[Event Raeders] Un nouveau roi, un nouveau lendemain

Vous vous êtes libérés de la malédiction des Raeders. Celle-ci n’existe plus et votre sang est nettoyé (les maudits touchés perdent la transformation liée et le PC associé à celle-ci). Les médaillons offerts par Céto n’ont plus lieu d’être ; libre à vous de les garder pour souvenir. Le rhum n’est plus que du rhum normal : en dehors d’une gueule de bois, plus personne ne risque quoi que ce soit en le buvant…

Paquot, désormais Roi des Abysses, peut faire de vous un Lié à l’Océan au cours d’une cérémonie appelée Rituel de la Pleine Nuit.

Ce lien vous confère une transformation marine dès lorsque vous êtes mouillés, vous conférant des avantages dans certains lieux, des inconvénients dans d’autres, un accès exclusif aux Abysses mais vous interdit alors à jamais les endroits aux températures trop extrêmes. La terre des Dieux, aussi, se veut vous impacter…
Sous cette forme, vous serez bien meilleure nageur que tout loup standard, et obtiendrez la capacité de respirer aussi bien sous l'eau que sur terre.

Spoiler:

Il vous offre également un don, semblable à celui d’un glowstick, exclusivement centré autour de l’Océan, sa faune, sa flore et ses vents ; ainsi qu’un Point de Compétence équivalent à celui de l’épreuve de vie ou du glowstick.
En bref, impossible de maîtriser le feu ou de manipuler les autres avec ce lien, par exemple.
Ce Don n’est pas soumis aux dés pouvoirs, seulement à la restriction des lieux. Il peut remanier vos Pcs comme un Remaniement!Pouvoir dès lors que vous êtes transformés en votre forme marine (pas de forme autre que celle-ci), ou bien impacter vos PCs ou ceux des autres : vous devez choisir une de ces deux options.
Comme pour les pouvoirs des glowsticks, le don peut être laissé au choix du staff.

C’est au Maître des Rituels de présenter les loups qu’il estime les plus méritant à Paquot, qui approuvera ou non sa décision, et de choisir le type d’épreuve qui lui semble le plus adapté pour le loup, celle-ci influençant sur le don acquis à la fin.
Tous les loups souhaitant passer une épreuve devront poster dans ce topic, permettant tant au Maître des Rituels qu’à Paquot de juger la demande.
Une session de rituel sera ouverte par mois, durant la pleine lune ; vous devrez donc poster votre demande avant celle-ci et la voir approuver par le Maître des Rituels. Si Paquot suit son avis, l’épreuve vous sera ouverte ; s’il hésite, un sujet de discussion sera ouvert avec le Maitre des Rituels. S’il refuse, le Maître des rituels devra faire en sorte de rendre plus méritant le loup.

Il y a quatre type d’épreuves :
Rituel de la Pleine Nuit - Orage
Permet d’obtenir +1FOR. Le don lié aura un usage offensif, par usage de l’Océan, de sa faune, ou autre ; ou un remaniement axé FOR et END
L’Océan éprouvera votre corps et votre force au cours d’un combat contre un prédateur marin ou lors d’un péril sur Navire.

Rituel de la Pleine Nuit - Tempête
Permet d’obtenir +1AGI. Le don lié sera un usage offensif des vents marins, ou bien un usage de soutien par l’amélioration de la vitesse/de l’esquive/de la fuite ; ou un remaniement plus axé AGI
L’Océan vous confronte à la tempête ou à un prédateur marin, où la rapidité de vos actions sera mise à l’épreuve.

Rituel de la Pleine Nuit - Écueil
Permet d’obtenir +1END. Le don lié aura un usage défensif, par action de l’Océan, des récifs, de sa faune ou de sa flore ; ou un remaniement plus axé END
L’Océan vous abandonne sur une île et éprouve votre survie, quand il ne vous lâche pas au fond des Abysses pour attester de votre endurance face à un prédateur marin.

