-Iris-

Iris avait encore rêvé, cette nuit. Depuis qu'elle avait rencontré la louve de son frère sur la plage, depuis qu'elle avait goûté à cet étrange bonheur, elle y était empêtrée sans pouvoir s'en sortir. Ce n'était pas une forme de harcèlement, simplement ces rêves pénétrants qui la prenait, plusieurs fois par semaine, pour la renvoyer dans ce corps qu'elle avait quitté avec regrets. Et chaque matin, le goût amer dans sa gueule lui rappelait la réalité : elle n'était, et ne serait plus jamais, ce Roi sur la plage.

Elle avait pris peur un instant d'être réellement tombée amoureuse de la solitaire pour qui Ibéris s'était entiché. Mais ses yeux bleus perçant s'étaient peu à peu effacés, tout comme sa hutte au bord de l'eau, remplacé par d'autres paysages, d'autres visages. Elle s'était vue parcourir les montagnes avec sa fratrie, avait retrouvé la louve au masque, et avait partagé une nuit – et par Aka elle ne parlerait jamais à quiconque de ce rêve là- avec le guerriers aux couleurs de sable. Et chaque nouvelle aventure était l'occasion de rappeler avec une puissance presque magique la plénitude qu'elle avait ressenti lors de ce premier rêve. Même lorsque son subconscient lui livrait des images inavouables, des sensations encore inexplorées qu'elle croyait réservées aux adolescents, la force de ces rêves était incomparable à ce qu'elle avait pu ressentir avant. Il n'avait pas fallut qu'elle se pose de questions, pour une fois, pour comprendre le point commun de tous ces rêves : c'était elle, qui était différente. Elle revêtait chaque fois le costume du Roi pour se mouvoir comme si enfin, elle était chez elle. Ou plutôt, elle avait l'impression de chaque matin devoir remettre sur son corps la peau d'Iris, désespérément louve, insupportablement ennuyante et profondément amère.

La nuit l'enveloppait encore lorsqu'elle avait ouvert les yeux à la lune au petit matin. De quelques battements de paupières, elle se débarrasse des dernière illusions de son rêve, des dernières bribes de bonheur pour se glisser dans sa nostalgie presque quotidienne. Morose, elle s'assoit, se frotte les paupières jusqu'à se faire mal avant de baisser sa patte. Les autres dormaient encore, mais elle ne pourrait trouver le sommeil de nouveau, même si l'envie de retrouver le cocon délicieux du sommeil était forte. Déjà trop éveillée, déjà trop elle-même pour y retourner, elle choisit à la place de sortir pour une traditionnelle ballade nocturne.

L'air frai l'apaise un peu, mais le silence et la solitude font dériver ses pensées, inexorablement, et plonger son cœur dans une morbide mélancolie. Ses pas perdent leur but, ses gestes ralentissent jusqu'à s'arrêter, trop alourdis par ses pensées. Et le museau baissé vers le sol, le regard distant, une seule question reste : Qui était-elle, au fond ? Pourquoi ce rêve là, plus qu'un autre, l'impactait autant ? Pourquoi se sentait-elle si déçue lorsqu'elle s'éveillait le matin ?

Une patte part, venant percuter un caillou qui s'en va rouler plus loin. C'est la colère maintenant qui est venu ombrager son cœur, colère contre une sorte d'injustice ressentie sûrement depuis toujours. Ses pattes se remettent en branle, l'amenant doucement vers le seul lieu qui savait l'apaiser totalement : le temple d'Aka. Mais le chemin suffit à la calmer assez, sans enlever pour autant l'amertume de sa gueule. Pourquoi tout était-il toujours si compliqué, avec elle ? Pourquoi est-ce que cela finissait toujours comme ça, à se blesser, à se battre pour expier ce qu'elle n'arrivait pas à gérer ? Pourquoi avait-elle toujours autant de questions, pourquoi pourquoi pourquoi tout n'était pas simple ?

Elle s'arrête. Passe une patte sur son visage en soufflant, un visage qu'elle avait si longtemps détesté. Elle repense à son rêve, repense à sa discussion avec Désastre. Elle repense à tout ce qu'il y avait eu avant, celle avec Tawana, maman, et elle repense à son enfance. Sa jalousie pour Ibéris qui avait commencé si tôt, ses jeux de guerriers, le début chaotique de son adolescence. Tout ça enflait dans son ventre, comme à vouloir en sortir, mais chaque fois elle l'avait réprimé, refoulé, faire taire. Iris n'était pas de ceux qui étaient défectueux : elle se voulait être forte depuis toujours. Mais peut-être … Peut-être qu'à force de se taire, ça avait grandi. Et à force d'être repoussé, ça avait pris en assurance, en urgence, jusqu'à transpirer dans ses rêves, lorsque son esprit n'était plus capable de le réprimer. Et peut-être, aussi, que quelque chose d'aussi fort méritait la peine d'être écouté.

