La couleur du sang ✡ Tawana

La panseuse dormait encore dans sa tanière, sa fille, collée à son flanc. Il serait bientôt l'heure pour elle de se réveillée, car son rêve ? Tournait un peu de manière étrange. Tout était beau et clair, jusqu'à ce qu'une tâche n'abîme le parfais tableau. Quand elle s'y était approché c'était du sang qu'elle avait vu. Les paupières s'ouvrent doucement, le ciel s'étant teinté d'une couleur rosâtre, signifiant l'aube. Un bâillement vint la cueillir, elle se redresse délicatement, histoire de ne pas chambouler la petite boule de poil qui dormait si bien. Depuis peu, elle avait reçu Harmakhis aussi, qui dormait près d'elle, lui aussi. Le regard de la panseuse passe sur l'un puis sur l'autre, un large sourire maternelle apparut sur son visage encore ensommeillé.

Quand elle fut assez réveillée, elle se leva, poussant la petite près du ventre du reptile qui, lui tiendrais chaud et la rassurerai. Elle couine adorablement, étirant l'une de ces ailes, pour la laissée tomber mollement sur le lit de mousse, quel rêve était-elle entrain de faire ? La mère louve le lui demanderai quand elle sera réveillée ! La louve cornu dehors, le vent frais souffle, elle se promène au sein du Castel. Petite marche devenu habituel, puis quotidien, elle regarde les vies se réveillés à leur tour et s'animer tranquillement. Au passage, elle croisait l'un de ses congénères, les saluant d'un hochement de tête ou d'un petit bonjour.

Si, elle était encore perdu dans ses pensées, elle revint bien vite à la réalité. Elle s'arrête, maintenant droite comme un piquet, redresse ses oreilles. Quelque chose n'allait pas. Elle le ressentait Tawana, mais ignorait bien quoi, quand une odeur ferreuse lui agresse les narines, et pour qu'elle le sente, il fallait que la quantité soit conséquente. Elle secoue vivement la tête et se remet en marche poursuivant l'odeur ferreuse, ses pas la conduisent donc aux portes du Castel en premier lieu, les yeux de braise regardant le sol. Des tâches de sang.

Elle pivote sur elle même, zieutant rapidement l'horizon, ne prenant même pas la peine de saluer le Bouclier qui l'avait accosté, son esprit tourné ailleurs. Les tâches incrusté dans le sol frayait un chemin, qu'elle suivit à vive allure, courant même. À mi chemin, elle avait compris qu'ils allaient à la tanière des panseurs, savant cela, la louve sprint avec toute l'endurance qu'elle avait acquis ces derniers jours. Plus elle avançait, plus l'odeur du sang prenait une grande place, et surtout une odeur, ô que trop bien connu lui parvint. C'était son sang à lui. Pourquoi perdait-il autant de sang ? Que lui était-il arrivé ? Une monté d'adrénaline, elle accélère, et, c'est haletante qu'elle voit dans sa tanière, le dos large et puissant de celui qui fût son ancien élève.

De ce qu'elle voyait, son corps était clairement mutilé. Elle approche, ses épaules roulent sous l'immense épaulière en plume. Il avait sentie sa présence, et un regard carmin se posa sur elle. La lueur de la mère louve est inquiet

« _ Allonge toi Désastre. »

Ordre donné, elle savait qu'il obéirait sans rechigner, et de toute manière il n'avait guère le choix. Quand la masse, chancelant se pose sur le lit encore propre, la lycaon s'active donc. Prenant poudre de Cayenne, pâte de guimauve ( la plante pas le bonbon voyons ), fleur de pavot, Aloe vera. Tout ce qu'il fallait pour cesser les saignements et surtout la plaie sur l'une de ses pattes arrière, qui semblait être plus profonde que les autres.

D'une douceur infinie, elle le touche délicatement, lui mettant devant la truffes des fleurs de Pavot, pour ensuite commençé à mettre la poudre sur la plaie, bien vilaine, qui lui laissera certainement une cicatrice.

« _ Que c'est-il passé Désastre ? » Demanda t-elle simplement. La voix n'est ni autoritaire, ni brusque non plus. Les oreilles son dressées, elle attendait le récit, continuant à saupoudrer la patte du grand gris.