Rituel de la Pleine Nuit - Ecume
Permet d’obtenir +1ING. Le don lié aura un usage de soutien, qu’il s’agisse de soins ou des compétences, par action de la flore marine ou d’une magie inssuflée par l’Océan. Pas de remaniement possible par ce rituel.
L’Océan rejette à vos pattes un de ses enfants blessés qu’il vous faudra sauver.

[ Au vu de leurs actions, l’Océan a validé les épreuves suivantes pour les loups déjà liés :
Orage pour Chimaera, Tempête pour Edessa et Amma, Eceuil pour Abysse et Ecume pour Ann. ]

La Ville Abyssale est désormais lieu accessible si l’on est Lié à l’Océan et que l’on dispose du Chant de Navire (Amma, PNJ, peut vous y emmener , sinon voir avec Chimaera ou Edessa pour vous faire accompagner)
Vous pouvez y découvrir son marché, ses rues animées, ses espèces parlant une langue autre que la votre, ainsi qu’aller rendre visite à la Résistance devenue Conseil de l’Océan ou bien dire bonjour à la famille royale…

A tout loup ayant participé a l’une des trois quêtes et étant ici conviés, une petite bénédiction marine (au choix entre respirer sous l’eau durant un RP, une fuite automatique dans l’Océan, un prédateur marin cessant contre vous un combat, un lien avec un familier marin) ou l’annulation d’une malédiction (actuelle ou vous protégeant contre une à venir) est possible si votre loup parle à l’une des filles de Paquot (Caffari, adolescente bougonne aux bras croisés, confère une bénédiction / Earle, un peu plus jeune que sa sœur est bien plus timide, ôte ou protège d’une malédiction)

Profitez du festin qui vous est offert aujourd'hui !

Des jours qu'ils avaient entendus la murène crier vengeance. Des hurlement, sortant de la caverne pour menacer tout ceux qui avait oser l'enfermée dans cette prison éternelle. Cela aurait été avant, certains auraient crains, ces cris, cette présence menaçante si proche, mais plus aujourd'hui, car Astrid, Chimaera et Abysse, ne se sentaient plus scellé, prit en étau entre les crocs de cette tyrannique. Ils se sentaient libre... Oui. La victoire fut meilleure, quand un matin, elle cessait tout acte de vie. Enfin.


Marchant sur les plages, nageant dans la mer, ou occupée dans la tanière à lire, chacun des trois sentir l'odeur, et entendirent, la voix de celui qui les avait aidé à le lever vers le haut. Paquot... Ce soir, une nouvelle ère, tous, le sentaient.



Ce soir même. Abysse quitta la mer pour rejoindre la plage en laissant sa partie de pêche de côté, plus du tout déranger par la terre ferme, il marche lentement pour rejoindre les autres d'un pas lent et pas du tout motivé. Astrid, refermait ses livres sur le monde aquatique, qu'elle rangea dans un coin de son petit chez elle.. Chimaera, lui, observait l'océan, quand l'appel fut donné. Le capitaine avait été mis au courant pour ce jour, il avait eu vent de cette invitation. C'était quoi, c'était pourquoi, il ne le savait pas. Bref, il avait entendu, et le voilà.



Chacun rejoint la troupe sur la plage, chacun de leur côté. Abysse cherchait sa compagne à l'odeur, histoire d'avoir sa présence, sa sécurité, Astrid se posait entre deux loups, devenus si grande et belle. Et Chimaera, se faufilait, parmi les siens, les pattes arrières encore fragiles, aussi habile qu'un nouveau-né. Parfois il titube, parfois manque de tomber, mais reste droit et fier. Ce qu'il avait mal, quand son dos se tordait, quand son ventre tirait. Mais d'un souffle, il balaye ces pensées, il était un capitaine, un pirate.



Chacun, regarde la lune, chacun observe au loin en silence. Ils étaient prêts.


