Que le manteau de la nuit vous recouvre de ses étoiles ▒ libre !

Spoiler:

ANN
▒ 6 ans ▒
F A E I
MAKARA
ψ 3 mois+ ψ
F A E I
CIMERII
▒ 3 mois++ ▒
F A E I

PNJs : Barthélémy, Mary, Eros.


Que le manteau de la nuit vous recouvre de ses étoiles, lorsque nous, nous allumons notre propre lumière.
Ann avait embarqué une petite équipe de pirates, aujourd'hui. Elle requièraient leur force, leur endurance, leur volonté de fer pour ériger, enfin, ce qu'elle préparait depuis tant de llunes. Elle avait étudié longuement les plans trouvés, avait passé commande auprès des Nakhus pour ce qu’elle n'aurait su forger elle-même, et elle avait tracer ses propres dessins en fonction du terrain offert par Morne-Oeil. Dans une construction, les aléas de l'extérieur forçait souvent à des concessions où des adaptations. Par exemple, la plage faite de sable était un sol qui avait l'air stable mais qui en réalité ne convenait pas suffisamment pour un phare. Elle avait donc, avec l'aide de sa jumelle, de son frère et de son neveu, creuser profondément dans le sable au préalable afin de préparer pour les fondations. Bien sûr, juste assez haut sur la rive pour que la marée ne viennent pas remplir d'eau salée le trou. Au fond du creux, ils avaient tassés et tassés encore, puis couvert de roches plates et cimenté le tout avec une pâte faite de sable, d'eau et d'un mélange d’argile et de calcaire. La prise était rapide et le rendu solide. Il avait fallu plusieurs jours tout de même à la fratrie, d'autant plus que régulièrement, chacun vaquait à se nourrir, se reposer, ou bien chasser pour ses louveteaux. De temps en temps Cimerii, Naël ou Makara venaient observer le manège de leur mère, parfois Susie ou Astrid courait autour d'elle.

Ce jour là, sous un soleil déjà fort, la Maitresse des Rituels appela à d'autres pattes. Il s'agissait maintenant de rapporter des rochers et autres matériaux utiles pour la construction jusqu'à la plage. Deux radeau avaient été prévus pour d'éventuels transports de la plage de Nacre jusqu'ici, ainsi que des cordages et des bambous pour servir de tapis de roulant. Il n'y avait plus qu'à faire. Et c'était la partie la plus longue et la plus fastidieuse... Toutes les forces, mêmes menues seraient utiles maintenant. Le louveteau Abyssal et son frère d'ombre ( ainsi que les autres enfants s'ils participent ) étaient ravis d'aider et furent chargé de produire plus de ciment, ainsi que pour la suite d'en tartiner des couches régulières entre toutes les pierres qui seraient posées. Tous les autres se préparèrent au plus gros du boulot : la quête de matériaux à entasser sur la plage tels que bois, roches aux tailles et formes idéales pour monter un mur, et tout ce qui serait nécessaire. Plus tard, dans un second temps il faudra utiliser tout ce fatras pour ériger le phare. Sur le papier, ça semblait bien rôder. Dans un aboiement enthousiaste, Ann envoya ses troupes au travail, elle la première, puisqu’elle avait tracés les plans et que c'était son projet, tandis que ses petits mousses l'y aideraient dans la bonne humeur. Pour l'instant donc, ils s'amusèrent à créer de cette pâte un peu collante qu'il fallait à tout prix éviter de mettre dans ses poils.

Pour la recherche et l'apport de matériaux, on misera sur 10 Dés Réussites. ( 10/10 ) VALIDEE

Ann +1
Mary 0
Eros +1
Barth -1
Amma +1
Abysse 0
Orthalice +2
Barth 0
Ann +2
Mary 0
Eros 0
Ann +2
Mary -1
Eros 0
Amma +1
Abysse 0
Ortie +2
Barth 0

Pour le ciment ( 0/3 - enfants seulement )

Cimerii 0
Makara +1
Astrid -1
Cimerii 0
Makara 0
Susie 0
Cimerii 0
Makara 0
Astrid 0

Pour la construction d'un Phare, on misera sur 10 Dés Réussites.

