J'aurais dû rester à la maison. ψ Mimosa - CLOS

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
F A E I

Il avait été temps pour lui de bouger de nouveau. De voir autre chose que la sale trogne de ses frères et soeurs -sauf Astrid bien sûr- et surtout, surtout, de changer de type de terrain pour développer son endurance et sa musculature. Parce que c'était bien beau d'être malin et débrouillard, mais un minimum de physique ça pouvait être utile. Et Makara désirait ardemment devenir quelqu'un de complet. Donc, comme il avait pour objectif de rejoindre la bibliothèque de ces ridicules mais érudits Nakhus, il décida de prendre le chemin le moins facile. Après tout, il n'y avait aucun intérêt à faire la route sans challenge, pas vrai ? Et il pourrait, au retour, botter le fion à cette rascasse de Susie tellement il serait devenu plus fort. Rien que l'idée là le mit suffisamment de bonne humeur pour se lancer. Du haut de la dernière dune de sable côtier, il bondit en avant vers le désert. Devant lui, à perte de vie, toujours du sable. Les teintes étincelantes des plages nacrées en bord de mer s'estompèrent peu à peu alors que s'étendaient une plaine vide et austère. Il avait décider de venir sur la fin de journée, quand le soleil n'était déjà plus à son zénith : il n'était pas assez bête pour risquer la déshydratation le premier jour. Quand même. C'était aussi d'ailleurs pour ça que dans son sac il avait prévu une gourde d'eau douce. Il faudrait toutefois ne pas la gaspiller tout de suite, car il ne savait pas sur quelle distance s'étendait le désert, et s'il arriverait à s'y orienter aussi bien que sur l'Océan. Les réflexes sur terre étaient différents qu'en vie insulaire.

Le sol ne sable n'avait pas vraiment de secret pour lui, aussi chemina t-il plusieurs heures sous un soleil déclinant sans dévier de sa trajectoire première : il se servait de sa propre ombre, devant son poitrail, pour lui indiquer l'ouest, là où descendait l'astre diurne. Il trottait donc vers le nord-est sans trop de soucis ni de distractions. Par moment tout de même, il lui semblait voir miroiter des plantes et de larges flaques d'eau, mais les contours floues de sa vision lui rappelaient les mirages que provoquaient le reflet du soleil sur les vagues d'un Océan trop calme. Il s'en désintéressa alors très vite. Jusqu'à ce que sa patte butte dans un caillou. Un caillou coloré et aux arrêtes plutôt nettes, qui reverbèraient joliment les rayons du soleil de fin de journée. Puisqu'il avait failli trébucher dessus, c'était que l'espèce de roche cristallisée était réelle. Il décida donc de laisser cette fois sa curiosité l'embarquer sur un petit détour, vers l'amas d'arbres fruitiers et de roches qui semblaient l'appeler. Puisqu'il avait la preuve que ce n'était pas un mauvais tour de son cerveau, alors autant en profiter et voir s'il pouvait étancher la soif qui commençait à lui gratter la gorge. Ainsi, en plus, il ferait perdurer sa petite réserve d'eau. Plus il s'avançait vers l'oasis et ses promesses d'ombre et de repos, plus il réalisa que tous les arbres n'en étaient pas et que certains étaient juste de très grand cristaux. Étonné, le pirate jeta un oeil plein de convoitise sur les trésors découverts ici. Diverses pierres semie-précieuses paraient l'endroit. Il s'assit sous un dattier et observa avec ravissement ce nouveau paysage. S'il n'étaient pas en contact direct avec l'arbre contre son dos, il n'aurait pas cru qu'il n'avait pas là un mirage sous les yeux.

Le détour était plus que satisfaisant.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
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Son expression se mua immédiatement en un air plus qu'ennuyé lorsqu'une voix irrita ses oreilles. Sérieux ?! Même ici ?! Même dans le paysage le plus vide du monde -hors la surface de l'Océan évidemment- il y avait des continentaux pour venir jouer les troubles-fête. Les oreilles du Raeder se décollèrent de l'arrière de son crâne pour offrir un rictus carnassier alors qu'il tournait le museau le -la- petite femelle qui avançait vers l'oasis. Docnc vers lui. Mielleux, il répondit en forçant le sourire pour bien montrer ses crocs effilés :

« Ils offrent même le repas ici ? Un vrai coin de paradis ! »

Makara ne bougea cependant pas d'un poil, étudiant plutôt chaque pas de la louve tacheté et son expression confuse afin d'en tirer dès le début un maximum d'informations. Alors quoi ? Les forbans ne pouvaient pas prendre une cure de chaleur ? C'était si dingue de trouver un chasseur de trésor au milieu de pierres brillantes ? Ou était-il si horrifiant qu'il sortait tout droit de l'enfer qu'elle imaginait dans son petit crâne chapeauté ? Non mais franchement. Trouver un pirate à côté d'une oasis aussi merveilleusement pleine de roches semi-précieuses était aussi rare que de trouver un nid de pie voleuse vide, non ? Elle devait pas être le harpon le plus aiguisé de la sacoche...