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Abysse fut le premier à sentir le tremblement, les oreilles droites et en avant, il écoute sortir de l'eau tout le troupeau. L'odeur ne trompait pas, il savait qui était là. Un poil de joie pinça son cœur, Paquot était là... La tristesse menaçait ensuite, et il baisse la tête. Mais un reniflement le forçait à reprendre courage pour faire bonne figure, il était second, il devait être droit. Puis les acclamations. Il ne comprenait pas c'était qui, mais il se doutait bien que cela devait être des amis. Et là, les paroles de Paquot résonnent.



Le temps, les larmes, les blessures, Céto, vaincu, tout ceci semblait si fade.. Tout ceci reliait un être, Ajani... Abysse se sentait si naze. Un coup de museau de son fils se fit, il redresse la tête. Paquot était devenu le roi, et le mâle vert savait qu'il serait parfait, qu'il serait bien pour les êtres d'en bas. Tout comme il l'avait été avec lui et la meute.



Ensuite, il parle de quelque chose que le mâle ne comprenait pas du tout. Silencieux, un maximum concentré malgré le moral à zéro, il écoute. Les noms sont donnés, ile sont acclamés... Son fils, fut premier à être mentionné, et malgré sa tristesse, osait un sourire dans l'espoir qu'il le remarque. Puis Edessa, puis Amma, son apprentie.. Il était si fier d'eux.. Mais ce n'était pas tout, son nom, sortit, et un bond se fit. Puis sa compagne, Ann. Sa tête se tourne vers elle, perplexe.. Mais l'ordre d'avancer était donner, et, obéissant, le mâle s'avance aux côtés de sa compagne. Il entre dans l'eau.

Puis là, Abysse panique presque quand l'eau lui grimpe dessus. Il sentit une énergie étrange le consumer. Son regard fixe le point lointain et lumineux.. Il se passait quoi?? C'était quoi?



Le mâle sentait son corps changer, mais, pour lui, impossible de savoir quoi. Il regarde Ann, la questionnant du regard avant de reporter les yeux sur Paquot. Ses filles, furent mentionnées elles aussi, et, comme s'il pouvait les voir, il tourne la tête vers l'assemblée, il était encore une fois, si fier de ses princesses, mais aussi de ses fils. Comment pouvait-il être encore plus heureux de les avoir eux? Il les aimaient tant.. Quand ce fut terminé, le second quitte l'eau et se secoue, pour ensuite se chercher un endroit où il ne pourrait pas déranger les autres.. Un endroit où il pourrait songer, continuer à faire le deuil.

Il y avait trop de monde, trop de bruit et puis il n'avait pas faim. Le mâle baissait les oreilles, il devait allé remercier Paquot et sa femme.. Au moins.. Il irait quand ce sera calmer.

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Chimaera lui observait la scène sous ses yeux en silence. Sous aucun prétexte, il ne quittait Paquot des yeux, puis même Ondine.. Fixant cette femme au fort caractère, fixant celle, qui aurait pu lui mettre une torgnole et le faire danser deux ans. Puis la résistance. Bah voyons. Si certains semblaient avoir été convaincus de leurs puissances, il offrirait un signe de tête. Il dévisagea tout de même ceux qui les avaient pris pour des cons. C'était qui les merde maintenant? Il souffle par la truffe, une bonne leçon dans leur face tien.

Tout s'enchaîne, il est assis, droit, le plus stable qu'il le pouvait. Paquot devenu roi. Qu'il fasse honneur tien. Céto? Plus rien à foutre. Et enfin. Ses oreilles pointent en avant. La cérémonie? Curieux il se fit, le capitaine. Le loup regarde les gestes, il observe le ciel. Il écoute.

Lié à l'océan, autre que par une foutue malédiction. Chimaera aimait ça. En fait, il aimerait tout venant de cette larve marine, du moment que ce n'était pas un truc qui les mettait au sol, un truc qui les retenait ici, ou un putain de rituel de merde qui les enverrait encore mille ans sur le continent.



Son nom est tiré. Ainsi que ceux avec qui il avait été chercher la grosse. Son regard bleu dévie sur ses trois équipiers, un hochement de tête se fit, l'air de dire: "Bravo!" A l'invitation, le mâle se lève, et va dans l'eau, en passant devant tout le monde. Il attend.



