[Event Raeders] La révolution Abyssale

Ses oreilles s'étaient plaquées en arrière. Putain, qu'elle n'avait pas le sens de l'humour celle-là.. en rien il avait donné un ordre pur, en rien il avait ordonné un truc important. Il s'était dit, que ce serait bien de détendre l'atmosphère, de lui dire de ne pas se retenir sur les coups et de détruire tout ce qui se trouvait sur son passage. Mais non, il se faisait salement remettre à sa place..

Pour l'instant il ne dirait donc plus rien. Écoute tout simplement ce qui se dirait. Chacuns se préparent donc pour être déguisé aux attributs aquatiques, chacun, du groupe, y met du sien, lui de même, qui se débrouillait tout seul.

Ce fut ensuite la fille d'Ondine et de Paquot qui revient ouvrir le bal en parlant d'une capacité en plus. Une chose, comme un don, de pouvoir communiquer avec les fameux espadassins. En effet Chimaera sentait que cela pourrait être utile pour ne pas se faire griller si on ne peut pas comprendre ce que veulent nos "congénère". Son regard vide se dresse vers la femelle, la remerciant d'un mouvement de tête avant de revenir sur Ondine qui désignait une limule du nom de Pinne.

Et là ils quittent les lieux. Chimaera restait concentré sur le trajet, observant chaque recoin sans toutefois être dissipé, ni être attiré. Les endroits sombres, il s'aide un peu de sa lampe frontale, ainsi sortant de son camouflage marin. Le mâle ne le montrait pas, mais la crainte grandissait à chaque coup de queue faite. Son regard fixe ensuite le château de Céto qui se pointait.. L'angoisse le tourmentait, et s'il avait fait le mauvais choix en voulant ainsi affronter la murène? Et si il n'était rien de plus qu'un raté, défiant les lois pour mener droit au cimetière les siens?

Ses branchies se dilatent brusquement pour recracher l'eau. Il s'arrête. La première porte se trouve juste devant lui. Quand Ondine lance le départ, Chimaera se contente donc de la fixer et de hocher la tête. Certes, il n'était plus du tout prêt, mais il était pour lui impensable de le dire bien sûr. Il irait affronter.

Pousser par sa peur, le mâle prit donc les devants, replaçant mentalement le plan qu'ils avaient vus quelque temps avant, pour s'aider à déambuler dans ce cauchemars architectural. Chima nage donc, silencieux, guider par ce petit plan au creux de son esprit comme un GPS. Il cherche la fameuse porte entre les couloirs qui se pointent devant eux. Si un garde se pointe, de toute façon, il sait qu'il pouvait compter sur Ondine, non?

-Edessa-

La confection du déguisement avance, et sort un peu Edessa de la situation tendue dans laquelle elle se trouve. La proximité de la louve pingouin ainsi que ses remarques et conseils finissent de la détendre, et elle continue à travailler de concert pour terminer son déguisement. Elle suit les conseils d'Amma, coupe en deux des algues et les fixe sur son épaisse queue. Ses cheveux seront un vrai problèmes, et sous l'eau, ils sont plus indomptables que jamais : elle les noue le long de sa colonne, tente de les cacher sous une sorte de voile d'algue. Puis, s'attelle au museau en suivant l'idée de l'autre reader : des coraux, taillés et fixés au bout de la truffe.

Finalement, elle n'écoute que d'une oreille ce qui se dit entre leur capitaine et la cheffe de la résistance : une oreille se tend lorsqu'elle entend parler du chant. Ne pas chanter, sauf pour déchaîner Ceto ... Bien, bien, bien. Mais le reste du plan est flou : entrer, et puis quoi ? Observer ? Chercher un moyen d'attirer la grosse murène au dehors ? Edessa secoue la tête, manquant de faire tomber son corail. D'une patte experte, elle refait son noeud -la tension n'est pas la même, sous l'eau - et s'efforce de ne pas trop y penser : ils sont en guerre. Parfois, il faut faire avec ce qu'on a, même si la louve déteste ça. Et après avoir validé le déguisement d'Amma, c'est déjà l'heure de partir. Fort heureusement, Ondine a l'air d'être la plus calme d'entre eux. Comme si son mari n'était pas en train d'agoniser dehors, comme s'ils n'allaient pas se battre avec une grosse murène avec des pouvoirs magiques. Elle dégage une sorte d'aura de confiance et de calme qui aide la louve frisée à en faire de même.

