La dernière lueur du crépuscule (Pv- Médélisse)

Libre enfin. Garbann avait refilé le problème de la petite qui abritait Illidan à Emi et Van était assez grand pour se débrouiller seul. Le loup ailé avait besoin d'air, besoin de s'éloigner quelques temps. Quitter la grotte putride pour venir vivre à la Sylve lui avait fait du bien. Ici la noirceur de la caverne et de ce qui s'y était passé était moins présente mais les souvenir eux étaient marqués au fer blanc dans son esprit. Il avait envie de voir Dusk, pire il en avait besoin. Mais la peur le prenait aux tripes, la peur que la vision qu'elle lui avait raconté ne deviennent vrai après ce qu'il avait fait. Si elle se retournait contre lui après tout ça, il ne le supporterait pas.
Alors c'est en quête d'une autres louve qu'il était parti. Sa soeur. Sa soeur qu'il savait en vie mais qu'il n'avait pas encore pu réellement rechercher. Sa soeur sur qui il savait pouvoir compter en toute circonstance. Il était bien décidé à la trouver. D'ailleurs, il ne ferrais rien d'autres tant qu'il ne pourrait pas la serrer en chair et en os entre ses pattes. Il ignorait par ou commencer. Az ne lui avait pas réellement dit ou elle était. Par contre il savait qu'elle le cherchait dans les montagnes, alors c'est par là qu'il commença. Depuis plusieurs jours, forêt, grotte, clairière, ravins. Il explorait chaque parcelles sans relâche. Laissant des traces, des marquage portant son odeur pour que sa piste soit plus simple à trouver. Il n'avait presque rien manger, presque pas dormit. Zarakh l'en empêchait. Ses nuits étaient peuplé de cauchemars immonde, souvenirs du démons mêlés aux siens.

La journée avait encore été infructueuse et il c'était posé dans un clairière, les ailes raidit de fatigue. Il c'était allongé dans l'herbe épuisé et laissait son esprit divaguer entre rêve et cauchemars alors que la voix de Zarakh martelait à nouveau son esprit

''Le loup noir t'a mentit, ta soeur est morte, tu ne la retrouvera jamais. tu poursuit des phantom petit loup, crois moi je le sais"

Avait-il raison ? Azazel lui avait-il mentit. N'y avait-il aucun espoir de la revoir ? Garbann se mit sur le flanc, les yeux perdu dans le vague alors que l'obscurité étalait ses long doigts sur la forêt. Il ne c'était pas soucié d'être à l'abri ou non pour la nuit. Ignorant le risque que représentaient les prédateur nocturne. Plus rien ne lui importait vraiment. Il était juste épuisé. Il murmura, autant pour Zarakh que pour lui-même:

-Ferme là, elle est en vie... Il faut qu'elle soit en vie

Et son esprit s'enfonça dans les songes qui troublaient ses nuits agitant son corps et sa respiration qui se fit plus saccadées.

Un mouvement le tire à moitié de son sommeil. Epuisé il mettait bien du temps à reprendre le contact avec la réalité et puis... la voix qu'il entendait ne pouvait-être qu'un rêve... Il se redressa à moitié non sans difficulté et ses yeux papillonnèrent pour s'adapter à la semi obscurité. Une silhouette sombre se tenait là. une silhouette doté d'ailes. Elle était proche très proche. Et quand il réalisa qu'il était bien réveillé il eux un mouvement de recule brusque. Sautant sur ses pattes fébriles. Les ailes à demi écarté alors qu'un grognement raisonnait dans sa gorge. Il plissa les yeux pour détailler l'inconnu alors que son odeur parvenait à sa truffe, une odeur qu'il ne connaissait que trop bien, puis les rayons de lune laisser passer leurs lumière à travers les nuages dévoilant le masque blanc, si familier, si reconnaissable. Celui de sa soeur. Le grognement s'étrangla dans sa gorge alors que sa mâchoire s'ouvrait légèrement.

Était-elle là ?

Était-elle vraiment là ?

Devant lui ?

D'un pas lent et hésitant il s'approcha, leva une patte pour la poser sur sa joue, les yeux braqué sur son visage comme si le fait de le quitter du regard pourrait le faire disparaitre en fumée comme un mirage. Mais sous sa patte c'est bien de la fourrure, de le chaleur et de la vie qu'il sentit. Elle était réelle. Ni sortit d'un rêve de Liza, ni créer par un de ses cauchemar qui hantait ses nuits ni même reconstitué par Zarakh qui se plaisait à lui montrer son corps sans vie. Non elle était bien là, devant lui et bien vivante. Ses yeux s'humidifièrent alors que d'une voix tremblante il prononçait son nom

-Médélisse

Un nom qu'il avait été parfaitement incapable de prononcer pendant de nombreuse année, un nom qu'il pensait ne jamais avoir la chance de prononcer à nouveau en face de sa soeur. Elle avait survécu. Même si Azazel le lui avait déjà dit, il était parfaitement incapable de le croire vraiment sans le voir. Médélisse n'avait jamais été la plus débrouillard d'eux trois et survivre seul demandait une détermination et un courage qu'il ne lui connaissait pas. Au vu de son visage cela n'avait pas toujours été de tout repos. Et pourtant. Après deux ans à vivre seule elle était là devant lui.

