Il c'était réveillé d'une humeur mieux que le jour précédent, quoiqu'un peu fatigué.
Il avait même réussit à manger quelque chose qui lui fait plaisir.
Et ça, c'est bien.Aujourd'hui, il c'est dégourdi les pattes traînant de droite à gauche.
Pas très longtemps, mais assez pour pensé à autre chose.
Et ça, c'est bien.Ses pas l'emmènent de plus en plus loin.
De plus en plus haut, aussi.
Si bien qu'il se retrouve au Mont Céleste.
Il n'y était jamais aller, avant ce jour.
Pourquoi faire ?
Il n'était pas vraiment un loup des montagnes, même si il doit bien l'admettre, la vue était magnifique.
Alors il se promet de revenir ici, lors d'un coucher de soleil.
Et ça, c'est bien.Puis il c'est arrêté.
En contre bas, il pouvait voir deux loup de la Nation.
Un Rouge et un Jaune.Ah, qu'il n'était pas tenté du tout de revenir.
Pourquoi faire au juste ?
Pourquoi revenir à un endroit, où personne ne l'attendait ?
Que personne ne cherchait ?
Il était un membre parmi tant d'autre, et qu'il parte n'empêchera personne de vivre.
Pas même leurs Dieux.
Dieux d'ailleurs, qui ne rencontraient aucune de ses propres valeurs, au lycaon.
Et ça, c'est pas bien.Il continue de fixer les deux point de lumière, en contre bas.
Non, il n'est pas tenté de revenir au sein de la Nation.
Il n'avait plus le goût de rester dans un endroit, où il ne connaît presque personne.
Il n'était pas question qu'il s'abandonne lui même, pour correspondre aux Autres.
Cependant, il se souvient.
Kestrel se souvient que son père voulait faire un immense jardin pour tout le clan.
Alors, devait-il y retourner pour accomplir cette unique et dernière tâche ?
Mais à quoi cela servirait-il, si il n'était pas là pour en prendre soin ?
Ce ne serait pas Désastre qui pourra le tenir très longtemps, car lui aussi, il vieillit.
Chaque année qui passe, le rapproche incontestablement de la mort, ainsi la Vie est faite.
Peut-être, pourrait-il rendre visite à ce dernier plus souvent ?
Avec les créneaux.
Oui, ça pourrait être bien. Il faudrait lui en parler.
Simplement, comment le prendra t-il ? Kestrel appréhendait quand même la réaction de ce dernier.
Il était encore, le seul lien important qu'il lui restait, quand les autres n'avaient aucun intérêt à ses yeux.
Et c'est pourquoi, dans son esprit le germe grandit.
Et ça, ce n'est peut-être pas une mauvaise chose.Le lycaon aurait pût réfléchir à cela pendant tout le reste de la journée.
Mais des cris le tire de ses pensées.
Des cris de détresse.
Et ça, il n'aime pas.
Alors les points lumineux en contre bas disparaissent de son esprit, quand il se dirigera vers les cris. Ici, l'écho était bien présente, rendant la poursuite presque compliqué.
Mais le lycaon y arrive, car il coupe en plusieurs fraction les sons, pour n'avoir que celle de l'oisillon.
Une faculté qu'il à appris à développé et s'avérait pratique dans certain cas.
Alors il gravit les rochers, pour voir sur l'une d'entre elle un nid.
Les yeux se plissent un instant, avant qu'il ne traverse avec grande prudence.
Il n'était pas question qu'il tombe.
Ni qu'il meurt d'ailleurs.
Puis une fois à la hauteur, posera ses grandes pattes avant sur la roche, pour élever son regard.
Ce qu'il voit, est un petit aiglon royale.
Mais son plumage n'était pas de brun et de blanc comme tout ceux de son espèce.
Il est blanc comme la neige.Ses yeux n'étaient pas d'un blanc ou d'un vert perçant.
Mais d'un bleu azur. Ses cris étaient clairement ceux, qui réclamaient de la nourriture.
D'ailleurs, le fils de l'ancien panseur regarde autour de lui. Regarde le ciel aussi.
Mais rien.
Rien ne lui indiquait que ses parents allaient revenir, comme, il ne remarque aucune plumes de ces derniers.
Comme si, ça faisait déjà un moment qu'ils étaient absent.
Et ça, c'est mauvais signe.Kestrel préfère alors se dire, que les parents de l'oisillon sont mort.
Bien que la vérité, serait que tout d'abord l'oisillon est albinos.
En plus de savoir par la suite, que des frères et sœurs sont malencontreusement tomber hors du nid.
Il ne devait y en avoir qu'un seul.
Cela était courant chez certaines espèces d'oiseaux.
Mais pour l'heure, ce serait une réalité trop dur à encaisser, pour l'instant dans l'esprit du lycaon.
« _ Ne cris plus.
Je vais prendre soin de toi.
Tu vas voir !
Tu ira mieux. » Ainsi dit, Kestrel prendra délicatement le nid pour le mettre entre ses cornes.
Plus utile et mieux que sur son dos, avec la tonne de chevelure.