Mais Edessa finit par comprendre pourquoi : elle les bénis, leur donne la capacité de comprendre les espadassins. Alors, elle aussi possède des pouvoirs ? L'espoir est permis, peut-être, et même si la frisée s'en trouve un peu agacée -pourquoi ne pas leur avoir tout dit ?- elle préfère finalement ne pas savoir pour garder ce semblant d'espoir qu'il y a. Et, sans un mot de plus, ils partent ensemble dans la gueule de la murène.

Ils traversent une ville étrange, quelques rues laissant penser à une civilisation presque plus avancée que celles des loups. Ce qui se cache sous la mer est intriguant, mais tout est étouffé par le stress, l'anticipation de leur bataille à venir. La frisée est tendue, fixée sur leur objectif, surveillant sans cesse les lanières et les nœuds de son déguisement. Pourtant, il va falloir adopter un comportement de garde, et dès l'abord du château, elle se force à se tenir plus assurée, plus droite. L'édifice et immense, menaçant, et Edessa peine à s'y retrouver : le plan qu'elle s'est efforcé de mémoriser est bien loin dans son cerveau rendu embrouillé par l'adrénaline et le stress. Alors, elle se charge d'observer, fouillant de ses yeux grand ouverts les alentours pour y repérer un éclair bleuté signifiant la présence d'un garde.

[Pas de jet car pas d'ING :'(]

Chimaera perdait même le fils, lors de son avancée, plus concentré sur le trajet, que les patrouilles et la troupe à ses côtés. Faut dire que, d'habitude, il était le seul à marcher dans les lieux qu'il visitait, et la discrétion n'était que pour lui, pas pour tout le monde. En fait, ici cela lui rappelait quand il allait visité le fort dans les fonds marins, et surtout, quand il devait se méfier des monstres aquatiques, et de ce vers énorme dans la grotte.



Pour se calmer, il pensait à ça. C'était sans doute moins angoissant que de faire face à une entité immortelle limite. Ce fut la voix d'Amma qui le sortit de sa concentration..
Chima n'hésite même pas dans les démarches à prendre, il avait appris le plan, il était habitué. Sans perdre de temps, il nage, et file dans les couloirs. Pas le temps de traîner non plus.


Par contre. Chima et les autres, remarquèrent qu'une patrouille approchait. Sa gueule se déforme dans un rictus énervé et il regarde les autres tour à tour. Puis, son regard se pose sur Ondine qu'il dévisage le temps d'une seconde. N'avait elle pas dit qu'ils pourraient se servir d'elle? Putain... Les Espadassins approchaient, le pirate attrapait Ondine par les pattes et le mâle arracha l'une des cordes de son costume pour attacher du mieux qu'il pouvait, sans pour autant attacher, les mains de la grosse blanche.



Les ordres furent donnés instinctivement.



"-Moi je me charge d'Ondine, Edessa et Amma vous prenez la limule! Le temps de monter, on joue le jeux! Une fois en haut, on rentre en douce.. On parle que si on nous le demande!" Il regarde Ondine. "Désolé maman, juste le temps de monter pour notre sécurité!" Puis, sans perdre de temps, il prit la corde entre ses crocs et tirait légèrement en grimpant les marches le plus rapidement possible. Il espérait que ça aille vite, pour arriver à la porte le plus rapidement. Il avait hâte de la voir cette connasse dans son palais de merde.

-Edessa-

Les espadassins sont réglés comme le soleil, passant avec une régularité presque méthodique. Mais eux ne se font pas repérer, toujours pas. Et plus ils avancent, plus Edessa veut espérer. Vont-ils s'en sortir ? Elle n'en a aucune idée. Mais elle y est, maintenant, et pas question de faire demi-tour. Et puis, il y a la curiosité, de voir cette fameuse Céto en face. Peu à peu, le temps passant comme lentement, ils avancent. Et enfin, arrivent devant la porte. Problème : une patrouille, impossible à éviter. Il faut se cacher, attendre qu'elle passe, ou bien se mêler à elle ?

Mais le capitaine a un autre plan. Pas vraiment le temps d'y réfléchir, Edessa hoche la tête et d'une patte experte, elle détache une de ses cordes pour l'enrouler autour de la fille d'Ondine. Un faux filet, impressionnant mais qui n'entrave pas trop ses mouvements. Elle se redresse, lance un regard à Amma, puis avance, gardant la tête basse et priant pour que son déguisement fonctionne. Ils entrent à présent dans la gueule de la murène.