Le silence s'installe dans la tanière médicale, mais elle n'est pas dérangeante pour la femelle. En soit y avait-il quelque chose qui dérangeait la lycaon en tant normal ? Non pas vraiment, ce mettant toujours à la place de l'autre, se contentant de subir les événements qui y étaient rattachée. Dans sa tâche, elle s'applique toujours aussi bien, et veille à une guérisons totale. Elle sent néanmoins, la masse grise bouger, à chaque plaie panser. Tawana ne s'excuserait pas, car cela mettrait sûrement en rogne son ancien élève, mais en plus elle n'y pouvait rien. La chair était à vif.

Les oreilles tiquent quand la voix rauque du mâle s'élève dans l'air. Il avait tué des dragons noires. La lycaon fronce les sourcils, car elle ne comprenait pas. Si c'était des dragons comme celui de l'oeuf ( mais adulte ), il serait mort. Alors de quels sortes de dragons parlait-ont ici ? En tout cas ils vivaient dans les montagnes, lieux escarpé, où il était parfois dangereux de s'y rendre. À cette instant les paroles d'Holly lui revinrent en mémoire, les panseurs étaient une denrée rare, et la meute ne pouvait se permettre d'en perdre d'avantage. Mais surtout, Tawana ne supporterait pas la disparition de son élève. Certes il ne payait pas de mine, mais elle aimait cet enfant, dont la mère le tenait dans une superbe indifférence ! Mais la lycaon n'était pas la mieux placer pour dire, quoi que se soit à ce sujet, reproduisant de peu le même schéma.

« _ Qui sont ces dragons noires ? Je ne les aient jamais vu, malgré que je vais souvent en montagne pour cueillir des plantes. » Dit-elle doucement, bandant la patte meurtrit de Désastre « _ En tout cas ils ne ton pas loupé. Pourquoi tenais-tu tant à les tuer ? »

Demanda t-elle simplement. La question n'était ni un reproche, ni une quelconque réprimande. La patte blessé soignée, elle s'attaque aux autres plaies moins profonde qui cicatriseraient avec du repos. Elle soupire doucement. Le loup gris se détends un peu, il ferme les yeux, trouvant un semblant de repos, pendant que la louve tachetée réfléchissait. Elle en avait eu de la chance dans ce cas, de ne pas être tombée dessus, son pouvoir ne lui aurait pas été de grande utilité, et à l'époque elle n'était pas si endurante, comme maintenant. Les oreilles pivotent, le voici qui demande combien de jours, il devrait rester couché. Oh, une semaine suffirait en temps normal, mais

« _ Deux semaines. Ton corps est épuisé Désastre. La plaie qui orne ta patte est bien profonde et demande beaucoup plus pour cicatrisé correctement. » Dit-elle d'une voix toujours aussi doux que la première fois. « _ Tu n'es pas une Machine tu sais. »

Paroles qui avaient dépassé sa pensée sur le moment. Mais elle n'éprouvait aucun regret à l'avoir dit. Pepper avait fait de lui, un parfais petit soldat qui faisait son travail sans rechigner. Cela peinait beaucoup la panseuse, elle aimerait que Désastre soit Loup, pas Machine. Pendant l'apprentissage, elle l'avait sentit à l'époque,se détendre un peu. Il commençait même à sourire, même si il était à peine visible. Mais le Démon avait anéanti tout sa, tout ces efforts réduit en miettes. Un regard de braise coule sur le guerrier panseur, il est triste.

Elle secoue doucement la tête. Les soins son effectuer, elle se lève et va au fond de la grotte, pour revenir avec un bol d'eau frais, qu'elle pose devant son museau avant de se rasseoir.

Pendant le tant où elle soignait son élève, le temps semblait s'être un peu assombris. Pourquoi c'était dans ces moments là que le ciel prenait des teintes grisâtre ? Tawana soupire, car qui disait mauvais temps, voulait dire aussi mauvaise discussion et la panseuse ne voulait pas de trop de sa en ce moment. Ces rares moments où elle était si sereine, et contente de prendre soin de l'éducation de sa fille.
La voix rauque de son élève, retentit dans la tanière. Il explique alors, que ces dits dragons noires restaient sur les hautes rocheuses, comme les ours, et que, dans ce cas il était normal qu'elle n'en ait jamais croisé. De plus ils étaient rare et hostile, que c'était pour cela qu'il les avaient tuer. Les sourcils de la panseuse se froncent, depuis quand s'amusait-ont à tuer comme sa ? Pour le plaisir ? Un regard sévère glisse sur l'élève avachit sur le lit médical

