Rêve en plein Ciel [ DéfiRP/ Holly ]

Maintenant qu'elle était un peu plus grande, la féline pouvait aller où bon lui semblait, sur le territoire et seule. Si elle ne jouait pas avec ses camarades ou bien chassé des rongeurs, elle tentait d'apprendre à voler. C'était compliqué seule, sans la moindre explication, et dans les livres, certains mots n'étaient pas claires, quand sa mère était à proximitée, la démone lui demandait et sans étonnement tout lui semblait plus facile, en terme de compréhension, car sa mère lui avait toujours expliquée les choses simplement, utilisant des mots qu'elle serait susceptible de mémoriser. La voici donc sur l'Île Abysse, elle avait appris à nager aussi, elle ne pouvait faire de grande brasse mais pour le peu qu'il y avait là, un jeu d'enfant ! Quand elle arrive de l'autre côté de la berge, elle s'ébroue pour enlever le surplus d'eau, la chaleur et les rayons solaire s'occuperont du reste pour le séchage.

La queue féline ondule joyeusement dans l'air. Elle trotte en ces lieux, ignorant que c'était ici même qu'elle fut conçue, d'actes obsessionnels et vicieux. Te Hari demandait toujours pour son père, et la réponse était toujours la même ; Partit par le mandat des Alphas. La féline grandissait, et elle doutait que ce genre de chose prenait si longtemps, elle commençait à soupçonner sa mère de lui cacher quelque chose, mais quoi ? Cela elle ne le saura que plus tard et ce sera, loin d'être une partie de plaisir, un choc même. Mais pour le moment son seul objectif était d'utiliser encore ses ailes de cuire, elle avait fait un peu de progrès, mais ce n'était pas assez voulant toujours plus, refusant de s'avouer vaincu. La combativité qu'elle avait hérité de son paternelle coulait dans ses veines, l'empêchant de se reposer, pesant sur sa conscience. Elle ne pouvait pas se dire que sa viendrait tout seul, quand elle se sentira suffisamment prête. Actuellement elle était à bloc, et passerait toute la journée à ne faire que sa si il le fallait !

Les rayons lui fraie un chemin entre la végétation parfois dense. Ici rôdait d'étrange créature, selon les dires de sa mère et d'autres membres, mais elle n'en avait pas peur, elle avait réussit avec Etna à se débarrasser d'un zorille du cap. Sale mustélidé à la peau épaisse, à la férocité sans égale. Ses prunelles bleuâtre se posaient partout, entre ciel et terre. Elle voyait parfois des bestioles qu'elle n'avait jamais vu, un scarabée, un serpent dans un arbre. Tiens il faudrait qu'elle retourne voir Kiro un de ces quatre ! Ses oreilles pivotent, elles entends les battement d'ailes d'oiseau, volant à basse altitude, son instinct de prédateur prends rapidement le dessus, et la voici en chasse. Ses épaules roulent au rythme de sa démarche féline, elle repère une colombe, elle caquette, ses iris devenant plus ronde qu'à l'accoutumé. Le plumeau de la queue se balance doucement, elle écoute de son ouïe fine.

Elle se met accroupie et fixe l'oiseau blanc, simplement posé sur sa branche. Dans un geste rapide et agile, elle saute. L'oiseau lui échappe, mais ce n'est pas grave car, en voici un autre. Cela l'amusait de chasser, sa la détendait aussi, ne pensant plus à rien d'autre qu'à sa proie ( qui lui échappait sans cesse mais c'est pas grave ). Elle répète l'opération, elle arrive à chopé une plume ! Rien que pour sa elle était heureuse, Te Hari. Elle observe les volatiles attentivement. Regardant les mouvements des ailes qui fouettent l'air, leur position, leur manière de faire, et voilà qu'elle à envie de faire pareille. Alors la voici qui grimpe à une branche d'arbre, allant en son milieu, avant de sauter dans le vide, battant de ses membranes de cuire, frénétiquement, la maintenant hors du sol. Les petits primates, perchées à leur arbre, regardaient le spectacle. La démone essayait d'aller plus haut, mais se prends une branche d'arbre, pour retomber illico presto, comme si la gravité était devenue trop forte.