Son corps est immobile, à présent. Il n'y a plus que le bruit de son cœur qui tambourine à ses tympans qui l'empêche de réfléchir. Pourquoi avait-elle si peur de la réponse à tous ces pourquoi ? Probablement parce qu'elle la connaissait déjà, depuis des semaines, des années peut-être. Elle inspire. Les faits étaient là, prêts à être présentés sous ses yeux. Elle devenait lui, lorsqu'elle rêvait, et cela la faisait se sentir bien. Plus que ça même : c'était comme si elle avait toujours été, cet autre du rêve. Elle avait toujours voulu en devenir un, de lui, depuis petite et peut-être -peut-être- enviait-elle aussi son frère pour ça. Il n'avait pas eu à devoir prendre le rôle de la princesse, pas eu de chaleurs, pas eu de faiblesse. Elle l'avait admiré, envié, mis sur un piédestal. Mais vouloir devenir un autre n'était pas la solution : elle n'avait jamais voulu devenir quelqu'un d'autre, simplement … Trouver qui elle était.

Et la réponse était si évidente qu'elle ne pouvait plus l'ignorer. Ce roi sur la plage, c'était lui. Et simplement l'avouer, c'était libérer le poids qui pesait sur sa poitrine depuis des semaines. C'était si simple … Et pourtant si puissant, que cela lui enlève, un instant, son souffle. Son coeur qui bat soudain un peu plus fort vient renforcer le sentiment de vérité qui la prend, si fort qu'il est impossible de l'ignorer. Elle était lui. Une envie de le crier pour le rendre plus réel, de le chuchoter pour l'ancrer dans son esprit, de l'écrire pour que tous le sachent. Et dans sa poitrine, un soulagement puissant l'envahit, prend son corps et le laisse tremblant, fait rouler une larme sur sa joue. C'était bien la première fois, qu'Iris pleurait de bonheur.

Mais le soulagement ne fut que de courte durée. Immédiatement après revint la pointe de l'angoisse, celle qu'Iris connaissait si bien. Car jamais on avait entendu parler de ce qui lui arrivait : un Roi glissé dans un corps de Reine, un masculin qui s'éveille de l'intérieur sans pouvoir être étouffé. Et très vite, l'angoisse prend ses tripes à pleine puissance, car Iris réalise qu'il n'y a plus de demi-tour après cette réalisation, jamais plus le Roi acceptera de retourner dans son rôle de Reine. Le sujet des autres vient très vite, les questions sur la suite s'enchaînent : comment l'expliquer, à qui le dire, était-ce une maladie de l'âme ou de l'esprit ? Et si c'était le cas, pourquoi se sentait-il si bien, comme lui-même pour la première fois ? Devrait-il se forcer dans son rôle, est-ce que c'était seulement passager ? La réponse à cette question était claire : non. Maintenant qu'il avait trouvé qui il était, il ne voulait -ne pouvait- pas revenir en arrière. Mais les autres, allaient-ils le comprendre ? Ou l'exclure, l'enfermer, le laisser seul ?

Une inspiration. Une expiration. Calmer l'angoisse infertile était la priorité. Pour le moment … Le cacher était, sûrement, la meilleure chose à faire. Simplement pour choisir quoi faire après, s'il y avait quelque chose à faire. Peut-être en parler à quelqu'un, maman, ou bien un des panseurs, mais c'était le risque de passer pour une folle. Son cœur se serre, et l'amertume revient. La réalisation n'était que la première étape, et le chemin qui se révèle devant le jeune loup est complexe et risqué, et qu'il allait falloir être fort, plus que jamais.

Sa marche reprend, plus légère. Malgré la peur, les gestes sont déliés et Iris comprend vite pourquoi : c'est l'espoir qui les porte. Un sourire qu'il ne peut refréner se juche sur ses babines, et sa marche se change en trot, puis en galop. Il est joyeux. On pourrait même dire qu'il était heureux. Ses questions, ses problèmes, tout cela appartiendrait à demain. Ce soir, Iris voulait profiter de la légèreté de son coeur, profiter de son corps et de son âme, de se sentir vivant. Et pour profiter avec lui, il n'y avait qu'une seule personne qui le pouvait, car elle voyait tout de son âme. Iris ne pouvait mentir, devant lui, et en un sens, cela l'apaisait. I serait sûrement le premier à savoir, car Iris ne pouvait pas rester loin de son recueil trop longtemps. Ses pattes ralentissent, viennent racler la roche du temple alors qu'il entre et vient faire face à la statue d'Aka. Le Dieu serait donc le premier à savoir la vérité.