Puis ce fut le nom de son père, et enfin celui de la sorcière. Chimaera les regarde, chacun, avant de reposer son regard sur Paquot. Qu'il se dépêche... qu'il... Le mâle cesse de penser quand l'eau s'infiltre dans ses poils, quand il sent son corps changer, et que sa respiration devint vive. Sa fourrure, était devenue carapace d'écailles. Et, tel un louveteau, tourne la tête pour se contempler. Car le loup n'était plus réellement un loup.. il était.. Mi-poisson. Il tente de voir son reflet dans la mer, mais les vagues le lui cachent. Pas grave, plus tard, le mâle se regarderait. Car voilà que le nom de ses sœurs fut lancé. A ce moment-là, il quitte l'eau et retourne sur la plage après avoir remercier Paquot, sa femme, et pusi tout le reste.

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Astrid était de son côté silencieuse. Elle souriait à tous ceux présents. Même elle, elle écoutait tout ce qui se disait, tout ce qui se faisait. Curieuse, elle observe les gestes de Paquot, puis les changements donnés à son père, sa mère,et son frère, ainsi que les autres Raeders prèsent. Acclamant les heureux élus, elle aboi, au rythme des autres. C'était tellement fascinant comme cérémonie, tellement, intriguant que leurs fourrures changent ainsi.. Avaient ils eux d'autres changements? Intérieur? Elle demanderait à ses parents. Ou aux filles..

Une fois son nom mentionné, elle se fige, paniquée. Alors, elle aussi allait devoir un jour faire ça? La... prochaine lune?? Ses oreilles se plaquent, et elle ne put se retenir de jeter un regard paniqué à Susie. Etait elle intéressait par tout ça? Volontaire? Astrid avait un doute, et si elle échouait? Cela se passait comment? Que devrait-elle faire?

Un combat intérieur se fit, ses sourcils se froncent. Non, elle avait fait face à Céto, vaincu la porte des enfers, ce n'était pas une cérémonie qui la ferait trembler. Forte, la louve noire se relève, et se hâte de rejoindre sa soeur.


Astrid offrit un petit sourire à Earle, remuant ses fesses avant de poser son regard sur Caffari. C'était drôle, de constater que l'une ressemblait à elle, et l'autre à Susie.

Silencieuse, elle écoute. Retrouvant le sourire.

"-Ce que ma soeur veut dire, c'est... s'il te plait! Nous voudrions être honorées de ton pouvoir!" Elle glousse presque. "Je souhaiterais que l'âme de mon amie tortue soit dans une vrai! Une très grande et très grosse tortue!" Elle pouvait en créer, la n'était pas le souci, mais avoir une amie en chair et en os, toujours présente, et qui la comprend, c'était encore autre chose. Elle regarde les deux soeurs, impatiente.

-Edessa-

Il avait beau avoir réussi à enfermer la grosse murène, elle avait continué à les faire chier pendant des jours. Les hurlements de rage emplissaient l'île, ne cessant que pendant de courtes périodes d'accalmie. Cela n'empêchait pas la frisée de profiter, chaque jour, de l'île un peu mieux. Tant de temps était passé à l'extérieur qu'elle avait besoin de temps, elle aussi, pour tout digérer. Elle qui avait intégré cette meute si rapidement, puis était partie faire ses preuves avec eux dans les Abysses … Elle se sentait un peu plus chez elle, à présent. Et il lui semblait que tous, autour d'elle, étaient plus liés, plus unis.

Et puis, les cris s'étaient arrêtés. Le calme était revenu sur leur île, pauvre caillou perdu à un bras d'Océan de la Terre. La frisée avait enfin pu dormir d'un vrai, bon sommeil, pour la première fois en ce qui lui semblait des années. Peut-être que ça faisait des années. Elle ne savait plus bien. Lorsqu'elle émerge le lendemain, son premier réflexe fut d'aller voir l'Océan. Elle s'éveille alors complètement face à la mer, à l'écoute du bruit des vagues, yeux fixés sur l'horizon, paisible. Si demain serait jour de renouveau, aujourd'hui était l'heure de renouer avec soi-même.