Elle ne va pas laisser tombé.

Voilà qu'elle recommence. Cette fois-ci, elle essaie d'attraper ses camarades de jeu. Elle plane, avant d'atterrir sur une autre branche. Ouf, c'était déjà pas mal ! Elle prends appuie sur cette branche si fragile, et s'élance de nouveau. Vous croyez qu'elle galère là ? Oui. Mais elle s'amusait tellement, elle apprenait des choses en vrai, donc elle n'avait pas tort de réessayer. Elle arrive à rester plus longtemps que la précédente fois, certainement s'y prenait-elle mal, la voici qui tombe une nouvelle fois, ce coupant dans sa chute. Sa fait mal, elle émet un petit jappement de douleur, tandis que les primates se moquaient d'elle ! Elle souffle sur la mèche qui lui recouvrait les yeux. Si son père était là, il lui aurait appris, car après tout c'était de lui qu'elle tenait ces membranes, si belle, commençant à montrer une certaine puissance, et cela la saoulait de ne pas pouvoir les utiliser correctement ! Chose sûr, elle n'avait pas hérité de la patience légendaire de sa mère.
Elle s'acharne encore et encore.
Elle se blesse même, mais la douleur n'est plus rien pour elle.

Te Hari ne se souvenait pas d'être tombé autant de fois en essayant de marcher. Trop petite pour s'en souvenir, mais cela à dû être pire. Elle fait la moue, voici qu'elle ressemblait à une petite sauvageonne avec ses petits bout de bois, coincé dans sa tignasse et sa queue tressée, les feuilles aussi qui y avaient élu domicile. Le pelage si propre ce matin, maintenant recouvert de poussière, justement elle éternue ! Elle se frotte les yeux, la lumière l'aveuglant presque. Elle repart à l'assaut, poursuivant les oiseaux qui prenaient un malin plaisir à la faire tourner en bourrique.

Elle ne savait pas voler, alors ils en profitent.

La démone le sait, mais cela ne la dérangeait pas, bien au contraire. Si il n'y avait pas de challenge se serait nul à chier. Elle fronce les sourcils, avec un sourire malicieux inscrit sur son visage encore enfantin, grimper aux arbres il n'y avait plus trop de soucis de ce côté là, c'est pour cela qu'elle arrivait facilement à atteindre ses camarades, avant de s'élancer et voler. Elle monte un peu plus haut, mais lâche. C'est dur de voler ! Elle commençait à fatigué, à avoir mal partout aussi, suite à ses nombreuses chutes répétitive. Elle c'était accrochée à une branche d'arbre, de justesse, maintenant elle ressemblait à un paresseux avec le corps dans le vide ! Elle se remet en place avec difficulté, mais tout se passe pour le mieux ! Elle se secoue doucement, enlevant la poussière qui c'était accumulé de par et autres. Elle continue sa session d'accro branche, prenant souvent son envole pour retomber aussi sec, malgré ses efforts.

Elle est essoufflée Te Hari. Elle a chaud, transpire.

Elle reprends son souffle, son petit cœur encore fragile, tambourine dans sa poitrine, elle sent les battement jusque dans sa tête. Elle lève le museau au ciel, voyant les oiseaux la regarder de haut. Elle n'aimait pas, qu'on la prenne de haut, personne n'avait le droit à part sa mère, même si elle le faisait très rarement. La queue fouette l'air, elle est agacée, de ne pas arriver à utiliser ces foutus membranes ! Elle sentait qu'elle pouvait le faire, c'était dans ses gênes alors pourquoi ? Voici qu'elle se relève, s'étire doucement, avant de faire une nouvelle fois ses griffes et grimper aussi rapidement qu'elle le pouvait, les oiseaux ne bougent pas, car à force de voir depuis maintenant une heure, ils se doutaient qu'elle tomberai encore, mais juste pour s'amuser, ils s'envolent encore une fois.

Encore une fois Te Hari prends appuie.
Encore une fois Te Hari saute.
Encore une fois Te Hari s'élance, elle bat des ailes.
Encore une fois.