La réflexion, le timbre de sa voix, cette réponse si naturelle et familière eurent pour effet d'arracher un immense sourire à Garbann. Il en oubliait soudain toute la fatigue, toute l'angoisse, toutes les question sans réponse et la peur qui lui tordait les entrailles à peine quelque minute plus tôt. Se coeur se gonflait d'une joie immense qui vint écrasé Zarakh au tréfonds de son âme sans que le démon ne puisse lutter contre ça. Elle le pris entre ses pattes et cette chaleur familière fin englober tout entier le jeune mâle dont les larmes de joie silencieuse roulaient sur les joues. Il passa lui aussi ses longues pattes couverte de cicatrices étrange autour du corps de sa soeur pour la serrer contre lui, tout prêt de son coeur. Il avait vraiment du mal à y croire, du mal à réaliser qu'elle était vraiment devant lui et qu'il la serrait réellement entre ses pattes.

A la réflexion il répond doucement:

-Je te croyais morte, j'ai cru que jamais je ne te reverrais, et un ami à moi m'a dit t'avoir vu, depuis je ne cesse de te cherche nuit et jour !


Et ils c'étaient enfin retrouvé, après tout ce temps ! Leur étreinte dura, comme s'il était devenu impossible de les séparer maintenant qu'il était à nouveau ensemble, ainsi enveloppé de leurs grandes ailes, ils étaient coupé du monde, il n'y avait plus qu'eux tout le reste s'effaçait, plus rien ne comptait que le battement de leurs coeurs et le souffle de leur respiration coupé de léger sanglot. Sa soeur, sa confidante, sa partenaire de frasque, celle qui le connaissait le mieux avec qui il avait grandit et qui savait exactement ce qu'il avait vécu ce fameux jour, la seule pour qui il n'avait jamais aucun secret, elle était bien là. Et elle ferrait de nouveau partie de sa vie.

Ainsi elle aussi connaissait son ami au pelage sombre, il était le sien aussi. Il lui faudrait le remercier ! Car il n'y avait aucun doute c'est bien grâce à lui qu'ils c'étaient enfin retrouvé. Il incline la tête pour toute affirmation, les yeux brillant.

Elle, elle l'observait, et il put observer son expression de joie se muer en inquiétude. Rien de surprenant venant de Med, elle s'inquiétait toujours. Mais il ne pouvait pas lui reprocher, il lui avait souvent donné matière à s'inquiéter par le passé. Il lui sourit avec douceur en laissant échapper un léger rire:

-Tu me connais ahah, je ne tiens pas en place. Disons que j'ai rencontré quelques épreuves durant ces dernière années mais rien qui ne mérite tant d'inquiétude !

En tout cas par pour tout de suite, pas alors qu'il venait tout juste de se retrouver. Il lui parlerait de tout, chaque détail sans rien lui cacher c'était une certitude. Mais pas tout de suite. Il leur laisserait le répit des retrouvaille avant de l'attirer avec lui dans les ténèbres car il le savait, avec son erreur, ça ne manquerait sans doute pas d'arriver. Bien sûr qu'elle pourrait l'aider, sa seule présence l'aidait déjà énormément.

Sa patte se lève avec douceur vers la joue de sa soeur couverte par le bandage.

- Et visiblement je ne suis pas le seul à avoir traversé ses épreuves. Qui a bien pu oser abimer ton magnifique visage de la sorte ? C'est arrivé pendant l'attaque de notre clan ?

Difficile à juger sous ce tissu. Ils semblaient avoir bien des choses à se raconter. Toute la fatigue avait disparus et le jeune mâle semblait à nouveau gonflé d'énergie par cette joie nouvelle.
Alors il propose:

- Que dirais-tu que nous rejoignons ma tanière dans les montagnes ? On y sera bien mieux installé pour se raconter ce qui c'est passé durant les années qui se sont écoulées.

Il lui offrait un nouveau sourire alors qu'il se levait avant d'étirer ses ailes prêt à partir. Il n'en aurait pas pour longtemps, une demi-heure tout au plus en volant. Il pourrait lui montrer le chemin de cet endroit jusqu'alors accessible qu'a lui et soigneusement dissimuler a flanc de montagne entre les hauts conifères.