[Altheda] Leap of Faith

J'ai entendu que tu parlais mal, petite. Voyons si tu as le cran que tu prétends.

Lewis, oh, petite Lewis. Toi et tes crapauds vous êtes bien éloignés du chemin habituel. Te voila au plus profond du cimetière, dans une brume surnaturelle et qui, tu le comprends assez vite, n'engage à rien de bon. Tu es perdue ; tes pas ont beau être rapides, jamais tu ne trouves la sortie. Tu es perdue ; errante entre les tombes et les murmures de la chance qui s'envole. Loin. Très loin.

Et puis, un grognement se fait entendre. A ta droite. A ta gauche. Echo qui résonne, sans jamais s'éteindre.

Molosse des Ombres - 20 Pvs
2 dès force. Il semble posséder une capacité unique...

Allez, je t'en prie, Lewis. Tu ne peux pas t'échapper, alors, attaque.

C’était lugubre comme toujours cet endroit, mais Lewis en avait clairement rien à carrer. Ses pattes écrasaient les p’tits restes de bestioles, alors que finalement elle entend une bête plus grosse. Poe perché sur sa tête, elle s’arrête pour observer cette nouvelle créature. Chien à tête de caillou au corps de brume. Hum…

« — T’as vraiment une sale gueule… »
« — Insultes pas le chien-chien, Poe. Pas parce qu’il a une face de rocher qu’il ne nous servira pas. »

Mais voyons peut-être ce qu’il avait dans le ventre ce chien de cimetière ?

Tu tentes vainement quelque chose ; mais quel dommage que ta force t'ai été retiré par un coup du mauvais sort. Tu t'étales devant lui. Son massif corps devient brume, et d'un bond bien trop rapide pour tenir du commun des mortels, il fond sur toi. Ses crocs claquent ; sa gorge râcle. Il sera sans pitié.

Tss… En fait tu te montres aussi ennuyant que les autres hein le p’tit chien-chien ?
L’ancienne pirate fixe son adversaire. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien en tirer de ça ? Visiblement pas de l’amusement… Poe croasse, alors que la bête fonce sur la mercenaire dévoilant ses crocs.

Hum… Attaquer avec sa satanée malé ou esquiver ?
Il ne se montrait pas intéressant alors pourquoi l’être…

Tu esquives Lewis. Mais lorsque tu tentes de contre-attaquer, tu remarques que tes pattes et tes crocs le traversent. Quel dommage. Les contre-attaques ne fonctionnent pas sur les Ombres... Il va falloir le combattre à la force, comme convenu...
Il profite de ta surprise pour de nouveau fondre sur toi, cherchant à labourer tes flancs de ses griffes acerbes.

C’est un combat impossible à gagner, ça tu le sais Lewis. Parce qu’avec ton p’tit dé lutte tout pété, bah tu ne pouvais rien faire, c’était clairement pathétique. C’était même pas un vrai combat à tes yeux.
La louve hausse les épaules en voyant que ses contre-attaques ne faisaient rien, avant d’encaisser celle du molosse de brume. Pff, son corps s’en souviendrait de ça… enfin s’en souviendrait… mettrait pas longtemps à s’en remettre mais quand même.

« — C’est ton max là ? »

C'est presque vexant, aussi peu de détermination et de conviction dans un combat que tu as toi-même provoqué. Il le sent. Il n'aime pas ça. Lui qui pensait que tu t'acharnerai, que tu essaierai au moins de survivre. Bah, un combat que l'on pense perdu l'est déjà par avance.
Il ne cherche même pas à esquiver ton attaque, bien trop pataud pour. Et il croque, encore, ses crocs sur ta chair.

L’attaque porte bizarrement. Lewis observe son adversaire qui ne cherche pas à esquiver. Oiseau-Qui-Échappa-À-L’-Océan lui avait appris à danser, à blesser légèrement à ce moment-là, mais ce genre d’attaque ne faisait visiblement rien à la bête.
Seule la manière forte fonctionnait.
Les crocs claquent dans le vide, mais déjà Lewis repart à l’attaque, cherchant à son tour à atteindre la chair de son adversaire.

(Lancé de dé)

Les crocs s'entre choquent, mais ne blessent pas. Les griffes cherchent la chair, mais ne labourent que l'air. Les deux attaques s'annulent, dansent entre elles stupidement. Le molosse gronde, secoue son corps de vapeur. Le petit loup est bien rapide, bien résistant. Peut être l'a t'il sous-estimé.
Voyons donc ce que tu as dans le ventre, Lewis.

Littéralement.

Le petit corps mauve se secoue, avant de reposer son attention sur l’adversaire. C’était un combat qui au final durait un peu plus longtemps qu’elle ne l’aurait imaginé. Une simple rencontre (du aux provocations de ta joueuse) qui peut-être saura te divertir. Peut-être.

« — Tu es intéressant Chien-De-L’-Ombre-Aux-Crocs-Acérés. »

Et une fois encore il attaque. Sera-t-elle capable d’esquiver ?

Tu sautes, tu virevoltes ; agile louve, pugnace mercenaire. Il te touche, de peu. Il t’égratignes les flancs, joue de ses muscles sur les tiens, cherche a t'écraser. Tu le trouves intéressant, lui, te trouve appétissant. Il te veut. Il te cherche.

Il aboie à ta remarque, semble te comprendre ; puis charge dans l'espoir de t’assommer contre la tombe sur laquelle tu danses. Tu l'agaces. La faim le tenaille. Et le jour commence déjà à se lever.

Les attaques, Lewis s’en moquait, encaisser ne lui faisait pas peur. Ce n’était que de la douleur physique. C’était chose qu’elle oubliait facilement voir ignorait. Après tout, il était stupide de se laissé distraire par le combat quand celui-ci promettait d’être incroyablement palpitant.

« — Arrêtes un peu de ronchonner. »

Comme un vulgaire roquet.

(Lancé de dé)

Mais danser, ça n'a jamais été ton truc n'est-ce pas Lewis ?
Cela a toujours été ta plus grande faiblesse, car de base tu n'aimes pas ça, vraiment pas.

Lewis laisse échapper un grognement en sentant le coup. Outch. Les courbatures allaient piquer demain matin. À moins que le roquet décide de la dévorer ici et toute entière ? Hum, les yeux mauves soutiennent le regard de la bête. Que vas-tu faire hein, chien de cimetière ?

Tu es à terre. Tu es à lui.
Ou plutôt, à eux. De ta vision brouillée, tu vois une silhouette, plus haute, plus maigre que le molosse s'approcher de toi. De tes oreilles ensanglantées, tu l'entends féliciter son minions. La chasse à été bonne. La chasse à été fructueuse et divertissante.

De la suite, tu ne sais que peu de chose. Une douleur sur ton épaule, comme une longue morsure. Le froid qui s'immisce dans ta chair. Le voile noir qui se répand sur tes yeux. Lentement. Doucement. Tu t'endors.

Et le réveil est brutal.
Toujours vivante, dans l'aube grise du levant. Fatiguée. Éreintée.

Mordue.

C'était prévisible, n'est-ce pas ? Les molosses ont une fâcheuse tendance à suivre les ordres des anciens vampires. En trouver un, c'est avoir son maître non loin. Chanceuse que tu es, il n'avait que soif. La faim, elle, t'as épargné des blessures plus profondes. Plus mortelles.