Dé 1 Ann - Dé 2 Mary - Dé 3 Eros
Dé 4 Cimerii - Dé 5 Makara


La noiraude aimait énormément sa soeur, qu'elle avait beaucoup soutenu lors de sa mauvaise passe, et son neveu le plus fragile... Mais bon sang qu'est-ce qu'il était des boulets par moments ! A peine plus apte à rouler des roches jusqu'au radeau que de tirer au canon. Ann souffla bruyamment en les fusillant du regard alors qu'ils discutaient tranquillement de leur pêche de la veille. Bande de tire au flanc ! Heureusement qu'Ortie et son frère faisaient plus d'efforts ! Heureusement qu'Amma venait également les aider ! Et oh, son chéri venait de se cogner... La Maitresses des rituels s'efforça de briser quelques morceaux de falaises déjà pas loin de tomber afin de récolter pierre a peu prêt plates. Lorsqu’elle parvint à les détacher, elle les rapporta jusqu'à la rive en soufflant comme un boeuf. Puis elle retourna secouer les puces de Mary et du mâle violet pour les remettre au boulot, rappelant que le phare n'était pas juste fait pour décorer Morne-Oeil, morbleu ! Puis elle courut vérifier que son compagnon abyssal allait bien. Comme il partait au travail malgré tout, elle en déduisit que oui. Alors elle vint lui faire une lèche sur le museau et proposa de faire équipe avec lui plutôt.


Du côté des morveux, Astrid arriva en fanfare et renversa malencontreusement le tonneau de ciment. Makara qui ne préférait en général pas trop donner de la voix mais mortifier du regard laissa échapper une exclamation du fond du coeur :

« NAAAAON !! »

Cimerii, lui, eu pour premier réflexe d'aller voir comment se portait leur frangine, et lui frotta la tête dans un sourire penaud.

« C'est pas grave As' ! On va recommencer, les grands ont pas fini encore, on a le temps ! »
- Le temps, le temps, c'est pas une excuse ! ... Elle est pire qu'une mouette c'est tout, ouais ! »

Entendant ça, l'aîné de la portée, louveteau pâle et d'ordinaire tolérant des frasques de ses adelphes, bondit sur Makara tout ses petits crocs dehors, en grognant, furieux. Surpris, le petit louveteau sombre fût écrasé par le poids de Cimerii et glapit de stupeur.

« C'est un accident, t'as pas à être méchant avec elle, sale petit rat de cale ! »

S'ensuivit un duel de regard, puis des coups de pattes et des claquements de petites dents de bébés -déjà pourtant bien effilées-, entre quelques insultes bien sentis d'amour fraternel. Voilà qu'ils étaient tous les deux bien inutiles...

Dé 1 Ann - Dé 2 Mary - Dé 3 Eros 7/10
Dé 4 Cimerii - Dé 5 Makara 0/3


Si Ann n'était pas très forte lorsqu'il s'agissait de se battre, sa volonté de fer faisait des miracles quand à la robustesse de ses muscles qui continuaient de pousser encore et toujours dans leur réserve. La femelle commençait à sentir les crispations de fatigue lui rendre la tâche plus longue, mais elle n'abandonna pas. C'était trop important pour elle. Pour leur avenir à tous, et surtout, celui de ses petits. Dans un grognement, elle poussa encore un caillou sur le radeau et décida de faire une première navette jusqu'à Morne-Oeil. Ainsi, ce serait déjà une partie des matériaux nécessaires qui seraient à bon port ! Et une fois là-bas, il fallu décharger tout ça... C'était pas une mince affaire, et le travail long de la journée commençait à vraiment laisser des crampes dans tous ses muscles -et même plus !-

De son côté, Mary et Eros reprirent un peu de motivation pour aider, mais une fois encore, leurs pitreries eu raison de l'efficacité et ils ne parvinrent pas à apporter de roche utile. Ils décidèrent tout deux de changer de tactiques et d'imiter la louve-pingouin en cherchant un type de matériau plus... à leur portée.

Orgueil contre volonté de défendre, Makara contre Cimerii ne cessèrent de se chercher des noises et de se tirer dans les pattes l'uns l'autre. C'était à celui qui ferait bouffer le sable à son frère le premier. Et si d'ordinaire les deux étaient comme le jour et la nuit, comme l'ombre et la lumière, il y avait bien uen chose qu'ils avaient en commun : c'était leur détermination. Le noiraud avait pour but de prouver sa supériorité et donc son autorité, le louveteau abyssal quand à lui voulait faire ravaler à son cadet son égo, garder son pouvoir de décision de grand frère -basé sur le fait qu'il était né le premier bien sûr- et également forcer le second à présenter à Astrid, la douce princesse de la fratrie, des excuses amplement méritées. S'engagea donc le premier vrai duel de rapport de force entre les frères. A coup de " dis pardon" et de "va te faire manger par les crabes"...