Dans sa séance, elle avait parcourut une bonne distance quand même ! Sans s'en rendre compte, elle s'était déplacée de son lieu d'origine. Avoir une idée fixe, c'était quelque chose ! La jeune louve parcoure encore le bois de l'Île, tombant encore dans la foulé pour ne pas changer. Cette fois-ci elle escalade un arbre plus haut, où les branches ne se casseraient pas sous son poids, elle reprends son souffle une fois arrivé au sommet, les rayons l'aveugle, elle voit flou. Le surmenage à son âge n'était pas fortement conseillé, mais elle s'en moquait, elle voulait tellement voler et cela la mettait en rage de constater qu'elle n'y arrive toujours pas. La voici qui s'élance de nouveau, dans un vide certain, où, quand même il y aurait un point d'eau assez profond pour amortir, elle se débat dans les airs, comme si elle était sous l'eau, cherchant à se dégager d'un piège qui l'empêchait de remonter à la surface, pour reprendre son souffle.

La fatigue se sens. Elle a trop forcée dépassant ses limites d'enfant. Elle retombe donc, s'évanouissant à moitié dans les airs. Elle n'appréhendait pas sa chute, elle se contentait de regarder de ses yeux mis clos le ciel qui s'éloignait de plus en plus. Des perles d'eau, s'échappent de ses yeux, elle ne comprenait pas.

Alors qu'elle était censée avoir le dos en miette, finalement son dos claque contre le liquide froid, elle s'enfonce dans l'eau. N'ayant pas eu le temps de prendre sa respiration, elle remonte à la surface le plus rapidement possible, reprenant une grande bouffé d'air, avalant de l'eau par moment, toussant, crachant. Elle rejoins la berge, et dans ses dernières forces, s'allonge sur la berge. Elle éclate dans un sanglot silencieux. Les oiseaux s'étaient envoler, ne laissant qu'une plume toucher Terre.

[- 1676 mots]

Les yeux caché par ses pattes, les larmes coulent. Ce n'étaient pas vraiment de larmes de tristesse, mais plutôt de colère. En colère contre elle même, qui n'était pas capable de rester plus de deux minutes dans les airs. Pas capable de planer correctement, sans se prendre une énième branche dans le visage. Elle soupire bruyamment, reniflant de manière pas très élégante, mais de toute manière elle était seule non ?
…...........

Ah non en faite. Le vent tiède qui séchait son pelage depuis tout à l'heure, lui apporte l'odeur d'un des siens. Une odeur floral, qu'elle aimait beaucoup par ailleurs. C'était certainement Holly, oui elle connaissait son prénom, mais elle préférait l'appelé Jolie Rose, c'était plus doux selon elle. Voici l'adulte qui s'approche d'elle, la féline sent le poil si doux et soyeux de la femelle Bouclier se mêlé au siens, encore un peu sale et mouillé par endroit. Te Hari ne dit rien, essayant de calmer ses pleurs, la voix calme de la louve pâle lui parvint aux oreilles.

C'est fini. Tu as du avoir sacrément peur. Ça viendra.

Oui sa viendra, mais pas tout seul. Elle soupire, avant de se redresser et plonger ses yeux bleu similaire, à ceux de la pâle. En soit elle n'avait pas vraiment eu peur, étant donné qu'elle c'était évanouie dans la chute, où alors était-elle courageuse au fond d'elle sans le savoir ? Peut-être. L'énergie épuisé, revenait petit à petit. Le rythme cardiaque plus lent. Les grosses oreilles ronde se baissent un peu

« _ J..je v...vou...voulais te...telle...tellement v..vo..voler co...comme e..eux, q..qui m...me n..nar...narguent....» Dit-elle tout bas. Si Mommy apprenait qu'elle était tomber à combien de centimètre, elle péterait un câble, la féline le savait. Comme une pulsion, elle se lève d'un bon, laissant la patte d'Holly sur son épaule, la queue féline s'agitant dans l'air « _ Ç..ça m..me s..saouuuu...saoule !! M..mais j..je v...vais ré...réu..réussir, co..coûte q...que co...coûte !»