Elle reçu l'invitation de l'Océan, comme tous. Elle n'était même plus surprise à présent que leur lien avec la mer leur permettent d'ainsi recevoir des messages. Si en arrivant elle avait trouvé Ann folle et illuminée, elle comprenait à présent le lien fort qu'ils avaient avec l'environnement qui les entourait, jusqu'à en comprendre le moindre message. Celui-ci était, cependant, bien plus clair, et elle se rend au point de rendez-vous à l'heure.

C'est là qu'apparaît la Résistance. Un sourire goguenard fend son visage, alors qu'elle revoit ceux qui avaient tant doutés d'eux, sous l'eau : ha, ils riaient à présent ! Mais elle n'était pas amère : ils avaient vaincus ensemble, et l'heure était à la fête. Fête qui d'ailleurs commença par un discours du nouveau Roi. Paquot était d'un tout autre genre que Céto, et Edessa étaie certaine que leurs liens avec la Résistance et ce nouveau peuple pourrait faire fructifier leur équipage. Déjà, elle pense à leur intérêt, avant que son nom ne soit prononcé. Fière, elle se relève et s'avance, le port noble sous les applaudissements. Si elle savait, elle se serait peut-être un peu mieux coiffée … Mais ça ferait l'affaire ! Alors que la lune semble prête à exploser, elle s'avance dans l'eau auprès des autres combattants. La mer est fraîche, brillante, et son cœur soudain s'emballe alors qu'il lui semble qu'une multitude de petites pattes viennent s'agripper à sa peau. Elle prend une inspiration, regarde la lune, et sent son corps changer. Sur ses pattes, une multitudes d'écailles bleutées et orangées apparaissent, dans son dos et ses flancs, des nageoires poussent sans douleurs, trouvant naturellement leur place. L'inspiration est finie, et elle le sent : le lien avec l'Océan est puissant, l'appelle d'un chant étrange mais victorieux. Un frisson la parcours, et lentement, elle plonge la tête dans l'eau salée : elle y respire et voit comme sur la terre.

La cérémonie est terminée, et la louve frisée sort de terre. Elle s'ébroue, et lentement ses écailles disparaissent. Elle redevient une louve normale, comme avant, mais en elle elle sait que quelque chose a changé. Encore un peu groggy par l'expérience, elle s'avance parmi les autres, comme une sorte d'ombre, se dirigeant vaillamment vers l'alcool. Par tous les Dieux de l'Océan elle en avait besoin ! Elle se sert un bol et le sirote, lentement, fouillant la foule des yeux pour y chercher Chimaera. Elle aimerait lui parler seul à seul mais ce soir n'était peut-être pas le meilleur.

Ils mangent, ils boivent, ils parlent fort, les membres de la Résistance.
Une limule bleue, celle qui combattit à vos côtés, entrepris de jouer un peu d'harmonica...

Certains d'entre vous se mêlent à cette ambiance, d'autres ont une présence plus discrète.

Les filles de Paquot, elles, obtiennent bien des attentions.

Caffari jaugea d'un air dédaigneux la première qui s'approcha d'elle, une dénommée Susie. Enfin, son nom, elle ne le connaissait pas et s'en foutait sévère. Qu'elle l'appelle gamine vint par ailleurs la gonfler. Sévère.

« J'pas demandé à venir. Et j'pense être plus vieille que toi, gamine. »

Elle fronce son visage, hausse les épaules et soupir. Fallait quand même que tu lui demandes quelque chose, parce que son cher papa avait fait étalage de ses compétences... La présence d'Astrid en vient à l'empêcher de rétorquer davantage.
Elle était pour toi ce qu'Earle était pour elle.
Un frein aux comportements inadaptés.