Et doucement, il descendra les parois rocheuses, pour regagner un peu de terre ferme.
Ce serait plus utile pour le nourrir.
Pendant la descente, les sens son aux aguets. Il ne faudrait pas que le Mal arrive à petit oisillon blanc.
Une fois qu'il touche terre, il serait d'abord utile de le regarder un peu mieux.
Alors prendre l'énorme nid entre ses pattes qu'il abaissera jusqu'à son regard sinistre.
Cet oisillon avait un petit plumage, il devait avoir quatorze jours tout au plus, et ne savait donc pas encore voler.
Il n'avait pas encore les plumes qu'il fallait et certainement aucune force.
Bien.
Maintenant, il fallait le mettre en hauteur pour ne pas qu'il se fasse tuer inutilement et ainsi, remet le nid entre ces cornes pour mieux le poser une nouvelle fois, mais dans un arbre cette fois-ci.
Kestrel ira donc chercher un peu d'eau, car il fallait hydraté les oisillons avant de les gaver.
Faire l'inverse pourrait être fatal.
Chance pour lui, il y avait une flaque pas très loin, comme il a plu il n'y a pas si longtemps.
Remplira une de ses petites sacoche de ce liquide essentiel, reviendra pour donner l'eau à l'aide d'un petit bâton tailler avec ces crocs.
Il prends soin Kestrel, de ne pas le blesser.
Il prends soin Kestrel, de lui donner l'eau correctement.
Il prends soin Kestrel, d'écouter les cris qui diffèrent un peu.
Et si l'oisillon avait assez bu, il fait comprendre au tachetés qu'il avait faim.
« _ D'accord, d'accord..!
Je vais te chercher à manger, je reviens. » Avait-il dit en reprenant sa sacoche.
Il serait bien triste de le laisser là, alors que ce dernier était remplit d'eau.
Il le vide au sol, et vu qu'il était maintenant un peu humide, les verres seront donc frais pour le petit être.
Dommage il n'a pas de bocal, ça aurait été mieux mais bon.
On faisait avec les moyens du bord comme ont dit.
Le lycaon cherche donc ces invertébrés dans la zone pendant plusieurs minutes, mais rien.
Alors il n'eut d'autre choix que d'aller plus loin, là où, la terre était bien plus humide avec les nombreuses flaque d'eau.
Abaisse le museau, grattant la terre molle et boueuse pour tenter de trouver.
Avance encore un peu et...
Oh.
Oh !!
Il y en avait pleins ici ! Près de la racine de cette arbre !
Il les as vu se tortiller dans la terre !
Il s'empresse donc de s'y diriger, pour les prendre une par une de ses griffes;
Fais attention à ne pas les percer.
Et quand, il a pris toute celle de cette zone, il repars en quête.
Ici était vraisemblablement une mine d'or et une chance inouïe pour le lycaon.
Il sait que les parents, devaient parfois parcourir un certains nombre de distance pour trouver de quoi nourrir ses petits. Et vraiment, Kestrel n'avait aucune envie d'être aussi loin de lui – déjà en étant juste un peu plus loin, il ne se sentait pas très bien – certainement, parce que comme lui, il se retrouvait orphelin.
Ni Père.
Ni Mère.
Ni Frère.
Ni Soeur.
Personne.
Et ça, c'était profondément triste, combien même c'était les lois de la nature. Sa sacoche s'alourdit, signe qu'il en avait pris assez.
Il n'était pas trop utile d'en avoir de trop, au risque que ça pourrisse.
Mais cela ne risquait pas, car après tout, il fallait nourrir ce petit toutes les heures.
Seulement à la nuit tomber, le lycaon aurait du répit.
Et puis, il fallait lui tenir chaud aussi.
Il y retournera, entendant les cris de ce dernier, soufflant de la truffe avec un sourire presque amusé. Prend l'énorme nid, qu'il posera au sol quand lui, s'assied.
Prend dans son autre sacoche comme une sorte de pince, qu'il à prit dans la tanière des panseurs.
Il avait dit à son père qu'il le rendrait, mais au vu des événements, cela lui était sortit complètement de la tête et ne vint qu'à s'en rappeler, il y a de cela quelques jours.
Ce n'était pas plus mal, et puis, qui viendrait le chercher ?
Qui aurait l'audace de le lui demander ?
Personne.
Car il pense bien qu'à part les Panseurs, personne au sein du clan ne sait ce qu'est une pince.
Quand on y réfléchit, c'était si drôle.
Enfin qu'importe, il s'en sert pour prendre le premier verre, qui lâchera dans le gosier du petit oisillon.
Qui le gobe.
Vérifie tout de même que tout ce passe pour le mieux.
Puis aux cris, il comprends qu'il doit continuer jusqu'à ce qu'il cesse.
Et à chaque fois, prends cette garde qu'il ne s'étouffe pas.
« _ Maintenant, toi et moi, on prendra soin l'un de l'autre.
Tu n'es plus tout seul. » Lui non plus n'était plus seul.
Et ça, c'est bien.️ Jawilsia sur Never Utopia