Le soleil était haut dans le ciel, comme pour redonner aux terres Nakhus un peu d'éclat, un peu de pétillant après le drame terrible qui s'y était joué. L'incendie qui avait ravagé une partie de la Bibliothèque occupait sans cesse l'esprit d'Hedwige. Lorsqu'elle fermait les yeux, ses cauchemars se paraient de flammes hautes et de fumées irrespirables. Elle s'éveillait en sursaut, haletante, avec un goût de cendre sur la langue. Elle avait longuement lavé ses hautes pattes, mais n'arrivait pas à les faire se départir de l'odeur de brûlé qu'elles portaient. Ou peut-être n'était-ce que dans sa tête. En vérité elle n'était pas bien sûre. Son petit coeur d'oiseau affolé démarrait d'un rien, et ne fit pas exception ce matin-là lorsque son père vint la voir avec une requête. Si elle n'avait pas été dévorée par les souvenirs de la catastrophe, si elle avait été un peu plus attentive, elle lui aurair sans doutr trouvé le visage fatigué et la voix plus rauque que d'ordinaire. Mais elle se contente de s'accrocher à ses paroles et à la mission qu'il lui confiait, pour éloigner le plus possible de son esprit le grondement des flammes.

Un peu plus tard, elle prenait son envol en direction de Morne-Oeil, chargée d'un conséquent paquetage qu'elle avait récupéré auprès de Fergus. Une sorte de commande destinée aux pirates et à laquelle elle devait faire très attention - peut-être Ajani et lui n'avaient alors pas choisi le bon loup, avait-elle songé fugacement. Les pattes rassemblées autour de son lourd colis, ses lourdes ailes battirent l'air pour l'élever au delà de la terre et de toutes les préoccupations qui y restaient accrochées. Comme de coutume, elle se sentit mieux une fois en vol, et le trajet se passa dans un agréable silence, tant autour d'elle que dans son esprit. A plusieurs reprises, elle ajusta son cap, jusqu'à ce que l'île des pirates ne soit en vue. Coquille sombre posée sur la mer si brillante au soleil, sa vision fit naitre une légère appréhension chez
chez la jeune chouette. Elle ne savait pas exactement si elle avait le droit de pénétrer leur territoire, ne savait pas ce qu'elle transportait, ne savait pas comment ils réagiraient à la noivelle qu'elle amenait en même temps que le paquet. ça faisait beaucoup d'inconnues.

Elle finit par se poser sur la large plage en face de l'île et poussa un hurlement un peu timide. Une chance que le son ricochât sur l'eau.

Dé 1 Ann - Dé 2 Mary - Etape 2 0/10
Dé 3 Eros pour aider les bébés - Dé 4 Cimerii - Dé 5 Makara 0/3

CTE BANDE MOULES


Ann attendait le second radeau et dons la cargaison de pierre suivante avant de commencer la construction des premières lignes du mur lorsqu'un hurlement d'appel retentit sur les côtes de Nacre. Le soleil était haut et le temps clair, ce qui permettait une vision lointaine mais floue d'un seul loup clair et ailée au milieu du banc de sable beige. Oui, Ann dû plissa les yeux. Elle délégua à sa sœur jumelle le soin de décharger les pierres tandis qu’elle repartait sur le continent au devant de celui qui les appelait. Evidemment, connaissant Mary et sa maladresse chronique, ça n'alla pas en avançant... La noiraude nagea rapidement, pour sortir de l'eau d'un bond presque élégant. La sorcière s'ébroua et salua l'Aviaire qu’elle reconnu pour l'avoir croisé enfant, puis une autre fois de loin, à la Bibliothèque, après avoir remercié Amma de sa présence. Dans le regard de la femelle mouchetée, une étincelle d'innocence perdue fût remarquée. La petite sorcière fronça le museau.

« Petite mouette, tu ne m'apporte pas que des cadeaux, n'est-ce pas ? »

Ann sentait ces choses là, surtout, elle était assez observatrice pour comprendre le malaise, l'angoisse. Elle plissa la truffe, et une autre odeur piqua sa curiosité. C'était... Elle n'arrivait pas à mettre la patte dessus. S'approchant doucement, elle offrit un sourire encourageant à la fille d'Ajani, ici elle était avec des Alliés. Si cela était vrai pour Ajani, ce le serait également pour ses rejetons. Et puis, elle avait entre ses pattes l'espoir d'un trésor...

Du côté des louveteaux, le duel entre Makara et Cimerii avait prit des proportions tels que leur cousin, Eros, fût forcé d'intervenir pour les séparer. D'une patte il poussa la tête de Cimerii, de l'autre, celle de Makara, puis à peu prêt sans trop de violence il les cogna l'un contre l'autre pour les calmer. Ça eu l'effet escompté car ils tombèrent tout deux, sonnés, la truffe dans le sable. Oups. Eros en profita pour récupérer les ingrédients et commença à mélanger quand Makara, plus prompte à se redresser que son frère bondit sur lui pour se venger en renversant à son tour le précieux mélange. Quelle belle brochettes de concombres de mer ceux là...