Lancé de dés ING : Pour que sa technique fonctionne.. Il n'est pas agile sur la terre ferme mais dzns l'eau si, je sais pas comment ça va du coup? Sincava pas, prenez pas en compte mon lancé ^°

En entrant dans la salle de trône, en piétinant le territoire de la murène comme une malpropre, une chose, ne pouvait pas échapper aux résistants, et au petit équipage de la terre. La grosse était là. Énorme, impressionnante. Chimaera en fut horriblement troublé, si bien qu'il en lâchât presque Ondine sur le moment avant de resserer la corde entre ses mâchoires.



C'était donc elle, la murène? C'était donc elle qu'il devait exterminer? Où enfermer il ne savait plus? C'était une blague? Enfin, non, mais sur le coup le loup ne pouvait pas croire qu'il faisait face à une chose pareille. La voix, qui résonnait à présent, le sortit de sa torpeur, et il fronce les sourcils en la fixant elle. Les crocs serrer. L'onde lui donna des frissons, une haine grandissait quand son costume fut balayé comme une simple feuille sous le vent.



Mille questions lui tapaient le crâne. Mais pas le temps de penser plus, pas le temps d'agir qu'il la voit surgir au-dessus d'eux. Ses pattes et sa queue se tenaient prêt à foncer sur elle pour attaquer, même si c'était une idée complètement folle. Il fixe cet être marin tourner la haut. Son coeur battait si fort, il était avide de guerre, avide de pouvoir. Chimaera voulait la chute, il voulait sa gloire.


Puis il vit la réalité le reprendre de plein fouet quand Céto se jetait sur eux, gueule grande ouverte. Il sentit quelque chose le tirer sur le côté. Le capitaine reprit ses esprits brutalement.



LE temps semblait suspendu. Il sentit son corps bouger au ralentit, alors que son cerveau, lui, travaillait à plein régime.



Le mâle usait du mouvement provoqué par Ondine quand elle avait tirer sur les liens pour aller se foutre au plus bas de la salle du trône, pour avoir ensuite un appuis et ainsi mieux se lancer. Quand ses quatre pattes touchèrent la paroi rocheuse, et que Céto fut assez proche pour profiter la aussi du courant provoqué par son énorme corps, il usait de sa force, pour se propulser en avant, le plus rapidement, et le plus loin possible. Le but premier, et il espérait que les autres trouvent une idée.. Était déjà de dégager de la trajectoire de la murène. Et si elle pouvait aussi se prendre la gueule dans le sol, ce serait encore mieux, mais bon.


Donc, une fois sa lancée faite, et son corps propulser vers les parois, il nage le plus vite possible, en usant de sa queue reptilienne pour s'éloigner le plus possible du point d'impact de Céto, cherchant les courants qui pourrait l'aider à être guidé et emporter pour faciliter son esquive.. Avant de lâcher Ondine.



"-Usons des passages secrets. Sortons d'ici par les petits espaces. Elle ne pourra pas nous choper normalement.. et ça nous permettra de prendre un peu d'avance.." C'était ce que lui pensait.. c'était ce que lui ferait. Chimaera quitta la salle, espérant que les autres arriveront à sortir eux aussi. Rapidement, il se remémorait la carte du palais pour chercher les sorties qui le mèneraient dehors, et dans lesquels, Céto ne pourrait normalement pas entrer.



Et il nage, rapidement, il avance en déambulant dans les couloirs, il entendrait les craquements des murs, les coups provoqués pas loin de lui. Son regard reste figé sur le chemin, et une idée lui vint à l'esprit. Quand il était arrivé, il avait remarqué une énorme arche, plus loin que le point ou était Ondine. Chimaera avait cette idée, il la garderait, guider Céto vers l'arche... Aller vers L'arche. Une fois qu'il serait sorti, il attirerait la murène vers lui pour la conduire direct là-bas et espérer que son plan fonctionne.. Au moins un petit temps.

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'PC - Réussite' :

-Edessa-

En quelques mètres de brasse, ils entrent dans la salle du trône. Devant eux se dresse la forme sombre et menaçante de Céto. Ses écailles rouges, brillantes et ondulantes sous l'eau, deux yeux brillants, des blessures parcourant tout son corps : elle est terrifiante. Mais elle a l'air vieille, presque affaiblie. Cette impression redonne un peu de courage à Edessa, courage qui s'en va bien vite lorsqu'il devient évident qu'elle les a reconnu presque immédiatement.