Un sourire sincère vient dérider ses babines, remontant jusque dans ses yeux mauves. Gagner ou perdre, cela importait peu. Iris voulait se battre, ici et maintenant, pour se donner du courage. La route qui l'attendait serait longue, mais il était désormais convaincu que c'était la bonne. Et ça, ça faisait un bien fou.


Ce soir, Aka avait perdu une fille. Mais il avait gagné un fils.

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'PC FOR - Attaque' :
 

-Iris-

La voix de son Dieu tonne dans le temple en une remarque qui fait naître dans son ventre une étrange sensation, qui remonte jusqu'à sa gorge et éclate en un court rire. Il avait toujours été comme ça, Aka : il se prenait beaucoup moins la tête que ses disciples. La statue est entourée d'une fumée rougeoyante, et soudain, le Grizzli apparaît dans toute sa grandeur. L'etelkru se dresse, se sentant petit face à lui malgré sa taille, mais ne recule évidemment pas. Il avait demandé un combat, ne savait même pas pourquoi. Peut-être voulait-il partager, se défouler après ce qui lui avait sembler une éternité sans, ou bien sentir son corps d'une nouvelle manière -plus brute, entière.

Il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus. Après tout, on ne venait pas chez Aka pour réfléchir. Le Dieu claque des doigts, et un frisson d'adrénaline aussi délicieux qu'énergisant descend le long de sa colonne. Contre qui allait-il se battre cette fois ? Un lion, comme le dernier contre qui il devait prendre sa revanche ? Ou bien un ... Miroir ? Le sourire d'Iris s'effrite. Il s'avance d'un pas, peinant à comprendre. En face, il se voyait. Une version ... Différente. Qui le mettait profondément mal à l'aise, comme une sorte de caricature. Les cheveux bouclés qui descendent en cascade, les hanches comme deux bosses rondes, des bijoux à faire pâlir de jalousie la femme de son frère. Un serpent d'angoisse remonte dans sa gorge, avant qu'il ne croise son propre regard : il allait se battre contre elle. Evidemment.

Il recule d'un pas, déstabilisé. Il n'était pas prêt. Il ...

Mais elle se jette sur lui. Et l'instinct prend le dessus. Il a juste le temps d'écarter la tête pour éviter la blessure fatale sur sa jugulaire, mais il sent ses crocs pénétrer la base de son cou, déchirer les chaires. L'impact qu'il n'avait pas préparé -une erreur de débutant- le projette sur le sol, et il sent sous le poids de son adversaire ses côtes s'écraser et craquer, et une douleur intense se diffuser dans son abdomen. Il gémit.

Mais il n'avait pas passé tant de temps à s'entraîner pour rien. L'adrénaline lui fouette le sang et il roule de côté, ignorant la douleur pour se relever. Les choix s'offrant à lui étaient réduits, car déjà il se sentait défaillir : le choc avait fait plus de dégâts que prévu. Il lui fallait son pouvoir. Il découvre ses crocs et croise le regard de son double, hésite un instant encore. Et lorsque la patte s'abat au sol, il ne se passe rien.

Iris serre les crocs. Il sait pourquoi son pouvoir n'a pas répondu : il manque de courage. Il a peur, à vrai dire, d'affronter l'illusion grotesque en face de lui, car il avait peur de perdre contre elle. Comme si ... Comme si perdre signifiait devoir revenir à sa vie d'avant. Mais c'était des bonnes grosses conneries tout ça, non ? Il sent le courage venir titiller son ventre, et se concentre dessus pour chasser l'angoisse qui le paralyse. Il n'était pas là pour pleurer. Alors, il s'élance vers l'avant et vient rendre la monnaie de sa pièce à son adversaire. D'un coup de crocs, il vise la jugulaire.

Spoiler:

EDIT TARDIF : Iris n'a qu'un seul pc FOR punaise je suis désolée, ignorez le deuxième jet TT

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#1 'PC FOR - Attaque' :


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#2 'PC - Pouvoir' :

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'PC FOR - Attaque' :

-Iris-

Comme lors de son premier combat, c'est dans les coups et la violence qu'Iris trouve du sens. Il ne fuit pas, sais qu'il n'en a pas le luxe dans le temple de son Dieu. Mais en face de lui, la Reine l'accueille comme un ancien ami. Et lorsqu'une fois encore leurs deux corps s'entrechoquent, Iris est frappé de leur ressemblance. Il devrait la détester et pourtant, il éprouve une sorte de compassion, une forme d'amour étrange envers elle. Il croise son regard, et y lit une forme de fierté. Son coeur se serre. Comme si on lui avait donné le droit, comme si il se donnait le droit lui-même de devenir qui il voulait. D'être qui il voulait.

Et c'est par un combat sans aucune forme de pitié que passerait le flambeau. Lui prendrait la place d'elle sans aucune honte. Ce n'était pas vraiment une opposition, plutôt une forme de contrat, d'accord passé comme savait si bien le faire les rouges. Alors, Iris lève le menton. Et c'est avec une certaine forme de surprise qu'il sent à son épaule son glowstick chauffer, passant à travers sa pièce d'armure. Le chemin à prendre était clair.