Le Raeder, sensible à ce genre de choses, senti le vent tourné et s'alourdir. Il se redressa, en alerte. Ses prunelles dorés cherchèrent le moindre signe tout autour de lui dans le ciel, pour estimer la provenance du vent. Il ne tarda pas à remarquer d'un côté, que le ciel s'assombrissait d'une nuée de... Il n'était pas sûr... Il réalisa finalement qu'il s'agissait de sable et qu'ils risquaient d'être ensevelis s'ils ne bougeaient pas leur fion.

« Faudrait aller plus au centre là-bas, vers l'eau. Sinon on aura une belle tombe au dessus du crâne. »

Il ne se voulait pas sympathique, ni même prévenant. Il énonçait un fait à voix haute pour lui-même. Sans plus attendre, il s'enfonça au cœur de l'Oasis, qui devait être en général protégée des tempêtes vu la végétation.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
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Il n'entendit pas le crissement du pas de la femelle derrière lui qui aurait indiquer qu'elle détalait. Il jeta un oeil curieux, quand même et remarqua son manège. Quoi qu'elle fasse c'était clairement plus rapide que de rejoindre le centre de l'Oasis sans savoir à quel point ce havre de paix était grand. Suffisamment pour que l'eau ai le temps de s'installer et de ne pas complètement s'évaporer sur l'ardent soleil du désert, assez pour que la végétation y soit dense et fructueuse. Son oeil d'or vide de pupille s'arrêta sur un détail : un squelette de loup qui sans doute avait eu la même idée que lui face à une tempête de sable, car ses os ne semblaient pas porter de marques de prédateur et étaient parfaitement blanchis et polis... Ou alors le pauvre hère avait été empoisonné par un des fruits. Ou il était crevé d'insolation. Beaucoup de possibilités. M'enfin le temps était plus trop à la réflexion, l'urgence primait s'il voulait respirer le lendemain encore.
De fait, la meilleure option n'était pas la sienne. Il est connu que les pirates sont opportunistes... Alors Makara fit volte face et s'engouffra à la suite de la femelle dans son petit terrier de roche. L'espace était très restreint et ne lui permettait pas vraiment de bouger et en s'asseyant complètement dos à l'ouverture, il en bloquait l'entrée juste ce qu'il fallait pour que l'air de la petite cavité soit épargné de poussière. Sa peau était habituée à la rudesse du sable, donc il n'en serait pas tellement abrasé, tout au plus comme s'il s'était battu dans les dunes et avait roulé-boulé jusqu'en bas... Ça irait donc. Ce qui risquait d'être plus embêtant était la promiscuité avec la tachée au chapeau. Il était cependant bien content qu'Edessa lui ai appris à gérer son exécration générale quand aux contacts physiques et lui ai montré comment en jouer, parfois. Il sourit à nouveau, goguenard.

« Diantre ! Fallait l'dire que tu voulais plus d'intimité, freluquette. »

Il se retrouvait presque truffe à truffe avec elle, et bien qu'il n'aimait pas ça du tout, il lui fallait montrer qu'il était maître de la situation. C'était ce qu'il avait tiré en grande partie de son mentorat avec la rouquine.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
F A E I