« 'k, j'vais vous montrer ma magie. Tu vas l'avoir, ta tortue. Et toi... Toi, on verra. »

L’œil est défiant, mais elle sent le regard de Maman peser sur ses épaules.
Alors, Caffari appela l'une des tortures prédisposées pour le service, du moins servant à débarrasser les chopes vides.
Elle dicta. Elle ordonna. Elle te la lia.
Elle pouvait pas transférer l'âme de ton amie tortue, mais bon, on allait dire que c'était pareil.

Astrid - Familier Tortue de Mer Une tortue qui te suit et t'écoute. Si vous ne parlez pas le même langage, elle semble te comprendre... Du moins, elle hoche la tête à tous tes propos. Elle peut t'aider à te déplacer dans l'eau, si tu te tiens à elle. Elle aime la laitue de mer.

« J'espère que ça te convient. »

En fait, elle s'en fiche que ça te convienne ou pas, parce que t'auras que ça.
Susie, quant à toi... Elle prit un poisson. Un poisson sur un plat, celui que transportait jusqu'alors la tortue. Un poisson mort, qu'elle rejeta à l'Océan.
Un poisson qui revint soudain à la vie.
Et qui dit
« Merde. »
Susie - Familier Poisson Vulgaire Un bar commun à qui il manque une nageoire et un morceau de flan, revenu à la vie après avoir été croqué. A chaque fois qu'il voit quelqu'un, il dit un gros mot. Il t'accompagne systématique dans l'Océan et peu t'avertir d'une présence autre que la tienne même si tu aurais préféré qu'il s'abstienne... Il ne peut pas mourir et il aime le rhum : ça lui permet d'oublier qu'il ne peut pas mourir.
Caffari rit de sa propre blague.

Earle, elle, se veut être impressionnée par ta venue, Uma. Elle baisse un peu la tête, rougit, indisposée par tant de monde. Quand tu lui demandes une protection, elle hausse les yeux vers toi sans redresser la tête pour autant.

« Je...Je peux essayer, oui..! Il me saut cependant savoir contre quel mauvais sort vous protéger... Le cas échéant, je peux vous..vous promettre une aide, s'il vous arrivait quelque chose ? Vous n-n'aurez qu'à parler à l'Océan et..Voilà. »

Elle joue avec ses doigts, déçue de ne pouvoir donner plus.

Uma - Protection Si tu venais à subir une malédiction, Earle pourra t'en épargner... Si cela demeure dans ses compétences, une fureur divine risquant de ne pouvoir qu'être compensé avec une autre aide.

La fête, elle, se poursuit encore.

Chimaera était retourné sur la plage pour aller se prendre à boire, et partit se mêler à la foule pour discuter avec l'un, puis l'autre. Il allait doucement discuter avec les membres de sa meute, les félicitant pour leur courage et le combat. Pour une fois, il laisse un peu ce masque froid pour donner un visage plus doux aux autres, quoique encore un peu sérieux quant à la situation. Mais gentil..


Une fois fait, il trotte, comme il le peut vers l'endroit où se trouve la résistance pour aller faire bonne figure et rendre un merci général. Ce fut rapide, sans doute, mais lui n'avait pas envie de se mêler à eux pour l'instant, encore trop fier et arrogant pour donner ce privilège à ces imbéciles. Puis il s'approche, d'Ondine, Paquot, ses filles, mais d'Ondine en particulier. LE voeux envers les morveuses, il irait après que ses soeurs soient passées. Un sourire en coin, il approche la mère.



"-B'soir jolie dame!" Il ondule sa queue reptilienne sur le sable. "Je craignais ne pas vous voir ici, vous...et vos gros bras! M'dame!" Il se lèche les babines. "Merci, de votre aide sur notre île!"


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Astrid eut un large sourire quand elle mentionnait le fait qu'elle aurait droit à sa princesse Tortue. Son arrière-train ne cessait de bouger de plus en plus à cette idée, le coeur battant de plus en plus, impatiente. Mais polie, elle attend sagement. Son regard se tourne vers l'une des serviteurs du moment, le regard brillant. Comment empêcher une telle joie de sortir? Un tel bonheur explosé?