Voilà qu'elle avait repris du poil de la bête un peu ! Elle ne restait jamais très longtemps négative, bien trop fatiguant pour le moral

« _ Q..que f..fais-t..tu ii...ici J..jo...jolie R..rose ? » Demanda t-elle dans un sourire. Elle n'avait pas d'ailes, mais peut-être qu'elle faisait autre chose dans le coin ? Un truc d'amusant ?

Peut-être qu'il venait de là, le problème. Te Hari ne voulait pas voler à basse altitude, mais voulait commencer en hauteur ! La désir de voir le Monde vu du Ciel, rêvant de voler dans les airs avec les oiseaux et les papillons. Faire des loopings aussi ! Elle baisse un peu la tête, avant de lever chacune de ses ailes, les regardant tour à tour. Alors comme sa, les muscles n'étaient pas assez développé ? Mh, sa expliquait beaucoup de chose.

« _ D'..a..ac...accord. » Dit-elle simplement dans un soupire à fendre l'âme. Quand elle n'avait rien de plus à dire, elle se contentait de mots court, comme le faisait son Grand frère. Les yeux se repose sur la louve pastel, quand elle lui montre du mentons le corps des écureuils et des lapins.

Je chassais, pour la meute. Et pour récupérer les peaux afin d'en faire des capes pour ceux qui partiront pour le Grand Nord.

Ah oui, la quête du Grand Nord . Bien que la petite ignorait en quoi elle consistait réellement, elle avait déjà vu Mommy faire une étrange mixture pour sa. Le plus souvent quand elle sortait avec elle, c'était pour cueillir des plantes qui serviraient aussi, à la création de baume et de sirop. Lézard aussi avait fait de la viande sécher, dont elle en avait piqué un morceau avec Piwee ! À ce souvenir elle glousse doucement, en mettant ses deux pattes sur ses babines.

Elle se reprends, s'approchant des proies mortes. La démone n'avait encore jamais tuer, bien que c'était dans l'ordre naturel des choses. Que c'était aussi pour cela, que sa mère lui apprenait l'art de la chasse, bien qu'elle apprenait beaucoup plus avec sa tante Anhéa qui était fin stratège

« _ J..je p..peux ch...chaaa...chasser a...av..avec t..toi ? P..pê..pêch...che m'a m..mo...mon...montrée !! » Dit-elle avec une certaine détermination. En soit, cela ne dérangeait pas la loupiote de tuer si c'était pour une quelconque utilité, et refuserait à coup sûr de tuer juste pour le plaisir.

Les oreilles pivotent machinalement, les regards bleue ne se lâchent pas. Te Hari avait bien l'intention de montrer à la pâle qu'elle aussi, pouvait être utile !

La réponse de Jolie rose traversa rapidement la barrière de ces babines. Oui elle pouvait l'accompagner et l'aider à chasser. Les yeux de la louvette pétillent d'une joie nouvelle, oubliant bien vite sa mésaventure quelque peu douloureuse. La longue queue ondule dans l'air joyeusement, la voici maintenant qui suit la jeune louve Épée, faisant attention à ne pas la déranger, et surtout observer comme elle s'y prenait pour trouver une proie ! C'était drôle de la voir, humer le sol, elle qui avait pour habitude de humer l'air. Parfois sa fonctionnait, et parfois non. Le manque de pratique sans doute !

Après quelques minutes, voici une bête à corne qui se dresse devant elles, debout fièrement sur ces rochers. La féline observe l'animal, c'était un chamois, Lézard lui avait montrer une fois ! Les grosses oreilles tiquent quand la voix de la pâle lui parvint aux oreilles, elle écoute attentivement, buvant les paroles qui étaient importante. Attaquer de front ne servirait à rien, en plus que se serait dangereux à cause des cornes, et il serait dommage qu'elle finisse avec des côtes cassées à son âge ! Attaquer le flan ou la nuque. Mh. Elle devrait pouvoir y arriver quand même ! Une fois les explications terminer, Jolie rose lui laisse donc l'honneur de commencer. Elle hoche doucement de la tête, avant de s'éclipser doucement parmi les buissons.