Il vit les oreilles de la louve bouger dans le sens de inquiétude. C'était tout à fait l'effet recherché. Il fût vite deçu cependant en remarquant par dessus son masque de tissu les plis qui se formaient sous ses yeux : elle souriait. Et haussa les épaules. Il froissa le museau. N'avait-elle aucun sens de la survie ? Il était un prédateur parsambleu ! C'était un peu vexant quand même. Il n'en montra rien qu'un léger agacement en levant ses orbes d'or légèrement lumineuse vers le ciel. Enfin, le plafond bas de cette espèce de micro-grotte où il s'était fourré avec elle. Son attention revint vers elle alors qu’elle gigotait de trop. Il redescendit son attention sur elle et observa son manège -son don. C'était assez incroyable et diablement utile, de pouvoir creuser dans la pierre aussi facilement que dans un ventre de poisson... Elle trouva une espèce d'ornement métallique qu’elle décoinça de la roche claire. Mmh. Chasseuse de trésor ? Voleuse de butin ? Pilleuse de tombe ? Il se trouva intrigué -juste un poil- par sa promptitude à faire sienne cette parure si bien dissimulée. Aurait-elle l'âme d'un forban ? Il ricana dans sa barbe. Peut-être qu'il pourrait s'amuser un peu, finalement, le temps que la tempête passe. Parce qu'il convoitait, en bon pirate, les possessions d'autrui. Surtout des objets dans le genre...
Entre la promiscuité, l'espace retreint et les tourbillons de sable juste dans son dos, sans parler de la température du Désert en fin de journée, il sentit une bouffée de chaleur le prendre. Loup de mer et plutôt habitué à la rudesse d'un temps humide, venteux et frais, il dû avouer qu'il n'était pas des plus confortables. Un vertige le prit, et il n'aimait pas ça du tout. Sans s'en rendre compte il s'affala un peu, réduisant encore un iota le peu d'espace entre la continentale tachetée et son buste. Il s'efforça de décrocher sa gourde avec ses mouvements restreints et bu une longue gorgée d'eau. Il fallait que ça se calme vite dehors, il devait sortir de là. Vraiment.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
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S'il avait été en pleine possession de ses moyens, Makara aurait claquer des crocs d'avertissement pour le contact inopiné, mais il ne pu que tressaillir d'inconfort tandis qu'il déglutissait son eau. Sa gorge se desserra un peu, et il cligna des yeux avant de se redresser au maximum, grommelant dans sa barbe.

« Il en faut plus que se débarrasser de moi. »

Enfin il l'espérait. Le mâle se racla la gorge et bu encore une gorgée avant de se reculer d'un pas. Un éclair de lumière l'aveugla une demi-seconde en contraste avec la pénombre précédente. Un dernier gros coup de vent dans son dos et enfin, ça sembla se calmer dehors. Juste au bon moment ! A reculons, le mâle se dégagea précipitamment pour couper tout contact avec la femelle et inspirer profondément, en espérant aussi faire fuir les étoiles noires de son champ de vision. Or, ce qu'il n'avait ni prévu ni même imaginé c'est que la tempête avait complètement modifié l'aspect du paysage désertique et que là où juste avant il se trouvait un petit plateau bordant l'Oasis, s'ouvrait maintenant une pente assez sèche. Le Chapardeur fût vite déséquilibré et tomba en arrière pour un roulé-boulé jusqu'au bas de la dune nouvellement créée. Son expression d'horreur en réalisant sa chute devait être amusante et il remercia l'Océan pour que Susie n'ai pas été présente pour le voir. Couvert de sable jusque sur la langue, Makara cracha de mécontentement. Il ne déplorait aucune séquelle, étant relativement habitué à se chamailler dans le sable avec Cimerii ou sa brute de soeur, mais la descente trop rapide n'avait pas aidé son vertige... Il se releva, s'ébroua et jura de toutes les insultes les plus piratesques qu'il connaissait contre ce maudit continent. Il releva les yeux pour vérifier que la femelle n'ai pas trop vu sa débâcle et remarqua que sa gourde -qu'il avait tenu dans entre ses pattes- se tenait proche de l'entrée de leur abri de fortune. Il plissa le museau, et commença son ascension pour la récupérer. Tonnerre de milles sabords !

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
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Il baissa le museau pour vérifier où poser ses pattes et quand il releva la truffe, c'était pour voir le larcin de la femelle qui s'était accaparé sa gourde. Il plissa les yeux. En plus elle se permettait une petite pique -bien placée ceci dit-. Rat de basse cale mmmphh. On était au dessus de l'agacement là, quand même. Elle mériterait bien que Makara lui morde le fion mais l'idée de toucher volontairement un continentale avec sa langue le révulsait assez pour que l'envie lui passe. Toutefois un grondement de menace commençait à vibrer dans son poitrail. Elle le prit au dépourvu en lui proposant une espèce d'alliance le temps de voir s'il restait plus de butins à dérober dans le coin. Les oreilles du noiraud se redressèrent, suspicieux. Il avait donc bien raison en la pensant retorse et voleuse. Cela dit, elle n'avait pas tort sur un point, les chances de survie devenaient plus confortables à deux cerveau qu'à un dans un environnent hostile. Il pesa les pours et les contres. Si elle venait à tenter de le truander ou de lui faire les poches -d'ailleurs il avait une outre à récupérer-, il était plus grand, plus fort et potentiellement plus rapide puisqu'un sol sablonneux n'avait aucun secret pour lui. Merci la vie à la plage. Il savait aussi se montrer sournois et opportuniste, comme tous les forbans. De fait il serait celui à la rouler à la fin. Et au pire, elle servirait d'appât s'ils croisaient un adversaire pour qu'il ai l'avantage. Le Raeder estima donc qu'il avait meilleure chance à accepter cette proposition. Puis elle n'avait pas l'air trop bavarde, donc à priori, elle ne lui casserait pas les écoutilles en palabres inutiles.