« _ Donc parce qu'ils étaient hostiles, tu t'es permit de leur ôté la vie. Des personnes et autres bêtes hostile j'en ais rencontré. Ce n'est pas pour autant que j'ai décidée de les tuer. » Avait-elle dit d'une voix sans appel. Mais quels étaient ces manières ? La queue bat nerveusement sur le sol, cette situation la stressait, ce n'était pas clair. « _ Je ne te connais pas mieux que Dame Pepper, mais je te connais en tant qu'apprenti depuis tes cinq mois. Je maintiens donc, que ce n'est pas vraiment parce qu'ils étaient hostile que tu les as tués, mais bien parce qu'ils ton fait du mal, n'est-ce pas ? »

Avait-elle demandée calmement. La voix ici, ne portait aucun jugement, ni quoi que se soit d'autre. Elle tentait de comprendre cet acte, pour elle,démesurée, qui lui valait maintenant multiples blessures, dont une qui lui laisserait une cicatrice. Quand les soins furent terminé, elle vit la queue fouetter l'air, la voix montrant son agacement. Les prunelles carmin mauvais, qui ne fit pas frémir pour un sous la panseuse, qui avait longtemps eu l'habitude avec Saqqarah.

Je sais.

Avait-il simplement dit. L'ancien maître soupire bruyamment, s'asseyant sur le sol frais à certain endroit. Elle fixe un point invisible sur l'horizon qui se profile devant elle, le vent s'engouffre, faisant virevolter tout ce qu'il y avait de léger. Le regard sévère se repose sur le jeune loup, Tawana n'avait plus peur de l'être depuis ce qu'il lui était arrivé. Depuis qu'elle avait eu sa fille.

« _ Si tu le savais, tu ne prendrais pas de tel risques. Est-ce que sa te plaît d'être ainsi blessé ? De voir ton corps charcuté ? » La voix est autoritaire et un brin froid. Elle n'avait pas envie d'être douce, quand elle avait l'impression d'être prise pour une idiote « _ Imagine toi qu'ils étaient plus nombreux hein ? Et si ils t'avaient tuer ? Tu étais tout seul dans ces montagnes. Ton acte était inconsidéré Désastre. »

Elle soupire. Le regard est foudroyant un instant, avant qu'elle ne soupire, baissant les oreilles. Ses pattes avant tremblent un peu suite au stresse, monté en vitesse grand V. Elle passe une patte sur son œil, frottant doucement.

« _ Enfin tu es grand, tu fais bien ce que tu veux. Mais n'oublie pas ton rôle de panseur. Nous sommes très peu, et ce serait dommage qu'un autre disparaisse. » Dit-elle calmement. Mais elle préféra encore parler pour expliquer « _ Ce que je veux dire, c'est que tu as le droit de prendre du temps pour toi. Mais pas de charcuté volontairement ton corps. Que tenais-tu à te prouvé en faisant cela ? Que tu es fort ? Que tu es indestructible ? Que la douleur physique n'est rien ? Explique moi, parce que j'avoue que je ne comprends pas. »

Dit-elle, le regard toujours sur son élève. Le regard est devenu neutre. Elle se couche sur l'un de ses flancs, étant maintenant à la même hauteur que le gris. Simplement pour lui faire comprendre, qu'elle n'était pas plus haute que lui, ni personne d'autre. Sur le flanc à découvert, on pouvait remarqué une large cicatrice, que lui avait faite une araignée dans le manoir.

Non. Non ces dragons noires ne lui avaient pas fait de mal, au fond, la panseuse, elle était ravie. Le loup gris poursuit, elle ne l'interrompt pas, elle écoute attentivement. Ce qu'elle pensait savoir était faux, si Désastre les avaient tués, c'était pour que ces bestioles hostile, ne blesse personne d'autres, la sécurité du clan avant tout, la respiration et lente, le visage devient neutre. Tawana réfléchit à toute allure, ce qu'elle avait été idiote, elle aurait dû s'en douter. Non, elle devait le savoir même. Déjà petit, Désastre chassait les rats, les souris et autre petites bestiole pour elle adulte, et si grande créatures pour lui louveteau. Les crocs suffisaient à faire fuir, nul besoin d'être blessé pour cela. Enfin sa dépendait des individus, si ceux là était beaucoup trop sanguin. Les choix ne se comparent pas, la lycaon le sait, Désastre et elle était différent sur beaucoup de point, si lui aimait être dans le silence, Tawana aimait faire partie du boucan de la Vie.