Comme elle l'avait un peu appris avec sa tante, elle devait marcher lentement, pour que le sol épouse tout ses mouvements. Respirer moins fort, pour éviter que la proie ne l'entende, et surtout se positionner contre le vent pour ne pas que son odeur parvienne aux naseaux de l'herbivore. Petite lionne, marche lentement. Sa queue bouge agilement, se calant à son rythme. Les prunelles s'arrondissent encore, son mode chasse est activé, et elle est, plus concentrer que jamais ! Quand l'herbivore bouge, elle s'arrête net, ne bougeant plus d'un poils. La chamois reprends court à sa vie, la féline continue sa route.

Un pas.
Encore un pas...
Et....

D'un bon qui se voulait spectaculaire ( mais pas du tout ), elle arrive à effleurer le flan du chamois. Elle a essayer de le mordre comme lui avait dit Joli rose, mais la peau de la bête cornu était un peu épaisse pour ses petits crocs ! Au moins l'a t-elle blesser, car elle sent couler dans sa gorge le liquide ferreux.

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Le chamois, tranquillement sur son rocher, n'a pas sentit venir la louvette ailée. Une piqûre au niveau du flan, le fait sursauter. Eh mais...Elle l'avait attaquer !! Il se déplace aussi habilement que le serpent, faisant fasse à la petite chose. Il tape violemment sur la roche à répétition signe qu'il était prêt à la charger.

Elle allait regretter de lui avoir fait mal. En plus d'avoir abîmer son beau pelage qu'il venait de nettoyer ce matin !

Petite louve brune était élève en cet instant, et du maître elle reçu un compliment. Elle ne quitta pas, pour autant du regard, le chamois sur sa roche. Sa queue féline en revanche montrait une joie certaine. La présence de la louve bleu, elle ressent, voici la jeune louve à côté d'elle. La brune ose glisser un petit regard sur Joli Rose, dont un sourire satisfait ornait ces babines, elle avait réussit à rendre fière la louve pâle, même si cette performance n'était pas à son goût.

Ce n'était pas assez.

Les regards bleuâtre se glissent de nouveau sur le chamois, qui devait faire fasse au deux canidés. Joli Rose se place de l'autre côté de l'animal, qui dans son affolement, ne l'avais pas vu approcher. Te Hari observe attentivement, avec quel agilité, Holly était arrivé aussi vite, tellement précis ! La voix de celle-ci lui parvint aux oreilles ; Être imposante et étiré ses ailes. La féline regarde tour à tour ses deux membranes de cuire, observant l'attitude de la pâle, qui avait les crocs découvert, le poil gonflé. La féline s'approche du chamois, d'un petit saut agile, elle montre les petits crocs blanc. Les yeux bleu se fendent, la voilà entrée dans la peau de la chasseresse.

Elle a écoutée les conseils de son maître d'un jour. Petit lionceau écarte grand ses ailes, dans un bruit sec et rapide. Elle grogne, les poils de sa nuque jusqu'à sa queue se dressent, la faisant ressembler à un petit oursin. Yeux dans les yeux, elle ne quitte plus sa proie, qui d'ailleurs se fait attaquer par sa congénère ! La bête cornu esquive, mais le voici dans le périmètre de la jeune chasseresse. Elle s'élance vers lui, l'adrénaline lui montant au cerveau. Son corps s'étirant à chaque pas effectuer, la lionne saute et mort violemment la nuque de l'herbivore. Le sang coule, la plaie est béante. Te Hari s'écarte, et se laisse retomber sur le sol en planant, grognant plus fort.

Un vrai moteur de voiture.

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Un autre compliment sortit de la bouche du maître. La voix est plus clair, plus fière aussi ! Mais pas le temps de s'extasier dessus, voici la louve bleu pâle qui parle de nouveau.
Il fallait rester concentrer pour garder cette bête à corne sous contrôle, car dans le cas contraire, elle s'affolait plus rapidement et les coups pouvait devenir violent. La féline ne quitte pas la proie des yeux, qui frappait violemment la roche, mais hoche de la tête pour faire comprendre à son maître du jour qu'elle avait compris.

La brune montre toujours les crocs, les poils toujours dressées, elle ne lâche pas.