« Ça peut n'gocier si tu mdis comment t'a creuser l'caillou, ptit aigrefin. »

Parce que si ses pattes pouvaient creuser de la roche aussi facilement, elle pouvait ptetre aussi traverser la chair et les os comme dans de l'eau, et ça, ça la rendait potentiellement trop dangereuse pour lui tourner le dos. Sous sa patte, quelque chose de dur heurta son coussinet là où il n'y aurait dû avoir que du sable argenté. Il baissa ses prunelles d'or pour voir qu'il avait failli se fendre le coussinet sur une lame. Une belle lame qui plus est. Un truc plutôt carrément digne de l'armurerie d'un roi. Il sourit, plutôt content de sa trouvaille qu'il plaça dans sa ceinture sans hésiter. Il était maintenant, en plus, armé jusqu'aux dents. Le Chapardeur termina de grimper la ptite colline de sable et la rejoignit, non sans préserver une distance de sécurité et lorgner la gourde qu'elle portait. Sa gourde. Son bien.

« Tu filoute beaucoup dans le coin ? »

Parce qu'il devait avouer qu'elle avait été prompte à la réaction, en voyant la tempête. Donc soit elle avait le ciboulot bien plein malgré le jeune âge qu'il lui donnait -ou alors elle était juste naine ?- soit elle connaissait le terrain. Soit les deux. Mais bon, il en espérait pas tant d'une mini continentale trop bravache pour être pleine de sagesse.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
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Il ne pu retenir un sourire, le noiraud. Elle avait du cran quand même, la petite, et elle était pas bête. Une info contre une info, c'était plutôt censé comme deal pour peu que les deux parties respectent le procédé de bon échange. Il n'y avait pas de code de conduite à proprement parler entre forban ou voleur, toutefois, il était assez commun de se trouver d'accord sur quelques valeurs ici et là. Même un pirate savait tenir une conduite franche face à un autre de son espèce. Bon, il n'aimait pas être le premier à répondre à une question, mais la réponse n'engageait pas de grande révélation, alors Makara céda.

« Jviens me dépasser, chercher la difficulté pour repousser les limites. Et si jpeux remplir mes cales de butins au passage, c'est pas d'refus. »

Le loup abyssal zieutait fréquemment sa gourde au flanc de la femelle. L'eau qu'elle contenait encore l'appelait. Il avait la gorge qui s'assèchait plutôt rapidement ici, mais la température semblait de plus en plus supportable à mesure que le soleil déclinait. C'était déjà ça de gagné. Il était un peu perdu par le changement de paysage mais il savait qu'au pire du pire, il y avait un petit lac au milieu de l'Oasis. Si vraiment, il pourrait toujours aller lutter contre la déshydratation là-bas. Il releva le menton quand elle mentionna ne pas appartenir à un groupe de loup. Il l'aurait aisément deviné, mais l'entendre confirmé était utile. Il ne la pensait pas menteuse, quoi qu'elle avait indéniablement les talents et l'habilité des resquilleurs. Il hocha la tête, comprenait le besoin de débrouillardise. Même s'ils étaient un groupe ultrasoudé face au reste du monde, les Raeders restaient dans le quotidien assez individualistes et astucieux chacun de leur côté. C'était la vie de solitaire peinards et la vie en communauté sans les aspects négatifs de l'un ou l'autre. Que du benef, et de l'enrichissement personnel dans un équipage familial qui n'en était qu'un qu'une fois les pattes posés sur Navire... Il leva la truffe vers elle, attendit qu'elle réponde à son tour.

« T'as djà bourlinguer de l'autre côté dcette terre ? Chez les Nakhus ? »

Ce serait sa deuxième question. Et elle avait pas tort, le temps passait plus vite ainsi. Il frappa dans quelques cailloux aux jolies couleurs mais qui n'étaient rien d'autres que des stupides cail- et remarqua que l'un d'eux semblait gravé. Il s'arrêta pour le détailler et décida de le mettre dans sa besace. Par acquis de conscience il vérifia tous les autres mais n'en trouva pas d'autre aussi spécial que celui-là. Il faudrait qu'il essaye de voir avec sa mère, Astrid ou Nael si ça correspondait à un alphabet qu'ils connaissaient... On savait jamais, on gravait pas un dessin là dessus juste pour s'amuser, si ?