Rituel de la Pleine Nuit - Ecume - Astrid

Notes à moi même:

• PV de la louve: 6 PV

C'était ce soir. Astrid avait senti la force pesante de la lune arrivée, depuis hier déjà, elle savait que la pleine lune serait là. Et elle ne le cachait pas des masses, l'angoisse la prenait doucement au fur et à mesure que le soleil déclinait dans le ciel. Et ce, malgré les tentatives de sa mère et de son frère pour la calmer un peu, dire que ça irait, comment leur en vouloir de vouloir bien faire. Alors elle mâche des plantes, pour la calmer, lit, se repose...


Et le soir, oui, ce soir-là, c'était sans recul qu'elle s'avance dans l'eau pour fixer Paquot aux côtés de sa sœur. C'était si beau à voir, si majestueux, si fantastique que des étoiles brillaient dans son regard. La louve est silencieuse, elle est droite et concentrée pour ne rien rater de ce soir. Sur elle, tout ce dont elle aurait besoin dans son épreuve. Car elle le pensait fortement, on ne sait jamais ce qui pourrait se passer. Que ce soit pour elle, ou pour quelqu'un d'autre.


La sacoche était là, une nouvelle du moins, elle avait mis dedans ce qui semblait être utile à une épreuve. Des plantes pour le stress, des graines de pavot, du miel si jamais elle avait des blessures... Astrid stressait d'être blessée et de ne pas pouvoir se soigner.. Sa cape, question de soutien. Puis son cerveau.



L'eau lui chatouille le ventre.. Paquot parle.



Susie devra affronter l'orage, elle.... Du sang... Un dernier regard se fit à sa soeur, assez rapide pour qu'elles se voient avant d'être séparé.

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Tout va si vite, Astrid ne comprend rien jusqu'à se retrouver allongée sur le sable, comme, recrachée. Elle tousse, recrache le sable de sa gueule. Puis ouvre les yeux doucement. L'endroit ressemblait à une île, laisser seule perdue dans l'océan. Si elle ne savait pas que c'était là une épreuve, sans doute serait elle en train de paniquer. Durement, elle se dresse, se remettant droite avant de se secouer vivement pour chasser l'eau salée. Elle replace sa cape, puis vérifie sa sacoche.. Erf, les plantes anti stress étaient fichues, et la moitié de ses graines et de son miel étaient foutus. Dégoutée, elle replace le tout et se met en quête de son défi. Se posant la question sur celui de sa sœur..



Quelle surprise au détour d'un gros rocher, mais surtout, quelle horreur, en voyant au loin un être plaqué contre un autre rocher. Elle s'arrête. Astrid fixe ce qui semblait être un loup, sentant sans grande difficulté, l'odeur du sang planer dans l'air. Figée, elle regarde, il ne bougeait pas. La louve ravale sa salive, vérifiant autour d'elle pour comprendre et être sûr... C'était... ça son épreuve?? Un être échoué? Un court instant, elle plaque ses oreilles de peur avant de se reprendre, car elle était là pour faire honneur. Réussir et prouver qu'elle aussi avait de l'utilité.. Un souffle qui se veut rassurant sortit, elel médite une fraction de seconde. Il fallait s'y mettre si c'était ça.



Alors, elle accourt, martelant le sable légèrement pour se stopper net face à la louve inconsciente. Son premier réflexe fut de poser son regard pour observer. Son cerveau chauffe, cherchant dans ses mémoires les souvenirs de ses lectures, les souvenirs de ses tests sur ses animaux, ainsi que les manipulations maintes fois pratiquées. Astrid se concentre, observer.



Dans un coin de sa tête, elle place ce qu'elle constate. L'inconscience de la louve, elle observe. Pas d'autres plaies que celle qui déchirait sa cuisse avec...un objet planté dedans. Ca saigne beaucoup.. Un frisson parcourt son corps, c'était la première fois en situation "réelle", une situation solitaire et quelque peu angoissante. Elle devrait gérer seule, elle devrait se débrouiller et y arriver. Une fois l'observation faite, elle pose toutes les solutions possibles dans un autre coin de sa tête. Pas de temps à perdre, elle était faible.



Alors.... il fallait rapidement s'y mettre.



En premier lieu, Astrid prit soin avec délicatesse de mettre sa patiente sur les flancs, le côté ou la cuisse n'était pas blessée était sur le sable pour laisser l'autre à vue. Elle se parle.


"-Un être inconscient peut s'étouffer. Le mettre en position de sécurité!" Elle souffle, la blessée était donc mise sur le flanc non bousillé, sa tête avait été positionnée pour ne pas que les voies respiratoires soient obstruées.



Ainsi fait, elle se penche vers la blessure qui était... Vachement sale. Vachement dégoutante.. Astrid prend sur elle pour ne pas se laisser aller à la vue d'autant de sang et grimace dans un couinement. Sa patte tremblante tâte la cuisse, elle constate que retirer l'objet ainsi pourrait aggraver la situation. Et que ce n'était pas la son but premier. Il fallait quelque chose....



La jeune pirate se dresse, cherchant quelque chose pour faire un garrot. Quelle heureuse surprise de voir les cordes plus loin. Astrid se rue vers elles, cherchant à les démêlées le plus rapidement possible.

[Lancé réussite pour le démêlage]

Ce n'était pas si simple, de démêler tout ça. Astrid tente avec ses griffes, grattant le sable pour faciliter le glissement, cherchant à sécher, pour être moins collé, ce que c'était tenace.

[Lancé réussite 2 pour le démêlage de la corde.]

