J'aurais dû rester à la maison. ψ Mimosa - CLOS

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ
F A E I

Il l'a vit accélérer le pas à son approche et dû reconnaître que malgré ses courtes pattes, elle avait la vélocité d'un lapin prit en chasse. Le sable ne semblait même pas la déstabiliser le moins du monde. Peut-être visitait-elle régulièrement les plages ? Ou n'en vivait pas trop loin ? Même si elle avait dit ne pas avoir de foyer. Pas mal pour une continentale. Il allait presque l'attraper quand un scorpion attira son attention au moment où elle trébucha et dévala la dune sans crier gare. Il cru d'abord à un acte délibéré pour le surprendre avant de réaliser qu'elle était juste en train de tomber. C'est un grand sourire moqueur qui irradia sur son museau alors qu'il remarqua que le caillou ayant causé la chute de la louve en était un autre gravé. Il le ramassa avant de bondir vers le bas rapidement et chaparder le chapeau de la femelle. Puis il remonta en quatrième vitesse et la nargua du sommet de sa colline grisée.

« Quand je parlais d'Océan, c'était pas pour te voir plonger... »

Dans un rire, il s'éloigna vers la frontière du désert qui enfin, apparaissait à quelques kilomètres. La lune était apparu dans le ciel et la température chutait plutôt vite. Mimosa ne tarderait pas à le rejoindre normalement, mais dans le doute, il se contenta d'un pas tranquille, ses oreilles concentrées pour écouter les bruits derrière lui. Histoire de... Il sourit à l'image de la louve tachetée et de son expression, plus amusé qu'il ne l'aurait admis.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ 10 PVs
F A E I

Les grandes vibrisses du mâle et ses coussinets le prévinrent d'un mouvement, de vibrations dans le sol. Il revint sur ses pas rapidement pour voir Mimosa grogner tellement fort qu'il en aurait bondit si son attention n'était pas fixée sur le monticule de sable argenté qui grandissait derrière la louve tacheté. Un espèce de gros ver blanc-gris plein de bourrelets et surtout -surtout !- muni de beaucoup trop de rangées de dents aussi acérées que les siennes mais la taille au dessus, et des piques sur les joues. Qu'est-ce que ctait moche ce machin. La tombée du jour était donc l'heure de prédilection des prédateurs du coin pour chasser. Fort bien.

« Sympa le râtelier. »

Makara s'estimait assez rapide et agile pour fuir sans trop de galère sur un terrain aussi souple que le sable, il pensait aussi savoir à peu prêt la façon de bouger et de chasser d'une bestiole du genre, qui lui semblait assez similaire à d'autres vivants sous les flots. C'était de pure supposition, mais il fallait bien commencer quelque part ! Mimosa étant plus courte sur patte, il eu la sympathie, complètement absurde pour un pirate opportuniste comme lui, de lui offrir quelques secondes d'avance en bondissant en avant du ver pour attirer son attention. Se mettant dans un danger relatif face à la bestiole dont il ne savait rien, le noiraud attaqua immédiatement. La meilleure défense, c'était l'attaque non ?
Il se glissa de côté aussi fluidement que lui permettait ses longues pattes, et chercha à planter ses griffes sous la cuirasse du ver, au niveau de ce qu'il estimait être la gorge, pour déloger des écailles et, s'il y parvenait, mordre à plein crocs dans ce qu'il y avait en dessous.

Attaque sur le ver, critique : -5 PVs

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ 5 PVs
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Il perça au travers des plaques, mordit à plein crocs dans la chair au goût infecte. D'un bond il se mit hors de portée du râtelier assassin qui l'aurait probablement sectionné en deux sans autre forme de cérémonie. C'était sans compter sur l'une des habilités de la bête, la pire des surprise possible là tout de suite : il se fit vomir dessus une espèce de bile acide et vert gluante qui incendia son dos et son flanc. Dans un jappement de douleur, Makara se roula dans le sable dans l'espoir de nettoyer son poil très court et de faire absorber un maximum de liquide avant que le tout n’imprègne son cuir trop profondément. Le mal était fait cependant et la brûlure cuisante le fit grimacer à chaque geste. Il ne pouvait cependant pas juste s'arrêter là, car maintenant Mimosa -cette andouille- n'avait pas fuit et attirait maintenant l'attention du ver géant. S'il en était d'une certaine façon content parce ce qu'elle lui offrait une opportunité, une ouverture pour ré-attaquer le monstre des sables et ne pas être dévoré trop vite, il en était aussi fâché de voir qu'il avait été blessé pour rien puisqu’elle n'était pas hors de danger. Fichue femelle.
Malgré son côté douloureux, Makara attrapa la dague cachée dans son étui d'os en gueule et bondit sur le dos du monstre, il s'efforça de se hisser jusqu'à sa tête en, prenant appui avec ses griffes postérieures et planta directement son arme dans le crâne du ver moche.
Attaque -4 sur le Ver.