La voix parvint de nouveau dans ses grosses oreilles ronde et creuse. Il fallait savoir encaisser les meilleurs coups, pour les rendre bien plus fort voir mortels. Si l'attaque était trop violente, il fallait mieux s'écarter, surtout que visiblement elle n'avait pas la résistance d'Anette ou d'Alexandrine, qu'elle ne connaissait pas encore ! Mais qu'importe. Te Hari n'avait pas peur – ou du moins n'évaluait pas le danger correctement. Aussi le chamois décida t-il de la charger, elle l'avait blessée, et la féline attendait de pattes ferme.

Elle avait choisi d'esquiver. Elle était encore si petite, que les sabots pourraient l'écraser facilement ! L'herbivore courait à toute vitesse vers elle, la lycaon féline s'écarte, mais pas assez loin. Elle se prends donc l'attaque, un jappement de surprise et de douleur se fait entendre.

Elle aurait pût rester coucher à pleurée, pourtant elle se relève.
L'adrénaline parcours son corps et alimente son cerveau.
Elle ne pleure pas malgré les nouvelles égratignure qui prônait sur son pelage brun.
Elle claque violemment de la mâchoire.
Elle n'allait pas laisser cette sale bête, lui faire plus de mal que nécessaire.
Elle était fille d'une Épée d'Aka.

Elles devaient continuer, pour achever cette bestiole qui semblait agoniser. Cela pouvait paraître étrange – ou pas d'ailleurs – mais la féline n'avait guère cette empathie pour l'animal blessé. Peut-être parce qu'il lui avait fait mal ? Oui certainement. Les louves le suivent, et voici que le chamois attaque une dernière fois Joli rose, avant que celle-ci ne le tue rapidement en toute efficacité. Cela énervait Te Hari. Elle était en colère de ne pas avoir réussit à tuer cette bestiole. Quand le corps sans vie tombe lourdement sur le sol, la féline se fait donc prédatrice, elle le contourne et griffe fortement le museau.


Voilà.
Comme sa elle avait la sensation seulement de l'avoir tué.

Ses yeux bleu fixe l'herbivore. Il était bel et bien mort, pourtant le poil de la loupiote était toujours dressée, l'adrénaline la tiens active et multitude de rêve, de comment elle aurait pût achever ce chamois fusent dans son esprit ! C'était nouveau pour elle, cette envie de combattre, alors qu'il y avait quelques mois, elle ne comprenait pas ce système de jeu, un peu sauvageon voir agressif,de ses camarades de jeux.

Elle avait goûter le sang.
Elle avait traquer.
Elle avait combattu.

Il lui en fallait plus. Une petite voix lui criais qu'elle ne pouvait pas ce contenter de la médiocrité, juste parce qu'elle était encore petite. Elle voulait faire mieux que sa, montrer aux autres, qu'elle aussi était Etelkrus, qu'elle savait se battre, qu'elle serait un soutiens pour qui le désirait ! Quand la louve bleu apparaît dans son champs de vision, les yeux son fendu. La queue ondule doucement dans l'herbe encore verte de ce côté de la prairie

« _ Apprends moi à me battre Joli Rose.»

Simple phrase dite et sans bégaiement. Quand cette même petite voix lui disait qu'elle pouvait parler mieux que sa, qu'elle était guerrière, sa voix était clair et net.

Une guerrière ne bégaie pas.

Je t'apprendrai à terrasser l'ennemi d'un coup de croc, comme Pepper le fit pour moi.

Dit alors la louve bleu. Alors elle était l'élève d'une des Alphas ? Parfait !
Son père aurait pût, lui enseigner l'art du combat, si elle le savait où il se trouvait, et si elle avait pas la sensation que sa mère lui cachait quelque chose à son sujet ! Ce n'était pas grave, au moins elle ira demander à Aka lui même, c'était la seule chose qu'elle sait Te Hari. Qu'il est chez le Grizzli.

La prochaine fois, je serai ton adversaire.

Ce fit cette seule phrase, qui fit monter son adrénaline en vitesse grand V. Le chamois pris place sur les épaules de la louve qui était maintenant son maître. Les poils se tassent petit à petit, son cœur bat la chamade. Elle avait tellement hâte ! Une nouvelle page se tourne pour la jeune Te Hari alors qu'elle rentrais au Castel.