Succès. Astrid eut un premier petit cri de victoire. La corde se détache, retirant les nœuds, et encore plus avec ses crocs. Elle s'étend la corde. La louve revient vers la femelle allongée. Avec ses propres pattes, elle plie la corde en deux, encercle la patte avec la corde entre l'aine, et la cuisse. Avec son museau, elle passe les bouts de corde dans la boucle, et vint tirer dessus pour faire un nœud, le plus fort possible qu'elle le pouvait, arrêtant qu'une fois être sûr que c'était bon avant de mettre le surplus de corde sous la louve. Le but, empêcher le sang de continuer à couler, le temps qu'elle travaille sur la plaie.



Ainsi fait, elle vint sur le sujet principal. La plaie.


Un dernier regard se fit au garrot, Astrid était persuadée que cela fonctionnerait, il le fallait.. Il fallait absolument qu'elle retire l'objet étranger de la cuisse.. Doucement, avec précaution, elle attrape le bout de bois et tire.

[Lancé réussite ING pour retirer le bout de bois]


Mais ce fut sans doute trop tôt. Le sang se mit à couler. Astrid allait chercher un tissu, le plus propre possible qu'elle déchirait pour en faire des compresses, et vint nettoyer le sang. Plus délicate, elle devrait l'être.


Encore, cela échoue, ça coule encore, certes moins, mais encore et le bout de bois reste coincé. Astrid reste concentrée, elle prendrait le temps qu'il fallait tant que la louve restât assoupie, et que ses signes vitaux ne s'aggravaient pas. Ses gestes devinrent plus fluides après quelques tentatives délicates, elle nettoie le plus possible le sang qui l'empêche de voir. La peau était pas mal abimée, les tissus à l'intérieur étaient pris dans le boit, ça coinçait par endroit d'ailleurs à cause de ça, faisant un peu plus couler le sang, même si ce n'était plus aussi fort qu'avant.  Et peu à peu, le morceau se retirait de la chair pour finir totalement  à l'extérieur. Elle le laisse tomber sur le sable assez soulagée. Jamais elle n'aurait songer que faire ça c'était stressant à ce point là.

[Réussite]


Maintenant que ça était fait, il fallait nettoyer.


[Lancé soin nettoyage]

Astrid prit des bouts de tissus encore vierges, qu'elle allait tremper dans l'écume au bort de l'île. A défaut d'avoir de l'eau, elle cherche autre chose que l'eau salée de la mer pour ne pas trop irriter la plaie, de l'écume, c'était comme de la mousse, c'était comme du savon de maman. Avec délicatesse, elle pose les tissus imbibés et commence par nettoyer les endroits moins souillés par le sang, pour revenir vers les parties les plus sales.

Elle prendrait tout tissu possible pour dégager le maximum de sang. Les soins avançaient doucement, Astrid profitait de ce moment plus facile pour souffler un peu et se recentrer. Le sang semblait ne plus couler de trop, et Astrid commençait à bien voir la plaie. C'était parfait.

[Lancés soins pour débarrasser la plaie des saletés]

A première vue, Astrid ne voyait rien. Elle avait quand même entre ses doigts les tissus vierges et secs, qu'elle tamponnait pour mieux voir.
Et là, enfin. Les quelques débris furent enlevés. Petits bouts de bois, boules de sables..

[Lancés soins pour désinfecter et préparer pour la suite]



La louve fut satisfaite de son travail et se relevait pour aller chercher les algues qu'elle avait vues plus tôt, ne se retenant pas d'en prendre pas mal pour être tranquille après et revint vers la louve. Elle les nettoie, en arrache des morceaux, qu'elle pose au mieux dans la plaie avec un peu de miel histoire de bien traiter. Les plus longues plantes marines, elle les pose comme pansement en long sur la cuisse, recouvrant ainsi totalement la plaie. Astrid prit soin cependant avec une patte de libre, de maintenir la peau au mieux serrée pour que la plaie soit le plus possible refermée.

[Lancé soin pour pansement final]

Et pour finir. Elle attrapait les plus grands lambeaux de voile qu'elle avait à sa portée, et vint entourer la cuisse comme pour faire un bandage. Elle sert au mieux pour que cela ne bouge pas, en cachant ainsi le pansement humide des algues. Astrid coince le tissu le plus fermement possible pour ne pas qu'il bouge.

[Lancés réussite pour l'atèle]

Ainsi le bandage fait, Astrid allait récupérer les planches. Celles qui semblaient les plus solides, et adaptée à la patte de la louve. Ce fut avec soin qu'elle prit les mesures, cassant celles qui seraient trop large à la patte. Et vint les placées habilement à la patte blessée. Ce qui était bien, dans cette situation, c'était le patient endormit, Astrid pouvait laisser les planches-là sans se soucier qu'il gigote, le temps qu'elle aille sectionner des bouts de cordes pour aller ensuite, attacher les planches avec. Tout ce temps, elle avait prit soin de vérifier le pouls, la respiration, les gestes des pattes, des paupières.


Une attache au-dessus, une attache au milieu, et une en bas. C'était maintenu comme ça avec les planches et les cordes. La pirate avait fini son travail...

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La louve noire fini par poser ses fesses sur le sol, pour observer son travail. Tout ça dans un monde d'apprentissage, de temps, de patience. Tout ça, dans la logique, la recherche et le savoir. Elle était contente d'elle, oui.. Doucement, elle se relève, et s'approche de la louve pour retirer le garrot. Allant fouiller dans sa sacoche pour prendre les graines de pavot les moins détruites pour les données quand elle serait réveillée. Elle attendait, patiente. Que son patient ce réveil.