Combat :
Makara attaque Ver -5 ( 5/10 )
Ver attaque Makara -5 ( 5/10 )
Mimosa ne touche pas. ( 10/10 )
Makara attaque Ver -4 ( 1/10 )

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ 5 PVs
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Enfin, la bête tomba, raide et exsangue. Makara soupira et bondit au sol, dans une grimace de souffrance. Au début de réflexion de la femelle, le fier pirate qu'il était aurait normalement sourit, vainqueur et goguenard comme si c'était un acte anodin et qu'il faisait ça tous les jours, tuer du monstre... Son flanc était cependant trop à vif et la brûlure -qu'il avait tout de même réussi à stopper en partie avec le sable- trop large pour lui laisser le loisir de fanfaronner. Il avait mal. Un mal de chien. Les trois poissons en arrêtes dessinés sur son poil tournoyaient follement autour de la plaie comme pour en étudier l'envergure. Zone désormais sans poil, ils ne leur étaient plus possible d'aller s'y balader. Ils en semblaient très contrariés. Le Raeder n'aurait pas non plus avoué sa douleur et se contenta d'un hochement de tête, les crocs serrés. Ca va, ça va... Autant que ça peut aller avec la moitié du corps cuite !

< Et si on s'barrait pour un lieu plus... accueillant ? >

Makara étudia le corps du ver, chercha si quelque chose était à récupérer dessus. Il aurait bien emmener de sa bave acide là, mais n'avait aucun contenant sufisemment étanche malheureusement. Sa gourde en cuir risquant fort de fondre comme sa propre peau... Ce n'était pas une bonne idée. Et les rares petits bocaux dans son sac de voyage étaient comme dit, petits. Pouvaient-ils déloger quelques écailles pour s'en servir de cuirasse ? Il leva une patte et étouffa un grognement, le geste était trop douloureux, il renonça. Mimosa verrait bien si elle voulait récupérer quelque chose, lui voulait surtout s'en aller maintenant et trouver de quoi apaiser sa brûlure.

< Tu crois que t'arriverais à lui voler un crochet ? Ça pourrait m'être utile. >

Et c'était tout ce qu'il serait capable de porter. C'était pas dans son genre de demander un coup de patte, et il dévia volontairement le regard pour éviter que la louve ne voit dans ses yeux dorés que vraiment, il avait mal. Mal. Maaaal. Et pourtant il était pas douillet le forban.

MAKARA
ψ Chapardeur Raeder ; 5 ans ψ 5 PVs
F A E I

Il ne dirait pas merci, mais Makara était bien content que la solitaire ne se moque pas. Et qu'elle accepte de prélever un trophée sur la bête malgré tout. Lorsqu'elle demanda s'il pouvait se lever, il hocha la tête et se hissa sur ses pattes en ronchonnant. Il n'avait pas envie d'être le repas du prochain ver des sables, ou tout autre bestiole qui pouvait bien vivre là dessous. L'idée même qu'un scorpion puisse venir lui grimper dessus par curiosité l'incita à bouger plus vite alors qu'un frisson lui parcourait le corps. Puis la nuit annonçait le froid et il ne tenait pas à se peler la seconde miche. Ça suffisait d'avoir fait du barbecue de l'autre. Il testa son équilibre et sa souplesse perdue, mais il n'était pas non plus mourant, ni trop handicapé par sa blessure. Il savait à peu prêt quoi faire, mais il fallait sortir d'ici et trouver une forêt. Il lui fallait de la mousse gorgé d'eau propre, et du lichens imbibé ensuite de miel pour soigner sa brûlure, ce serait le plus simple.
Une fois Mimosa prête, ils filèrent aussi vite que possible loin de ce cadavre répugnant, vers les montagnes.