Leur plan était pas franchement très bon. Elle serre les crocs. Et maintenant ... Se met à rire. Mais la louve frisée n'est pas de ce qui, comme dans les histoires, attendent que le grand méchant leur cours dessus. Immédiatement, elle défait les liens de sa "prisonnière" et fait volte face. Son instinct et ses nombreuses heures de nage prennent le relais pour la guider le plus rapidemment possible dans l'eau : sortir de la salle, d'abord. Puis ensuite ... S'enfuir, tout simplement.

S'enfuir, vraiment ? N'était elle pas là pour combattre ? En sortant, la louve s'est éloignée de Chima, l'a perdu de vue. Elle nage aussi vite que possible : son objectif était de semer Céto, si elle le pouvait. Puis de retourner à Navire, peut-être, ou bien de trouver quelqu'un. Car elle se sentait désespérément seule, séparée de celui qui donnait les ordres, elle qui était avant si solitaire. Qu'était-il devenu d'elle ? Elle serre les crocs. Le principal était de survivre.

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'PC - Réussite' :

(Les liens d'Ondine n'étaient pas serrés, et Chima l'avait lâchée, normalement elle n'était pas coincée..?)

Comme il l'avait prédit, tout tremble. Céto était arrivée au fond, et il espérait que ses camarades aillent bien.. L'angoisse le prit, sa respiration par ses branchies devenaient douloureuse, tellement son corps ne savait presque plus comment respirer entre poumons et attributs marins. Personne ne pouvait le voir? Il était paniqué. Il ondule, pressé, tapant de la queue pour aller plus vite. Nageant comme un foutu forcené.


Une chose, qu'il pouvait ressentir, c'était l'océan entier, qui était en souffrance. L'eau bouge, il peine tellement à avancer dans cet endroit, il peine à suivre les courants, à comprendre les remous. Un coup à gauche, un coup à droite. La nausée le prenait, oui. Et l'arche était si proche...


Le courant le propulsait à présent d'un coin à l'autre. Dans des hoquets de surprise, il se voyait dévier de sa trajectoire, il sentait son corps se prendre les vagues brutalement. Et le pire, fut le sentiment, fut la chaleur produite, de Céto derrière, qui le prévenait qu'elle n'était qu'à quelques mètres. Son idée aurait pu être bonne, elle aurait pu, permettre aux autres de retrouver Navire pendant qu'elle était coincée dans l'arche, de venir le chercher et de repartir pour la trainer en haut.


Mais avec l'océan, sous l'emprise de la murène, il n'y arriverait pas. S'il ne serait pas dans l'eau, une larme coulerait. Dans un souffle qui se voulait lui redonner de la force, il laissait tomber l'idée de l'arche, car tout simplement il n'y arriverait jamais.. Et plongea vers le bas en voyant des crevasses.

D'un seul coup, Chimaera prit de l'élan, et plongea vers les crevasses en bas. Il halète. Sa poitrine lui fait si mal, mais ici, il pouvait parfaitement nager loin des courants provoqués par elle. Et là, il trouve un abri dans la roche dans lequel il s'infiltre en boule. Et il reste immobile, pattes tremblantes contre lui le temps qu'elle dégage, le temps que les filles trouvent Navire, le temps qu'il reprenne, le temps....le temps de tout en fait.

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'PC - Réussite' :

-Edessa-

La menace s'éloigne, et c'est les autres qui rejoignent la louve frisée. La présence d'Amma et d'Ondine rassure immédiatement Edessa, et la suite des évènements devient plus claire : Chimaera est poursuivi par la grosse murène, et eux doivent aller chercher le navire. Mais Edessa ne fait pas partie de ceux pouvant le piloter. Pire, elle y est montée pour la première fois aujourd'hui. Et maintenant, il faut chanter ? Pas le temps de réfléchir : elle échange un regard avec la louve-pinguin, et se met à entonner comme elle le peut le chant mémorisé :


L'eau qui entre et sort de la gueule de la louve ne semble pas bien vibrer. Mais la frisée redouble d'intensité : il faut sauver son capitaine de la murène ... Ou du moins essayer. Alors, elle se redresse, et crie, chante de tout son coeur, de toutes ses tripes. l'oreille toujours tendue pour essayer de capter les ondes, de repérer la venue de Céto attirée par les chants. Mais à l'horizon, pas encore de Navire.

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