Son regard croise une fois encore celui de son adversaire, et il n'y trouve que cette même compassion qui l'agite. Il sourit, doux. Puis, lève la patte et l'abat d'un claquement de griffes au sol. Et dans le temple déjà illuminé de rouge, c'est sa toile qui se grave pour la première fois, pulsant sur la roche et éclairant à aveugler la pièce. Mais déjà, Iris s'est élancé en avant. L'impact suivant est plus sûr, plus fort. L'etelkru dégage les crocs pour mordre son adversaire à l'épaule, entaillant salement la peau et les muscles, répandant le goût du sang dans sa gueule. Sa volonté de gagner est puissante, mais le résultat de ce combat n'importe peu : le contrat est déjà signé. Et lorsque ses crocs se referment dans la chaire, leurs sangs se mélangent pour terminer le rituel.

Spoiler:

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#1 'PC FOR - Attaque' :


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#2 'PC - Pouvoir' :

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'PC FOR - Attaque' :

-Iris-

Le combat tiens plus de la danse à présent. Une danse violente, mortelle peut-être, mais une danse où les deux individus se comprenaient, se respectaient. Iris accueille la douleur pour ce qu'elle est, non pas comme une libération mais une nécessité lors d'un combat. Il repense, en un instant de lucidité alors que leurs deux corps se séparent de leur étreinte fraternelle, à toutes ces fois où il était allé chercher cette douleur, comme si elle pouvait le rendre heureux, le libérer de son propre corps. Il avait été aveugle, si longtemps.

Mais plus maintenant. Son double revient à la charge, mais il peut voir qu'ils sont tous les deux épuisés. Ses côtes sont tâchées de sang, sa gorge est poisseuse et sa gueule a un goût métallique. Leurs regards se croisent : tout comme lui, elle n'hésite pas à franchir la toile, à se jeter presque dans ses bras malgré son état. Iris n'avait pas réfléchi à un plan, mais il sent ses pattes trembler sous son poids : cette attaque sera la dernière.

Alors, il s'élance à sa rencontre. Le temps semble s'arrêter, un court instant, et il sent soudain son monde vaciller, comme passer en nuances de rouge. Son état est plus critique qu'il ne le pensait, et une fraction de seconde avant l'impact, il sent au fond de lui que ça sera le dernier. Peut-être qu'à force, il a gagné en expérience, et qu'à force, il sait reconnaître quand une situation est perdue.

Il l'accepte.

Le choc ébranle les deux combattants, mais c'est son corps qui part en arrière et vient s'abattre sur le sol, gueule ouverte toussant quelques gouttes de sang. Il roule, pattes tremblotantes, à deux doigts de s'évanouir sous la violence du coup enduré. Il est à bout. Un sourire vient étirer ses babines malgré la douleur, et dans une dernière démonstration de la seule force qu'il n'ai jamais connu, il se relève pour faire face, encore. Mais son état le trahis : il a perdu.

Spoiler:

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'PC FOR - Attaque' :

-Iris-

Un vent chaud s'élève du temple, accompagné d'une sensation qu'Iris commençait à connaître. Ses blessures disparaissent, la douleur aussi, le laissant debout avec une sensation jouissive de bien-être qui électrisait tout son corps épuisé. Iris n'avait jamais vécu un combat aussi intense, aussi tendre et aussi violent. Les yeux fermés, il attend quelques secondes, comme pour digérer ce qui venait de se passer, et simplement apprécier le moment. La défaite n'était pas cuisante : il l'acceptait. Peut-être qu'il n'avait pas été prêt à battre complètement celle qu'il avait été, qu'il avait encore besoin de s'accepter, ou ...

Peu importe. Il rouvre les yeux. Dans son esprit, le calme s'était fait, et un grand sourire barrait son visage. La présence du Dieu vient l'envelopper, le féliciter même, et il ne peut empêcher son corps d'être secoué d'un rire grave, libérateur. Il le laisse filer, ce rire, pas pour se moquer de son Dieu mais pour témoigner de son bien-être. Et puis, le dernier conseil : continuer à se battre. Iris relève deux yeux rieurs. Il reviendrait, oui. Il sentait que devant lui, le monde s'ouvrait, et qu'une multitude de possibilités venait l'attirer. Et bien sûr, battre cette Princesse qui l'avait mis en défaut aujourd'hui.


Son sourire ne diminue pas. Il remercie le Dieu, d'un signe de tête et d'une pensée pleine de gratitude, avant de quitter le temple d'un pas qu'il voulait assuré. Il lui semblait que sa vie nouvelle s'ouvrait à lui.