Le poil de son élève se redresse, il est agacé ou en colère. Où sûrement les deux, c'était bien la première fois, et Tawana n'aimait pas sa. Elle ne pensait pas qu'un jour, elle mettrait son ancien élève en colère, son cœur pulse beaucoup trop rapidement, sa queue couvre donc ses pattes instinctivement, voilà qu'elle s'en voulait maintenant. Elle entends le bruit de la queue féline qui fouette l'air, les prunelles carmins qui la fixe d'une sévérité plus que sentie, un regard qu'elle n'osait pas donner, même involontairement, à par pour Te Hari quand elle faisait une bêtise, où qu'elle bravait les interdis, surtout quand c'était dangereux. Le silence qui règne ici est pesant, plus que l'air dehors, qui était mélangé à l'odeur de l'humidité

Mais non !

La voix est forte, et c'est bien la première fois aussi. Lui si calme d'habitude ne l'était plus, la colère gronde, Tawana le sent aussi. Là encore, elle ne l'interrompt pas, elle écoute, elle ne peut faire que cela de mieux, ne voulant pas se mettre complètement à dos son élève qu'elle aimait tant. Si cela se faisait ce serait une déchirure imminente, et la louve trouvait que ces temps-ci elle avait beaucoup trop souffert de manière répétitive, s'en était assez.

Bien sûr qu'il n'aimait pas être charcuté volontairement.
Bien sûr qu'il savait bien qu'il ne mourrait pas. Il connaissait ses limites, Lui.
Bien sûr qu'il n'avait pas besoin de preuve de sa force. On le lui avais appris.
Bien sûr.

L'enfant de l'Alpha se tait brusquement. Le silence reprends ses droits, le cœur de la panseuse lui fait mal. Il bat trop vite, et en plus elle ne supportait pas cette situation, qu'elle avait chercher involontairement. Elle l'avait mit en défaut, alors qu'ici, celle qui était faussée, c'était elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans cette situation, et en tant que personne humble, elle savait admettre ses erreurs et les réparer. Désastre savait son rôle. D'ailleurs il était plus utile qu'elle même, qui ne servait à rien par moment, mais elle continuait, ce pourquoi elle avait été formée.

On reviens du coup, au pourquoi avoir attaqué. Question posé deux fois, vraiment, elle avait mal à la tête. Ses questions son agaçante, ils ne les aiment pas Désastre, et Tawana, ne pouvait pas lui en vouloir. Elle soupire doucement, seule à l'entendre, elle se lève dans le même rythme, épuisée de cette conversation qui n'a menée à rien, à part un début de dispute qu'elle mettrait fin avant que sa n'empire. Lasse de Tout.

Tu n'es que le mentor à ses yeux. Reste donc à ta place Tawana.

Voilà ce que lui soufflait sa conscience intoxiqué par le Néfaste. Elle secoue sa tête, elle ne se reconnaissait plus.

Elle a cessée d'être Lui.

Malgré sa, elle fait face au grand gris hérissé. Elle ne le craint pas, un sourire, diront nous correcte se dessine sur son visage, soulevant ses babines. Une patte se pose sur la crinière rougeâtre la frottant délicatement

« _ Je comprends. Je n'aurais pas dû te poser tel questions c'était stupide. Je sais que tu n'aimes pas entendre ce mot mais elle s'impose alors ; Pardon. » La patte cesse tout mouvement, ses yeux la piquent désagréablement « _ Je ne sais plus du tout qui je suis. »

Simple phrase lancé dans le vent, fixant la crinière rougeâtre. La patte retrouve le chemin du sol, la masse tachetée se lève, tournant ainsi le dos à l'élève en convalescence.

« _ Il y a du thé au gingembre si tu veux. Si tu as besoin de moi je ne serais pas loin, repose toi bien Désastre. »

La voix employée est cassée. La vue de la panseuse se floute. La voici dehors à présent, la marche est lente, avant qu'elle ne sprint et disparaisse. Elle et sa crise identitaire dans l'horizon morne.