Puis c'est tout. La tortue la regarde et Astrid ne peut s'empêcher d'aller vers elle et de lui tourner autour. Comm elle était belle, comme elle était grande, et réelle. La louve pose ses pattes sur elle, se frottant à sa carapace avant de regarder la jeune fille.


"-Ouiii! Merci beaucoup!! Tu es tellement géniale!" Sans perdre de temps, elle invite sa nouvelle amie à aller marcher, prendre un peu d'espace pour mieux se connaitre. Elle lui parle, de tout et de rien. Jusqu'à tomber sur Miraj.



"-Bonsoir Miraj! Contente de te voir ici!" Elle hoche la tête à la soeur. Souriante. "Enchanté!" Puis Miraj s'intéresse à Susie, et la louve noire reste assise, proche de sa tortue en regardant tout le monde, contente.

-Edessa-

La fête bat son plein sous la lune tout aussi pleine, et Edessa reste un moment au bar, à siroter son rhum et à regarder les va et viens de ses compagnons et des habitants des profondeurs. Déjà, la tête lui tourne un peu -c'est qu'elle était fatiguée, avec cette histoire d'Océan- et lorsque ses yeux se posent enfin sur le Capitaine, c'est d'un pas un peu dansant qu'elle le rejoint. Il est déjà en bonne compagnie, à ce qu'Edessa voyait : A ses côtés, le nouveau Roi Paquot et sa Reine, rien que ça ! La frisée s'appriche, louvoyant entre les convives jusqu'à frôler la peau de son Capitane, s'avançant pour le saluer :

Elle rit légèrement, un peu trop ivre de toute manière pour vraiment se soucier de la bienséance. Se penchant, elle saisit un .... Appendice d'Ondine pour l'embrasser de sa truffe, les yeux relevés posés dans les siens.

La déité évoquée n'évoque rien, pour Earle. Elle qui savait pourtant tant de choses, s'en retrouvais bien dépourvue. Triturant nerveusement ses doigts entre eux, elle baissa la tête et ajouta à la suite de tes mots, Etna :

« P-puisse l'Océan toujours vous accueillir... »

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Quant Caffari et Paquot se concentrent sur le buffet, comme tous ceux de la Résistance, tu accapares l'attention d'Ondine, Edessa. Elle porte une main à sa bouche et rit doucement face à cette flatterie, bienheureuse que l'on complimente ainsi ses chères enfants.

« C'est un honneur, que d'entendre cela de votre bouche ! On parle beaucoup de vous, dans les profondeurs... Descendez un jour dans les Abysses, au moins pour y voir la statue érigée en votre honneur. »

Elle se gausse, un peu ivre elle-aussi.
Et puisque sous ses airs de bonne femme, elle n'en restait pas moins elle-aussi pirate... Sa main se pose sur ton épaule et ses yeux brilles, malicieux.

« Dites-moi... L'on dit la retraite proche, pour votre second, et c'est sur vous que j'ai parié, pour prendre sa relève... J'ai raison, n'est-ce pas ? »

Elle désirait autant gagner ce pari que de voir louve de mérite ainsi gratifié, elle !

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La fête prend fin doucement...
Au fur et à mesure, s'essouffle un peu : l'alcool s’amenuise, les mets aussi et la fatigue s'installe sous les yeux.
Certains s'en vont et ceux qui restent ne sauront trop y tarder.

Bon, se sentant ignoré, le capitaine souffle par la truffe et fit demi-tour pour ne pas déranger les deux louves. Il allait attraper un bol de rhum, un peu de poisson, et quittait la fête pour aller sur son bateau. De toute façon, il commençait à ne plus tenir debout, et la douleur revenait un peu trop à son goût pour rester. Silencieux, il quitte donc la fête pour aller vers les rochers et grimpe sur crevette fantôme, se couchant pour regarder la lune après avoir vidé ce liquide désinfectant et après avoir manger.



Abysse lui était parti en mer, pour se changer les idées.



Astrid quant à elle, s'était éloignée pour connaître tout sur cette tortue, déjà bien fatiguée de la journée de tout ce stress accumulé.