la louvette était désormais. Celle-ci se recroquevilla encore plus, jusqu'à ne former qu'une petite boule grise entre les pattes du géants. Ça ne valait plus la peine d'écouter les paroles des grands. Ils faisaient beaucoup trop mal.

Koellya fixait le grand louve mauve d'un regard incertain, cherchant les failles. Il venait de lui proposer une offre en or. Il s'en occuperait le temps qu'elle se fasse soigner. C'était parfais, mais aussi perturbant pour la louve. Celle-ci ne s'attendait pas du tout à ce genre de proposition, ni ses paroles et son langague du corps. La louve semblait avoir touché un point sensible, tout comme lui venait de le faire. Il avait raison en plus. Si Koellya voulait repartir sur de nouvelle base, elle devait se faire soigner, mais comment? Comment faire soigner quelque chose qu'elle même n'arrivait pas à voir? Celle-ci faisait des cauchemars récurrant, oui, mais il y avait une part de flou et de réalité. Les soigneurs allaient-ils réussir à faire queque chose de la loque qu'elle était devenue?

La blanche et rouge posa son regard sur la nature autour d'elle, réfléchissant, se questionnant. La proposition du loup l'intéressait et il l'avait assez mis en confiance, mais se faire soigner? Par qui? La blanche et rouge ne faisait confiance à personne, pas même Leikn et Teddy qui avait soigné son corps lorsqu'elle était revenue chez les Lazulis. La peur la rendait tellement anxieuse que la Lazulis n'arrivait plus à se concentrer sur ce qui se passait, alors elle n'avait pas vraiment fait attention au deux loups, préférant se réfugiée dans sa tête, loin des mauvaise nouvelles et des horreurs qu'elle avait vécu et entendu. C'était peut être la seule façon finalement... La fuite ne lui servait à rien à part la rendre plus craintive. Peut-être pourrait-elle se faire soigner par les Lazu... Non, ce n,était aps un bon choix. Koellya venait de les quitter. Que se passerait-il si elle revenait toute seule? La louve serait sans doute considérez comme une ingrate, une incapable, une bonne à rien, une mauvaise mère. Chez les Etelkrus? Non, trop effrayant. Les Readers? Un frisson lui traversa la colonne vertébrale à cet pensée et elle l'effaça aussitôt de son esprit. Il ne restait...

-D'ac...cord... murmura la femelle alors qu'un frisson s'emparait d'elle, les mots ayant de la difficulté à sortir de sa gueule. Chez... Nakhus... Moi... soigner... Nakhus...

La louve eut l'impression que les paroles qu'elle venait de prononcer sonnait comme une sentence de mort. Ce n'était qu'une impession, mais elle se sentait plus lourde et plus légerte à la fois. Plus légerte, car elle ne s'occuperait plus de Crystal et plus lourde, car ce qu'elle redoutait le plus allait arriver. On allait sans doute la prendre en pitié et la faire parler. Ça, la blanche et rouge refusait. C'était déjà pénible de sortir ses quelques mots, que raconter son histoire serait carrément impossible. Enfin... Chaque chose en son temps, rien n'avait commencée. La lovue avait encore le temps de changer d'idée et de fuir non?

Pourtant, Koellya se surprit à faire quelque pas vers le mauve et de lâcher un léger gémissement très doux, signe qu'elle acceptait. Après tout, la louve était plus forte que ça non? Elle ne devait pas laisser son monde s'écrouler comme elle le faisait, si? Un peu perdu face à ses pensées contradictoire, la louve resta immobile, ses yeux se promenant entre le mauve et le paysage, cherchant à comprendre pourquoi elle réagissait ainsi.

La petite louve se calma un peu lorsqu’Un doux chant lui parvint. Ses pleurs diminuèrent alors que ses muscles se détendirent un peu. La grise ne savait pas trop ce que c’était, mais elle trouvait ça calmant et…rassurant. Comment faisait le grand loup? Qu’est-ce que c’était? Où est-ce qu’on pouvait apprendre le chant calmant? Les questions fusaient dans la tête de la petite, mais celle-ci ne dit rien, se contentant de se blottir un peu plus contre le mâle qui prononçait des mots destinés à sa mère. La petite n’y fit pas attention, les larmes glissant encore sur ses joues alors que la petite reniflait.

Puis, la mauve reporta son attention sur elle, lui parlant, lui disant qu’il s’occuperait d’elle. La petite se figea, cessant de pleurer et de renifler. Son visage mouillé de larme se leva vers Raison. Incertaine, la louvette resta immobile pendant un moment, ses mots résonnant dans son encéphale. Il allait s’occuper d’elle. La grise allait avoir quelqu’un pour lui montrer tout ce qu’elle ne savait pas. Pourtant, une peur subsista en elle. Ce loup allait-il l’abandonner à son tour en entendant toute ses questions? La grise ne le désirait pas, elle ne voulait pas se retrouver toute seule et devoir se débrouiller. Après tout, celle-ci avait encore besoin d’un adulte pour lui montrer les choses de la vie.

Crystal finit par lui répondre en lui donnant deux petits coups de langue timide sur le thorax. Une boule dans la gorge l’empêchait de parler, lui laissant ce seul moyen pour le remercier. C’était peu, mais la petite était certaine qu’il comprendre. Il semblait très gentil, lui.

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Koellya fixait le mâle, les oreilles pointés vers lui, l’écoutant, réfléchissant à ses paroles. La louve n’était pas certaine que c’était un premier pas, ni que les petits pas l’aiderait, mais elle en savait très peu sur la guérison. Peut être que c’était le cas et qu’il fallait y aller doucement? Comment savoir si on ne peut pas prononcer plus de quelque mots à la fois? La blanche et rouge préféra secouer la tête et ne rien dire, ne sachant pas quoi lui dire de toute façon. Puis, il parla d’un endroit ou elle pourrait se reposer en paix. Le dédale avait dit le mauve. Koellya pourrait même aller voir les Sortcelliers une fois prête. Tant mieux, la Lazulis ne sentait pas le besoin irrémédiable de guérir tout de suite. Ça aurait été trop lui demander et ça l’aurait fais fuir pour de bon.

Silence, la louve s’écarta doucement du loup, ayant envie de s’y rendre au plus vite afin d’être seule. Celle-ci se déplaça à une distance respectable selon elle et poussa un léger gémissement pour lui signifier qu’elle était prête à y aller et commencer le processus qui l’intriguait et l’effrayait à la fois. Au moins, la louve n’aura plus la petite dans ses pattes et c’était une bonne chose.